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MAS
leur air Oré b libcné de fe mouvoir ,
d.
caufcd'un
dépOt
f~it
fur la partie par le vice de la nutrition
parcicuhere de
couce
la maffe du fang.
On appcllcMJch"iru, l es
tCtcs
ou
extrémicés
<le dcux ptecesdc fer, qui
font
les principales d'un
étau de
~crmrier,
&
qUl
cn$'éJoigm1m&s"élargif~
fampar le moyen d'un reff"orcqui cftcnrredeux ,fe
rapprochem
&
fcfcrrcnt avcc une vis.
MASLE.adj.
Olii
dt
du fexe le plus noble
&
le plus
forc. On appelle en termes de Marine,
MJles
&
Feme/les,
Les penturcs
&
les charnieres qui en-
~;~~~C:te~~~~cc;~~: !~un~; t:n~~~avu:;~;il~.~:¡~;=
vire fufpcndu
a
l'ell:amborr.
MASNIE. f.
f.
Vieux mor. MaiCon.
MASQ.UASPENNE.
(. f.
Perite racinc
'lui
excede ra–
rement la groff'eur d'un doigr,
&.
qui fe rrouve dans
la
Virginic. Elle cíl: rouge comme fang ,
&
les ha–
birans s'en fcrvent
a
pcindr~
lcim boncliers)
&
au–
ttcs uíl:encilcs.
MASQUE.
f.
m.
Fa1ü: vifage
p'on
poru poNr
fo
Jl–
f,Hifer.
AcAD.
FR. On appelle
Mafi¡ue,
en termes
de 5culpture
&
de Peinrure, Un v1fage feparé du
reíl:e du corps que lesSculpteurs
&
les Peimrcs em–
ploient dans les ornemensde leurs ouvrages.
MASQ!JE. f. f. Borel dit que ce moca ligoifié Sorcie·
re en languedoc , de
Mafca
,
Faux vifagc. d'oU
vient, pourCuir-il, que les chiffresoccultes écoient
~fi:l~~sc~r~~~e~~:,~::t~:~ ~"}~¡ª~~;J,u;~~,:~:
;:A~~n~~a':~!~~roÍon~ur~;rc~f:n;~~Ue~esf:~~~ ~~
Mafques.
MASQUE',
E'E.
adj. Terme deBlafon. 11 fe dicd'un
lionqui a un
mafquc~
MASSACRE. f. m. Tueric, camage. Onappelle en
termes de Veneric,
MAjfocreJ,e Ctrf,
La tCcc du
Cerf feparéc du corps.
Maffacre ,
en termes de Blafon , fe die auffi d'une
cCte de Cerf, de Ba:uf,ou de quclqu'autre animal,
quand elle eíl: décharnée.
MASSAUENS. f. m. Heretiques du quatriéme
lie~le,
qui :i
cauf~
qu'il
e~
die .dans l'Ecrirure qu'1l
fa~c
toUjours pner , precendo1em que
la
pncre fuffifoa
pour couccs les bonnes cruvrcs,
&
qu'en chaíl3m le
demon , elle donnoic la force de reliíl:er
a
tomes
forces de cencaüons. C'étoicnt des Moines de Me–
fopocamie qui rejettant le jeUnc , & abandonnant
lesSacremens, quiccoienc le travail des.mains, en
q_uoi confiUoic en ce tems-l:i une p:utie de
la
Di(–
c1eline Monafrique , pour ne s'appliquer qu':i l'O–
ra1fon. lis avoicm dc:s PrCcres
&
des EvCqm:s,
&
fec~;~~~~~~n;o~~~e;i~~a~:r ;::i!seu:~v~~e:;,cmi~~~~~
les mariages ,
&
porcoient de gr:mds; cheveux avec
des robes magnifiques.
lls reromberem plufieurs
foisdans leurs erreurs, dom ils avoiem rémoigné
;a-:~\:~6~~,¿~~ii:~~';~~~¿~~~~~!~~;u~:·~~~~
touces )eurs rcchUces ils ne fcroienc plus
re~us
a la
Communion de l'Egliíe.
MASSE. f. f. Gros 1narceaudone fe fervem les Scul–
pteurs pour dégroffir
~eurs
ouvr.1ges en frappam íur
Je cifoau. LesTailleurs de pierre ont J:areillemem
~\
0
;:-!:~~ ~~:~~rfc
0
;::cbc:cf:r~!;~e~1~ ~!ii~::~
verte en creux ,
&
en rclief.
Maffe.
Piece de bois longue de quaranre-dcux
~iés,
qui ferc
i
coumer le goltvemail d'un bate:m
foncet.
Maffe.
Terme de Pt::incure. 11 fe dit des panies
confiderables d'un Fotble:lu , qui comiennem de
MAS
¡;rancies lumieres ou de grandesombrcs.
Maffe
ou
Mache.
Herbe dom la feuille eft fcm.
bl:ibl7 au Cyperis,
&
qui a
fa
rige blanche , liCfée
&
un1e.
&
a
la cime uneffeurépai!fequi l'embraf–
fe,
&
c¡ui
en~n ~e
refouc en bourre
&
en pap1lloces.
EII~ cr~1t ordmatr~mem
aux
mar~i~
, !aes
&
érangs,
&
11
n
y
a gnere
d
eaux morccs
0111\
ne s'en crouve..
~anh1ole.
die
que la
M~fIC
qu'elle pone efl appel–
lee ep lcahen
Ma::..::..a farda,
parce que
la
bourre
de cene maífe. rend une perfonne fourde ,
{j
elle
combe
ªW:
ore1lles. Les pauvres gens s'en ftrvenr
p~ur garn1~
leurs maccla.[$. Les feuilles fcrvcm
a
fo1re de pemes chaifes ou tabourets,
&
m;me des
.convertures tiífues en forme de natces. TheophraO:a
mee cene pla_nce
.ª~
rang de celles qui fonc
fans
M~~~tcO~}%~~~~¡~~~ª~~inr:ª;~~·r
peindre. qui fe
f.a~c
avcc de la Cerufe pouífée au feu jufqu'i un cer–
catn degré.
M.
Fclibien die qu'il
y
a du
M11jficot
/aune,
&
du
Majficot hl11nc,
qu'on fait avcc du
plomb calciné.
MAS~IF.
(.
m.Terme de Masonnerie. Le plein , le
fohde d'un mur forc épais. On appelle
Majfif de
p~trre,
Ccluiqui eíl: encicremcnc de quarciers de
p1erre, fans avoirniblocageni moilon,
&MaJ!if
de moilon,
Celuiquidans les fondarions fait un corps
de Masonnerie fur lequcl on fonde. On die,
MajJif de briqut,
en parlant de cclui qui eíl: fair
~~~en ~~7uic~ei~~~~fi6n~~e~:r~;ed~um~;r~~~r:
0
~~
ta11le par dedans ou par dehors. Ce qu'on appelle
d:rns un parterre :i l'Angloife
M11J!if dt gaz-on,
cíl:
une placebande de gazoq en enroulcmem , inClée
a.vec
la
broderic.
·
MAST. f. m. Grand arbre qu'on pofe dans un Navi–
r<:,
&
oU l'on acta.che les vergucs
&
les voiles qui
font nece!faires pour la navigacion.Tous les grands
Vaiffeaux ontquatre
Mies,
fsavoir le
Grand Mdt
')lli eíl: placé au milieu du premier pone , ou franc
nllac;
&
defccnd a.u fond de cale fur
la
concrequil–
lc; le
Mát demifa;ne,
qui paffe:i rravers le Cha..
ceau d'a.vam au ddlus de l'eflrave,
:i
J'extrémit~
de l'efcarlingue ; le
Mdt
d'arumon
, qui
eíl:
encre
le grand Mic&la pouppe,
&lcMárdebeanprt',
qui eft couché fur l'épcron
a
la proue )
&
enchaíl<t
par le bout d'embas fur le premicr pom d
:i.nsle
M3.c de: m.ifainc. On ajoúce quclqucfois un c
inquié–
mc M:it
:l
ces quatrt:,
&
c'efl un doublc arrimen.
Tous ces Mits font compofésde plufieursparciesou
briffires , aufquelles on 'donne pareillemmem le
nom de Mit. Le grand Mir ou
M!t
de Maicrc:, ne
garde fon nom de grand Mir que dcpuis la carlin.1
gue jufqu':i la premiere hune. La parcie comprife
cncre cene premiere hune ,
&
la íeconde, qui
eíl: un arbre
cour
d'une piece aflCmblé avec l'aucre
s'appellentleGr1tnd
MGtdthHne,
~ule
Gr4ndhu–
nitr,
&
la partiequi s'éleve au deílus du grand hu-
~~~dee~zrne~l1: ~~vi1:~:d~;~~,,~~,;~rs";~rci~~
ou brifUres dom chacune a :iuíli le nom de M5.r.
Ceuxd'arrimon
&
de Beauprén'om qu'une brifUrc
,
qu'on appelle de perroquec
&
~on
pasde hunc:· Les
Mies ne fom jamais perpend1cula1res fm le ullac ,
mais ils panchent un peu vers la pouppe , afin de
mieux reliJter
a
la pouíféode la voile
J
qui prend le
venc de cecóté-l:i..
MJ1gemelll ,;11mdl,
ouAjfü:l.
?vlát qui n'ayanc
pas :taCsde groífcuri>our
fa
hauceur, eíl:fortifié par
d'anrres pieces de bois qui l'environncm ponr em–
pCcher qu'il n'éclace,
&
quelquefois encere par
des cables que l'on roulc amour d'efpace ett cfpace.
On appclle
M
JtJ
de rech,,ngt
, des
MO.csde hune