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48

ME L

coulcur.

S:i.

racine

en

inmile ,

mai.s on fe fcl"t de

Ces

gouUi.:s

&

de la gratne qu'c:llcs enfermene.

~ar-

~~i:l;o~~ccq~:0~c~fio~~~~~~\s~rf~~~c;n~l~~f!dt~~

cins, puiíqu'on.n'y

meqan~a1s d~

farme de la

gra1-

11e

du

vrai

Mehlot.

éc vra1

Mchlo~

cfl: rarc ,

&

on

ne

fe

fcn que du commun

9ui

crolr en Fr:tnce p:ir–

rni

les meuus graíos.

l.á:

venu du Melilot ell

mCl~e

, die Gallicn :

at

il

riCnt

'quclque pcu

de

l'afi:ringcnr.

11

c!l:

féíoJurif

&

mamr:uif ,

é't:

:i.nt

plus chaud_que froid en

fa

fubfbnce. Ce mol

!:O:

grcc

14

1>.ÍA•n',

en Larin

Lorus Me//;genus

,

de

,.h .1,

Miel ,

&

de

"""~'

J

LotHJ

Ja

caufe que le Mclilor

en

une herbe

douce du

gcnre

des locus, d'oU.

viene

que Pline a die qu'on le feme pour les abcilles.

MELISSE. f.

f.

Hcrbc dom les branclics

&

les feuilles

íom Ícmblables au Marrubc noir, cxccpté qu'el–

lcs fom plus grandes , plt/s déliécs

&

moins ve–

lues. Elles om l'odeur dn citron, ce qui foit que

les

haliens l'appellem

e

t'tfronef/¡t.

On lui a donné

Je

nom_de

Mtliffe,

de

µl.>.r,

Miel ,

:1

cauíe

~te

les

mouches

a

miel s'y atcachent. C'eíl: auíli de

la

que

les

Lacios

l'ont appellée

.~Pilfflr1'm,

&

Citrago,

de

fon odeur de cicrnn. Les Ar¡ibes

fom

grand cas de

la

Meliílé pour les bactemens de CC"Cur ,

&

pour tou..

tes les inuginacions Bcheufes du cerveau qui vien–

nenr d'une humeur mélancolique. Galien dit qu'el-

1e a les mémes proprittés que le Marrube

:>

mais

qu'étam moins efficacc , on s'cn fcrt

fort

pcu en

Mc~ecine.

U_

y

a une Mc:li!fe. f.¡uvage , appellée

MehCfe

forc

unprosremenc , pu1fque c'efi: une her–

be puante qui n'a aucune odeur dll citron. La Me–

liflé: d'Efpagne , dire

Hifpanic4

,

efl

fort

femblable

a

la

nCme ram pour

fa

verru que pou? fon odeur,

mais les feuillcs en

fom

moins rudes

&

moins ver–

tes ,

&

plus perites. On uouve auíli de deux forres

~~s~u~~:s, ~~n~e~u~

0

ncirr~!"f1::i~l~s'!"~1fe~r~~f~

femblem affés

3.

la

Mcliile commune; l'unc eíl: lif–

ffe ,

&

l'autre épineufe.

MfaL¿!1

1

a~;e~-~ f~~~~l~u!1ie

1

:~

':!:::C:

f.~¡~~~:~l~~~~~

e:<cepcé qu'elle rend une humeur plus douGe ,

&

qui tient

du

miel, ce qui l'a

foit

nomrne'r

Mtliti–

tt.Rodolphus Agricola dit qu'ellc fe trouve en cer–

raines momagncs de Saxe ,

&

le long de quelques

riviercs d'Allemagne.

MELLIER. f. m. Efpece de raifin blanc , qui eO:

extr2:memc:nt agréable au goftc ,

&

dont on fait le

bon vin.

Mellier

, parmi les Bouchers , fe dit auffi.

d~

troi–

fiCmc vemricule du ba:uf,

&

des aurres :immaux

qui rwninenr.

M;~~;::n~g~

5

dfia~·rc~~~n;~ fi~~ ~~ofcºr~u;;::

ue terre,

&

n'a

ni branches

ni

feuilles. C'efi: feu–

lcmenr une ma!fe done- l'écorce efi: verte. Cc:tce

ma(fo efi: ronde comme une roupie

&

plus groffe

que la tCte. Elle

a

quinze ou feize quarrés ou an–

glcs , fur chacun dcfqucls

l

'on voic fept grandes

~:~r~:~~~;1J~~éa~o;:e ~¡~ ~;co!~b~~ ~~g~~~~~f~~

~h~¡(~~~e~~ert:~ep~~ f~,hr;~ti~~;~:e,~l:~:t~ot:

que

cell~

dn melon ,

&

d'un goUt affCs fade, qui

ticnr pourrant quclque pelt de l'aig1·clec.

MELOCHlA.

(.

m. Herbe qui crolr en Egypte,

&

qui-eíl: haure d'une coudée ou d.'un pié

&

demi. Ses

~~~!~

1

:v~~t

:eÍau:rº?n

dp~~ª~f:;cé~:O~~c~~l~~~st;~~

gucs

&

plus aigu

es. Elle produic de petites Reurs,

qui

font

coule1.tr

de.íaffran. Sa graine eft noire.

&

M EL

romcnue dans une cellulc

terminé~

en pointc1

Jl

;¡,~~~ir~d~~~ro~hiaqf~ [~¡; 1;~

1

: 1~~ª:~~~~~' d~

~:ncth:~rl~~~~~u~~:c~~;

~v~~~

~e

11

~e7~b};

~~~i:~;

que e.míe fon fue glu:iftt

da.ns

lcS

critr:t.iU

(!S, C'cft

un remede pom: touteS le

s' nml

adie

s oU la

mauve

eíl:

bonne. Le

Cut·

de feS-feuillCs app::itÍe la coux

.

,

8c

~oulage

les rnaux de poicrine. Sa.· graine eíl: pur-

ganve,

&

une drachme ckaílC les humeurs

par

le

Bas.

.

MEL?~·

(.

m.

Sont de fruit

01;

dt

.ft~unJt

á'un

goút

dllmtHX,

&

do1!t la

rig'

r~mpe

far

ttrri.

AcAi;>.

Fn.. la

plante qut produic

ce

fruir jene force far–

mens.

lo1~s ,

toutainfi que le.Comcombre. S3.feuil-

!~e:~~~m~:l~:c:iTI~~-d~av1g~~re~~á~~1~:~e&v~~

fruu que

eíl: quel_quefoil plus gros que la tete d'un

hornme , a une éco'rce carrillagineufe.

11

y

a des Me–

lons de cóulcur d'herbe,

&

d'autres p31es, jauncs,

blancs , Cendrez , d'aucres couverts d'une peau

en brodcrie. Ils font prefque tous demelez

&

can–

nelez. La chair du dcdans efi: douce

&

fon

fo.vou–

reufe,

&

de divcrfescouleurs. Aus uns elle efi: bhm–

che, :lUX"3.UtCCS rouge ,

&

d.

l°\uclqucs

:!.UtfCS

blan–

che cirantfur leroux. Les rne1lleurs Com céux qui

oucre une odeuragreable ,

fonc

favouteux

&

rem–

plis d'une graioe longuerte, ay:mc une pclurc blan–

che

&

fon

doucc. lis fonc excrémement froids

&

hurnides

&

de mauvais

fue,

mólis fouverains pour

~::~r

1

e~afa~~~1~~~d~~;ar~:'asv~lf:~ri~~:~~~uee~

;;:

faculté déterfive , qui neanmoins eíl: phu grande

en

la

femence qu"en la chair. Les Melons vic:n–

nenc admirablemenc dans les lndes Occidentales ,

fans gu'on ait befoin de couche ni de: fomier. On

ne fu1c que jener de

la

graine dans un trou ,

&

la

couvrir enfuitc:: de terre ,

&

en

lix

femaincs ou deux

mois ils viennenc en quanciré plus grands

&

meil–

leurs que ceux qu'on a dans l'Europe. Sur-tour le

Mclon narurel du pays , qu'on appelle

Alr/011

á'eAH,

l'emporte

fur

cous les aurres.

11

y

en

a

de deux Cor–

tes , de ronds

&

de longs ,

&

tam des uns que des

autrcs,

il

s'en trouve

qui

ont le dedans du

fi

nit

blanc,

&

d'autres de couleur de ch:iir. les ronds

viennent prefque deux fois auíli gros que la tCre,

&

les longs fom

a

pcn prCs comme nos moyennel>

cicrouilles. Llécorce des uns

&

des aucrcs demeure

toi'ijours verte , fans odeur,

&

tellement dure que

mCme quand

ils font mUrs l'ongle n'y

fsauroic

emrer , de force que c'efi:

:l

b

tige plUtOc qu'au

fruit que l'on connolt leur m:uuricé. li

s fo

nt

rem–

plis comme un

auf

~

&

toute lcur ch

:t.ir

fcmble

n'Ctrc qu'une eau gelée, qui fe fond

8c

fe

lique-

6e enrierement dans la bouche. Auíli pcm-on dire

qu'elle donne plus

i

boirc qu'i manger. Cette eau

cíl: fucrée,

&

auffi agreable que le fue des Grena-

~aC:;.I~ñ/l:s~~n~~ r;~: ~¡

1

~

ni

:e~~~: ;~:l~lf~~~

enquanrité ,ils ne nuifentpoint i l'efi:omac. Lemot

de

Melon

,

viem du Cree

,,,.~., ~

Pomme ,

:l

caufe

qu'il a en quelque fason la figure d'une pomme.

MELONGENE.

f.

m. Grande planre que les Habi–

tans des Antilles cuh:ivcnr dans leLtrs jardins. Elle

crolc de la h:uncur de deux piés,ayanr de grandes

feuillcs de la largcur de

la

main ,

&

porre des fmits

~ros

comme le poing en forme de paire. Ces fruits

font liílCs , blancs

&

violers. Lcur chair a la referve

de l'ép:üCfeurd'un

doi~t,

eíl: mute pleine d'une peri–

te grainc piare comme celle du pimem. Ce fruit

cfl:

froid , venceu:<

&:

indigeíl:e. Les habitans le fonc

b¡Juillir quand ils I'ont pelé

1

aprCs quoi ils le cou-

p<n