4z
MAT MAV
ciculiers des Monnoyes rircm tous
les
poin~ons
doht ils onr befoin pour frappcr les quarrés-3 mon–
nbycr les cfpcces
&,y
faire P_emprc1?tc e_n crcux de
rblircs !·es picces de. la cro1x, ou ccuílon , ou lc–
gendc.
Matricc, (e
die cncorc
de
1
1
0rjginal
d~
étalons,
dcspóids& mefurcsquc des Offü:iers publics.gar–
denc dans les Grcffes ou Bureaux pom'tralonnc::rles
autrcs.
1l
y
a
des
coulcu.rsque les Teinruricrs appellcnr
C0Hle11rs Mdtrices.
Ce font les limpies
dom fom
compofécs
comes
les amres coolcurs.
M
~o~n~~cS
i
l~ ~l~~c~· !~:1~:?c~~¡~c: ~~~~;~a~~,~~
.>.t
1
.mo
de ..,,} Aurour ,
&
de
..
11>.{111
Envelopcr ,
a
caufe qu'cllc s'enrorrillc
a
mm
c7
qu'cll~ rcnco~cre. Elle ne 1enc qu'unc limrlc uge, qut
prod~1t
fes fcuillcs dcux
d.
dcux
&
par mccrvalles. Ces feutl–
lcs dom elle cR: cnvironnee
>
fom blanchirres ,
&
relfemblcnc
:l
celles dn licrre.
Sa
Acur
dl
blanche
~ª~f;~e;;~::~~~u~ll~e~~~tf~:~ ,
1
~ }~~~~~
..
e~:
grainc ell
fon
dute
&
difficile
:l
:urachcr. Elle cll
atrachée
:l
ccreiins pctits rcjenons qui foncnr par–
mi les
feui\I
es. Sa racine
eft
ronde
&
groílC:. La
: M:mifylva croí'c panni les buiffons •
&
daos
les
ch:1mps. Les ltaliens l'appcllenc
/rin~ib.ofco,
:l.
caufe
que s'agr:iffanr aux arbrcs
&:
aux bmllons, elle les
íerre de
(i
prCs qu'clleentre en quelque
fa~on
d 1ns
Je bois ot't elles'anache. Diofcoride dit quefagrai–
ne mltre
&
fechée
:l
l'ombrc , ét:inr bue en vin
~u~~~~:e~o~:~ri~J~t~·=de::ª~aiseq,u•~Jl~f~~~~
l'urine faigneufe
d~puis
le fixiéme jourqu'on a com–
mencé
a
s'cn ferv1r. Elle facilice l'cnfamemenc,
&
empéche le hocquer. Ses fcmlles onc la mC–
me propriecé. Manhiole prétend que Ruellius
&
~f:~~:r~~r~l;~~:u~raé~n~~~;t::[~~e~~~r~fdl~~:
raifons.
MATTONS.
(.
m. Mor donrquelques-uns fe fervenr
rour fignifier de gros carreaux debri.que qui fervcnr
a paver. 11 viene de l'lcalien
Mattonr.
qui veuc dice
des Briques.
MATTOWME. f. m. Plante qui croitdans les pl.m–
rages de Ja Virginie,
&
qui ell fcmblable
:l
l'herbe
p:l.niqae. Sa femence reflC:mble au fegle , mais elle
cft f!lus
~erice.
Les habitans eftiment le pain qui en
et\: fair, forc délicat,
&
ils le mClentavec de la graií–
fe de bCtes fauvages.
M ATU R A T 1 O N.
f.
f.
Terme de Pharmacie.
Coékion qui fe fait des remedes pour les mectre en
~~ca:~rrde~~~!~ro~c~xe(f~iui~~q~~\·~~C~i:~;l11f~
avanr leur maturité,
&
qu'on met par-l:l en écat
d'Ccremangés.
.,,
MAV
MAVALI.
f.
m. Poilíon exrraordinaire, qui a vingt
piés de
lon~ueur,
&
dix de groJlCur. Son cuir eíl:
forcdur,
&
il reífemble enquelque
fa~on
au bc:cuf,
il fe n·ouve dans les Indc:s Occ1denrales. Herrera.
qui parle de ce Poiffon die,
que
le Cacique
Ca.ra–metex en :ivoit nourri un d
:J.nsun lacpendanrvingc–
lix ans. 11 étoic apprivoi(é ,
&
forcoic de l'e:m pour
al!er manger
:l
la maifon. Il prenoirtoutcequ'on
lui donnoic avcc la main,
&
jouoit avec les enfans.
11
porroit jufquc:s
a
dix hommes fur fon dos fans en
Ctre incomrnodé. On a obfervé qu'il écoir touché
du cham
&
de la mufique.
M AU BO U GE.
f.
m. Droit dºenttée qui fe leve
MAV
far les boiífons enquelques Provjnces.. 11
a
prU
fon
nbñ'l
de cclui qui
l'a
inventé ,
&
qui
s'appellón
M aubouge.
M'ANDOULE.
3.dj. Vieuxmotqu'on trouveemplor.é
danslaColtru
meduBou\enois. Ma)acfróit.
M. Mt:–
nage le fair venir de
Maledofarw.
M A UF Al S. f. m. Vieux mor. Lútins ou démons,
J~~s~~ 2;~i~~~ii~~ ~ª~~~~~~~:
Il
fe
n:ouvc
au(Ii
1!<.:!an411it
91/~chaper
ne poH'Voit.
Tanr t'roit pHijfant
le
Maufais.
MAUGERE.
f.
f.
Tcrme de Marine. Boucíe decuir,
ou
de
gtoffe toik goudronnée qui efi clouée
a
cha-
~i:e:~i~:ie~~:~~~ r:~tdfu~~~:·r~a¿~l~ ~;~ ~;l~:::
res
fonc
longu
es
d'un pié ,
&
faites commedes man–
chesouvenes plr les deux. boucs. L'ean qui
eíl:
en
dehors ne fsauroit encrerp3.r la Maugere,:lcaufc. que
les vagues l'applamffenr centre le
borda.ge.On die
aulli
Ma1tge.
-
M AU
R.
S1tinr
M11Hr,
Congrcgation de l'Ordíe de
faint
Ilenoit que le Pape Gregoire XV. érigea en
France en
16i.1.
:i
la priere du Roi Louis XIII. pour
favorifer des Religicux de quelques Monaíl:eres,
qui s'impofcrent une reforme pone fuivre l'efprit
prunitif
de
L1
Regle dece Sainr. lis eurent permif–
fion d'aggregcr
:i
leur In(four les :mtrcsMaifons
Religicu(es de faint Benoí't,
qui
voudroienr fe re–
former de la
m~me
fone. Cerre Congregation qui
fur confinnéc fix ans aprCs par le Pape Urbain
Vlll.
a
éré diviíée ,en fix Provinccs, dans chacune def-
ÍJ~e!l~: uc:ss~;!ir~~~:xGo:;,ce;~;~ir~;s ~ílf~a~ª~º~~
Vificeurs , avcc des fiatuts paniculiers, curre la
Regle de fainr Benoic. lis cicnnent lcur cha.pirre ge–
ner:il cons les trois ans
&
comme
ils
fom
profeffion
de~
belles lemes,ils onc' parmi eux des hommes qui
ne fe rcndenr p3.s moins celebrespar leursouvrages,
que p3.r leur verru
&
leur picré.
MAURICE.
Samt MaNrice.
Ordrc Milicaire deSa–
voie , inftimé en
1434.
par Amcdée Vlll. qui en
fue le premier Ouc ,
&
qui écanr dégoUté du mon–
de aprCs la morr de Maric. de Bourgogne fa fem-
.
me, fe retira
a
Rip;'lille. oU íl
fü
deílCin de fonder
cec Ordre
&
de s'en rendre le Chef. 11 choifit fix
Gencilshcimmes du meme
3.geque lui du nombre
~ffa~~~:xd~l~o~v~;~~: ~uilr::fi{~~!!~~i~~!.°~~~i~~
de ,leur rccr3.ice devoit Ctre un hermitage qu'il re–
folut de fairc Mrir
3.
Ripaillc 3.uptc!s des Hermices
de
fai.ncAuguftin qui feroiem leuts Direll:eurs ,
&
comme faint Maunce étoit le Pacron deSavoie,
il voulut que l'Ordre en pordt le nom. Leur b:i–
bit éroir une longue robbc de drap gris avec un
ch3.pperon de mCme ,
d.
la maniere des .Hermices
anc1ens. lis avoiem une ceinrure d'or, le bonnet
&
les manches d•un camelot rouge, fur leur man–
teau une croix pommerée de raíeras blanc ,
&:
une croix d'or pendue au col
pot~r np~qucr
le.urordrc. Nul n'y pouvoit enrrer qul ne fut Gcnal–
homme
&
fans reproche. Les
Chev:ili~rs
qui ne de–
voienr Crreque fix
&
un Doyen ', avo1em lcurs lo–
gemens féparés, avec une tour a chaque appane·
1
mene, celledu Doyen un peu plusélevéequc lesau–
tres. II fuc auffi arrCcé qu'ils auroicnr
la
barbe
&
les cheveux Jongs,
&
qu'ils porreroienr en public
un biron noueux
&
retonillé en fosen de bour–
don. Cercains jours de la femaine étoicnc deftinés
d.
la folimde, .les :mere">
3.UXaffaires de l'Ecar,
&
l~s
Chevaliers écoient obligés de garder la continen–
ce. Les maifonsécanr baties ,
&
les revt:nus fon–
dés, quin'écoiem que de deux cens Aorins d'or pour