MED
les remedes. Le moyen
le
plus ffir® l'on cuc re–
cours dins b
Cuicc ,
ce
fue
d'cxpofer les. malades
dam les licux publics , afin qu'ils
appn~cnc
des
paífans ce qui pourroit Ccrv1r
:i
lcur guenfon,
&
cnfin on crut qu'cn les
rf!Cttan.c
d:rns les
Temple~
des DiCux • ils
(ero1cnc
rnítnms des remedes
qui
convicndroic:nc
:i
lcurs m:rnx ,
Coit
qu'ils lcur
fuf-
~n::;i~c~~d~ ::c!~~~~;u~
0
~~ ~íl~nlcc.spa~;~tr~1%~
quelqucs remedes avoicnr réuffi ,
.º"
les écri_voir
dans des
cabl~ux
que l'on
atcacho1t
aux
mura1llcs
desTemples , a6n que l'on
~n
rendir graces aux
Dicux. Les opinions fom
di~crcnce~
roucham
I~
prcmicr invcmeurde la
Medc~me, ~u1
aya.neflcun
prcmicrcment en Eoypre, pafia de la dans b Grcce.
Lc.s
pi~
anciens e!1°:mribucnc
l'.~nvcncion
i
~romc:
tltc:e qut cíl: le mcme que Noc;
le~ E~ypucns
, a
Hcrmcs
qui
cft Cham
ou
fon fils NiCra1m ,
&
les
Grecs:i Apollon, done le
fi.lsnommé Efculapc, eft
le plus fomeux de
(QUS.
On
ne.fecon~ema
pas' de
lui dédier des temples, on
lu1
drc{h des llames
qui le reprefencoicnt avcc une longue barbe, un
MED MEG
45'
dºHippocrate fuivant l'interpre[ation de Galieh
&
d'~v1cenne.
Ce dernierqmniqmt vers l'an
1045.
érou Sar:tfin
&
vécm en Perfe.
Les
Fransois fe
font
acra,hés
a
Galien,
les
Efpagnols
:i
Avicenne
&
aux
Acabes,
&
les Ita.licns
:i
!'un
&
i
l'autre.
MEDIANE
f.
f. Tcrme de Medecine. Peric vaiffeau
9ui n'eíl: P.roprementqu'unrameaudela veine bali•
hque, qui ccanc porcée en la parcie interieure d1.1
coude, s'unit
a
la
cephalique,
&
formeccllequºoa
appelle
Muiial1(.
MEDIASTIN.
(.
m. Termc d'Anatomie. Conéinna•
rion de la. membranc qu'on appelle
Ple11re,
qui
enferme le thornx ,
&
el[ tendue fous touu:s les
cOtes. Elle fe double de parr
&
d'aucre au rnilieu
dela poicrine,
&
allamde l'érine du dos au bre–
chet, elle fepare le cócé drou d'avec le gauchc:.
Med11tflinaétédic,
Tam¡u"mmtd111m.
11
y
aune
infbmmarion du Mediaílin ,
&
dans cecre inRam–
marion
l:i
douleur eft daos
la.
parae :incenc:ure de
la poirrine, avec un peu de pefanteur, fans poince
&
fans
aucun fymptome cruel.
~~~r~e~~u~~e:i~~1c~f:P~
::
~~~d~ ;~~~ ~:fi;~~;
lesqualicésd'un bon Mé::decin. Machaon fon fils ai–
né fuc
pe1·edu Medecii:i
~icomaqu_::
,,dºoU cll def–
cendu Ariftote. Podahnus, fils pumc
de
Machaon,
1
ayant cenu une écolc de Medccinc
:i
Scyron , villc
de Carie,
il
en forrit rrois Sc&cs famcufcs, done
MEDICA.
l.
f. Sorced'herbe, qui en commensanc
a
forcir , Jettc
fa
feuille
&
fa
nge comme le ueffle
des Prés, m:iis venant
a
croitre elle produic fes
feuilles plus écroiccs. Ses goulfcs fonr recourbécJ
comme carnes , & l:i femence de dedans eft de l:i
groffem d'une lenrille.
Pli.necln
quecccre herbc
fue
appellée
Medica,
:i
cau(c qu'on l'apporca de Me-
la
plus illuftre
fue
cellc de Cos. Ces trois écoles
commenccrent
a
joindre le raifonncment
a
l'expe–
rience qui aivoit fait jufque.s-B le fondement de la
Mcdecine. Hippoct:ne , dix.huitiéme defcendant
d'
Efcub.peC~
hgne
d~re~e,
s'adonna
i
ce~te é~ude
~vcc
une en
u
ereapphcanon ;
&
pour
le
fotre d une
maniere qui
pUc
Ccre urile
:i
ceux qui auroiem be–
foin de fon íecours,
il
voyagea p:nd:mt douze
:m–
nées en plufieursProvinccs, rour s'infonner de tou–
tes pamde
la
vem1
&
propnc.cédes
fin~pl~
&
des
experience~
qu'on en avott foues.
En~utte
11 fe re–
tira
d.
Ephc:fe auprCs du Temple de
D1an~,
&
~.ra
duilic
&
mir en ordre les
u
blesde Medecine qu 11
y
uouv.a , en y ajoUtant dtt fien ce qu'il jugea
.i
pro–
pos. Cer Ouvr.1ge, qui :mira l'admir:uion par
fa
nouveluté, lui
he
memer le titrede Prince des Mc–
dccins.
11
mourut
.i
Lariffe en Thdfolic,
3gé
de
109.
ans, &laMedccinc demeura hereditairc daos
fa
famille pend;;nc dcux ficdcs. Vers le tems d'Au–
guíl:e parutCorneiile Celfc, Medecin
&
Jurifcon–
fulte,
que quelques-uns appellcnt l'Hippocrate La-
die,
&
qu'étanrune fois femée elle dure plus de
trence ans. O!!oiquºellc airécé aucrefois forc com–
mune en halic, oll on la femoic pour nourrir
&
engrailler
les
bC:ces, Manhiole avouc que de cauces
les plantes qu'on lui a moncrécs pour la Medica,
il
n'en
a
vU aucune qui en eUr les marques. On tiene
pourfuit·il, qu'elle croic en qu;¡ntité c-n Efpagne:
tin ou le Ciceron des Medecins. Le v1cux Andro–
maquc écoide rremier Mcdecin de Neron. C'dl
:l.
lui que la l'rcm1cre compofition de Ja Theriaque eíl:
t~:·Li·~~c~r~~~~u~~:a~~ua~~:ti~~¡cJ>f~fi~u~scÍi~e;~
danger d'Ccre perSus plr les incendies des Bibliothe–
ques.Anemidore Capiton
&
Diofcoride Con parenc
prirenc le foin de les rccueillir,
&
ils
les mirenc en
ordre fous l'Empereur Adrien. Galien n3.q,uit l'.m
de JESUS·CH RIST 136.iPergamc,v1lled'A–
lie, fous le regne d'Amonin,
&
n'oublia rien pour
rérablir Ja doétrine d'Hippocr:nc. AerCs le regnc
de Jufünien,
b.
Medecine éranc rombcc en Orienc
&
enOccidenc, p:i{fa :iux Ar.ibcs & aux Sarraíins
par les frequens ravages des Barbares,
&
ne
fut
culcivéequc par les Ar:'lbes depuis le neuviéme fic–
cle jufqu'au trciziéme, que les halicns commcn-
f~;:~cc! fi?cf:~~~r~~:;;~~~;ne;af.~~~:~bde;aSl~~~r~e~
Depuis ce cems.1..1 juíqu'i celui-ci il s'dl érigé un
grand nombrr- d'Univeríités, fur.tom d:lns le qua–
torúémefieclc.On:>.
profefiC dans tourcs lado(l:rine
d~n~~n~l~f~~~b;:~~Zªo~ ¿1~! Íe~t
1
: e~~~1rt~; f~
Chevaux. C'ell, felon Ruellius
>
ce qn'on appelle
Samfoin
ou
Gr11nd trcjftt,
en France.
~elques-ua~
l'appellenc
Mcdoift,
commc venanc de Medie.
MEDIONNER. v. n. Lcse:ocpens dans l'arr de bicir
ufenc de ce mor daos
la
lignificarion de Compenfer.
C'cft lorfque s':'lgilfanc de
la
repararion d'un vieux
mur , ils comptenc plulieurs roifes pour une dan.:
les roifés de crepis ou d'enduits.
MEDIUM. f. m. Planee qui croicp1rmi les rochers aux
Jieux ombragés ,
&
dont les feuilles fonr fern-
~!~,~~e:s~
1
~ ~a~:bf~~c ~~e
ªH:ur
e~r~~~e' r~~d~
0
~
rouge. Sagraine, qui eíl: perite
,
reffcmble
a
cellc
de c:mamum,
&
fa.
racinc
rudc
>
verte
&
ipre au
~::~ec~n ~~t~~.
1
~~~~:s!~~ t~~:~ qu~J!~~~~
dium neviene qu'en Medie , d'ol't la planre
3
pris
fon nom. Galien dit que
fa
racine eft de propneté
comr3ire
a
fa
graine, qui émur le
ffux
menllrual •
au lieu que la racine le refferre
&
refircim roures
flui:ions.
MEG
MEGALESIENS. adj. On >ppelle
feHx Meg•lef"u,
cerrnins Jeux que l'on celebroit
i
Rome
:l
l'hon–
neur deCibelle le douziéme jour du mois d'Avril.
lis forent inlli.tués vers l'an
j
Sº·
de
la
fondarion
de la Ville , lorfque la lbrue de ccrre Déeffe
y
[uers
a~:~c~::~~:¡~~le ~~nfo~~~~n~J~~P;gi~~~~
des fcftins, rn:lis avec ?r'uealité
&
modellic. Les Ef–
claves n'ofoienc fe monrrCrpendahc ces cercmonie,
qui écoicmcclebrées p:tr les Magiílrnrs revCrus de
robes de pourpre. Ce mor eíl: venu de
10,..~>..,
,
Gran..
f
iij