MAS
qn 'on porte d:ms un voyagc afin de pouvoir íup–
plécrdans le bcfoin d. ceuxqui
pourro1cnc
manqucr,
&
M .-it de
"'"JHJmte,
Jt
fo1xdnte
/Alme.1,
des
!:!~fc~u~c~~t~:iu:c~~;l~~:x:aºv\~!nstlÍu~~c~~'~l~=
res ont auffi un
M:it ;
c'dl l'axbrc p:u .olL pailC
b.
cordc qui fcrt
a
les tircc avec des chcvaux. On clic
d~·~;"~:
,!:!f
~t~.~~::ctc~(~~:7!
1
:~:k~~~~;
vcrgucs
1
&
quanddCf M:its ont rompu, ou que le
canon les a coupés, on dit, que
Les MÁts
{o11t
•tu–
n111
.i
b111.
MJr.
Picce de bois
quiíerd
follccnir les
ccnrcs
&
les pavillons quand on cíl c.ampé. Ainú on ap–
pellc
Ttnu
.J
áuu:,
4
trois M41J
,
Ccllc qui cíl:
foUtcnuc pardcuxou rrois deces
foncs
perches.
On dit en termes de Bl:aíon ,
hlár defarmt,
en
·parlantd'un Mir
qui
el\
pcim
fans
voilcs.
M ASTE',
E'I!.
adj. On dit d'uo Navire , qu'//
tj/
Mdrt
tncArvdü,
pouc diccqu'H
o'a
pointde
Mi c
~;r~n,:,,::~,~~~~;,:\a~=~~u~~:s
fes
&M'~;•r:~
droiu. On dit
V1trj
{u.um,;t~
tn
FregAtt,
quand il
a
fes Miuarqués en
avam;
A.f,;tt'tn
GAftre,
quand
il n'en
a
qucdeux
fans
Mitsde hune
,M4tt'tnhtH,
quand au milicu
il
n'a qu'un
Mit
qui lui Íert ;auíli de
Mitde hune, avcc une vcrgue
qui
ne s'appare1lle
que d'un bord
¡
&.
A'1Jtt'
en
fo11rch~s,
qu:md
:i
de–
mi haureur de fon már,
il
r.one
une
corne
pofée en
faillie for l'arricre,
&
qu'1l ya une voile apparciJ–
Jée íur cene come.
MASTER. v. a. On dit,
M.íttr
11n
V1tiffeau,
pour
dire, Plamcr les
M:lts
dans un
V
aiCfe
m ,
le garnir
de cous fes
M:lcs.
On donne
i
cemot une Cignifica–
tion
plus
generale , qui cll: , Mcme <Jllcl.que chofe
fur le \>out, commc un muid , une buriquc qu'oa
mer dcbout fur fes fonds.
MASTEREAU.
(.
m. Pctir mat, bout de m-:ir rompu.
On
appclle quclquefois
M..jlenau
,
le
Mic
de mi–
faine ,
&
les autres moindrcs
mits.
On <lit auffi
MAjlerel.
MASTEUR.
(.
m. Ouvrier qui fait les mits des Vaií–
feaux& qui les proportionne.
MASTIC.
(.
m. Efpece de gomme qui fon du Len–
riíque en incifant fon écorce. le meilleur fe re–
cueille dans l'Iílede Chio , il doit Ctre bl:.nc
&
net,
en !armes fon ttanfparentes ,
&
avoir l'odeur
&
le
gonr agréablcs. Dioícoride dit que cem: gomme ,
appellée
Lmt'.fornt,
p:ir c¡uclques-uns,
fi
on 12 prcnd
en breuvage
>
cíl bonnea ceux quicrachent le fong,
aux toux inveterécs
&:i
l'cflomac, &qu'on lamCle
parmi les poudresqui íervent
a
nettoyer les dcms.
Selon Gahcn, le Manic blanc, furnommé
Maf•
tic dt Chio,
cíl compoíé de
qualit~s
en quelque
fu-
~~? 1~º7;~~esp;o!~":u~\~/a~~~ior:;"d~i~·~fi~~
mac , du vemre , des panies intericures,
&
du
fovc.
11
ajoüte,quele Matlicnoir,appclléMitflrc
d'E.fJptt
,
eíl plus dcfficcacif
&.
moins allringcm,
!a~~!
1
n~~
1
:,i~e/o~~~:~~~º~ª:exfo~;.~~a;
0
r~~f=
piration. Ce mot viene du (;ccc
~Ñ.t•,
9ui
vcut
dire la mCme chofe,
&
qui peur Cuc a éte fair de
~~;.~~ cic~~~~~i!~~u~:n1~~l~~~·~~ªi~~iÍc~ ~uíe
MAflic,
fe dit auffi d'w1e compolicion dom on re
fen poucanachecun corps avecun amre. les Mc–
nuiftcrs font du Maílicavec ele la clre, ele la refine,
&
de la brique pilée. Ce Manic ell: proprc
a
faire
des maules pour les orncmens de íluc ,
&
les lapi–
daircs s·cn fe1·vent pour faire tenir leurs pierres
quand ils
les:
taillent. On
l'app~llc
LithocollA,
moc
MAS MAT
39
puremenr Grcc, de
"~f,
Pierre •
&
de
idMA,
Gom–
me , collc.
MASTICATION.
f.
f. Te=e de Medecin<. Agica-
¡:~~~:s:li~:I~ ~~!¡:e~~d~u~o~~v~:~!~~
tr:a
e~t~~
choin: infeneurc , .
de la
laaguC&
des levres , pour
~~:~-~~r '¡~~¿~i~~~e;n~~nr~:~:rÚo~ ~: f.~~
0
%:~
!
~~01
ils
{onc
difpofé~
par
leurs~
bnfcmcns ,
&
par
lunprefüon de
la
fahve. le mc:lange dcsalimens
&
de la
fali~e
cll: ncceaaire
>
:i.
cauíe que
la
f
a.Jiveen
les penemmtdilfout lc:s fcls qui font cachés
da.nsles
alimens.
&
en les fond.ant , elle leur imp
rimeun
caraéttrequi les: prépare
:i
la fermcnution
i
venir,
en donnam enuée dans les: alimens au fermcm de
J~~~~r7~~~~·i~
0
:c~~i:~~~ J:~~
1:1i
1
:e
=~;m::~~~
mene de digcfüon,
&
la pcrfelhon
au
lcvain du
vc:m.ricule..
MASTICATO!RE.
f.
m. Terme de Medecine. Me–
dicamcm qu'on m:iche long-tems,
&:
qui attire
la
piruitc du ccrveau. lc.sManicatoires
font
compoíés
!ear~;:;f¡
1
:; ~h~~~y~th~:c:
t'c
;~~~~:?~t"m~l~~
tarde , lc.s cubcbcs. qui
en
parae fondcnc la
¡;ti–
ruite & l'amreru ,
&
en parue provoqucnt la.
fa–
culté cxpulrrice
i
mertre ccue humcur dehors. Leur
uf..tge qui cíl: comr:Ure dans les Auxions qui
!Om–
bem
fur
lagorgc:,
&
fur
les
poumons , eft 1rCs--bon
dans
la
pcfanteur
de
tCtc, dans la douleur
des
den
u,
dans les m:iladie.s froides dc.s oreilles
&
des ycux ,
&dans les affeébons íoporeuícs. Quand Je malade
cfl hors d'état de micher, comme
il arrive dans
les
malaJics foporcufes:, on luioint le
pab.isd'hyere ,
de moutarde, oude qudque ongu
cnt compoíé de
Maílicatoires fimples avec l'oxymcl, afinque
la
fa.
culeé expulrriccqui efl alfoupic , pwllC s'excuerpar
leucchalcur
&
par lc:ur acrimonic:.
MASTIGADOUR.
f.
m.Termede M•nege. Efpece
de mors uní , montéd'unc tCcicrc
&
de dcux ccí-
~c~;n~sc~eg;;;~Jse!:~~::~faite~ ~~m!:~éi :ev~~~~
Ces:
moitiés d'anneanx
íom
J'tnégale gr:mdcur.
La
plus grande doit Ccre hame cn\•icon d'un demi
pié ,
&
renferme les plus perites. On donne le
Mafügadoud. un cheval pour le
r~fraichir
par l'é·
cume qu'ilarcire du cervcau.
&
dom
il
s'humelte
la
bouche. Ondit d'un cheval,
qu'//
eft
1'.H M11Jli–
gAdour,
9uand
il
a la
tCte entre
les
deux pilliers
de
1·
écune ,
&
la croupe tournéc vers
la
man–
gcoirc.
MASTO!DE. adj. Tenne de Medecine..On appelle
MJtfdtMaflolde,
Cclmqu1
Íerti ba1lfcr la tCce.
On ledit
:míll
d'une produétion de !'os qui eíl au
crane, <lerricre
&
au deílOus de l'orcillc. Ce moc
cft Grec
>
;c•n11J:i1,
&
compofé de
t'•f~t,
Mammcl–
le ,
&
de
1Uer,
fonne , figure.
MASTURE.
(.f.
Q!!•lité des Miis.
V•;ffe•H
J,
bonn<
mJturt.
Ondit,
qu'Vn
Y1tiffeAH A
trop
dt
mJtMr~,
pouc dire, Cl.!!e {es m3ts ont trop dclongucur.
MASUL!T.
(.
m. Ch•loupe des lnrlcs.
~on
calfm–
~~ fi~ :.~;:b~.lfe,
&
il a fes bordages coufus: avcc
MAT
M A T,
MATTE.
adj. Q;ii e!l inégal, &m•l poli,
qui n'cll: point clair ni bruni. On appelle
Or
m11t,
f:'f.~n~i:~ tº~~.:~~~~eafi-~~~
3
~r~~tl~~·i~~ ~"1;;~~
!,tntm11t,
cclui
qui
ayanr é1é blanchi, n'eft encore
ni bruni, ni poli. On :i.ppelle auffi
CMlmrs
111Attt1,