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46

MEH MEL

de ,

a

'Caufe que Cibclle

éroic

appclléc

L" grande

Düffe.

MEGEOUX.

f.

m. Moc que Villehardouin a employ6

dans la fignificacion de Maréchal.

MEH.

MEHAIGNE'. adj. Vieux mor. Meurrri

>

maltraicé de

coups, incommodé.

Foibles

&

111tHX

&

meha1gntz.,

ParqHi painsnefontp/Jng-1ignez..

On a cfü auffi

Mahllignit',

mahangnt'

&

#lahaux,

dans le mCmc fcns.

MEHAIN.

f.

m. Vicu;c mor. Tommenc.

Encuer 7nttl4dt d'Nn meh<ftn

Decouvetifo, degil:..ain.

ME I

MEILLER. v.a. Vieux moc.Mouiller.

MEL

MELANAGOGUES.

f.

m. Medicamens por letnoyen

defquels on purge la bilc noire. Ce fonr les Myro–

bolans noirs , la fumctc:rrc , le Lupulus, le Cuf–

cuce, le polypode de ChCnc, l'Epuhym • le

~c­

&

l'Hellcborc. 11 n'y a que ces deux dcrn1crs

que l'on prcnnc feuls. On

f.iit

des 'º?'Pofés de

cous les autrc:s, ou au moins d'une parne. Le mor

de Melanagoguc

dl

Grec , formé de

1h••,

,

Noir,

&

de

/:~io,

Amener.

MELANCOLJE.

f.

f.

Tecme de Medecine. On ap–

pelle ainfi l'humcur d'un homme qui fe tcouvc un

pcu chagrin,

q.ui

fe f3.che fans fujcc,

a

qui rien ne

plalc , qui cíl: míl:e

&

penlif , qui s

1

épouvame.

&

s'inquictc pourdes chofcs m:s-legercs ,

&

qm

ne

fe erouve pasmaicrc de cequ'il

pcnfe.~and

les pc'r–

fonncs de cene humcur Com auffi auaquées du de–

lire, c·eíl: ce qui s'appellepropremem

Dtbrt mt/¡m–

coliqHt

,

qui eíl: une maladie compliquée de

l:i

ma–

lancolie

&

du delire. On appelle

TroHble d'tfprit,

la Melancolie fans delire. Ce crouble arrive fouvenr

fans que la raiíon en foit dércglée. Cela fe connolt

par ce qu'on a vU d'une femmc , qui ér:mt reméc

parimcrvallcs de merfon enfant, conno1íf ...iit qu'–

elle avoit tort,

&

rdiíl:oit :iccm: tentation. Les Me–

bncoliqucs , quoique differens entre eux , con–

viennem tous en un point, qui e(\:que chacun a

fa

peníée attachée

&

comme fixée

a

un (eul fujec ;

non que plufieursobjecs ne

(e

íucccdentlesuns aux

:~:~c~~e;1~:r:;~; ~;\

1

}aci~:.u~~ ¿~

1

~~~~r;;,~c:~

coligue

J

en mangeant du beurre

J

re

pcrfuadaqu'tl

éroic de

beucre~

&

il n'ofoic approchcr du feu de

k~ucrot~~~ ~:~tt:~!;!~~¡~if~~.re~e~¡~ª;~~m~:~~ ¡~1~~

de chaque mois. ll s'adonnoit

a

la

chaf!e les dix

jours fuivans

~

&

ern~loyoit

le reí\:e du mois

a

la

rouliqne avec un plaifir extraordinaire. Si on en

croit Banolin , un noble Venirien , fe perfuadant

Ctrc rorrue , dcmeuroic cous les ans caché fous fon

lir pendam les Jours Caniculaires,

&

il en íorcoit

Ct

7

cq,c qu'ils étpient paíf'és , demeurant

fo.in

tout l_e

reí\:e de l':mnée. Dans la cure de ce mal on do1c

moins avoir égard

:l

la tCtc qu'i la rnaíf'c du fang,

&

Cur~tour

aux vifceres de !'abdomen fimés fous

les

h).~ochondrc~.

Ainfi les vomitifs font

fort

bons

au commencemcnc& dans les progrCs de la cure.

Comme \'imprcílion de la premiere fancaific de–

meure commc effucée par une feconde, les reme–

d~s

ridicules

convienncn~

fouvent aux Mclancoli-

MEL

ques

r~dicules:

Cela_íe

vo~t

par l'exemple d'un Me.o

lancohque qm croyo1t avoir des moineaux daos

la

tCte,

&

qu'un Mcdecln gueriten lui faifam mor–

drc lenez. parun moineau qu'il t<:noir,& qu'il

lui

moncra comme s'il l'eU.t tiré de fon nez. Un aurrc

penfoir av?ir le nez comme un pié de bccuf,

&

on le guem en c?upamct:naines tripes qu'on ffou–

va_moycn de lm pendre aunez. On appliqua un

bo1s de_cerH un aurre qui croyoit avoir des cor•es,

&

on vine

:l

~ouc

de le guerir en lui coupanr ce bois

aveC

~ne

Ccic.

Un autre Melancolique pcrfuadé

d'avo1r un íerpent dans le corps,

fue

délivré de: fa

fanraifie par un Íerpencqu'on jetra-dansíon baílin,

&

qu'il crut avoir rendo avec un remede. La

rai~

fon

de tout cela eíl: que l'amc raifonnable érant

occupée

i

un Íenl objer, quand le malade voit cer

objccéloigné, ou que les efprits

fonc

ébranlésd'une

:a.utre

fa~on

parun objec concraire

&

plus

forr ,

ccl:a.

eíl caufe quel'amc raifonnablc change de fpccu–

Jacion,

&

que les premiercs concepcions rid1cules

fonc cffacées par lesdernieres; ce qui

fe

fait pref–

que en un momenr. Le moc de

Me/¡mcolit

eíl Grec,

bif

;~>Í•

,

cornme fi on difoic

f'i.\icuoc

i..4"~

,

Noirc

MELANCOLIEUX. adj. Vieux moc. />4Clancolique·

Lor$devitntmelancolitux,

Car .1!11.finfantlu be1t11x

jtllA.".

MELANTERIE.

f.

f.

Suc

noir,

dom

il

y

a

deux efpe–

ces, l'une

qui

croit comme Je fe! mineral aux bou–

chesdes mmes de bronze ,

&

l'aucre en

la

fu–

p~rficie

des emrées des mCmes mines. Ceneder–

niere eíl:

en~ieremcnc cerr~íl:re.

Diofcoride die que

la Melantenc

dt

au~ brulan~e

q_ue le Mili; qu'–

on en crouve des mmc_s paracul1eres en Cilicie,

&

en plufieurs autres lteux

,

&

que la mcilleurc

eíl: celle qui eíl: lifiCe, nene

&

ume , ayanc la con...

leur de íoufre,

&

noircilfanc auffi-cOc 9.u'ellc fent

l'ea~.

Ce mot cíl: Grecµo1•rT11cí•,

&

fiur de

µ1'A.w:,

No1r.

·

M!~?:1

1

~~D~ec~~~· c~oy~ien~e~:~q~se1:hrr;~;~

n'éroir poinc hommc, mais une r.uifiance au dc:f–

fus de J

l

s u s-C

H R 1

s

T ,

qu'ils cenoienr pour

un puf homme. Cene Seéle cut pour Auteur

1111

cc:rcain Theodorns , Difriplc de Theodotus le

Courroyeur qui a

fait

cclle des Thcodocicns.

JI

vivoic íous l'Empert:ur Severe, cent foixl).nte

&

quatorze ans aprCs

la

vcnue du Sauvcur du

Monde.

·

MELCHITES.

f.

m. Chréciens du Levanr, qui onc

~~fn~~l:r

a

n~:f:eq:.fi~

1

::r,toAJ~u:~lÍui~irfa ~~~~~

ce des Empereurs de Coníl:anrinople , aiofi qu'il

écoit dérerminé, par les Concilcs d'Ephefe

&

de

Ch:ilcedoine conrre Eucichez.

&

Diofcorus. lis fonc

rous de la Rcligion

&

Communion Grecque , non

pas de la Jurifdiélion du Parriarchc de Conílanti-

~-?~~ ,~:::a~cch~A:.Ah:r¡!¿:;~c~t:s Í~o~sil/~~

l'on a premiercmenr écabJi le cluifiianiíme '

&

Saine Pierre a été fc/'r ans EvCgue. Cene Ville

ayanc été abandonnec ,

la

Cha1re de Patriarchc

fue ttanfportéc d Damas, oú il fait

fa

relidence.

Les Melchicc:s croyenc la prcfence réellc an Saine

Sacrement

/&

la

traníli1bfianciarion du pain

&

du

;!~;:Ce~~rfosn~c~~ss:~Jxd;J ;u~~e~~:~Íie

5

J:·~~

ligion des Grecs fous les Pacriarches de Confian·

rinople, d'Alexandrit:

>

d'Antioche

&

de Jerufa–

lem. Ce fonc les EvCqucs qui les difenc ,

&

ces

Pacriarches ne rcchcrc;henr plus b con.6.rmation du