;¡o
MOD
Mode,
en termes de MnÍtque, cfl: un ccnain or–
drc Oans l'invenuon d'un ch:m!,
qui
cngagc
3.
cm–
ploycr plus
fouvenc
ce~·taines
cordcs que d'anm:s
~
p:ircc qli'ellcs fom
cllcnncllcs
ª.º
.Modc ; ce qui
obhge
:i
éviccrd':umes
co~-des
qUl
nen
f~nc
pas,
&
~~6:;
fe
fi~~a;rp~;~d'f;~ª~~m~
0
~~:; ,¿;~~~e~~~~
un ron narurel
:\U
Jeffus cic
b
6n.ilc
&
au cleífous
de Ja dominante ,
&
un dcmi con efiCnticl au deí–
fous de la finalc. II
y
a fix Modcs
qu~
pcuvent
avoir
b
quime
dcffo~s
, _& Ítx
atmc~
qm
peuvenc
l'avoir dcffi1s; ce qUl
fatc
douzc var1anons. Ccux
.qui íom en
no~br~,
impair , comme}e prcmier , le
uoifiémc, le
c10qu1emc ,
font
appcllcs
Modes
A11-
thtntit¡1us.
lis
~m
la quince dcffous
~
la quacre deí–
fos. Ccux qut fom en nombre patr , comme le
fccond , le quatriémc , le fixiéme
>.
s'appclltm
~o
do
plagaux
,
&
om la quarcc deíl..rns
&
la
qmntc
deCfus. On dir
Mode tr1t11fpofl.
lorfquc pour s'ac–
commoder
3.
une voix
OU
:i
queJque inílrunlent ,
on cll obligé d'y
r~níponc:r
une piece qui aura été
M~º;[~~~-:~:~ ~~!:~~ ~~:~:~~~·ur.
Travailler de
cire ou de terr= pour foirc quc:lque ouvrage de
fculpmre. Pour modeler des figlues de rerre, on
mer
la rcrrc íur un chevalcr ,
&
on commence
:i
trav1illcr avec
les
mains , les doigts íervant plus
qu~aucun
ouril
3.
avancer la befogne. On a feule–
mem trois ou quarrc ébauchoirs , donr
li
y en
a
qui
fonc
unis par le boutqui ell en onglcn
&
ce fonc
ccux-l:i qui fervenc
3.
unir cene bcíognc. Les aum:s
ont des dents,
&
fcrvem3. Otcr la rene d'une ma–
niere qu'elle ne refte
pa~
liée, mais
com~l~
ég·rari–
gnéc. Les Ouvl"iers fom cela d'abord, latílanc mé–
mc
aífés
~ouvcur
quelq_ues endroics de, leurs ouvra;–
ges rravatllés de ceue torce , afinque
1
are
y
paro1íle
~~·~~1~fi~r~:nct~nd:~~
1
i~liv~~eJ~r ~;l~~~a·n~~ ~e;
en
a
qui
y
mClenc de
b
terebemhine. On fait fon–
dre le rour enfemble :avec de l'huile d'o\ive,
&
on
en mee plus ou moins , fc:lon qu'on vcucrcndre
la
maciere plus dure ou plus molle. On mCle un peu
de brun rouge dans cene compofirion , afin qu'ellc
prenne une couleur plus douce ;
&
quand on s'en
veur fervir , on la manie avec les doigcs
&
avec des
ébauchoirs , comme on foit la terre.
MODENATURE.
(.
f.
Mut dont quelques-uns fe
~~v~~:,h~~~:;~~i~~r~f:n:n~~~.~~~li~~ ~~~~::~
111ra.
MODILLON.
(.
m. On appelle
Mod.lfon,
,
en ter–
mes d'Archiceé\:ure
J
depecicesconfoles pofées fous
!~!i
1
rª~~ºfut11~~s ~o~n~~~;s
de
8:e';u~~~i't~~~: de;n;
0
~:
corniche Corimhienne
&
cl:ans
la
Co\niche Com–
pofitc, qui foUciennenr le
larmi.cr. lis
fom
col1jours
taillés de fculprure daos l
'ordre Corimhien, avec
des enroulemens.
Il
n'y en a poinr dans les loni-
(euu~~I~d!~~uc;:Pd~~~u~.liI~eyn~e~e;u~~~~1f:~su~~
conío!e. d'aucres
3.
plomb, d'aucre' ramp:rns,
&
cl'autres
a
conm:-fens. Les premieu onc moins de
MOF MOi
íenré de front. Ce .mot vicnr de l'Icalien
Madi–
glumi.
MODULE.
f.
m. Terme d'Archiccéhire. Grandeur ar–
birraire que l'on établic pour regler roures les me–
fures de
la.
diftribution des bitimens. Le Module
n'efi ordinairement que la moirié du di:tmerrc de
la colomne daos l'ordre Dorique. Daos les aurrcs
ordres , c'dl le diametrc enrier. Ce mor viem dll
Lacin
ModHlus,
qui veuc dire , Perite mefuro.
MOE
MOETTE. f.
f.
Vieux mot, Patfade.
M'ont engendre'm4inu1ifjiflolure,
EtfAif f¡tirem4íntes mo"itteJ.
MOF
MOFUMA. .
r..
rn.
Grand arbre qui fe crouve Íur
le!
bord des nv_1ercs daos la baffe Erhiopie. $1)n bois eft
comme le liege.
11
n'enfonce poinr daos l"cau; ce
~u~rc~ec:;[~lºr~!'~~ee~e~~~~n~efaf~~~~:;c~é~ .~:~;
les Matdols fonr dc:s traverliers , des couffins
&
autres chufes de mCme nature.
M O I
MOIEL
(.
m. On a die :incicnncment
Moiel á'1uf,
pour dire, Un jaunc: d'cruf,
&
Moü1 de bll,
pollr
dire, Un r;isde b1é.
MOILON. f. m. Blocage , Pierre
a
bicir. le Moilon
s'emploie aux fondcrnens, :tux murs mediocres
&
P?Ur
le garnides gros murs.
~elques.uns
font vc–
mr ce
mo~
du Laun
M.olli1
1
C).lli veut. dire.' Ten-
~;;ri~r:~1{~-c;l~~ ;~;r~r~
biJ;e
eiu~~~uin~uid:~
ferme, 3pre, piar
&
de bonne aílienc. On :ap ...
apelle
Moilon1.1fant,
celui quia le plusde lic,
&
oU
l'on
a_
le moins
:i
rniller quand on le veur fasono,er.
On d1t auffi
Moilon de pltit,
&
Moilon
en
coHpe.
L'un efi pofé fur fon !ir dans lesmurs qu'on érige
i
plomb ,
&
l'aurre eftpofé de C'hamp daos
la
con–
firutl:ion des voures. Le
M o1/on
pu¡11t',
ferc auíli
aux voure_s. On l'emploie aux puits pareillemcnt.
C'efi. ceh.u que l'on pique jufqu'au vifavec la poinre
du maneau apri:s qu'on l'a éboufiné.
~:'lnt
au
Moilond'11pparei/
,
il
cll propremenr piqué
&
équar–
ri comme un peric quarreau de pierre. On l'cmploie
:l
paremenr apparcnt
&
bien en liaifon
do.nsun mur
de
fo.ce.
MOINE. f. m. Ce noma éré donné
ancicnn~ment
i
cclui qui fe reriroir daos une folitude , polir s':a–
donner aux jeúnes, aux prietes
&
aux mediracions
for l'Ecricure. Ce mor viene du Grec
P"•x~r,
déri-
~éh~~rie~;: ~e:~·ag~~f,~~~;~~;dif:¡!~~ ~~~{~~~~~
a
fe rerirer dans les lieux dc:Íem
J
ce qm les
fic
~~n~~h~
1
::;es~d~"'.~:~J~,,~r~~:~:a:~~~e~ºJ
~:uf~~1~~~ll!~ (~;m:e~=~~:E~,;~~ ;~~~~!efu;nl~sd:~:\~~~
res de la corniche , il termine
d.
la
frifc.
Les
Modt!–
/0111
J
plomb
font de biais,
&
non pas cféquerreavec
h
corniche rampante d'un fromon . commeon acou–
tume de les f:ure. On appelle
Modillons ramp1i11s,
ceuxqui font d'équerrc avec lt1. corniche de: niveau
d'un emablemenc ,
&
avcc les deux: rampantes d'un
fromon.
~am
aux
Mod1//011s
~
contre-fms,
ce fonc
'
ceux par lefquels le gr:md cnroulemem eíl rcprc-
Paul le Theb;iin , qui craign:mt
d'~tr~
trahi
par.lemari de
fa
fcrur fous le Regne de Decms , fe rema
dans une caveme
:m
pié
d\m rocher vers l'an
a6o.
&
y
demeura
co~ce
fo
vie dcpuis
f~ quinzi~me
an:–
née, fans
y
vo1r perfonne que fomt Amome, qut
f~~~::~;l~ifn(p~:::f~~i~f:¡~~x¡~
0
¡~~rvi~~·¡lu!~l:r~~
Saine Hil:arion fue auffi du nonibre de ces Moines
foliraires; il demcuroitdansun perit creme largc
&:
~~~~~~cs:u~~~~~ri~& J~·~~:;~irp~~:nltu~o~C~:~n:~
jeU.ner
&
3.
prier. La perfccucion a.yant pris
fin
J
&