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38·

MAS

leur air Oré b libcné de fe mouvoir ,

d.

caufcd'un

dépOt

f~it

fur la partie par le vice de la nutrition

parcicuhere de

couce

la maffe du fang.

On appcllcMJch"iru, l es

tCtcs

ou

extrémicés

<le dcux ptecesdc fer, qui

font

les principales d'un

étau de

~crmrier,

&

qUl

cn$'éJoigm1m&s"élargif~

fampar le moyen d'un reff"orcqui cftcnrredeux ,fe

rapprochem

&

fcfcrrcnt avcc une vis.

MASLE.adj.

Olii

dt

du fexe le plus noble

&

le plus

forc. On appelle en termes de Marine,

MJles

&

Feme/les,

Les penturcs

&

les charnieres qui en-

~;~~~C:te~~~~cc;~~: !~un~; t:n~~~avu:;~;il~.~:¡~;=

vire fufpcndu

a

l'ell:amborr.

MASNIE. f.

f.

Vieux mor. MaiCon.

MASQ.UASPENNE.

(. f.

Perite racinc

'lui

excede ra–

rement la groff'eur d'un doigr,

&.

qui fe rrouve dans

la

Virginic. Elle cíl: rouge comme fang ,

&

les ha–

birans s'en fcrvent

a

pcindr~

lcim boncliers)

&

au–

ttcs uíl:encilcs.

MASQUE.

f.

m.

Fa1ü: vifage

p'on

poru poNr

fo

Jl–

f,Hifer.

AcAD.

FR. On appelle

Mafi¡ue,

en termes

de 5culpture

&

de Peinrure, Un v1fage feparé du

reíl:e du corps que lesSculpteurs

&

les Peimrcs em–

ploient dans les ornemensde leurs ouvrages.

MASQ!JE. f. f. Borel dit que ce moca ligoifié Sorcie·

re en languedoc , de

Mafca

,

Faux vifagc. d'oU

vient, pourCuir-il, que les chiffresoccultes écoient

~fi:l~~sc~r~~~e~~:,~::t~:~ ~"}~¡ª~~;J,u;~~,:~:

;:A~~n~~a':~!~~roÍon~ur~;rc~f:n;~~Ue~esf:~~~ ~~

Mafques.

MASQUE',

E'E.

adj. Terme deBlafon. 11 fe dicd'un

lionqui a un

mafquc~

MASSACRE. f. m. Tueric, camage. Onappelle en

termes de Veneric,

MAjfocreJ,e Ctrf,

La tCcc du

Cerf feparéc du corps.

Maffacre ,

en termes de Blafon , fe die auffi d'une

cCte de Cerf, de Ba:uf,ou de quclqu'autre animal,

quand elle eíl: décharnée.

MASSAUENS. f. m. Heretiques du quatriéme

lie~le,

qui :i

cauf~

qu'il

e~

die .dans l'Ecrirure qu'1l

fa~c

toUjours pner , precendo1em que

la

pncre fuffifoa

pour couccs les bonnes cruvrcs,

&

qu'en chaíl3m le

demon , elle donnoic la force de reliíl:er

a

tomes

forces de cencaüons. C'étoicnt des Moines de Me–

fopocamie qui rejettant le jeUnc , & abandonnant

lesSacremens, quiccoienc le travail des.mains, en

q_uoi confiUoic en ce tems-l:i une p:utie de

la

Di(–

c1eline Monafrique , pour ne s'appliquer qu':i l'O–

ra1fon. lis avoicm dc:s PrCcres

&

des EvCqm:s,

&

fec~;~~~~~~n;o~~~e;i~~a~:r ;::i!seu:~v~~e:;,cmi~~~~~

les mariages ,

&

porcoient de gr:mds; cheveux avec

des robes magnifiques.

lls reromberem plufieurs

foisdans leurs erreurs, dom ils avoiem rémoigné

;a-:~\:~6~~,¿~~ii:~~';~~~¿~~~~~!~~;u~:·~~~~

touces )eurs rcchUces ils ne fcroienc plus

re~us

a la

Communion de l'Egliíe.

MASSE. f. f. Gros 1narceaudone fe fervem les Scul–

pteurs pour dégroffir

~eurs

ouvr.1ges en frappam íur

Je cifoau. LesTailleurs de pierre ont J:areillemem

~\

0

;:-!:~~ ~~:~~rfc

0

;::cbc:cf:r~!;~e~1~ ~!ii~::~

verte en creux ,

&

en rclief.

Maffe.

Piece de bois longue de quaranre-dcux

~iés,

qui ferc

i

coumer le goltvemail d'un bate:m

foncet.

Maffe.

Terme de Pt::incure. 11 fe dit des panies

confiderables d'un Fotble:lu , qui comiennem de

MAS

¡;rancies lumieres ou de grandesombrcs.

Maffe

ou

Mache.

Herbe dom la feuille eft fcm.

bl:ibl7 au Cyperis,

&

qui a

fa

rige blanche , liCfée

&

un1e.

&

a

la cime uneffeurépai!fequi l'embraf–

fe,

&

c¡ui

en~n ~e

refouc en bourre

&

en pap1lloces.

EII~ cr~1t ordmatr~mem

aux

mar~i~

, !aes

&

érangs,

&

11

n

y

a gnere

d

eaux morccs

0111\

ne s'en crouve..

~anh1ole.

die

que la

M~fIC

qu'elle pone efl appel–

lee ep lcahen

Ma::..::..a farda,

parce que

la

bourre

de cene maífe. rend une perfonne fourde ,

{j

elle

combe

ªW:

ore1lles. Les pauvres gens s'en ftrvenr

p~ur garn1~

leurs maccla.[$. Les feuilles fcrvcm

a

fo1re de pemes chaifes ou tabourets,

&

m;me des

.convertures tiífues en forme de natces. TheophraO:a

mee cene pla_nce

.ª~

rang de celles qui fonc

fans

M~~~tcO~}%~~~~¡~~~ª~~inr:ª;~~·r

peindre. qui fe

f.a~c

avcc de la Cerufe pouífée au feu jufqu'i un cer–

catn degré.

M.

Fclibien die qu'il

y

a du

M11jficot

/aune,

&

du

Majficot hl11nc,

qu'on fait avcc du

plomb calciné.

MAS~IF.

(.

m.Terme de Masonnerie. Le plein , le

fohde d'un mur forc épais. On appelle

Majfif de

p~trre,

Ccluiqui eíl: encicremcnc de quarciers de

p1erre, fans avoirniblocageni moilon,

&MaJ!if

de moilon,

Celuiquidans les fondarions fait un corps

de Masonnerie fur lequcl on fonde. On die,

MajJif de briqut,

en parlant de cclui qui eíl: fair

~~~en ~~7uic~ei~~~~fi6n~~e~:r~;ed~um~;r~~~r:

0

~~

ta11le par dedans ou par dehors. Ce qu'on appelle

d:rns un parterre :i l'Angloife

M11J!if dt gaz-on,

cíl:

une placebande de gazoq en enroulcmem , inClée

a.vec

la

broderic.

·

MAST. f. m. Grand arbre qu'on pofe dans un Navi–

r<:,

&

oU l'on acta.che les vergucs

&

les voiles qui

font nece!faires pour la navigacion.Tous les grands

Vaiffeaux ontquatre

Mies,

fsavoir le

Grand Mdt

')lli eíl: placé au milieu du premier pone , ou franc

nllac;

&

defccnd a.u fond de cale fur

la

concrequil–

lc; le

Mát demifa;ne,

qui paffe:i rravers le Cha..

ceau d'a.vam au ddlus de l'eflrave,

:i

J'extrémit~

de l'efcarlingue ; le

Mdt

d'arumon

, qui

eíl:

encre

le grand Mic&la pouppe,

&lcMárdebeanprt',

qui eft couché fur l'épcron

a

la proue )

&

enchaíl<t

par le bout d'embas fur le premicr pom d

:i.ns

le

M3.c de: m.ifainc. On ajoúce quclqucfois un c

inqu

ié–

mc M:it

:l

ces quatrt:,

&

c'efl un doublc arrimen.

Tous ces Mits font compofésde plufieursparciesou

briffires , aufquelles on 'donne pareillemmem le

nom de Mit. Le grand Mir ou

M!t

de Maicrc:, ne

garde fon nom de grand Mir que dcpuis la carlin.1

gue jufqu':i la premiere hune. La parcie comprife

cncre cene premiere hune ,

&

la íeconde, qui

eíl: un arbre

cour

d'une piece aflCmblé avec l'aucre

s'appellentleGr1tnd

MGtdthHne,

~ule

Gr4ndhu–

nitr,

&

la partiequi s'éleve au deílus du grand hu-

~~~dee~zrne~l1: ~~vi1:~:d~;~~,,~~,;~rs";~rci~~

ou brifUres dom chacune a :iuíli le nom de M5.r.

Ceuxd'arrimon

&

de Beauprén'om qu'une brifUrc

,

qu'on appelle de perroquec

&

~on

pasde hunc:· Les

Mies ne fom jamais perpend1cula1res fm le ullac ,

mais ils panchent un peu vers la pouppe , afin de

mieux reliJter

a

la pouíféode la voile

J

qui prend le

venc de cecóté-l:i..

MJ1gemelll ,;11mdl,

ouAjfü:l.

?vlát qui n'ayanc

pas :taCsde groífcuri>our

fa

hauceur, eíl:fortifié par

d'anrres pieces de bois qui l'environncm ponr em–

pCcher qu'il n'éclace,

&

quelquefois encere par

des cables que l'on roulc amour d'efpace ett cfpace.

On appclle

M

JtJ

de rech,,ngt

, des

MO.cs

de hune