MEL
· Pape-co¡nme ils foiíoienr:.iurrc:fois. Ils demandcm
íeulcmem cellc du Cr:ind Se1gneur ,
&
c'cft fous
ceccc-aur,oliité qui
leu~
c:Jl
donnée, qu'ils excrccm
Jeur Jurifdiél:ion,
~liíaht
&
1
confacraoc
le~l'arch,c
véq~e§
&
les EvCques qui lcu.r fom
alfujecris.
lis
fom mus moincs de tfaim Daíilc, de l'Ordre du–
qud il
y :\
un grand. nombre de Monafi:eres' dap.s
rom-lc Lcvanc. Les Mekhi[CS ont
recenu
les erreurs
que les Grccs onc auu:efoís condamnées au Concile
de Florence.
M~~~~_;:_~~sf.p~·n;:~;epdQcu~
0
~~err~·A¿:iiº~·Ína~~
On
l'a,.
appellé .airifi
a
cau.fcqu'on die que les
Sceurs
de~
Melcagrc ont
éJé cbangées
tn
ccr oi-
ícau.
-
MELECIENS. f. m.
Herc\iquc~
oppcllés ainft de
~;~crt~ ~~~~;i,np~c~~~J~y~~c A~~¡'~º~~~ rJ:~
~~~~~~;eªm~~cf~~í~~a~cilrii~~fi~~fe ~·~~Pe'i~na~~
J·Hcrelic des Novaciens , dans le refus de rcmcme
les
.e:chés
:i
ceux
9ui
les avoient commis, encorc
qu'ils fe convcniílc:ot. Ils fe fervoic:nt des lavc–
mcns ejes Phariftcns
&
de pluúeurs ccremonies des
Juifs,
&
croployoienc les chanfons , les danfes ,
&
un
bruit de pctites clochettcs dans les humilia-
1cions par
l~fqucllcs
ils
pr~tcodoicnc.
appaifcr
la
co–
lerc de 01eu. Les Melcctens confpucrc:m avec 1es
.Ariens , pour perfecuter fainc Athanafe qu'ils accu–
fcrcnr devam Conílamin ,
&
caufcrcm de grands
rroublcs daos les Eglifes d'Egypce.
MELESE. f. f. Arbrc
fon
bautdom l'écorce,
qui
n'dl:
pas plus lifféeque cclle de la petlC: , eíl
fon
groffic–
rc , roure crevaffée
&
rouge au ded;ms.
11
produit
fes braaches au cour de fon cronc avec pluíieurs pe-
..
tits furgeons ja.unes , odorans,
&
fouples comme
l'ofter ou le faule. Ses fcuilles font
fon
épaiífcs ,
Jongues, cendres, capillcufes, plus écroites que
cdles de pin,
&
non piquames. Elles dcvienncnt
p:iles quand l'hiver approche,
&
fe pourriílC:nc au
pié
de l'arbreoú elles combent, de fone que de
;~~é~~uªil~er~se
f
~! fc~~:f~~ ~~f~u!ªJi~~~e¡~
1
~;~~
fierlle, Manhiole affi1re qu'elle pone un frnit fem–
blable
a
celuidu Cyprés,
&
qui dl: d'aífés bonne
odcur. Ses Reurs fonc encore plusodornnces
&
Cer–
cene du bouc de fes branchcs quand le primcms
cfi:
venu. Elles fonr
ele
couleur d'écarlare ardeme,
&
d'une beamé
qui
les fait paroicre comme des flocs
de foyefinc an:ichés
au
ven de l'arbre. La macie–
re
de fon bois ell:
fon
dure
&
rouge ,
&
oh
n'~n
peut
~mploycr
de meillcur dans le biümcnt. Ce
que dn
Pl~e
qu'il ne brl1le r.oinc,
&
qu':m licu de
fe convernr en charbon ,
11
fe calcine comme faic
la
~haux
en la
four~aife
, cll: concre l'experience )
pu1fquc: dans les mines
&
les fourneaux qui font
e~: ~~~~,;~r;~~~~dC·~~a~ut;ec~h~~Shd~\~:~~
cclui de Melefc , qui foit fondre la mine de fer
f~~l:~~fc~e~e;:a;~·:~~r~~l~:~~·r ~~e~~~j~~
un feu
fon
chaud. Le mcilleur Agaricqu'on rrou–
vc , croic aux Melefcs,
&
cec arbre rcnd encore
une:
li~u~ur
exce\lcntc, appellée
BijaH
,
<JUC
les
A'both1ca1res fubíl:iment
en
la pbce de
b
vr:i1e Te-
~~~~~ri~~·~=~~ ~~1;;;ab~c(}:, as~~~é>e
a
~~~~~Sq:l~Cf~
couleur eíl fort agréable.
MELICA. f.
f.
Efpcce de bléqne Manhioledit venir
en halie.
C'cft
une plame femblable :mx cannes
~
~~:C:º~~~u~~ ~h~cm;~ ~'::te: {~~~np~~~dÍc~~blc:_
MEL
47
~ere de~
marais remplis de cannes. Toutefois le
myau n'en ell: pas vwde. mais picio d'une moCllé
blanche •
c~mme
fom
les cannes qui )iortent le
{°o'~;rc!'~uFf~~
1
r:~ ~:~1c~ne~ ~:t: ~eS~~~'~:~~
,
elles font mUres , les unes
font
rouíficres tir:mc
fur lo noir,
&
les' 'aucrcs íonr cncieremcnt ndires,
&
char'gées
d~
plufieuts grains. Les Payfans net–
toyem le gram , &
I'ayalir fait moudre íls ert
font ·du pain qui efl:
fon
:lprc:
&
Forc
rude. On
feme pounant cecee·· graine pllltOt p.our nouITiC"
les pi'geons , que
polir
la nourrirure
des
hom–
mes.
MELICERIS. f.
in.
Terme de Medecine. Sorce de
rumeut ou d'abfcez, qu.i s'appclle ainG qua,nd l'hu–
meur qu.i s'y trouve conrenue rdfemble.
:l
du miel.
Cene
rumcur vicm de l'ali1f1Cm de qudque
parcie
'nerveufe membraneufo, ou de qudque tendon ,
mais fouvenc d'unc: membranc, lequclali.mene étomt
'reccnu en
trop•
grande quanrité ,
&
peu alteré fe
change en une aucre fobftance qu'en celle qui doic
nourrir précifcment la parric. Ce qui fait que cec
alimem s'am:iffe
&
s'alrere, c'efl: que les rnem–
branes
&
les parci:es mcmbr.:meufes fom dill:en–
dues , dilacécs
&
déchirécs , par quelque cauíc:
~n~~f~~~~~~o~:Se~~:~~·,':¡~~~e:ª, ~:·~~¡fue::~
Ice; Rehg1eufes
&
les Momcs font fujecS'
3.
dc fcm–
blablcs rumcurs ,
&
p:irricul?cremeht au Mclicc–
ris
aux genoux , pa.rks frequentes gehuAextons ,
qui dilatent
les
membranes de ccu'e partic. les
libres des
mcmbran~
corrodées ou déchirées, ou
détachées les unes des aucrcs, ne pouvanc repren–
dre lcur füuation
&
leur union naturcllc, fom al–
longées fucccílivememilmefurc que l'alímcnt s'ac–
cumul'e.
&
jettem
Sª
&
l:i
d'aucres perites fibres .
qui enfin fe réuniífent pour former une membr:me
parfaire oU eft renfermée la maciere de la rumcur ,
qui d'un foible commencemem s'eíl: beaucoup ac–
crue. Le moc de
Mtlttctris
el\
Grec
¡¿1>.tll(.'Jf
f,
de
µ:~,,
Mid.
MELIENNE.
(.
f
Ce inor fe joihr prcfquc toGjours
~~~,c~rr~Pre&iD~~~~~~i~e~u~
0
~n !aªr~~;le~~t
:h1'i
rr:~G;!s~~c~~sc~~¡~~c,
1
:~r;~~~illeec~e=:~~~~:~~
ne ponce raclée. Elle
a
la vcrru de l'alun,quoiqu'cl–
le ne
foir
pas
ti
efficace , ce qui fe connoí'c aifémcm
au gollr. Elle deffecbe moyennemeni
la
langue )
mondific:
&
nenoic le corps ,
&
lui rend la couJeur
vive. Elle fen aux Peincres pour maimcnir long–
rems leurs couleurs. Selon Galicn, la Melienne,
l'E–
recriennc,
la
Cimolie,
&
autres terres, écoient
au–
trcfois
d'un grand ufoge dans
la
Medecine, mais
prefentcmcnt on ne s'en ferr plus,
&
ICs Apochi–
caires n'en ont
p~int
dans leurs boutiques.
MELILOT.
f.
m. Planee qui croit en plufieurs en–
droics du Royaumc de Naples, en
l:i.
cerre de La–
bour ,
&:
au mom fainc Ange dans la Pouille. On
l'appellc en Latín
StrtHla Campfl111t,
ou
Cara11a r_e–
giJC
,
d
caufc qu'on en faifoit autrefois
des
bouqaers
&
des guirlandes. Le Meliloc, felon Pline ,eft haur
d'une coudée ,
&
jene beaucoup de furgeons de
fa
raeinc. Ses branches fol)t minccs ,
&
fes feuillts
femblables a.u trifolium , brges au bour, étroites
:i
leur iffue •
&
attachée
a
une gunde queue.
Il
a fes
Reurs jaunes
&
petitcs , d'oU forcenr force goufli:s
~~~r~~~~ed;;~~~~ ~u'íl~~~c~~ºJ~ ~~~:~~d~~~~e~:~
lui qui eíl: blanc cíl le meilleur, principalc:-menf
quand il a les feuilles courres
&
forc graífes. Ses
Aeurs íom a.lfés femblables au faffran enodcur
&
en