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MIR MIS
Ordrc écoit faitcdcAeursdc lis, avcc des griffons
entre deux.
MIROlTE',
ou
M iroHettt'.
adj. On appclle
Chtval
miroueul,
un Cheval noir pommclé, qui a fur fon
noir des marques encorc
plus
noires
&
plus lmfan-
~~/}u:,~;oi:~fl~:~:;~u~ºt~ n~::i~;~T;,;~~;·,
un Cheval bai qui a des marques d'un
b:iy
plus
obfcur que n'cfl fon poil.
MIS
M [S.
f.
m. Termc de Palais. La date du jour qu'un
f:~;c;c~1~c:u~~~ ~~ ~:~~e~ i~~ ~J~is~c 1tf'(~~~~
auffi de ce qu'on marque fur l'éciquectc du prcrnier
fac.
MISAILLE.
f.
f.
Vicux mor.
C'efl
,
die Nicod,
14
gagUre
fAite
cntrt deux
contt11{11tns
dt
p11rolt
Jur ce
t¡Ht l'Nn 11J/irme. I'autrenie,
&
11icntde
Mercrc ,
qui
fignifie
id
Dt'pofer
()#
en
mdi11
tierct
,
oH
fur
le
champ
, ""
milieu d'tntre ceu:t: qui font
g11gl1rf.
.Auffe dit-on en cela,
Je menrai,
c'efl-it-dirt, je
gagcrai.
MISAINli.
(.
f.
Tennc de Marine. M3t qui en mis
debour íur l"avanc du Vaiffeau enrre le beaupré
&
le grand mir. On l'appelle aurremenr
MJt de
boHr–
cet,
mJid"1tvant, m11terel, m1tttreau,
ou
T rint¡Het.
~and
on dit funplcmcnt
/4
Mifaine,
on emend la.
voile de cemir.
MlSC:HIO.
[.
m. Efpecede marbre qui en une pier–
rc dure qu'on rrouve dans les montagncs de" Vé–
rone
&
de Cararrc ,
&
en plulieurs endroüs des
Erats du Grand Ouc. Les Italiens lui ontdonné le
nom de
Mifcbio,
:i
cauít: du mClal')ge des divcrfcs
pierres , qui font comme congclées enfemblc ,
&
dom le tems
&
les eaux exrrC:mement crues
&
froides p.'onr
foil
qu'unefeule pierre. Elle prend un
fort
beau luftre ,
&
on en voH d'aífés grandes pie–
ces. Sa couleur tire un peu fur le pourpre, avec des
veincs bleucs
&
jaun3.rrcs,
&
il
s'c:n rcncomre
me:
me d'une infinité de couleurs.
M!SERABLl!.TE'.
(.
f.
Vicux mor. Mifcrc.
MISERERE. f. m. Termc de Medccine.
Soru de
colit¡Ht tres-violente
&
trts-dlfngtreHfo,dont
f
tjfit efl
de no"tr 11n bo}'t"
,
enforu '/Helts excrtmtnsntp11if–
fmt p11ffer par lti 11oit •rdin11irt.
AcAD.
Fa. On
l'appellc en Latin
IltH1morhu1,
du
Grec1l>.•~1,
Vol-
1111lu1
ou
ConvolvHIHI'
qui en un.des moindres in–
tdli.nsqui fe plie par divers cours. On lui a donné
Je nom de ,;...
,~,
, du verbe
1iM'i1 ,
qui
YCut
dire
To.urner, envcloper.
JI
y en a que l'on a gueris du
Mifirtre,
en lcur faifaur avalerune bailede mouí–
quet, Elle a
la
force de remeure le boyau en écac
pa1·'fa peíameur.
Ercmullcr die que la cauíe du Mifcrcrc, qui en
une expulfion des
~acicres
fecales par la bouchc,
eíl le mouyemcntpcrifl:ahiquc des imeílins renver–
fé
j
que le
M~ícrere
cft
:i.
l'égard des inccA:ins ce
qu'dl le vomi!Tcmenc
a
l'égard de l'cílomac)
&
c¡uequand Je renverfementdu monvemcnr perinal–
ttque commcnce fur la fin de l'llcon ,
&
vers le
commenccmenr du colon ot't eft le fiege ordinairc
ele cene maladic, c'en le Mifcrere,
q~ii
ne procede
que d°l)ne force obfirud:ion des incefhns; de: fone
que les hernies , ram umbilicales que du fcronun ,
ne fom
fi
fouvcnc fui,-ies du Miforere , que parce
~ue
lc:s excremens ne pouvant pallCr par les mceí–
nns engae:és dans le nombril
011
dans le fcrorum ,
ne íc;aurorem fonirque par en haut-
11
rcjcne l'en–
torrillcmcnt des inte!lins comme faux,
~ram im~
poffiblc qu'ils puifl'enr s'cnrorcillcr , puiíqu'ils fonc
MIS MIT
atrachés au mcíenrere. L'cncrée des imcílins l'un
~i~
1
~~~·~~~~-~; ~:~1ecr:~1ri.~r~~~:1~r¡~~
1
:~i=r~e~¡~~~:
freq_ueme. Cene infcnion , fclon Sylvlus, a deux
caufes. La premicre font les vcnts qui dilaccnr lc.s
imeíl:ins grélés plus en un endroit qu 'en
Wl
aucre,
&
la (ceondecft: l'a.gitation des maladcs qui
fe
tour-
~;c11~~~;ª~r~.:s ,rr;:~~~~~ t~~~c l~~~~fi¡~téd~e~~~
~~~~~~
';
Jc%~~r~~
1
ria"~;n!leªd~~:~c;r~~~:rlldu~~~~:
ce qui efr la caufe
la
plus ordinaire du Mifcrcrc.
Cclui qui vicnt des
e~rcmens
endurcis
&
de l'c:n–
rréc mucudle des inccilins , peut Ctre gucri; quand
il
viene d'une hernie , il eíl_trCs-fouvenr morrcl. Ce
qu'~l
y
a
~e
fort
exu·~ordinairc
,
c~efi
que Sxerytius
faílc menoon d'un M1fererecomagtcux. Amatus Lu–
füanus obfervc de mCme un Mifercre épidcmique ,
dans lcqud on jcrcoit non fculemcnr les excrcmens
par la bouche , mais cncorc des vers. On rienr que
dans l'Ille de la Jamalquc le Miícrcrc eíl: un mal
épidemiquc
,
commun
a
tOUS
les Habitans par
l'in–
trodull:ion des inteílins l'un daos l'aurrc. La cure
·conliJld. arrCrer l'irricacion des intellins
&
¡:i
pro–
curer la force des excrcmens.
MISERICORDE.
C
f.
Sorce de pcác poignard que
f.
orroienr les anciens Chevaliers.
~clqucs-
uns
expliquenr pour une dague ayanr deux platines
~º:'r:~~:~~:~is:U~i~~~sat:~~~~l~i~~~'Jt:"as ~~~ºe~
que les Chevaliersqui avo1enr attcrré lcurs cnnc-
~n~sl~~1;:rri~/:~cc :¡(~%::~~.ª~~ª~~~lc~¡fc~: '~·~~
c"écoienc de pctits courcaux dont la gardc formoit
.une croix.
PitieL
'!"¡a
tour hitn 1'11ccordt,
Ttnoit Hht miforicordt
E.n
lit11
J•ép~t.
MISIR. v. a. Vieux mor. Envoyer , mcnre.
Comm~
lt Roi miftflbon11e ordonnanct en Hne /Amine t¡Hi
f11jl.
On rrouve:iuffi
Mifl
&
miflrent,
pour, Envoya
&
envoyerenr.
MISTS. adj. Vieux mor. Vain, de peu de poids.
Commt font 1111c1tn1 .Alt¡Htmiflts
~
~¡en
.!favoir nefont trop mijl11.
MISY. f. m. Minc:ral qui fe rcncomrc
da.nsJcs
m~-
~v~c~~:~a1~i~~ ~ef~~rr:~
1
~c1t
¡["/e
fo~:t~e~ff}~~~
va.ntlcnfqu'il vicillit. Pour étrc bon il faur qu'il
fo1r dur , de coulcur dor ,
&
luifanc comme s'il
écoir parfemé d'écoiles. Diofcoride
~t
que celui
d'Egypte c:ft: Je plus etlimé de mus,
&
Galícn, qu'il
dl \'lus mal-aiíé
a
fondee que
la
chakire
>
a
caufc
qu'i cft: plus fec.
MIT
MITE.
f.
f.
Pttit
inflEle 911i efl prtji¡«e insperctpti/,/e,
&
qui 1't11gt11drt ord1nn.irfmf11t d11m le fromttgt.
- ACAD. FR.
JI
rongc
:mffi
les ícves &:.les habirs,
oñ íl nair fouvenr. On rient que les MHes forcenc
:~l:~,;~:~~~~~~: J:~i;~:.~~d~pi1~'';!~~i;~r~i~~;
des faucheurs;
ce
qui efi aifc! d'obferver en mee–
- tant une de ces pc:cites bCres dans un microfcope.
O!.!elqucs-uns fonr venir le: mot de
Mi11
du Grcc
,.u*"
,
qui veur dirc la mCme chofe.
MlTHRIDAT.
f.
m. Anridorc , dans lcquel on
.fuit
1
correr l'opium
&
quaraote-fix aurres mgrcdiens ,
&
qui a pris fon nom de
Mithrid:i.te, Roi de
Pont
&
de Bithinie. La recene en fur trouvée
d~ns:
fes coffres apres
fa
mort ,
&
el!~
fut 9qrcéc par