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MUR

;~~~~:r~~ºl:

~;:;j!

:fP;!~·~r~

et:

cªuº

~:sn~:~~

Cene fone de Scnccncc aprCs laqucllc il ajoUcc ces

f:~ºJ~~~n~~~:~!r{";:Si::f;ilr!bt~ ,q:~ ~~~jovu~~r (~i~

Tic p::ir

Cad1s ou Jugea qu1 on

po~tc

, cnfonc

qu'on voir des procCs d'unc

crCs-grande_1~1porrancc,

terminés en une hcurc fans qu'on en pwílc appeller,

ni s'oppofcril'éxecution dcl'ArrCt,_tant on a de

~~f~~~~~c!cl~

:~fo~~E~i

t~~~;ev;~~;faf;~~:b?;:n~~

foluant de la tC:rc. ce qu'il ne

fa1t

aucun de fes M1-

nilln:s. Comme c'dl ce Princequi l'élcve

ccuc

di-

~~~:lª~~~1~ ~h,o~~;fi

d~\~~c;~·t

i~f~!~1~~ric~~t:~~~

de ManesziÍelincs, qui vaut du moins mille écus.

Il lui donnc cnfuitc une fommc de millc écus en

or cnve'oppés

dan~

un mouch?ir ·qu'il _lui mee _lui-

an~~~ddr~~:~~r~l~~fc~~:~a~t1:~ ~~~ouu~ foi.~ ~~

deux

mili

e :i.prcs par jour pour fa íubfiftance. Ces

deux mille :ipres

fonc

cnviron foix:inte

cinq

li-

;~:u:e,º~~~~sil~~~~j~if:~re~aa~j~~~~~~r;; ~eVDC;fi~

ces quidépendenr de cenaincs Mofquécs Royales

donr

tire le plus d'argent qu'il lui dl: poílible.

Lorfqu'il entre dans

ía

ch~rge

, cous les Ambaíla–

deurs

Rdiderft des Prutces Emmgers le·vien–

ncnt fclicicer;iuíli-bicn que les Agens de pluficms

Bach:is qui fon"t

la f>one,

les prefcns qu'ils

lui

fonc momenc :m moins

cinquance mille écus. le

Muphri peucC:cre

d~pofé

par le Grand

Sei~neur,

s'il n':i poinr d'aurre ra1fon que

fon

aucomé abío-

1ue pour le priver de

fo.

C~arge,

il le

grati~e

d'un

Arp:iliK , c'cíl:-3.-dire , qu'1l lui pennetde d1fpofer

de quclques emplois de Judicarnre en cenaines

Provinces, done

la (urimendance, ce qui lui

produitun rCvenu'1ílCs grand pour pouvoir fubfif–

rer avec honneur. On fair rarcmenc mourir un

Muphri.

~and

cela arrive , on le dégrade avanc

quede l'execurer. S'il s'agit d'un crime énorme ou

de rrahifon, on le mer daos un monier que l'on

gardc toU.jours pour

ce.la

dans la prifon des fepr

Tours,

dam lequel

eíl: pilé.& bartu

j~f<J_u'3.

que fes os

chatr fo1enr redu1cs en b·omlhe. Le

Muphci fe marie comme cous les aurrcs Turcs ,

foit

refidence ordinaire

Conilantinople ,

~:i~e~~~lc~~rc~~~~

~ir.Íe

~~~Íced~tfe;r

a~d~e~~~~j~~

de cet Empire, o

utrequ

'il

en a plufieurs qui de–

mandem une prompte refolurion ,

~e ~~dilcíquers

fomfon Office, chacun dans faJunfd1ébon, s'ap–

p,_iquam 3. éviter

macieres de Droic Canon auíli–

b1en que celles de DroitCivil.

MUR

MUR.

m. Corps de

~asonnerie

qui a une cer-

f~~~ ré!r~ir~~~;

7;~:~~;J:~~~~~~~~:nj~~s

timens. On appc:lle

MHrs de face,

mus les Murs

exterieurs d'une maifon , foit qu'ils foiem fur les

ruc:s, ou íur les cours

fur les

j:u~ins.

Les Murs

~~ri:n~Pa~~: ;~:fie~~~p~:~Foe;srie~~p~~~~;1~~~~

prieraire , ou des Chapellcsdans une Eglife. On ap–

pelle

Gros Murs

ceux de face

de refend. 11

Mu,. de

pignon,

M11r e,,

a1!es.

le premier

c:íl: celui oU on termine le comble,

qui finir en

poime,

lº;iurrccclui qui s"élev:mtdcpuis le: def–

fus d·un Mur de clOrure , va en diminuam jltíquc

fous l'cntablement

mCmc: plus bas) en force qn'il

MUR

arcbourc 1e Mur deface

le pignon d'un corps de

~~~:,(~~~~ ~:s :~f,~,~~ ~·~:r:~~::·lc~~:~rsq,u·k~

j~rdins

, les p:ircs ,

MHr

appHi,

ell un pe–

Mur qui n'dl: qu'3. hauteurd'appui, de trois piés

ou enviran

qui Íert de gardcfou )

un pont

Ja.

balcon , 3. une terraífe. Le

Mur

m1101et1

Mu,.

comm1111,

dl: celni qui étant conftruit aux frais de;

~cux

propricraires , fcpare les

limites

de dcux he.

ntages,

Mur fam mo7e11,

en daos la CoU·

turne de Paris , un Mur de maifon Scjgncurialeou

de Monaflerc, dom le privilcge fpecial en de ne

pouvoir jamais dc:venir commun. Ainfi ceux qui

~~~~~~~~~e

~~nd~~~~~a,g~~il~~~f~~;bdi~~;.enclaif

MURAL,

ALE.

adj. Ce mor n'a d'ufage que

da.ns

cene

fa~on

de parler

oHronne M11r4Íe

pour di–

re, Une Couronnc: donr le.$ Romains avoicnt de

coñtume d'honorer ceuxqui avoienr famé

les

pre–

miers fur lesmurs des Ennemis. Cétoit un cercle

d·orcrenc!é.

~~~1:~f~~g~~f¡~c~ !~te%~~~s~~~d;u~~a~f~;

grandes n'onc gueresque dcux piés de long

qua–

rre doigrs de large. leur tCte dl: ronde , fendue

d'une grande guc:ule :irmée de deux rangs de dents,

forn:s

aigues cornmc des aigoilles. La pcau des

femelles

brune,

toute femée de Reurs dorées.

Les m.:ilesn'ont EJu'un rang de perites caches

crntli

dorées

qui va depuis la the jufques

la quene.

c~~l~:~l:eo~~/cºil1e

ci:~u:o~h~ ~~ ~!~~~~~~h~

de: h

mer. On me r1luficurs de ces ca1lloux pour

fai–

re une foílC jufqu'a l'eau. Enfuire on écca(e un cra–

bc:

oudeux qu'on lave dans l'eaude cette fo(fe, ou

bien on

jette un peu de fang,

incontinenr oo

voir venir la Murene qui avance

rece entre deux

~oches

. .

si~tOt

qu'on lui prefeme

l'hame~on,

pendu

~r~b~~:t~;u~:;lqcuo;d;~rr~p~~fi.:~r: ~;¡; feeje~~

~:u/~1

~~n:v:~~~se,l~d1~~~tá~~~ir~~~~u~

d~u~r~~~~~

c:ir fi on luidonne le tc:msde s"anacher par

queue,

on lui arracheroir plilrOt la michoire que de

l:t.

h~eu~d~;·fa~~:u~'\:tc;~~t\~¡~!:d~~~eq~~ 1:

;:~n~~

a1t:te de cepoilfon dl: renvcrfée de hant en bas,.

cnfoneque

les

art:tes qui dans

rous.Je

( •mrres fonc

panchées vers la queue , font rebroulfécs en celui–

ci.

~and

la Murene dl: hors de fon rrou, on ne

la fait pas mourir fans beaucoup de peine·,

n'en fsait le fccrer , Jui conJiíl:e

lui couper le

~~u;ª~~~~ d~~~;r:e~u

sªa

·~~:~;~~,~3~!~~n~r~~-l~;

~~~.~~~ded~i~~~~,~~r~e,:~:~ ~~~ :~a~J;:nc:~

rcmplics de perites arCtes que pluJieurs n'en man–

gcnt point par cette raifon.

MURIAX. f. m. P· Vieux mor. Muraillcs.

Heflor efl mort

depne~)

.fl.!!,e laidement

/Nt

traifne~

EntoHrlesgr111'J

Muri•~

áeTro1e.

MURTILLA. Nom

que donnem les Eípagnols

~~~J!~~~e;~~r!~ete(~~~~~~fi;1é~~d~ºg~¿ed~ r:~i;nu~

versle Sudjufques a.u Détroit de Magellan. Cet Ar–

bre que les naturcls appellenc

Vnni

pone des

fruics affemblés par grnppes ,

pendans commc

les raifins , ils fonr gros comme des pois,

de la

forme

couleur de grains de Grenadc. Ces fruics

font d'nn golit moycn emrC le dou:c:

l'aigre ,

l:t.

liqueur qui s'cn tire

qui approche du vm) n'efl: