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MER

vingr anille fois .plus pem que Ja Tcrrc: Sa plus

gramlc diíb.ncc de la tcrrc

c('t:

de ; ;oo-:>. dctn1

d.Ja

–

mctres de la ,erre,

b plus

pccicc

11000.

Mcr–

curc

faac

fon

cour

aucour

dn !>olcil,

ne s'en éloi..

gnc

jama.is

vers l'Oriem ni vcrs l'Occidcnt de plus

19. dcg

rés. Dcl:i \•icnr ql1'il el\ trCs-d1llmlc

obfervcr, car il en m:s-pem

prcíque roUJours

~l~~f;ci:~~:u~~~1~~e

~~r~n;:~~

~u~c;::~~¡~ª,

~af:

il la foic

récllemem

en 3· par

lamC:mcraifonquc

Venus qui paroit faire

íiennc <:n dix_-ncuf

mo1s

la faic

récllemcnc en fcpt ou

cnv1ron.

Voycz

VENUS.

MercHre.

Vif-argcm. Manhiolc

cfü

que c'cft un

corps mineral

liquide,

coulanc

com:ne cau, ayam

la coulcur d'argcm

étant olivicrc &.fon lu1font

<Ju'il cft compofé d'unc .íuhllancc. v1fqucuíc.

fubnle,

qui ell fon '1um1de

fro1de '. ce qw le

fau renir pour la femcnce de tous les mcraux. Les

Chynu{ks dtfenc que la caufc Je ce qu'1l

pcur fe

confohder viem de ce qu'tl n'c:Jt pas afiés fcc

chaud. Mauhiole ajoUtc: que le Mcrcurc s'incor–

porant 3jfémc:m avcc rous métaux

il_s·c.nfuit qu'il

forr proprc

les cngcndrcr.

pnnctpalcmenc

ccux 3ufc¡ncls il s\mache en les roucham fcule–

ment, pmíque lOutCS les chofcs qui om du 1-ap–

pon enfemblc, íe conveniffent

f,1ci~ement

!'une en

l'autre; qu'ainli c'eJl: un

e crreurde d1r

e que

Mer–

cure fe pourroit

~u_ire.

cellemcntd:i.ns

les.vemes

Ja cetrequ'il enfomrou

quelquefohde

mcra.I, mats

-qu'1l fe convcniroic plU.tOt en fer ou en plornb,

~··~c~:u~~ :?¡:;~;~~ec;fu~ª~~ré;;e~~niiJ~er-~

!'argent qu'd. 3ucun

a~trc

méta_l.

c'c:Cl: ce _c¡ui faic

réver cous lesChymtlles, qui par leurs arnftccs

leurs fublimacions, penfem pouvoir

fupplé~r

aux

déf.¡ucs de la narure, comme

on la pouvo

1cco

r–

'rigerd:ms fes ouvr:iges. Tous mécaux JCUés

d3.ns

Mercure , n:agef!t au-deílUs c?mme

f~n

}e bois fur

l"eau, i,l'exccpuonde l'or qut va 3uílt-cot au fond,

parce que le v1f-argeht en ell plus amoureux que

de tous les amres. Le Mercure fe crouved:uu plu–

íieurs mines en Allernagne

ailleurs. Sa veine eft

une pie1re·rougcicre ,

~friable

p:fame conune

plomb • qui rcluit de tous cOrés, érant route cou..

Verce de pecics brinsd'argem-vifen forme de cioU–

te. Pour le íéparerde cene maffe cerrell:re. on l'en–

ferme dai1s un por de cerrc poíé: fur un aucrc pot ,

en' Corteque les embouchUrcs des deux pots íe rc:n–

comr:mc , donncnc le feude fupprellion _fous cclui

ol\ la maciere cft renfecmée. Puis

011

env1ronne les

c~;s1:\{~~C:[~~:~~eºiSo~~~d~~~'::';::;.!~~~:~

Les Chymiftcs mene le Mercure utihcicl ou du

plomb ou dll cin.lbre, ce n'eft aucre chofe que la

vcine du Meccurt'. lis l'ont appellé ainfi ,

p.ar–

ce qu'ils rcconno1lfenc la planete Mercur

cpour

fon pcre , ou parce qtl'il ell: fi fobcil

agi ..

Je , qu'il s'cnvole in1perceptiblement de

leur.s

mains , lorfqu'ils le veulem tourrnenter cant fo1t

peu au feu , ce qui fe rapporte

t·~gilité

du Dieu

~e~:;ecaf~~s~e~a;~~;;e~l~t ~r;~~;,,:e~ t:~:~~

de fa Auidité qui le fait 1nouvoir fans celfe,

te~~:~~: ltpee~l:1~~~~;<:~~~:~~!~:~~i:fi~~~~

Argé:nt a.queux • de

~'"'

, Eall ,

~,.,.,,, ,

Ar-

r,:t~r~1:u·fi"s·:n~:1~~~'~,~~~~·r~,~~

!ean~ª~¡:;;~Cr:

~~;~~~ J~i:a~~rª~'~~,~~~::n~te

~~c1~u:a:Ío~

f~=

coagulable. Du Renou ,

plu1iems autres , pour

concilier les opinions d1fferenrcs roucham

f..:~

1;..

Iués

les uns voula.m qu'il foic chaud,

les .1ucrcs

froid,

pr~rcndenc

qu'ellcs fom m1xtcs,

qu'1l en

:a de fubtiles

échauff::uftes,

d'autres qui font

grortlercs

refriger:uues. 11 incife,attenue, pfoé–

ue , relouc, Jiche le vemrc, ncttoyc les humeurs

lespurge de rout poifon ,

parriculiecernenc du

vcncnen, dont il elt lln rrCs-boa remede, mais cx–

tcncurcment ou imerieuremenc .

Í.lut bien pren–

dce ga.rde

ne le donner qu'i propos,

lorfqu'il a

été bien

dUcmem préparé.

a trois forres de Mercure,le Vulgairo,quieíl

une hqueur farurnienne

Colaire,

que Van

Hcl·

mom die Ctre un corps lirnele ;

le Mercure des

~:[~~ª~~1iíl~~~~;~~l~~

e~~ ~~:¡~~~~ ~a~~lll;

Mercurc des Ph..ilofophes ; qui eJl: la matiere dom

la picrrc thilofophalc fe fonuc , íuppoíé qu'cllc

~:i

c¿:~~~~is ~~ ~le::J~,;;;~~ii~er:·~~~:c~:,~~

des méraux ou de leur racine. Les Chym1íles mec–

rent de

difünllion encrc le

Mtrcure

ftxt,

Mtrcurt cqazull'.

lis encendem par le prernier , le

Mercure 9u1 fouffce conftammem le feu,qui fe fond

fe mamecomme lesméraux;

ils

emendent p:u

l'autre

le Mercure rivé de

Ruidiré endurcie

;~éi~~~(.u~;&~~~~e~~2~; f~~d~-~r~~c;1:~~a~~cn~

un creufer, on le laiffe un peu refroidír. On enle–

ve la crouce de dcffos ,

on fait cníuite un tro11

2u milieu du plomb dans lequel on jeue du Mercu–

re qui fe coa.gule d'abord en une íub!bnce folide.

~~~r ;~y~tr~!:~fi~~:a~ee~'t~''r~~e~e

~~~1~iq~~u:

~uªelSle't~~~~r~f~~~~~~~ne~~~~e:~~~ !pbp~l1te,~!~=

CHrt

'Vurst

'. du Mercure COUbntqu'on ICOUVC d2ns

fu~e1J~:~:n;~e~~1~ric~~~(!3n~!~~Íe~~~i~.; ~o~~

dépou11lé de fon foufre. On)e tire d'ordinairc du

c~~b~fc~l~u:o~rd:~u:~1!b~: ~~~n:i~~n;:~1~~(t~;

(oufre commun

~.lcrcure

vif, les alc.1hs qu'on

a¡oU.1e .abforbcm l'aCJdc

le Mercure fe rcvivi-

~~~rc~~: {a~~cJ~~;~

r ,n;.~~{f~~·~1 foi~bi~~e~~¿;ar~~

La premiece de les préparaaons dl: de lepunfier.

Pour cela on a de collrume de íe ferVir de vinaigre

de fcl , ou bien on le

~allC

fimplement :a.u tra–

vtrs d'une peaude chamois.

~clgucfois

on mCle

le Mercure :avec de l'efpritde vm d'ans une bomeil–

lc,

on rernue le cout alíés

long~ccms

pour pou.

voir faire que l'efprit de vin devienne no1r. On re-

~:~~e~~r~:~~º{;¡t

:a-:~~;;~~~~:.º~cjou~d~·:,¿~

~~:~º:O:e~e::~~ ;~1~fpr~¡~;~1;r:;~~¿.~~f~e~¡;

fur le Mercure pour le d1íloudn:. On di!lille 1

diíf~l~tlo.n

~lcrcurc

précipné demeurc. Si 12

préc1p1t2uon fe

fott

avec l'efpm ou Jmile de vi-

J~!(;lri!ed;1r~~f;;yr~c1ci~ r~í:r!;~n~; ~ ~.:~ ::~~

l'c~rit

de nicre ou l"eau force

il fera en forme de

poudre rouge. ce qui dépend du propre foufre du

Mercure alteré

féparé de fon mixce,

non

p.1s

des eípritS

íervenc

la précipimion. 11 efl.d.m-

~fc~~u~o~eu(~~;~~i~:~~ir~~:'';'d~~~r~~~l~c~rar~~i~

role ou les ulceresqui tendeni

la gangrene,

n·y

a cien de plus falulaire que le précipité mClé avc:c

les onguents qui lui conviennenr. La

fublima.ci

cíl: auffi une prépacation du

Mcrcur~.

jjll.f

fe f;lt