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ME R
MER
ven
&
le ja.une. On luia donné ce
nom
:1.
cauÍC' du
rapporc de ceue couleur
a
celle des excremens de
cer oiícau.
en prenanc pan..ies égalcs
d~
M_ercnrc
diffo.usd~~
l'e:rn fone, de vimol deílcche &.de
(el dccrt:pm:.
On mCle le tour
exaék1ncnt ,
pws on le Cubllme
dttns une cucurbitc baífe ,
.:X:
le Mcrcurc fubluné
s'élcve. En a¡ofirant le Mcrcure vif :rn Mercu1·c
ÍLl.–
blimé on prépare le
Mercure d01tx.
en ce que le
premier écane
&
defunit
les fcls corrofifs. Par ce
mayen Ja vertu corrolive du Mcrcure fublimé
fo.
perd,
&
il fe
fatt
un remede uCs-doux que l'on ap-
MERE.
C.
f.
Femme qui a mil un Enfant au
monde.
AcAo..
FR.
Ce mor de Mere fe joint avcc
L alne.
&
on
d~c
Mere-laine,pour
dire,l>a Laine qu 'on rn:nd
de dcf1us le dos des brcbis ,
&
qui en
la
me1\leu–
re de
la
coifon pour faire des marcias. Ni,od veut
que l'ond1fe
M11ire-l111ne,
&
non
Mere-lame,
com–
Jue
qui
diroit,
Laint-majeur.
Les Vignerons nom–
ment
Mere-go11te,
Le vio qui coule des grappes
qu'on a vendangécs, fans qu'on les air encorepref-
f.~~~~~d~:ÍÍ~;~:~t;l~~~~~t~~q:~·~~~:r~p~
1
t~~;.~ocf.
11
guerir parfaicementla
vcrole, la lcpre, l'hydro–
pifte
&
les éacerrcs. On
.ªPP~lle
Mtrcure dt .1ne,
un vomicif celebre ,, m:us v1oh:nc. On le fau en
mem.m infufcr le beurre d'.mrimoinc
n:ll:1fié
d:rns
de l'eau communc froide. La liqueur fe blanchit
com'me du l:iir,
&
il
combe
fucccffivcmem une pou–
drc blanche au fond,
a
bquclleon
3.
donné le nom
de Mercure de vie. Sa faculté
dt
inépuifable
>.
&
on le peut infufer cinq cens fois fans qu'll
perd~
m-_n
de
fa
vertu. Il eft d'un fon grand ufage,
&
fa1t
~:~·;;~~lt~n~~:nd~~:~e~
0
a~:A~~~~~n~~~~c:l~:~:sr~
fur-touc dans la manie. On cmploie cxterieurc–
mem le Mercure Cublimé.
&
il
encre
dms
l'cau
pha.gedenique.
MERCURIALE. f. f. Plante dom les fcuilles ref–
fc:mblcnc au bafilic )
&
:l
cclles de la. P:nictaire •
quoiqu'c\les
íoienc
plus pccites. Ses branchcs qui
om pluúeurs ailes
&
concavités , foncnc dcux
i
deu:c par chaque na:ud de
fa
rige. Sa hauteur
dl:
~~i~~,~~~~c~lcq~l~~~f:c~~:"~~~~f;;.,~~1!. ~\~~~
ont cene difference , que
la
graine du m:ile
forc
d'encre fes feuil1cs,
&
qu'il
a fes
grains ronds
&
joims dcux
:1.
dcux , an lieu que cclle de
b.
femelle
dl:
dífpoíée en Íl<jon de grappe,
&
qu'clle
dl
forc
abOndaore. Les feuilles du m:ile font plus noires
J¡~~ ~l~!'~u~~ i::~~~~;csª~::rrPé~~r::r~~~~~t~
Aeurs boit du jus de la Mercuriale mile • elle con–
ccvra un gar<jOO ,
&
que ú elle boir le jus de
b
fe–
melle , elle concevra une filie. Les Mc:rcuriale!s
croiílCnr aux liéi1x champCm:s
&
culrivés
J
&
íonc
mifcs au nombre dc::s herbes emolliemc:s , de ÍOrte
qu'elles entrcnt dans preíque toures lesdecoélions
~u;~n~~trcr~;r~:1~ª~:~~:i·al~Í~i~l~1:~~(~~~~f~
Jachc:t le ventre , mais que
li
on l'applique en.forme
de cataplafme, on la
~rouvera for~
rcCblmive.' Le
,,..
nom de
Mrrcuriale
lu1 a
été
donne, íelon Plme ,
a
cauíe que Mercure en a
été
l'invenceur , ce qui
fait que lcsGrecsl'onc appellée
;,f'w';l'Jllf,
Herbe de
MeréUre. Diofcoride parle d'une troifiéme efpccc
~~ ~g~;r~:!~ºr~!
1
,apli:~~h~~e11;i¡::~:Svd~1t~
fi~
&-dc:mi. Elle.aíesfeuii!es fcmbbblcs.:ala Mer–
curiale ou au Lierre-, étantblanchitrc:s par inrerval–
lés. Sa graine
cO:
ronde
&
petite
&
ricm
:mx-
feuil–
lcs.
Ses
fcuilles
&
fes tlges prifes en breuvage l:i–
chent le vemre. On les mange .iuílicomme Jes au-
~;:,~~f
cess
s~~;;,~~~!-~u~~~~~~º~~~l~~~~t;~7¿~
pare riennenr que ce n'e(l autrechofe que le Cyno–
cratnb·é. mais Matthio\e dir que comme la graine
dti CynocraÍnbé
n~~n p~s
actachée anx feuilles, il ne
voudroit pas Coiuenh"qtíe cecee plante fUr le vrai
Cyriocrambé.
·
MERP.l"!'FER. f. tn. C'efl b
incllic
chofc'que
M Jche–
-t-
fer.
tb
les mCmes propriecés
C¡uc
b
roui!le de fer.
En
,b.tin_'StátúÍ fetr;:·
·
1
•
•
-
M¡r~e-d'o)e.
sBne
de
coulcur qut
en enrre le
furées.
_
On die auffi
Mere~per-le1. ~1clques-uns
difent
~r~~,
1
~ ~
1
~·~~f~-;~~snS~~~;:.tdc~
1
l1
1
~~~"u\ ff:mkbe:~=
coup plus pentes , comme
il
amvc parmi les mou–
chcs
:i
mic:l. Auíli ceux qui pCchenc les perles ,
~~ca:~n~u~·a:~~~~: ~=~v~~~
5
a~~i~~
5
il~
0
a~~~~~s~Cl:~~~
peme
:i
avoir les amres qui vont de cOté
&
d':ume
fons aucun ordre.
La
Coquillc: de perle voyant la
main de celui qui la veuc prendre ,
fo
tdT'erre in–
connnen~,
&
a c:mc de force qu'cllc lui coupc lc:s
doigrs s'lls fe rencomrenc fous l'ouvcnure qu'dle
~~~~
1
Ío;c~ ~~~1~~~~~~~1e!:
1
~;i~~:(e~·;~::,~bl~si~c~
ri(fons, qui ont leurs poinres diípofées prcíque de
la mCme fonc que les clcnrs d'un pe1gne,
&
qui
enferme~r
des perles qui rc:ílCmblenc
i
la grCle.
Sclon Plme , on ne trouve an plus dans cha.que
Mere-perle que quarre oucinqpcrles, mais Amcri–
cns Vefpucius, qui a parcomu tome la mcr du Mi–
di,
&
les Rc:gions Merid1omi.lcs , aílUre qu'jl
y
a
:~
1
, t~~l~~:r6~~e~~nA~~~np~;:~tf!º~~~~1~~~~:~;6
depuis aux Indes,
&
qui dtfcm qu'il s'en rencontre
quclqucfois un plus grand nombre dans une !eule
Mcrlc-perlc.
MEREIN.
C.
m. Vieux mot. Dépir.
Par mer-ein
jtr
l11nce brlfa.
MERELLE.
f.
m.
Sorte de jcLt de perirsgar<jons faic
en maniere d'échelle fonnée avecde
la
eraye, oU
ccux qui jouemdoivent, en marchanr
:i
cloche pié ,
poufit:r avec le pié une cfpcce de palee danschaque
cípace v:.1ide que formcnc
les
lignesde cene manie–
rt: d'échclle, fans que le
palee
couche
a
la Jignc.
Quelques-uns difenc
M~relle.
MERIDIEN. f. p1. Tcrmc d'Aflronomic
&
de Gco–
graphie. Nom qu'on donne
:i
rous les cercles de
la
Sphere qui paCl(:m par le Zenirh
&
le Nadir de
J~~~~~~~e~e'i~~r~~c~º}~'r~!c;~t~~:;~~sc~~1:~~~~
Zen(ch
&
le Nadir fom les Polcs de l'horifon ,
Voycz
Z enith,
&
Horifon,
&
que
l~ ~oles du
monde
fonr
ccux
de
l'Equaceur, les Mend1ens paí–
fanr
par ces deux fones de Pales , doivcm toll–
jours couper l'Equaceur
&
l'Horifon
:l
anglesdroirs.
VoyC?.
Po/e.
Lc:s dc:ux Polesd'un Mc:ridien Condes
dcux poinrs du lever
&
du
coucl~cr
équinoxial du
- Soleil, pris dans l'horifon de
tcl
heu que l'on vcur.
On compte pour l'ordinaire trois cens foixame
~1~~~i~:s501~1 °~r~~~n~p~e~I;p~;a:d~ ~i~r¡'~ ilq~~
midi daos rom les cnd1·oits de
la
tcrrc: qui font fous
le mCme Mcridien. On appcllc
Pr-rm1er Meridien
>
un graF.d cercle qite
l~on
fe figure Ccre décrit fur
Je
globecerrcrlre, pour comroc::ncer
:1.
co11lptcrdela
les- ·degrés de longirudc des lieux. Voyez. LON-
GITUOE. Les Ancicn$ le meccoient anx Cana–
ries dans
b.
parcie Occidenrale de l'Ifle de fer; ce
que les
Fran~ois
font
encare prefemcmem. Les