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MEH MEL
de ,
a
'Caufe que Cibclle
éroic
appclléc
L" grande
Düffe.
MEGEOUX.
f.
m. Moc que Villehardouin a employ6
dans la fignificacion de Maréchal.
MEH.
MEHAIGNE'. adj. Vieux mor. Meurrri
>
maltraicé de
coups, incommodé.
Foibles
&
111tHX
&
meha1gntz.,
ParqHi painsnefontp/Jng-1ignez..
On a cfü auffi
Mahllignit',
mahangnt'
&
#lahaux,
dans le mCmc fcns.
MEHAIN.
f.
m. Vicu;c mor. Tommenc.
Encuer 7nttl4dt d'Nn meh<ftn
Decouvetifo, degil:..ain.
ME I
MEILLER. v.a. Vieux moc.Mouiller.
MEL
MELANAGOGUES.
f.
m. Medicamens por letnoyen
defquels on purge la bilc noire. Ce fonr les Myro–
bolans noirs , la fumctc:rrc , le Lupulus, le Cuf–
cuce, le polypode de ChCnc, l'Epuhym • le
~c
né
&
l'Hellcborc. 11 n'y a que ces deux dcrn1crs
que l'on prcnnc feuls. On
f.iit
des 'º?'Pofés de
cous les autrc:s, ou au moins d'une parne. Le mor
de Melanagoguc
dl
Grec , formé de
1h••,
,
Noir,
&
de
/:~io,
Amener.
MELANCOLJE.
f.
f.
Tecme de Medecine. On ap–
pelle ainfi l'humcur d'un homme qui fe tcouvc un
pcu chagrin,
q.uife f3.che fans fujcc,
a
qui rien ne
plalc , qui cíl: míl:e
&
penlif , qui s
1
épouvame.
&
s'inquictc pourdes chofcs m:s-legercs ,
&
qm
ne
fe erouve pasmaicrc de cequ'il
pcnfe.~and
les pc'r–
fonncs de cene humcur Com auffi auaquées du de–
lire, c·eíl: ce qui s'appellepropremem
Dtbrt mt/¡m–
coliqHt
,
qui eíl: une maladie compliquée de
l:i
ma–
lancolie
&
du delire. On appelle
TroHble d'tfprit,
la Melancolie fans delire. Ce crouble arrive fouvenr
fans que la raiíon en foit dércglée. Cela fe connolt
par ce qu'on a vU d'une femmc , qui ér:mt reméc
parimcrvallcs de merfon enfant, conno1íf ...iit qu'–
elle avoit tort,
&
rdiíl:oit :iccm: tentation. Les Me–
bncoliqucs , quoique differens entre eux , con–
viennem tous en un point, qui e(\:que chacun a
fa
peníée attachée
&
comme fixée
a
un (eul fujec ;
non que plufieursobjecs ne
(e
íucccdentlesuns aux
:~:~c~~e;1~:r:;~; ~;\
1
}aci~:.u~~ ¿~
1
~~~~r;;,~c:~
coligue
J
en mangeant du beurre
J
re
pcrfuadaqu'tl
éroic de
beucre~
&
il n'ofoic approchcr du feu de
k~ucrot~~~ ~:~tt:~!;!~~¡~if~~.re~e~¡~ª;~~m~:~~ ¡~1~~
de chaque mois. ll s'adonnoit
a
la
chaf!e les dix
jours fuivans
~
&
ern~loyoit
le reí\:e du mois
a
la
rouliqne avec un plaifir extraordinaire. Si on en
croit Banolin , un noble Venirien , fe perfuadant
Ctrc rorrue , dcmeuroic cous les ans caché fous fon
lir pendam les Jours Caniculaires,
&
il en íorcoit
Ct
7
cq,c qu'ils étpient paíf'és , demeurant
fo.intout l_e
reí\:e de l':mnée. Dans la cure de ce mal on do1c
moins avoir égard
:l
la tCtc qu'i la rnaíf'c du fang,
&
Cur~tour
aux vifceres de !'abdomen fimés fous
les
h).~ochondrc~.
Ainfi les vomitifs font
fort
bons
au commencemcnc& dans les progrCs de la cure.
Comme \'imprcílion de la premiere fancaific de–
meure commc effucée par une feconde, les reme–
d~s
ridicules
convienncn~
fouvent aux Mclancoli-
MEL
ques
r~dicules:
Cela_íe
vo~t
par l'exemple d'un Me.o
lancohque qm croyo1t avoir des moineaux daos
la
tCte,
&
qu'un Mcdecln gueriten lui faifam mor–
drc lenez. parun moineau qu'il t<:noir,& qu'il
lui
moncra comme s'il l'eU.t tiré de fon nez. Un aurrc
penfoir av?ir le nez comme un pié de bccuf,
&
on le guem en c?upamct:naines tripes qu'on ffou–
va_moycn de lm pendre aunez. On appliqua un
bo1s de_cerH un aurre qui croyoit avoir des cor•es,
&
on vine
:l
~ouc
de le guerir en lui coupanr ce bois
aveC
~ne
Ccic.
Un autre Melancolique pcrfuadé
d'avo1r un íerpent dans le corps,
fue
délivré de: fa
fanraifie par un Íerpencqu'on jetra-dansíon baílin,
&
qu'il crut avoir rendo avec un remede. La
rai~
fon
de tout cela eíl: que l'amc raifonnable érant
occupée
i
un Íenl objer, quand le malade voit cer
objccéloigné, ou que les efprits
fonc
ébranlésd'une
:a.utre
fa~on
parun objec concraire
&
plus
forr ,
ccl:a.
eíl caufe quel'amc raifonnablc change de fpccu–
Jacion,
&
que les premiercs concepcions rid1cules
fonc cffacées par lesdernieres; ce qui
fe
fait pref–
que en un momenr. Le moc de
Me/¡mcolit
eíl Grec,
bif
;~>Í•
,
cornme fi on difoic
f'i.\icuoc
i..4"~
,
Noirc
MELANCOLIEUX. adj. Vieux moc. />4Clancolique·
Lor$devitntmelancolitux,
Car .1!11.finfantlu be1t11x
jtllA.".
MELANTERIE.
f.
f.
Suc
noir,
dom
il
y
a
deux efpe–
ces, l'une
qui
croit comme Je fe! mineral aux bou–
chesdes mmes de bronze ,
&
l'aucre en
la
fu–
p~rficie
des emrées des mCmes mines. Ceneder–
niere eíl:
en~ieremcnc cerr~íl:re.
Diofcoride die que
la Melantenc
dt
au~ brulan~e
q_ue le Mili; qu'–
on en crouve des mmc_s paracul1eres en Cilicie,
&
en plufieurs autres lteux
,
&
que la mcilleurc
eíl: celle qui eíl: lifiCe, nene
&
ume , ayanc la con...
leur de íoufre,
&
noircilfanc auffi-cOc 9.u'ellc fent
l'ea~.
Ce mot cíl: Grecµo1•rT11cí•,
&
fiur de
µ1'A.w:,
No1r.
·
M!~?:1
1
~~D~ec~~~· c~oy~ien~e~:~q~se1:hrr;~;~
n'éroir poinc hommc, mais une r.uifiance au dc:f–
fus de J
l
s u s-C
H R 1
s
T ,
qu'ils cenoienr pour
un puf homme. Cene Seéle cut pour Auteur
1111
cc:rcain Theodorns , Difriplc de Theodotus le
Courroyeur qui a
fait
cclle des Thcodocicns.
JI
vivoic íous l'Empert:ur Severe, cent foixl).nte
&
quatorze ans aprCs
la
vcnue du Sauvcur du
Monde.
·
MELCHITES.
f.
m. Chréciens du Levanr, qui onc
~~fn~~l:r
a
n~:f:eq:.fi~
1
::r,toAJ~u:~lÍui~irfa ~~~~~
ce des Empereurs de Coníl:anrinople , aiofi qu'il
écoit dérerminé, par les Concilcs d'Ephefe
&
de
Ch:ilcedoine conrre Eucichez.
&
Diofcorus. lis fonc
rous de la Rcligion
&
Communion Grecque , non
pas de la Jurifdiélion du Parriarchc de Conílanti-
~-?~~ ,~:::a~cch~A:.Ah:r¡!¿:;~c~t:s Í~o~sil/~~
l'on a premiercmenr écabJi le cluifiianiíme '
&
oú
Saine Pierre a été fc/'r ans EvCgue. Cene Ville
ayanc été abandonnec ,
la
Cha1re de Patriarchc
fue ttanfportéc d Damas, oú il fait
fa
relidence.
Les Melchicc:s croyenc la prcfence réellc an Saine
Sacrement
/&
la
traníli1bfianciarion du pain
&
du
;!~;:Ce~~rfosn~c~~ss:~Jxd;J ;u~~e~~:~Íie
5
J:·~~
ligion des Grecs fous les Pacriarches de Confian·
rinople, d'Alexandrit:
>
d'Antioche
&
de Jerufa–
lem. Ce fonc les EvCqucs qui les difenc ,
&
ces
Pacriarches ne rcchcrc;henr plus b con.6.rmation du