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MOM

brc

il

y

en avoir

plufieurs

:i.utrcs

plcinc:.s de corEK ,

mais les cmrécs en éram bouchées par le fable ,

il fe

i·ctircr en haur. Lefo.mcux P1ctrodcla Val–

lé.

qui a tt:liré auffi

des Momies, en faic ladeícrip–

rion <Jui

Cuit.

On voyoit, dit-il, dansun grand lm–

ccul cccndu fur

la

Momic, la figure d'un jcunehom–

me vCcu d'unc longuc robe de lin, doré

&

parfcmé

d'cmblCmcs hicroglyphiques dcpuis les piés Jufqucs

a

la

tCcc. II l'avoit couvc:rte d'or

&

de pierrcs pré–

cicufes :1.vcc fes chcvcux noirs

&

frifés.&

une b2rbe

de mCmc dom le poil

écoit

fon courc.

Une

ch:iine

d'or lui pcndoir au col avcc une médaillc oú éroit

gmvée l'Imagc de l'oifcau Ibis,

&:

plulicurs

:umcs

~~~~~~~esq~~:::~~;\cjéu~~~~;;,~b1~.

0

~1ca:~i::~

baffin d'or dans la main droirc pican d'unc liqucur

rouge ,

&

daos

la

gauche un fruu en forme de pom-

do~gcu,ndc~ª&~~~¡~;~~t~~~~~v~o~:ner:;i~~~=;l~~cci~

de

Ces

pÍés ,

&

clics étoicnc liées par deffus avec

des courroyes. On lifoic íur une bande anacbée

d.

fa

ccincure ce moc

Eut1chi

,

qui vouloit dire , Bon–

heur. A cOcé de lui étoic la Momie d'une femme ,

b~:~cse~~~eJ:l~s~~~~hi~~~g~~hi~¿~

1

~~~!r::~;:¡~

deuxoifcaux

&

deux lionsdreffés Curdes lamcsd'or,

&

un peu plus b;is un ba:ufqui étoic l'lmage d'A–

gis ou d'His. le Soleil écoic gravé íur une aurre

bme aruchéc

a

la demierc chatnc )

&

qui lui pen–

doir íur la poitrine. Cene femme avoirdes pcndans

d'oreillc depierres prérieufcs,des bracelcu aux br:is,

&-aux jambcs,avecdes bagues dans mus fes doigrs.

De b main droite elle tcnoit une coupe d'or ,

&

de

fa

gauchc un anneau

&

un paquee d'aucres riches

ornemcns. Ses yeux écoicnt noirs

&

a

Rcur de cC:ce ,

fes paupicres bruoes,

&

(es

chcvcux noirs

&

frifés.

lls éto1enc peines l'un

&

l'aucre comme les Saines

de l'anciquicé. Dans la mCme cave on voyoic d'au–

ncs Momic:s dans le Cable, mais fans aucun ordre.

On en rencontta une aucre oú il y avoic la fi¡;nre

d'une fcmme parée oomme l'aurre. On ouvm ce

corps,

&

on n'y crouva que des bandes avcc du bi–

rume. l es

os

&

la chair re!fembloiem

a

la fcieurc

du bois. la m:uiere de ces Momies éroir dcvenuc

fi

cl.ure , '.lu'i. peine en pouvoir-on emponer une

petice parae

3.

coufisdemancaux. 11 y en avoit plu-

~:é:a~~~~e~.:fp~;:}t~n~ue:I'ubi~~~t!e,s !a'nsc;~ilu;

cut aucun ornemcm.

MOMINS. f. m. Sorce de fruit des Antilles. qui cR:

du mCme gtnre que le Corofol,

&

prcfque fem-

~l~~~:;,:x~p:; J~J~~~ ;~::e~o~~;ºr:~;a!eq~~~

cfi- plus largc

&

plus plate. 11 s'cn fauc pounanc

hcaucoup que"ces fruits n? foicnc

au~

bonsque le

c~:of~l

)

&

mcme les h:ibttans les cChmcnc

Ít

peu •

~:~lg~[ q

3

ueÍ~~c

1

fufs~u;f ;cec~~t~ui1(~~~~1t~tir~~

que la tCte d'un cnfam.

&

d'auucs comme un gros

cruf d'oye.

lis

croiílCnten abondanccdans les licux

l~umidcs,

&

p:i.rmi les

r~fcaux.

Les porcs, les Acou–

ns, les crabcs ,

&

les oifeaux,s'cn cngraiffent, c'cft

une nourriture qui rend excellcnce

la

chair de tous

les animaux qui en vivent.

11 Y auíli des

Pruna de Momins,

dans les mC–

mes líles. l'Arbre qui les pone croit auffi gros

&

~uffi

.haut que les plus puiílans chCnes de l'Europe.

Son ccorc;e eft

fort

rabo1eufc ,grife par dehors, rou-

f:!tt~:~~:n~~a~0c~~c~~e;a~p~;t~ºc:':l~~j~u~~C~~~

~~~~l~~~~n~~~;~~: ~:er.~~bf~l~~ct~;~sr~Ct~1~~if~

Tms:

//,

MO N

chargc degrands r:une:mx de ffcurs blanchcs

&

ja.lt–

nes. d'unc odcur fonagrcab e.

a

la chlltc clelqud–

les paroiftenc les frum en grappcs comme les cor-

;~~ ~~s~ru¡ic~:~;tf~~n~;¡Ji'c~º.cécso~Íc:~~g~~~~~;;

chofe de fade

&

de fauvageon , ce qui cíl: commun

i. la plllparc des Íruics des Hksavam qu'on yfou ac–

coUrumé. O!!and ceux-ci font miirs , lis lombcnc

tous:i terre.

la

couvrent, &exhalent uneodeur aCfés

doucc qui les fait fencir

:i

plus de cent pas. lis enfer ..

mcntun noyau cout percé

:i

jour

&

6:altcux que l'on

croir Ctre poifon. Sa cendre eft cauíliquc

&

fert

i

foire manger

la

chair morrc. le bois de ccc arbre

eíl blanc, ron cendre,

&

fu

Jet i_pourriture.lesbour,.

geons qu'il pouffc.foncbons en falade1E.nles broyant,

on en fuit forcir une écume

,

qui Ote l'inRamma–

tion des yeux, da.rifle la vUe,

&

diffipe les cayes

J~i~~%i~~~~~~~n¡.~~·re~~j"~ ~~~~:;.,~esJ:~;lc

flux de fang. Quelques-uns en font du Ouicou, qui

étant confcrvé huic ou dix jours, enyvre comme du

vin.

MON

MONACQ.

f.

m. Monnoie d

1

1ta.lie , qui ne vauc

:r;:1~~nd~ª;;fnc~u~:r~~~~;º~ ~~~ :~leb=~~~ (~~

~::a~fo:Ffee~~~eª:

1

~ ~i:f{f;¡~~~ ;;:~c~eJ;dt

nairemcnc elle ne pefe guere plus d'un écu ,

&

on

lui a donné ce nom,

;i

cauíc qu'on fe fcn de Mo...

nacos pour la faire.

MONARCH!QyES.

(.

m.

Hcretiqucs qui s"élcvc–

renc vers l'an 196. fous le Ponuficac de Viél:or,

&

fcºi furcm appellé( ainli du Grec

p:1•r ,

Scul ,

:i

cau-

1~ ?a~~!~~ri~~é~i~=~uiu~~:~ ~~~j~¡r~~~n~~::~~

Pere a.voicécé crucifié. Ce furcnt dos rejenons de

l'Herefiarque Pr:ixeas , conree lequcl Termlhen

a.

écric,

&

qui ayanc ab:i.nJonné Montan dont il dé–

couvric les erreurs au Pape Pie , comba lui-mCme

daos l'Hcrefie,

&

y

mourur aprCs qujon l'eur rc–

i;U dcux ou trois fo1s dans l'Eglife Cur les tfmoi-

M5~~~T~~I~~~.re1:e:~r.

Hcmiqucs qui

d.ms

le

fei-z1éme liecle

,

prircnr le parri de Jcan BocKcldi

fornommé Je:m de leiden , parce qn'il écoic dd

l eiden, Ville de Hollande.11 étoic Tailleur de pro–

feffion,

&

s'éranc joinr

:1

)can Marrhieu qui ecoic

Boulanger, il fur comme lui Chef des An:ibapcif–

tcs. Ses Scél:a1eurs furem appellés

Mo11aj}erun1

,

du mot larin

Mo1111flerium,

qui vem dire Muníl:er,

i. caufe que s'étant rcndus mairrcs de cene Ville...

~e~~I~~ ~;::::,r~~ica~;:s~:º!:~~c~~nje:~ºM!~;.!¡~~~:

fut mis en

fa

place , prenoit le nom de Roi de Juf–

tice

&

d'IfraCI, maiscnfin il tomba cncre les mains

de l'EvCque de Munfier, qni le

fo

monrir

~n

15

avcc fes principaux Minifircs qui .le fecondoienr

dansfa fureur.

'MONBAIN.

f.

m. Arbre des Anrillcs qui croit fon

hauc.

&

qui produit des prunes longues

&

jaunes,

dont l'odeur cll: a!fés bonne. On en

fait

forc peU

de cas.

a

caufcque lcur noya.u en he:iuconp plus

gros que tour ce qu'cllcs ont de cha1r. 11 y a pour–

tanr qnelqucs-uns qui les mC-lenc.dans de cermins

breuvages pour leur dohncr me1lleur goUt. 11 en

tombe une grande quanriréquand elles commen-

~~~1~!u~::a~~rq:~t:::cS:U:N1:~~~~d~~:~~~::~~.:

bre ¡ctte une gomme j:iune, dom

I'o~c\¡¡

ell: en ..