9:z.
MUF MUG
Et
s'auCHN efl qui
tt
falue,
Si
n'it;es
P"'J
l1i
l1111giu
n11u,
MUEAU. adj. Vieux mot. Muec.
Il
g11erit un
Demoniacle
DH911el l'e[fr!t t'tut mueaH.
On diíoic au femmm ,
M11elle•
.A
moi ne Jo7ex:.. pas muelle.
MUEIL. adv. Comparncif. Vicux mor. Micux.
M U E T,
un.
adj.
~¡
ne peut, ou qui ne veut
poim parlcr. Les ChaílCurs aprellcnc
Cbien muer,
Un limier qui
qu~cc
, ou qui fuir
la
b~cc
fans
aboycr. ·
MUETTE.
(.
f.
Maifon b3cic dans une Capitaineric
dc.chaCfe, avcc chenils , cours
&
écuricS pour loger
un Capirainc des Chaífc:s,
&
quclqucs Officicrs de
la. Vcncrie. On appelle aufli.
Muetu,
la Juriídiét:ion
des Chaifes. •ce nom cíl vcnu de ce que les Gardes
&
Sergcns apponcnr dans ces forces de Maiíons, les
mues ou les teces que les
Ctrfs
onr pofées
>
&
qu'ils
trouvenc dans les bois.
Muette,
fe
die
auffi du
glu~
oll le Liévre
f.1it
fes
Lcvrcrcaux.
~clques...uns
donncnc ce 111Cme nom
au gicc du
Ce[f,
MUF
MUFF!'..E. f.m.
llftdit propremtwt du ba1 dt latltt de
cntAins AnimlfH.'t:
,
comme le brzuf, le tAHrea1't-,
&
de
cert11i11es b(tes feroces
,
comme le /ion, le tigre.
Ae
A D.
FR.
On appclle
MuJfle,
en rermcs d'Architeé'lurc,
Un orncment de Sculpmrc q,ui imite le Muffie de
· quclquc animal,
&
p:miculicremem d'un !ion.
On
meeces
fones
de reprefemarionsde
Muffie
d.
desgar–
gouillcs , dans les panncaux des pones ,
&
dans des
carrouchcs.
M11jfle de /ion.
Planee qui Aeurir blcu, blanc, rou-
~~~ h~t~~ teJ~Ü~e~u¿;~ f·~~~cc~f
d
afoíl~t;a:~;~~~
quand on l'ouvrc, clic rcprcfenrc en quclquc
forre
la gucule de cet animal.
MUG
MUGUET.
(.
m.
Plante qui a fes fcuillcs prcíquc
femblables au planrain , mais plus déliées ,
&
fans
avoir
tanr
d~
vcincs. Ses riges fonr d'unc venuc,
m
nucs
&
cendres commc JOncs ,
&
a
la cime il
y
a
pluíieurs Reucs blanches de bonne odeur ,
&
fai–
ces en
fa~on
de Reurs de Grenadier íauvage ou
d'Arboufier. Ses racincs fonr fa.ches , longues
.&
couvenes de pluíieurs filamens
&
chevelures ,
&
n'onc ni bulbe ni cOte. Mauhiole dir que les Al–
lemans employenr le Muguet en diverfcsmaladics,
&
qu'ils précendem qu'il forrifie
le ca::ur, le cer–
veau •
&
toures les panies nobles du corp.s • ce qui
~:l~::J:º;l~~ª:Cxn~~rf
i~~;~e~~xªvceer~ig~u: ~n~~~
banemens de ca::ur.
11
:
ijoU.requ'ils le riennent lin–
gulier aux ioffammacions des yeL1x,
&
aux femmes
qui ne Ce peuvem délivrc:r d'enfant, comme auffi
rn~~rfC~~Sltflo~~l°~~ ~inm;l'~~H~;: :;[~~m:e~j;
vendanges ,
~n
mC:lanr les Aeurs feches parmi
Je
rnofü,
&
fe fervenr de ce vin roure l'année pour
les accidents qu'on viene de marquer. D'aucres pren–
nent les Beurs de Mugucc fraiches ,
&
les mClanc
dans du vin vieux , ils
y
ajoltrenr des Aeurs de
b.–
vande
&
de rofmarin avec quclquesaurres r.arfums,
&
av:mdaiílC le rour bien bouillir au Sole1l, ili: le
pa!TCnt dans des alambics de verre au b:iin marie,
&
en rirenr de l'eau qu'il! gardent avec
~rand
foin
dans des fiacons d'or
&
d'argem , ce qw
fait
qu'ils
MUI _
l'appellencde
l'EAu d'or.
lis
lui amibucnt tant de
venu, qu'ils foñrperfuadés qu'en donnanrde cene
cau
:i
une perfonneprCi:c
d.
rnourir, on lui prolongc
la vie. Mauhiolcdu qu'ayanr vouln éprouver ccrcc
rccecce , il n'a ríen trouvé de touc ce qu'ils alTU-
;ievnct.
l~o~~;ªt-~g~~;"j~et~~:~~,;~cr~~:il dj¡~
avoir lignifié chés les Anciens, Aromace,
&
tour ce
1~~,~~c!ef,.,~~~ P~~~e:~:;r.~;;etl~~~ ~~~~~:
rcmenc
L1/Jum ronvalliHm.
Di~j[o~i:t::p~:,t
::cg:J:.
?ta~~ ª[~~~?/~~:¡¡fe~.~
de prcfurc
a
caillcr le laic.
Il
a les feuil!es moindrcs
que cellcs du gracceron ,
&
fes tiges droitcs.
S:i.
flcur cíl mcnue
&
fo.ice
en
fa~on
d'épi, en partie
jaunc,
&
en parne blanche. Elle ell: bonne aux
briilurcs dn feu ,
&
i
refi:reindre le Aux de fang
quand elle dl: enduire. Le -Galion croic aux lieux:
maréc.ageux,
&
étanr mis en huilc rofac , fclon
ce que dit Diofcoridc ,
&
dcmeuranr :iu Soleil
jufqu':i ce qu'il blanchilfe ,
il
eíl: propre
aux
laí–
füudes.
M UI
MUID.
C.
m.
Certaintmefuredo1tto11flflrr po11r les
grdins
,
pOHr les chofis liquides!,
&
po11r certames
1iutr11f'&hofts comme
fo/,
charbon
,
plátre
,
chaux
,
&c.& t¡Hi efl de dtjfirente
¡.,r11n~tur
fllon les differms
pap.
ACAD. FR.
Muy,
da N1cod •
efl une ejjuce
demefore d'aucHnes chofts li9nidts de boiffen, com–
me vin
,
eaue,
&
d'aHCHms non liquides
,
comm~
r,;:::/f:~sc;;¡::¡,:;:;;~;::~;:~;:[fi¡i~;;i;h~j;~
t¡Ht{ontmtfuréesengros par fiJHs-nomJ;
c11.r tn c
1
u
de vin,
&
choftsftmblables, ilft par11t en de1;x
dtm,.Muid1
,
ch1tcNnd'iceu:~
au f11fl & }aHlge de
Paris, contenant dix-h11it flxtiers, chafa1111 fi.\·11er
q11atreqnarttJ ;cl11tfl¡ueqHar1edenx pintes; chaf-
91u pinte
,
dwx chapines; chaft¡He chopine,
dtH.~
dem1-ftx1iers
j
ch11fi¡ue demi-fi."<"tier, deH."r pnffens,
leqHelpoffen ej} la derniere
&
la moindrt mefare d11
11in
j
maisauxchoftsarides ,mefmts en c11s dt gr.tfi11
r,
il
fe
¡artiten
dou~e
ftxtiers, chafi¡11eftx1ier ,
011,,_
n1tnt deHx mintJ ; chafiJue mine de11x-minot1
;
:haf-
9neminot, trois/,oijfeAHA'
¡
chaque bol}foau 91ia1re
9uart1 ,
lequel qnart ej} la derniere mef11;·t da
graim, pour rellifier lefi¡"elles mefures
J
la r1gHtur
d11 pnids, efl dit
&
tenu
ponr
rttle
,
que le fextier
de bit'froment net, rab1u11 lt poids d11, fac,
d~1t
pe–
fir deHxcens ving1 livrtJ,
&
lts rntfores d'.tu d,.[–
Jus
&
d'aH-dt/f'o11s
J
fl'tJ11ipollent. Orla mefare
árs
ftbves, poi1, navets
,
vtffe
,
&
1tutr11 ügHmtJ,
ej}fomb/abfe
a
ce/le deffufJite JH bft'
>
fans 911'1/) ait
rien de dijforent
,
ft
n'eflqu'on les vend
&
dtfute
p4r
fan/npartitio11 dudit t¡HArt
OH
demi 9H1trt
,
litterons
,
011
dem1-litterons
>
ch1tfe11e áemi-<¡Nart contt111mt
deux litterons, cha{cun litteron de11:t: demi-line–
rons , qHi efl chaftnn le huitiEme dn quart
,
&
le
ftijiefmt du boijfeaH, ceqHiefl obftrvt poJJr l'Hfitge
&
commoditldH pe11pleba1. Maisqnant
J
favoine,
i/7 a dela dijforenu
•
pour aHtant qu•J la mtfo1e
d'icelle, /eminot contie11t quatre
/Joiffeau.~,
&
'l"e
entreleboiffeaur!rleqn"rt, il7tnrre la mtfure d11
picotin, lequeldoit contenir Hn quart
&
Hn lttteron
A
/adite me[Hre du bit ,cambienqu'on le (affede moi11-
dre cnpacitl'
91~e
le q1tart, A H/Ji lt boiffeau d'avoine
1(}
pfHJ grand q1le cduí d" bit ; car po11r faire lts
fliz..eboiffeaH% J1¡.fextier Je favoine, i/
J
en faut
1.1in~,t-11n
a'"
mrji1re du bit'; tn Latin
Modins ;.
dH–
qHel
rmtle Fr411fois eftforgt. On N{urptauffi e1111H-