MUA
MUC
cencre de ce mouyc:mcnc, car· le vericablc mouve..
mcmde la Plancce mcforé de fon cemre (croic égal
&
uniforme, ~&
Ceroic Je mCme que nom: moycn
mouvement, mais du licu
oll
nous fommes un mou–
vcmcm égal nous do1t
'fHrtt11btemtnt
parolcrc in–
ég:tl
,& c'dlen ce Ícns
que les
'flYAIJ
mouvcmens da
Plancces fom mégaux,
&
les
mD7tns
égaux.
La,lignc du
vr111 mouvtmtnt
d'unc Pl:mcre, le
moc
dC
vr.ciécam déccrminé daos le Cc:ns que nous
avons die, cíl: une ligne riréc du centre de la terre
:i
la Planece juíqu'au
Zodiaquc,
&
la ligne du
moJtn
mouvemmt,
cíl: ciréc
i
la
Planetc du centre du cer–
clc:
que décrit la Plancce
1
lequel
n'dl
pas. caneen..
trique
d.
la rcrre, oil elle c:íl:tiréedu cenm:: de
la
ccr–
re pa.rallclemcm
a
cel'c qui pan du centre de l'Ex–
cenmquc de la Planecc,
&
en
prolongée jufqu'au
Zodiaque.
Ces dcux lignes
du
vrai
&
du móyen mouvemenc
aboucifl'ent
i
deux endroits d1fferens
du
Zodiaque,
done !'un
dl:
apeellé le"'"
ver11;1b/e
de la Planece,
&
l'aum: fon
L1tu moJtn.
Voyez LIEU.
L'
.l.
re du Zodiaque compris encre le licu vcrira...
ble
&
le moycn , s'appdlc
Profllfphenfo
ou
Et¡11lf–
tion.
Voyez PROSTAPHERESE. Q.1nndune Pla–
netc
cft:
dans
fon
"pogée ou d:\nS fon perigéc , les
lignes du vrai
&
du moycn mouvcment , n'en font
:: ..
rg~:~!~~c;nq~~;.~~;p;~
1
\;~c~~r!'Jc
0
f:~e:~
re,
&
par le centre de l'Excrncrique dC la Plancce.
Voyez EXCENTRIQ!!E,
&
APSIDES.
MOYEN.
f.
m.
Tenne des CoUmmesd'Anjou&du
Maine. Ceux , qui fuccedent par
Mo;en,
{
p.u la
mediaáon d'une perfonne imerpoféc , qui eft: mor–
te) comme un Perit.fils
:i
un Ayeul, un pecir neveu
a
fon gund onde)
fonc
obligés de payer le rachar
'°"
Seigneur. Un Vaíl'al releve nUmenc duSeigneur
direél:
&
p:u
Mopndu
Seigneur (uzcrain.
MOYENNE. f. f. Piecc d'amllerie fac1le
:i
fervir
&
;\ manier,
&
prOpre i b:mrc en campagne. On lapo·
fe for les avenues,
&
fon
ufo.geeft:de neuoyer un
fo(íé
dans le temsdes approchc.s,& de b:mre un pofie
ou un Iogement que les Aíliegeans veulem f.ure fur
le glacis ou la conm:Ícarpe. Son,boulet pefedeux
li·
vresou deux livres
&
deinie.
MOYE.R.
vl a. Terme de
Ma~onncrie.
Fendre en
deux une pierre avec la fcie íc!on la moye de
fon
lit.
MOYliU.
í.
m.
Efpcce de prunejaune, quiell: trCs–
bonnc iconfirc.
MOYRIEUX.
f.
m.
Vicux mot. Faurre braye, c(–
f~~;aiil~:on
la1ae
au piC d'un rempm, ou d'une
MUA
MU
A.BLETE'. í. f. Vieux mot. lnconfiancc.
M l1 AN CE.
f. f.
Clungemem du fon de
h
voix
i
14.ou1s.ans.
Ca
mf1m1áeChrur4faitfaMuan–
ce,
fa
11•1.'l:ntehAngera plH.1,
A
la MHAh'cequandla
voix
(e
coníerve, le
deíli.isdeviene fouvent hautc–
tatlle.
MUARDIE.
(.
f.
Pareíle. Vicux mor,
LA áoHctHr
t!r
IA meloáit
,
Mt
mil
1111
CttHr
te/
mHardir.
MUC
M~~1~L~:t·/~a:re ~~r:~r:~:~i~!d:axq~~í,~t
MUC MUE
91
de Symphitum, ou :ivec l'écorcc moycnne de l'or–
mc. On le faic auffi avec decereames gommcs , fc–
mences, frutrs ou
l~rmcs
, qu'on
fai~
trcmpcr d:ins
le cJoublc ou le mplc de quclquc hqueur fur des
cendres chaudes. Les gommes dom on fe íen pour
cela,
fonc, la
gotnmc Arabique, celle
de Ttaga-
~:~~~eM~~:ec:ll~:~fy~;~~~t
!
I~~If:;:~~c
1
c~~º¡~ ~~!;
comgs,
&
d'orge mondé;
les
!armes , celles du
~deurum. ,
du Galbanum ,
d~
Sagapcnum
&
de
l
Ammomaque;
&
pour
los
frutts , ce
fonc
les
6-
gues
&
les ra1'ins ae Damas. On ne do1t meme au
plus qu'une drachme de racinc:, de fcmcnce ou
au~
trc chofe , pour chaque oncede hqncur ,
&-
il
faut
augmcnter ou diminuer laquanticé de femcnces ou
~Ju~ª~~e~1~i~esl
0
é~;:;.'º~e}~~~ui~ i:1c~~c~~1~~:Cº:~
~
de racines eft: bi;>n parúculieremem pour amol–
hr, pour humeél:er,
&
pour appaiíer
la
douleur,
&
cclu1 qu'on tire de plufieun gommes, eíl:propre pour
d1gccer
&
pouramrer. Ce mot vient du Latin
M11-
CNJ,
Morve. Les Lacins l'appellcm
MoaAgo
1
ainli
qu~~~~:fi:·
auffi
MNcil"gt,
Une matiere cratfe
~e~i:u~:~~f:h:if~ ~~~~~a~~~~n~y~~~i~ain~.el~iv~~~
ou des pames unnaire1, qui lít:ille de leurs bleí–
fu~es
&
de lcur excoriacion en forme de mucilage ,
qut augmeme encare l'ardeur'"d'urinc en bouchant
le conduit urinaire.
11
Íe fait auHi un Mucilage
blanch:i.tredans la dyfemcrie auffi -
tC>t
que les
tranchées anaquent les imcft:ins ,
&
il
fon
en
ú
g~ande
quanric.é que l'on
s'~tonne
d'oll
il
peut ve–
nir. Les uns dtfem que c'eíl:
la
pimue qui enduit
naturcllement lesparois des imeft:ms, ce qu'EHmu–
lcr trouvc _¡:ere impoílible ,
a
caufc de la qnamicé
prodigieufe qui en fon, íur-toucdal)s la dyfcnce–
ne qu'on appellc::
Blancbe
),
&
dans laquelle on fuit
peu de fang
&
beaucoup de Mucilage.
Ainli
il pré..
fc::re l'opinion
de
V:mhelmom, qui croit que ce
Mucilagc d1íhlle des ulceres desmtell:ins,
&
que ce
n'eíl: aurrc chofe que leur alimem corrompu , ou
apponé inuulemem aux mtefüns , lequel ne pou–
va.nrs'alTimiler aux parties bleílCes • en (Ombe ne–
ceff"airement
tantOc
en forme de Mucilage , can1óc
en
forme de fanie
ou
de fcirolités faigneufes, íclon
les divers degrés de corrupcion de l'alimem pro-
cha.in.·
M1J
i.;
OS !TE'.(.
f.
Terme de Medecine. Excre–
mem dont
le
ccrveau
fe
déchnrge par le nés.
11
y
~:u~o
0
í~eq~~"taº~::ti~~ni;~~~;ailf:~~·~~;:~: ~';.l.
~:~~~~s
1
;~·;¡~~ ~:cicr;~:~e:er
1
:re~~:s i~t~~~~ :~?;
anache
&
s'y enduit., pour les défendre contre l'a-
~~::;~nl~ ~;,~uc~
>
s:su~e:f:s
1
;~~~
6
Ía~iic~~~~;;:~~~
tres uíages de la hile
&
du íuc pancreatique, ils
fervent encore lorfqu'ils paíl'ent par les intenins ,
:l
!~Ji~~:ra:h:ee~~i;rp~:i:d~;~~c'elfi~t~~~~eq
0
uuo~?J;
~ºui:s ~~~~~~i;~,p:~~ p~~~i~
1
¡~(~~~~et~sd~e~~~
fclles. Ce mot viene du Latin
MucHs,
Mo1'vc,
foit
du Grec
":t.. ,
qui veut direauffi L'humeur qui cou·
le du nés.
MUCRE.
í. m. Vieux mor. Relc:nr , mauvaifc odeur
que rend quelque córps, pour avoir
été
dans un lieu
humidc
&
fermé.
.
MUE
tés du nés. Il fe tire d'ordinaire dans une decoél:ioo
convenablc ou dans les eaux d1íhllées,
&
il fe fait
avcc
~:::;'~~~
comme cellesde Mauve. d'Ahhza, MUE.
3.dj. f. Vieux mot. Mueuc.
M
ij