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ME L
coulcur.
S:i.
racine
en
inmile ,
mai.s on fe fcl"t de
Ces
gouUi.:s
&
de la gratne qu'c:llcs enfermene.
~ar-
~~i:l;o~~ccq~:0~c~fio~~~~~~\s~rf~~~c;n~l~~f!dt~~
cins, puiíqu'on.n'y
meqan~a1s d~
farme de la
gra1-
11e
du
vrai
Mehlot.
éc vra1
Mchlo~
cfl: rarc ,
&
on
ne
fe
fcn que du commun
9ui
crolr en Fr:tnce p:ir–
rni
les meuus graíos.
l.á:
venu du Melilot ell
mCl~e
, die Gallicn :
at
il
riCnt
'quclque pcu
del'afi:ringcnr.
11
c!l:
féíoJurif
&
mamr:uif ,
é't:
:i.ntplus chaud_que froid en
fa
fubfbnce. Ce mol
!:O:grcc
14
1>.ÍA•n',
en Larin
Lorus Me//;genus
,
de
,.h .1,
Miel ,
&
de
"""~'
J
LotHJ
Ja
caufe que le Mclilor
en
une herbe
douce du
gcnre
des locus, d'oU.
viene
que Pline a die qu'on le feme pour les abcilles.
MELISSE. f.
f.
Hcrbc dom les branclics
&
les feuilles
íom Ícmblables au Marrubc noir, cxccpté qu'el–
lcs fom plus grandes , plt/s déliécs
&
moins ve–
lues. Elles om l'odeur dn citron, ce qui foit que
les
haliens l'appellem
e
t'tfronef/¡t.
On lui a donné
Je
nom_de
Mtliffe,
de
µl.>.r,
Miel ,
:1
cauíe
~te
les
mouches
a
miel s'y atcachent. C'eíl: auíli de
la
que
les
Lacios
l'ont appellée
.~Pilfflr1'm,
&
Citrago,
de
fon odeur de cicrnn. Les Ar¡ibes
fom
grand cas de
la
Meliílé pour les bactemens de CC"Cur ,
&
pour tou..
tes les inuginacions Bcheufes du cerveau qui vien–
nenr d'une humeur mélancolique. Galien dit qu'el-
1e a les mémes proprittés que le Marrube
:>
mais
qu'étam moins efficacc , on s'cn fcrt
fort
pcu en
Mc~ecine.
U_
y
a une Mc:li!fe. f.¡uvage , appellée
MehCfe
forc
unprosremenc , pu1fque c'efi: une her–
be puante qui n'a aucune odeur dll citron. La Me–
liflé: d'Efpagne , dire
Hifpanic4
,
efl
fort
femblable
a
la
nCme ram pour
fa
verru que pou? fon odeur,
mais les feuillcs en
fom
moins rudes
&
moins ver–
tes ,
&
plus perites. On uouve auíli de deux forres
~~s~u~~:s, ~~n~e~u~
0
ncirr~!"f1::i~l~s'!"~1fe~r~~f~
femblem affés
3.
la
Mcliile commune; l'unc eíl: lif–
ffe ,
&
l'autre épineufe.
MfaL¿!1
1
a~;e~-~ f~~~~l~u!1ie
1
:~
':!:::C:
f.~¡~~~:~l~~~~~
e:<cepcé qu'elle rend une humeur plus douGe ,
&
qui tient
du
miel, ce qui l'a
foit
nomrne'r
Mtliti–
tt.Rodolphus Agricola dit qu'ellc fe trouve en cer–
raines momagncs de Saxe ,
&
le long de quelques
riviercs d'Allemagne.
MELLIER. f. m. Efpece de raifin blanc , qui eO:
extr2:memc:nt agréable au goftc ,
&
dont on fait le
bon vin.
Mellier
, parmi les Bouchers , fe dit auffi.
d~
troi–
fiCmc vemricule du ba:uf,
&
des aurres :immaux
qui rwninenr.
M;~~;::n~g~
5
dfia~·rc~~~n;~ fi~~ ~~ofcºr~u;;::
ue terre,
&
n'a
ni branches
ni
feuilles. C'efi: feu–
lcmenr une ma!fe done- l'écorce efi: verte. Cc:tce
ma(fo efi: ronde comme une roupie
&
plus groffe
que la tCte. Elle
a
quinze ou feize quarrés ou an–
glcs , fur chacun dcfqucls
l
'on voic fept grandes
~:~r~:~~~;1J~~éa~o;:e ~¡~ ~;co!~b~~ ~~g~~~~~f~~
~h~¡(~~~e~~ert:~ep~~ f~,hr;~ti~~;~:e,~l:~:t~ot:
que
cell~
dn melon ,
&
d'un goUt affCs fade, qui
ticnr pourrant quclque pelt de l'aig1·clec.
MELOCHlA.
(.
m. Herbe qui crolr en Egypte,
&
qui-eíl: haure d'une coudée ou d.'un pié
&
demi. Ses
~~~!~
1
:v~~t
:eÍau:rº?n
dp~~ª~f:;cé~:O~~c~~l~~~st;~~
gucs
&
plus aigues. Elle produic de petites Reurs,
qui
font
coule1.trde.íaffran. Sa graine eft noire.
&
M EL
romcnue dans une cellulc
terminé~
en pointc1
Jl
;¡,~~~ir~d~~~ro~hiaqf~ [~¡; 1;~
1
: 1~~ª:~~~~~' d~
~:ncth:~rl~~~~~u~~:c~~;
~v~~~~e
11
~e7~b};~~~i:~;
que e.míe fon fue glu:iftt
da.nslcS
critr:t.iU(!S, C'cft
un remede pom: touteS le
s' nmladie
s oU lamauve
eíl:
bonne. Le
Cut·
de feS-feuillCs app::itÍe la coux
.
,
8c
~oulage
les rnaux de poicrine. Sa.· graine eíl: pur-
ganve,
&
une drachme ckaílC les humeurs
par
le
Bas.
.
MEL?~·
(.
m.
Sont de fruit
01;
dt
.ft~unJt
á'un
goút
dllmtHX,
&
do1!t la
rig'
r~mpe
far
ttrri.
AcAi;>.
Fn.. la
plante qut produic
ce
fruir jene force far–
mens.
lo1~s ,
toutainfi que le.Comcombre. S3.feuil-
!~e:~~~m~:l~:c:iTI~~-d~av1g~~re~~á~~1~:~e&v~~
fruu que
eíl: quel_quefoil plus gros que la tete d'un
hornme , a une éco'rce carrillagineufe.
11
y
a des Me–
lons de cóulcur d'herbe,
&
d'autres p31es, jauncs,
blancs , Cendrez , d'aucres couverts d'une peau
en brodcrie. Ils font prefque tous demelez
&
can–
nelez. La chair du dcdans efi: douce
&
fon
fo.vou–
reufe,
&
de divcrfescouleurs. Aus uns elle efi: bhm–
che, :lUX"3.UtCCS rouge ,
&
d.
l°\uclqucs
:!.UtfCS
blan–
che cirantfur leroux. Les rne1lleurs Com céux qui
oucre une odeuragreable ,
fonc
favouteux
&
rem–
plis d'une graioe longuerte, ay:mc une pclurc blan–
che
&
fon
doucc. lis fonc excrémement froids
&
hurnides
&
de mauvais
fue,
mólis fouverains pour
~::~r
1
e~afa~~~1~~~d~~;ar~:'asv~lf:~ri~~:~~~uee~
;;:
faculté déterfive , qui neanmoins eíl: phu grande
en
la
femence qu"en la chair. Les Melons vic:n–
nenc admirablemenc dans les lndes Occidentales ,
fans gu'on ait befoin de couche ni de: fomier. On
ne fu1c que jener de
la
graine dans un trou ,
&
la
couvrir enfuitc:: de terre ,
&
en
lix
femaincs ou deux
mois ils viennenc en quanciré plus grands
&
meil–
leurs que ceux qu'on a dans l'Europe. Sur-tour le
Mclon narurel du pays , qu'on appelle
Alr/011
á'eAH,
l'emporte
fur
cous les aurres.
11
y
en
a
de deux Cor–
tes , de ronds
&
de longs ,
&
tam des uns que des
autrcs,
il
s'en trouve
qui
ont le dedans du
fi
nit
blanc,
&
d'autres de couleur de ch:iir. les ronds
viennent prefque deux fois auíli gros que la tCre,
&
les longs fom
a
pcn prCs comme nos moyennel>
cicrouilles. Llécorce des uns
&
des aucrcs demeure
toi'ijours verte , fans odeur,
&
tellement dure que
mCme quand
ils font mUrs l'ongle n'y
fsauroic
emrer , de force que c'efi:
:l
b
tige plUtOc qu'au
fruit que l'on connolt leur m:uuricé. li
s font
rem–
plis comme un
auf
~
&
toute lcur ch
:t.irfcmble
n'Ctrc qu'une eau gelée, qui fe fond
8c
felique-
6e enrierement dans la bouche. Auíli pcm-on dire
qu'elle donne plus
i
boirc qu'i manger. Cette eau
cíl: fucrée,
&
auffi agreable que le fue des Grena-
~aC:;.I~ñ/l:s~~n~~ r;~: ~¡
1
~
ni
:e~~~: ;~:l~lf~~~
enquanrité ,ils ne nuifentpoint i l'efi:omac. Lemot
de
Melon
,
viem du Cree
,,,.~., ~
Pomme ,
:l
caufe
qu'il a en quelque fason la figure d'une pomme.
MELONGENE.
f.
m. Grande planre que les Habi–
tans des Antilles cuh:ivcnr dans leLtrs jardins. Elle
crolc de la h:uncur de deux piés,ayanr de grandes
feuillcs de la largcur de
la
main ,
&
porre des fmits
~ros
comme le poing en forme de paire. Ces fruits
font liílCs , blancs
&
violers. Lcur chair a la referve
de l'ép:üCfeurd'un
doi~t,
eíl: mute pleine d'une peri–
te grainc piare comme celle du pimem. Ce fruit
cfl:
froid , venceu:<
&:
indigeíl:e. Les habitans le fonc
b¡Juillir quand ils I'ont pelé
1
aprCs quoi ils le cou-
p<n