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106

NEF NEG

ou dam les enfcignes.

.A

la .nefd.'Argmt.

~l

íignüie

en parlanr d'Eghfe,

la

parue qm cll: depu1s

le

por–

rail juíques au chccur.

Jl

viem du Grec ,.,, ou ,.:, ,

Temple.

On appcllc auffi

Nef,

Une pecite machinc en

forme de Navire, oll \'on renfermc le couvcrt du

Roi,

&

que l'on ferc fur un bout de la .table.

NE

P'

ASTE. adj. Les Romains appcllo1em

Jonrs

N efA.fltJ,

les Jours dans lefquels 11 n'étoir point

permis de plaider , comml! au comrairc , ils ap–

pelloicm

E

afies,

Les jours oU ils avoiem liberté

d'agiren droic.

NEFFLE.

[.

f.

Fruirdu Nefflier , arbre .piquant , qui

a

fa

feuille comme ccllede l'Aubefpin. <....e fruit dl

forc radif

3.

mUrir.

&

rc:ffemble aílCs

:l.

une peri–

te pomme.

Il

a crois noyaux au dcdans, ce qui le

;~i~~~K~

1

~~ feª~;

1

~~;~~u~~ fai~:":~-d~~r~~~~~

a

l'c:llomac. 11

y

en a

fans noyau. Diokoride, aprCs

:~~¡; fo~~~ée~el~a~i~~1':é'S;~:,,;~~

;p:;

I~ l~;s:

&

Epimelli1,

par

les

amrcs. Ccc :ubre a fes fcuil–

les femblables

a

celles du pommier. mais moinJ

dres. Son fruic qui reílCrre

,

eíl: rond

&

bon

a

manger ,

&

a le nombril large. lvl:mhio!e die que

les Neffliers qu'il connoir ont une feuille longue,

~éc~~~~~~/~nl~':~!~r :~~~~ri~~ll~ ~~l:"~ef~:~

que leur fruic el1 f:icheux

&

3.pre ,

&

qu'il a cmq

~~pe~;~s

re

~o~n~r~l~sdéc~-~~n~acrcl~io~~~;J:.e~:~fi~

dir-11 , s'i\ yen a de cetre premiere efpeceen halie,

~:;:;,:c:eq~~~r~·~u;~·~~ ;fJfi~~ersj~~:~nj~~~~~

Royaume de Naples.

II

eíl: de rnoyennc humeur,

&

approche du premier qu:mt

a

l'é~orce

&

i

la rna–

uere du bois.

11

eíl: cout armé d'épmes , qui ne fom

pourc:mc

trop aigues ni piquames. Ses fcuilles

fom

dc:ch1querces comrne celles <l'Ache.

11

a r:inc

de rapponemre le NefHier

&

l'Aubefpin, que

Ji

l'on ente le

prem~er

de ces deux arb1es fur l'aucre

il crolcra

&

fruéhfiera merveilleufemem. En gene–

ral on divife les Nefles en domeíl:iques

&

en fau–

va¡;es. Les unes croifiCnr fur des :ubres entés que

l'on culciveavec foin, &lesaurresviennenc Curie$

arbres

des

forCrs

,

parmi les hayes vives

&

les

:ni~~~ts ~~~~ab~;~

;s

b~

1

~c;;;rcl~ ~:~;é ~r;~:-:~~

éranr m:rngé :iprCs

la

viande

i

mais avanr qu'il :tic

aneint

fa

macuricé,

íl

eíl:

li

íipre qu'on n'en fsau–

roic .w:iler. O!!clques Auteurs difenr que les Nefles

dcrICchées

&

mifes en poudre , caffcnc

&

évacuenc

la

gravelle qui en d:ins les reins' principalemenc

Ít

on emp!oye leurs noyaux reduits en poudrc. Les

NeA.es

font proprc:s

:l.

arrCcer tous le( flux de ven–

tee •

&

i fonifier les parries Le Nc:fflier s'appcllc

c:n Grec

¡.m"':"",

&fon fruicf";,,,,J..•u·

NEG

NEGLIGE'.

f.

m. On dir,

Vn, b,t/, f•mm• l•n1 fan

négligé ,

pl11Ít ./IHs q1lm1e autre MJtC toHs fes

arours.

NEGRE.

f.

m. Sone de poiílon de l'Amerique , ap–

pellé ainfi

a

caufe de fa couleur qui eíl: touce noire.

11

Ce

nourrit dans les rochcrs ,

&

a

'3

figure d'u-

~¡ff-~~~~l~~l~ne~Ad~~~1;rCJ~b~h¡tf~~~ ~e~

0

~v~~t~~

rices.

_if

paroic que ce poiífon vic long-rems , par–

ce qu'il en a vü un prodioicux. Il rappone que pC–

~h~m~m

jour :i.vec une

pe~ire

ligne,

&

un

h:ime~on,

h~Lfcnm

mor<l.r:

ara

ligne, qui n'écoic qu'un !imple:

NE I

lil

d'archal. 1l retira,

&

qu'?.yar.c fenri d'abord nul–

le refübnce. un peu

apr~s

il ne pur rerirer

fa

li–

gne hors de l'eau.

11

la croyoit accrochée

a

qucl.

que rocher , lorfqu'il vir

:l

Reur d'eau un monf–

trueux Negre qui écoit fans mouvemcnt : car le

moi9dre effort qu'il :iuroic foit

die

catfé fa ligne.

lL

demeura. íi long-tems fans remuer, qu'on euc

.celui de lui anachcr une corde

&

de le guinder.

U

avoic quacre piés de long, deux de large ,

&

pe· ·

foit

cem vingc-dcux livres.

NE 1

NEIGE.

(.

f.

V11peur qui apmt l'rl lpaijfie,

&

co,,gt.–

/t'e en 1'11ir, tom'be aprts par floccom bf,mcs fur Ita

terre.

AcAo.

Fn.. La

Neige fe f:uclorfqu'une nuée

fe formanr

&

s'épaillilTam en p..'tites gouttes,

il

in–

terviene un vem

qui

agiram cecre nuée , change

chaque gomte en autanc de perites bomeilles

gui

fe

gelenr

legcremem en tombanc ,

qui

fonc henJTCes

en forme de poiIs ou de duver,

&

qui fclon qu'cl–

les combcnc les unes fur les amres ,

&

qu'dles fe

j?ignent diverfemenc, fe focment en grands ou pe–

tm

floccons. La Neige, felon Ariíl:oce, Pline

&

au–

tres , n'eíl: qu\me én1me

ge!Cc,

&

fa rareté

&

fon

peu de durée , fonr des

marq~es

que le froid qui la

gele doic Ccre peu violenr.

~1

Ja Ncige fe <ltfIOuc

fon facilcmenr dans l'eau

&

mCme d:ins de l'eau

trCs-froide

i

ce n'eft pas feulemenc

:l

caufe que les

pdlicules d'eau qui couvrent les petices bouteilles

fonc

rrCs-minces

trCs-fubriles , rn:

i.is

principale–

menr, p:i.rce que le fcl nirreux qui c:íl: c:i.ufe de la

froideur

&

de la coagul:ition des perites boureilles

fediffout dans l'eau.(.da viene de ce que le froid ou

le venr froid qui endurcic , & rend ces pecites bou–

ceilles heriílCes

,

eíl: compofé de parcicules ou cor–

pufcules de cecte forre de fcl , ce

q.ui

eíl:c.mfe que

l'e::m dans laquelle fe

diflOut b

Ne1ge,

tiranr

a

1oi

ces corpufcules nitreux, la cominuité , la renúon

~;·;~~~~st~~¡1f~r~~~1be~7~:?ae:af~~~~~~:n!

nem. L'e.m de Neige, quoiqn'on la f:ilIC chaufcr,

eíl: rol1jours dangereufe

a

boire, parce qu'elle re–

tiene quanrité de corpufcules

de

nitre

~ui

s'infinuanc

~::e

1

~ s::i~(;ri~s~u:x&d~lª~º¡?f~o7S~cu·~~tr

1

:a:r~~~

s'oppoCenr

:l

la <::haleur narurelle.

~t'ppler

a obfor–

vé que la Neige tombe qnclquefms en forme d'é–

roiles

a

úx poinres fon égalcs ' ou en rofes

a

íix

fcui.lles , ou quelquefois mCme comme lix fleurs

de lis qui fe tiendroienr par leurs poinres.

,

Rohaur, quand il craire <le la Neige, fair remar-

quer que lesparriesd'une nuée peuvei:it bien n'Ctre

pas fondues emieremenr ,

&

ne pas l:uílCr de com–

rncncer

:i

defctndre,

&

meme qu'c:lles n'acheven{

ordinairemenr de fe diífoudre

&.

de fe convenir c:n

gourres de pluye,

~¡u·en

approchanr de la rerrc:,

oii

~: cl~:~~uJce~ai~~o~ ~:~i~f!j~u~:ª~~~eq~e:~~ ;~er~

celles de la nue

qui

ne fonr pas condenCées ,

f.ms

étre :iucunemenr fondéeS , ne renconcrenc que de

l'air froid

a

parcourir 'elles peuvent bien p:i.rvenir

alors jufqu'i nous en cet érnr, ce qui fair qu'aa

Iieu de plulieurs gourtes de pluye , nous avons plu...

fieurs floccons de Neige. 11 dit encore que cene

Neige ne peucmanquerd'Ctre blanche,

i

caufequc::

Ja

mariere aqueufe qui la compoíc, eíl plu-

~~~¡~s. f~i~~~\~sr~~,Yc~e/:;:rn~;[ecr:~~~~v~~ª:;:~~

de la gl

:i.cc

, que la lumiere qui fe pre(eme pour

p:iílCr an mivers

>

trouve plus de facilité

a

fe:

rcflcchir