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54

MEO MEQ

rangées , le vair ordinai1e n'cn ayanc que qua–

tre.

On appe\lc

MtnHs dro1t1

,

en termes de chaíli:,

les orcillcs d'un cerf, les bouts de

fa

tCtc , le

muffe ,

les denrieres ,

le franc boyau ,

&

les

na:uds.

MENUEL.

[.

m.

Vieux mor. Comct.

Vn mtnutl

qu'11"

col

1&11011

,

Sonna

troi1

fansgr1111ds

&

trtti1.

MENUET.

f.

m.

Air de mufique

d.

crois tems, ou

farabande viíl:c, qui ne

doic

avoirrout au plus dans

l'airque l'C:tendue d'unc oéhve. C'cft: toucefois une

~;~

1

:11d"acu~e~~~~rd,c~~~~!~:~eºd~~fecd:~S~

pas

font

promprs

&

menus. Elle d\: compoféc

~~~r~oupe

, d'un pas relevé

&

d'un balancc-

MENUISIER.

f.

m.

.Artij'An qui trA11aiflt

ª"

boiJ

11vtc

ltrabot

&

la

v11rlopt.

Ae

AD·

Fn. Ceux qui

rravai\lcnc en groílC bcfognc,

font

appellés

Mt–

nuiJitrs

á'

Aj{emblat.t

,

:i

la diffcrence des Mcnuilicrs

~ª~f~:c~~cpie~~; ~r::~~~~~:~~: ~:;~~~src~/ ~~

derniers , ourre qu'ils alfemblenr les gros bois de

la

mCme fas:on que les ;meres ,

rravaillenc encore

d'une maniere particuliere , leurs bois qui fom de

pluíicurs namrcs

&

íciés par feuilles, n'écant que

plaqués fur des fonds faics de moindres bois,

&

collés parcompanimens avec de

la

colle d'Angle–

ccrre.

~elques-uns

fom

venir le mot de

Memtifia•

de

MinHtartHJ,

i

cau(e quºil travaille en pecir, en

comparaiíon du charpenner.

MEO

MEON. f. m. Plante dontlcs fcuil!cs fom fcmblablcs

a

l'aneth ,

&

9ui

a

fa

mCme cige , mais plus groRi:: ,

&

quelquefo1s haute de deux coudécs. Ses raci–

nes

íom

longues , déliéc:s , odornna:s , acres

&

mordantes

:i

la langue

&

au goii.t,

&

éparpillées

ram

:i

droitque de eravers.

Le

ham en eíl entouré

de longs filamcns en forme de barbe , de laquclle

les poils cendenc en haur pre(que de

b

mCme Corte

J~~s

1

~;:~~;~~~~11~

1

(; J¡~iÍcn~~~:1~:eºfo~~~~~~~~

fieurs branchcs. Elles íonc aRCsobícures en dehors,

b~anches

au

<leda.ns

,

&.

d'unc íubíl::ince rare

&

le–

gcrc. Cuites

en eau

, ou broyées emes

&

.Priícs en

breuvage , elles íom bannes aux opilanons des

reins

&

de la veffie ,

&

Íervenc aux d1fficultés d'u·

rine,

&

:i

rcíoudre les ventofüés de l'dtomac

&

les tranchées du ventrc. C'eíl: ainfi que Diofcoridc

en parle. Galicn dieque les racines du Meon Íont

fon bonncs, éeanr chaudes au croiliéme <legré

&

fe–

chesau fecond,

&

par confc:quem propres

:i

pro·

voquer l'urine

&

les mois • maisqu.o

li

on c:n prcnd

crop, clics fom momcr au cervcau des humcurs

indtgcfies

&

vcmucufesqui le blclfcnt

&

qui cau–

fcnt des maux de tCte. En Grcc,uoiu & ,u17•,.

MEP

M~~u~~~-cc

~dá.cr

~~sm~ui

dae

~~ªJ:;~~n·~:r ~!u~:o~~

que <l'un aucre , commc leroie une folive qui a.uroic

úx pouccs fur rro1s:

ME

Q_

MEQYINE. f.

f.

Vieux mor. Fille qui íc:rr , perite

fcrvamc. Borcl le fait venir du moe-Hebrcu

Me-

MER

chinach

>

quÍ fignifie Preparant. On a dit auRi

Mef–

chine.

Sans

In V

arletJ, fani le1 Mefchinu.

11

s'cíl: pris en general pour

Filie.

~~e-';Je}~::~:Jr:•~

;:;,eHHt

Nicod explique le mot de

Mefohin!

,

pour Dc–

moifc\le ,

&

1\

fe rrouve dans Pcrceval, pour une

Dame , ou

Filie

de naiífancc relevée,

Et li Roi1 mit d la Mefohine,

El chitfunecoronnefine.

MER

MER.

r.

f.

L'amaJ dtJ tlfu..: t¡Hi compo[tHt

111t

globe

avec la terre

&

9ui la

~ouvrtnt

enplujie11r1 endroit1.

A

e

A

o.

FR.

On dit,

Mettrt

a'"

mtr,

pour dirc

>

Parcir , faire fa rouce. On die auRi ,

Mettrt

uH

Vaíffeau

4

lamer, mettre une ChaloHpt

4

la Mer.

pourdire, Ü(erunVailfcaude ddfos le chamier,

&

le meme d. l'cau, Ótcr une Chaloupe dcderfus Je

tilbc ,

&

b

mcme fur l'eau. On die c:ncorc,

Te ..

nir lamer,

poul' dirc, Courir •en haute mer ,

&

Tirer

A hi

mer, porttr lecap

4

la mer

,

pour dire,

Se metttc aularge de la tcrrc.

Ondie que

L4 mtr e/lcouru,

que

lamer efl lon-

~:~~s~~u~~!~elcs~~.~~-s '3~di~ t~~c¿:~~:,.ub~!~:

quand elle bouillonnc contrc qudques roches ou

contrc

la

ccrre

;

que

La mer hf4nchir

ou

mo«tonne

>

quand par la force du vem qui la fait lever, elle

jectcune écumc blanchc en bouillonnatu; que

L11.

mer l'rale,

qu::md elle ne fait aucun mouvemenc

pour monter ou pour dcfcendre ; que

La

mer rap.

porte

,

pour dirc, que

La

grande marée recom–

mence,

&

que

La. mer

VA

chercher le vent

,

pour

dirc, que le vcnt fouffle du cOté oU va la lame.

On die encore, que

La rner

ft

cruife,

pour dire ,

qne les V3gues dc:vienncnt plusgroífes

>

&

s'é\c.

vcnc davamage ,

&

que

Deux merJ

fe

battent

pour dire , que Deux lames

de

la

Mcr pouílCes

par deux vents oppofés fe rencontrenr. On dit

auffi , que

~"

mer a perdH,

pour dirc , qu'Ellc

:i

baiRC; qu'//

Ja

de lamer,

qu'/l

11)

4

pÍlu de

mer,

pourdire, que lamer cíl:agi(ée ,ouqu'clle dl:

calme.

~clques-uns

difc:nt ,

La mer 110111 man·

gt'oit

,

pour dirc ,

la

mer étoic extrémcment agi–

tée ,

&

enrroir par

les hams dans

le: Navirc.

lis difent auíli, que

La mer

ejl

lime

,

pour dirc ,

qu"Elle dt unic, mais ce terme efl des plus bas.

na~en

dª!fac~;r ~;;{;sf:::c; ,L;~~~t~e"~::ª~

1

~~

ora.ge

violem,

&

C0Hp1 de Mer,

Les mouvemens

violcn

s des houlcs.

Uya dc.s cmbouchurcs de rivieres

ti

vaíl:esqu'ort

leur donne quelquefois le nom de

Mt'r.

Ainíi

l'cmbouchure de la Garonne cíl: appellée

Mer

de

Giro11de.

MERA.

(.

m. Sone d'arbrc qui fe trouve dans l"Ulc

de Madagafcar. Ses feuilles rclfemblcne

:i

celles

de l'Olivier

>

&

Con bois eíl: jaune

da.ns

le mi–

licu , fans odcur ,

&

auffi dur que c

eluidu

bouis.

MERCI.

Ordre de

la

Merci.

C'eíl: un Ordre Rcli–

gicux qui nous e(l vcnu d'Efpagnc, oU

il

cfi appel–

/V

11eflr

4

Segnorade la Merced.

Ce moc de

Mer-

f.~~ ~ef~t v¡:ct:~:i.P~cie~

~~f¡~·¡~~~d~~ ~:;d~~Jr:

~Y~~ ~:sbi~~dc~k~~a~~ ~iv~n¡t¿acl~e:~~~ ¡:f~l;:

Jnllimcion.

-

M~~~~~;her.d:·s;1~8:ub~e~~~i~e~~:;uer~~iu&J~