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54

ME R

MER

ven

&

le ja.une. On luia donné ce

nom

:1.

cauÍC' du

rapporc de ceue couleur

a

celle des excremens de

cer oiícau.

en prenanc pan..ies égalcs

d~

M_ercnrc

diffo.us

d~~

l'e:rn fone, de vimol deílcche &.de

(el dccr

t:pm:.

On mCle le tour

exaék1ncnt ,

pws on le Cubllme

dttns une cucurbitc baífe ,

.:X:

le Mcrcurc fubluné

s'élcve. En a¡ofirant le Mcrcure vif :rn Mercu1·c

ÍLl.–

blimé on prépare le

Mercure d01tx.

en ce que le

premier écane

&

defunit

les fcls corrofifs. Par ce

mayen Ja vertu corrolive du Mcrcure fublimé

fo.

perd,

&

il fe

fatt

un remede uCs-doux que l'on ap-

MERE.

C.

f.

Femme qui a mil un Enfant au

monde.

AcAo..

FR.

Ce mor de Mere fe joint avcc

L alne.

&

on

d~c

Mere-laine,pour

dire,l>a Laine qu 'on rn:nd

de dcf1us le dos des brcbis ,

&

qui en

la

me1\leu–

re de

la

coifon pour faire des marcias. Ni,od veut

que l'ond1fe

M11ire-l111ne,

&

non

Mere-lame,

com–

Jue

qui

diroit,

Laint-majeur.

Les Vignerons nom–

ment

Mere-go11te,

Le vio qui coule des grappes

qu'on a vendangécs, fans qu'on les air encorepref-

f.~~~~~d~:ÍÍ~;~:~t;l~~~~~t~~q:~·~~~:r~p~

1

t~~;.~ocf.

11

guerir parfaicementla

vcrole, la lcpre, l'hydro–

pifte

&

les éacerrcs. On

.ªPP~lle

Mtrcure dt .1ne,

un vomicif celebre ,, m:us v1oh:nc. On le fau en

mem.m infufcr le beurre d'.mrimoinc

n:ll:1fié

d:rns

de l'eau communc froide. La liqueur fe blanchit

com'me du l:iir,

&

il

combe

fucccffivcmem une pou–

drc blanche au fond,

a

bquclleon

3.

donné le nom

de Mercure de vie. Sa faculté

dt

inépuifable

>.

&

on le peut infufer cinq cens fois fans qu'll

perd~

m-_n

de

fa

vertu. Il eft d'un fon grand ufage,

&

fa1t

~:~·;;~~lt~n~~:nd~~:~e~

0

a~:A~~~~~n~~~~c:l~:~:sr~

fur-touc dans la manie. On cmploie cxterieurc–

mem le Mercure Cublimé.

&

il

encre

dms

l'cau

pha.gedenique.

MERCURIALE. f. f. Plante dom les fcuilles ref–

fc:mblcnc au bafilic )

&

:l

cclles de la. P:nictaire •

quoiqu'c\les

íoienc

plus pccites. Ses branchcs qui

om pluúeurs ailes

&

concavités , foncnc dcux

i

deu:c par chaque na:ud de

fa

rige. Sa hauteur

dl:

~~i~~,~~~~c~lcq~l~~~f:c~~:"~~~~f;;.,~~1!. ~\~~~

ont cene difference , que

la

graine du m:ile

forc

d'encre fes feuil1cs,

&

qu'il

a fes

grains ronds

&

joims dcux

:1.

dcux , an lieu que cclle de

b.

femelle

dl:

dífpoíée en Íl<jon de grappe,

&

qu'clle

dl

forc

abOndaore. Les feuilles du m:ile font plus noires

J¡~~ ~l~!'~u~~ i::~~~~;csª~::rrPé~~r::r~~~~~t~

Aeurs boit du jus de la Mercuriale mile • elle con–

ccvra un gar<jOO ,

&

que ú elle boir le jus de

b

fe–

melle , elle concevra une filie. Les Mc:rcuriale!s

croiílCnr aux liéi1x champCm:s

&

culrivés

J

&

íonc

mifcs au nombre dc::s herbes emolliemc:s , de ÍOrte

qu'elles entrcnt dans preíque toures lesdecoélions

~u;~n~~trcr~;r~:1~ª~:~~:i·al~Í~i~l~1:~~(~~~~f~

Jachc:t le ventre , mais que

li

on l'applique en.forme

de cataplafme, on la

~rouvera for~

rcCblmive.' Le

,,..

nom de

Mrrcuriale

lu1 a

été

donne, íelon Plme ,

a

cauíe que Mercure en a

été

l'invenceur , ce qui

fait que lcsGrecsl'onc appellée

;,f'w';l'Jllf,

Herbe de

MeréUre. Diofcoride parle d'une troifiéme efpccc

~~ ~g~;r~:!~ºr~!

1

,apli:~~h~~e11;i¡::~:Svd~1t~

fi~

&-dc:mi. Elle.aíesfeuii!es fcmbbblcs.:ala Mer–

curiale ou au Lierre-, étantblanchitrc:s par inrerval–

lés. Sa graine

cO:

ronde

&

petite

&

ricm

:mx-

feuil–

lcs.

Ses

fcuilles

&

fes tlges prifes en breuvage l:i–

chent le vemre. On les mange .iuílicomme Jes au-

~;:,~~f

cess

s~~;;,~~~!-~u~~~~~~º~~~l~~~~t;~7¿~

pare riennenr que ce n'e(l autrechofe que le Cyno–

cratnb·é. mais Matthio\e dir que comme la graine

dti CynocraÍnbé

n~~n p~s

actachée anx feuilles, il ne

voudroit pas Coiuenh"qtíe cecee plante fUr le vrai

Cyriocrambé.

·

MERP.l"!'FER. f. tn. C'efl b

incllic

chofc'que

M Jche–

-t-

fer.

tb

les mCmes propriecés

C¡uc

b

roui!le de fer.

En

,b.tin_'StátúÍ fetr;:·

·

1

-

M¡r~e-d'o)e.

sBne

de

coulcur qut

en enrre le

furées.

_

On die auffi

Mere~per-le1. ~1clques-uns

difent

~r~~,

1

~ ~

1

~·~~f~-;~~snS~~~;:.tdc~

1

l1

1

~~~"u\ ff:mkbe:~=

coup plus pentes , comme

il

amvc parmi les mou–

chcs

:i

mic:l. Auíli ceux qui pCchenc les perles ,

~~ca:~n~u~·a:~~~~: ~=~v~~~

5

a~~i~~

5

il~

0

a~~~~~s~Cl:~~~

peme

:i

avoir les amres qui vont de cOté

&

d':ume

fons aucun ordre.

La

Coquillc: de perle voyant la

main de celui qui la veuc prendre ,

fo

tdT'erre in–

connnen~,

&

a c:mc de force qu'cllc lui coupc lc:s

doigrs s'lls fe rencomrenc fous l'ouvcnure qu'dle

~~~~

1

Ío;c~ ~~~1~~~~~~~1e!:

1

~;i~~:(e~·;~::,~bl~si~c~

ri(fons, qui ont leurs poinres diípofées prcíque de

la mCme fonc que les clcnrs d'un pe1gne,

&

qui

enferme~r

des perles qui rc:ílCmblenc

i

la grCle.

Sclon Plme , on ne trouve an plus dans cha.que

Mere-perle que quarre oucinqpcrles, mais Amcri–

cns Vefpucius, qui a parcomu tome la mcr du Mi–

di,

&

les Rc:gions Merid1omi.lcs , aílUre qu'jl

y

a

:~

1

, t~~l~~:r6~~e~~nA~~~np~;:~tf!º~~~~1~~~~:~;6

depuis aux Indes,

&

qui dtfcm qu'il s'en rencontre

quclqucfois un plus grand nombre dans une !eule

Mcrlc-perlc.

MEREIN.

C.

m. Vieux mot. Dépir.

Par mer-ein

jtr

l11nce brlfa.

MERELLE.

f.

m.

Sorte de jcLt de perirsgar<jons faic

en maniere d'échelle fonnée avecde

la

eraye, oU

ccux qui jouemdoivent, en marchanr

:i

cloche pié ,

poufit:r avec le pié une cfpcce de palee danschaque

cípace v:.1ide que formcnc

les

lignesde cene manie–

rt: d'échclle, fans que le

palee

couche

a

la Jignc.

Quelques-uns difenc

M~relle.

MERIDIEN. f. p1. Tcrmc d'Aflronomic

&

de Gco–

graphie. Nom qu'on donne

:i

rous les cercles de

la

Sphere qui paCl(:m par le Zenirh

&

le Nadir de

J~~~~~~~e~e'i~~r~~c~º}~'r~!c;~t~~:;~~sc~~1:~~~~

Zen(ch

&

le Nadir fom les Polcs de l'horifon ,

Voycz

Z enith,

&

Horifon,

&

que

l~ ~oles du

monde

fonr

ccux

de

l'Equaceur, les Mend1ens paí–

fanr

par ces deux fones de Pales , doivcm toll–

jours couper l'Equaceur

&

l'Horifon

:l

anglesdroirs.

VoyC?.

Po/e.

Lc:s dc:ux Polesd'un Mc:ridien Condes

dcux poinrs du lever

&

du

coucl~cr

équinoxial du

- Soleil, pris dans l'horifon de

tcl

heu que l'on vcur.

On compte pour l'ordinaire trois cens foixame

~1~~~i~:s501~1 °~r~~~n~p~e~I;p~;a:d~ ~i~r¡'~ ilq~~

midi daos rom les cnd1·oits de

la

tcrrc: qui font fous

le mCme Mcridien. On appcllc

Pr-rm1er Meridien

>

un graF.d cercle qite

l~on

fe figure Ccre décrit fur

Je

globecerrcrlre, pour comroc::ncer

:1.

co11lptcrdela

les- ·degrés de longirudc des lieux. Voyez. LON-

GITUOE. Les Ancicn$ le meccoient anx Cana–

ries dans

b.

parcie Occidenrale de l'Ifle de fer; ce

que les

Fran~ois

font

encare prefemcmem. Les