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MAU

chacun,

&

de íix cens

pon~

le Doyen,

lcpuc

Anl.e–

déc remit au Princc Loms fon fils h L1eucen:rnce

gencrale de fes

Eracs , &.

s'éranc retiré

en.fo

~ ~a.villon avec fes lix Chcvahcrs , le

lendc

mat~ 1

1

pm

avec eux en l'Eglife de fon Couvcm de

R1~aillc,

l'habit d'hcrmice de la main du Prieur. Ce fut lui

que l'on

fic

Pape fous le nom de F'elix V. pcu

d'~n­

nées aprCs, qúand les Percs du Concile de

Bi_IC::

cu–

rcnc dépoíé Eugcne lV. En

t

57z.. le Duc Ph1hbert

Emanucl obtim du Pape Gregoire Xlll. la réunion

de l'Ordrc de SaineLazare avec celui deSaintMau–

rice. Les Chcvalicrs de ceprcmierOrdre portoicnc

aucrcfois ·une croix verte ,

&

cetce réunion a faic

qu'ils la porccnc blanche

pommct~c.

Leurs man–

reaux de cérémonie fonc de tafcras mcarnac doublé

deblanc , avec une houpe de foie blanchc

&

vercc.

lis ont

la.

ca.fo.que

~

la cone d'armes de damas

i~camat avec les cro1x

des

deux Ordres en brodenc

dcvanc&dcrricre.

MAUSOLE'E.

(.

m.

Tombcau magnifique qu'oné–

lcvc pour fairc honncur

:l

un Princc, ou

i

qucl–

que amre perfonne illuílre, il fe dit :\uffi des

repre~

fentations de tombcau qu'on

faic

dans les Pompes

funcbrcs. Le mor de

M:rHfoUt

,

eA: venu

du

nom

de MauCole Roi

de

Carie,

:1

qui

fa

fcmmc Arte-

;~~~ fil~~~e~~~urc;~:1'e~:~~l~~

1

J::~,~~~i~·¡~r!:~

foixamc

&

trois piés d'écenduC du

Midi

au Sepren–

rrion,

(es

faces un peu plus largc.s,

&

qua.ere cens

onze piés de cour. Sa haurc::ur étoit de vingr-cmq

coudées,

&

il

y

a.voit trcmc-fix colomnesd:ms

Con

enceime. Artemifc qui fe laiífa mounrde doul'eur,

~l~a;~::º+i~~t~~ed~e~ri~:¡~ªt:~~::~~~~!~k~~~

aufqucls

re

joignitPychis , ne lailferent pas de Cón–

tinuer. Ge dernier éleva. une Pyra.midc au-deCfus

de ce combea.u,

&

il y pofa un char de marbre :me–

de qua.ere chcvaux.

11

fut bici dans la. ville d'Ha.–

licarna.íl'

e, Capirale du Royaume, entre le Palais du

Roi,&lcTcmplcdc Venus.

MAUTALENT.

C.

m. Vicux mot. Colerc, dcfir de

punir , de fe vengcr.

Cuides tu,

11a,

p11r

vain

pritr

Mon M11uralent amolitr

!

MAUTE'. f.

f.

Vicux mot , diminutif

de

Mauvailti'é ,

qui a

~~e~i;/t:~~~;c~~~,:~~~~

De

felo111Jie

&

de .A-fmut'.

MAX

MA

y

larofc, mais elle n'a nulle odcur.

sa

racine cft lón–

gue .Jouple

&

tCndn: comme cclle des Guima.uvCf·

Quelqucs-unsnommcntc'cc'te Mauve,

Ma111)e Ar–

borl'e.

Eh

L:nin

Aifal'tfir.

MAUVIS. f. m. Grand oifeaü qui a les ailes griffitres

&

le reíl.c

du

corps blanc.

11

fe trouvc vcrs le ( ap

de Bonnc·Efpcrance ,

&

lt:s P1lorcs le nommenc

Ga;'Uolon.

On appcllc auffi

M

auvu

,ccrram 01feau

de

fo.

grolfcur d'un pigcon • qui aimc

i

volcr

fur

les

eaux,

&

que qudqucs Autcur"S ñommenc en lacirl.

Mafoicim.

M11111.1i1.

Efpcce de

gri.ve

de la rroifiéme grán ..

deur , moindrc que la gnve communc ,

en

La.un

Turáu1 ruber.

On dir aut1i

MaH'Uiete.

C'eí

l: une

efpcce de perite grivc.

MAX

MAXIME.

f. f.

Tcrmc de MuGquc. La plus grnnde

dc:s notes de Mufiquc.

Elle

vaur douzc mefurc:s,

&

on la figure par un quarré long avcc une queue.

Ce

mot cft Lttih,

Ma:-eima,

TrCs-grande.

MAXIMIANISTES.

f.

m. Scae de Dohariltcs en

~cf~~1~~~¿iu~e

1

~

1

~:f!~~~.~~~~;/d~ª~~ni~·~i:,Pq~i

fur la.

fln

du quatriéme Ciecle fe firélircEvCquc d'u..

ne p:mic de ccux de cene Scll:c, comrc Primien ,

l?:lir prcmicr EvCquc, qui avoit fucccdé

a

Donat;

de fonc qut

le

licgc que lc5 Donarifi:cs occnpoicnc

i

Carthagc, eurdcnx EvC:qucs, doncchacun trouva

des pa.mfans qui J'appuycrcnr

.i

les uns appcllés

Ma~:imianifles,

&.

les autrcs

Pr1mi11niflu.

MAY

MAY.

f.

m.

Terme de Marine. Grand cípacc de bois

grillé

P:ªr le fond.

~and

le

cordagc

efl:

nouvellc–

ment Corci du goudron , on le mct égoucer en cct

b1droit.

M AYS. f. m. Sonedeblé qu'on appelle

BUd'lnde

&

de

T

Hrqrúe.

11

y

en

a de plnficnn forces, done la

Coukur des épis fait la d1tfercnce. Les trns font

blancs

&

les ali.tres rouges , d'aucres preíquc noirs,

&

d"autrcs pourprés, blcus

&

bigarrés de differcnccs

toulcurs; ce

qui

s'encc::nd de l'écorce de

dcUi.is,

la

forin<:: en étant

fon

blanche. Pour

le

fcmer, on la–

boure bien

la

terrc,

&

l'on

y

fait des foíli:5

i

mi

p:is l'une de l'autrc ,

da.ns

lcfqueUes bn met qna.m::

ou cinq grains de Mays.

II

mG.rir en quarrc mois

en de cerrains licux ;

il

n'en

fam

que crois ,

&

quclquefois que cinqu::i.ncc jours en d'aurres. Cela

dé,Pcnd du terroir

&

de

la

diverfc temper:iture de

l

'a.tr.

Il

n'y a aucun Olé qui foic de plus grande

nourrirure, ni de qua.lité plus remperéc, rcnam le

milicu encrc lcchaud

&

le froid, le fcc& l'humidc:

Auffi les Sauvages, quien uíent ordinaircmenc ,ne

fonr

jamais rra.vs.illés d'oblhuétions, ni n'onr mau–

vaife couleur. Les Mexiquains l'appellcnc

Tlaolli.

On en fair du pain

&

fon aifémeht

&

forr prompce–

n1enc ,

&

pour cel':t on n'a befoin ni

de

fcl

ni

de lcvain , mais il fauc fculemenc de

l

'ca.tl

~

Ap,rCs

qu'on a faic ucmpcr

te

Mays jufqu'3.

ce

qu'il foic

devcnu mol , on

le

bróye en le frocr:u\r entre les

paumed·es mains,

&

on en forme des rouncS rón–

~cs

,

déliées

&

de moyennc gra.ttdcur, qu''"on mee

furle feu ou fur des charbons ardcns. On

fe

Cert

de pacin6de tcrrc , fur quoi on les pofc pour les

faire cuire. D'autres en fonc du p

:i.in

bcat.lcoup ¡5lus

grand , qu'ils fohnent en tond c

ómm

c une boule,

M AU V E. f.

f.

Efpece J'herbe 9ui a

la

'Vert11

de ra–

frai~hir

&

de ra»Ullir.

A

e

A

o.

FR.

C

'c.íl

:

la.

princi–

pale des hcrbes émollientcs ,

&

cli

c e

ntre dans

tous les lavcmens communs que l'on préparc. Cc'lle

des jardit\s eA: mcillehrc

:1

mangerque la fauvagc.

Elle nuit

i

\'eA:omac, mais fait bon venm:

J

&

rur

tout les riges ,

qw.

font bonnes aux bóy:mx

&

i

la

vcffic. Diofcoridc qui en parle ainfi,

ajoU.ce

que

les feuillcs'crncs, michées avec

un

pcu

de fcl

& de

miel , gueriffenc les fi(\:ules des ycux qui viennent

-auprCs

du

n'és,

&

que quand ces fiA:ulcs commén ..

cent

:l

fe cicacrifer, il

fom::

celfer de mcmc du

Id

d.

ce m:tfticacoire. Manhiolc parle de Mauvcsqui de..

viennent grandes

c~mmt

des a.rbrcs par le foin des

hrdi'niers.

11

die qu'1l

y

en

a

une efpiece qu'on rrou–

ve

l\\lX

iardins&auxvergers, de la ha.utemdesar·

briflCaux, n'ayamqu'unc

tigt:J

qui

efi:gra.nde

, ron–

de

&

•en forme de

bit~n.

LCs feuilles qui en fortenr

en

fort

petir nombre , font la.rgts , déntelécs tbur

amcur,

&:.

diviféc<;; commc cellcs de

la

Mauvccom–

rnune. Sa ffeur efl gcah<lc,

&

femblablc

:l

la. ro(e

feuilluC

&

dcdiverfecou_lcnr,quelques-nnes l'ayant

~~r!~~~~~t~~1;~~~hni:.>.:~~u~:~~~~l~~Íi~o~~~1¿.

Tome

/11

&

le font bouillic dans un pot , í:n

y

m~lt'lnt

éle

pe~

::~"f:vf~¡~ ~:

1

~ J~l~cca~. ~'~dq~:!ss:~~~~~\:7;~:

F

ij