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liO

p

A

p

de foic,

&

1:1

treme de

Rcun~r.

Il

y

en a

d'ém>i.t_e

&

de large,

&

d'ordinaire Ca largcur cíl de dem1-

aunc. On l'appcllc

P.apdine,

3.

cauíc qu'elle

fo

fa–

briquci Avigoon qu1eCI: une cerrc du Pape.

PAPELONNE', >'•·ad¡. Terme de Blaíon. ll fe die

d'unc rcprefenrauon en forme d'écailles ou dc·demi–

ccrcle que

l

'on

fait

íur un Ecu.

D'herminepapeümnl

deg11eHÜJ,

P A PIE R.

(.

m.

Cert1úne compofttion qNi efl

de

1JitHX

linge ,piU,

broJ~,

&

que l'on t'tend parfeuilles

p~ur

forvir

A

t'crire, a impnmer,

&c. AcAo. FR. Le

lin~

ge dom on fair le papier ell: blanchi

&

haché

(i

mc–

nu

p.lr

le moyen des moulins, qu'il ne paroic

9uc

commc de l'cau troubléc. AprCs qu'on en a

lev~

la.

fuperficie avcc un mo1;1le

faic

de

fil

do fer

cr~s

déhé,

~:lll~é~~fi~

q:.ri

~~ ~~~: ~~~:~.r Í.e~A:f~~c;í~Íe~~

voiem pourécrirc de l'écorce d'un arbre qui crolt en

Egyprc,

&

qu'on

oommePap¡rH1,

&

c'dt del:i qu'eíl:

venu le mor de

Papier.

On appelle

Papiergris

,

ou

Papier brouillard,

un

Papierqni n·crt poinr collé. qui boic,

&

fen

a

lilcrer

~~u~~;~~:iJ~~~f~· f~;v~~~Í~; ~::,~~:;se;:;:~º:~~

loper de cenainos marchandifes. On fa1c

lePap1er

marbrt',

qui ell un Papier peine de differemes cou–

Jeurs , en .appliquanr une feuille de papier fur de

!'ea.u

oU l'on

a

jené plufieurs couleurs décrempées

avec de l'huile ou du

fiel

de bccuf. Elle empCche

qu'elles ne Íe mélent,

&

on fait les panaches

&

les

ondes íelon la difpofirion qu'onleur donne avec

un

peigne.

PA;>~~sl3~·~~r~~e;~;~ed~~[ff~r~n;: c:~ll~~rs~

:Ju!

lix

piés ,

&

vienedes chenilles ou des vers.

11

s'ac–

rache fur-touc

:l

rirer le foc de la mauve. On rient

que depuis que le Papillon s'eít accouplé avec

fa.

fe–

melle , il vic tolljours en langueur. Ce mor viene

du Lacin

P,¡pilio,

qui a été fair du verbe

Papo,

Je

Cuece,

a

caufe que le Papillon Cuece les fleurs

&

les

herbes.

PAPYER. v.

n.

Vieux mor. Begayer comme les en–

fans qui ne peuvem encare prononcer que

Papa.

A

peine je

puis

P"PJ"·

P A P

Y

RUS. f. m. .Planre qui crolt en Egypte

lU–

prCs du Nil

en

quclques foffés qui fe rcncontrent

plcins d'eau aprCs l'inondacion de ce fleuve. Sa

ra-

~ir~~re~íl&

6

~ri~~~uia~e;l~eh~~c!'sºd~err..:u:~d~~~g;:

davanrage. Le uonc eíl: compofé de quanciré de

6-

bresdroitcs

&

longucs: , au bout defquellcs

fom

plu–

íieurs efpeccs de Aeurs poimues. Ses feuilles font

douces au manicmenr ,

&

om la figure d'une épée.

!~~~[~~:v~n,~ª~br~!~,~~g~~~~Yeºd~ }~~~;:a!:~f~

_ges eft un remede pour les ble!fures couvelles. La.

iacine de cet arbre fervoic de beis aux Eg\·priens ,

&

de

l:i

moClle de

fa

rige • que l'on reduifoir en

colle blanche, on faifoit des feuilles fon minces ,

fur lefquelles les Anciens écrivoient. Avant que le

blé

&.

les aucres fruics fuílC:m en ufage, ils fe nour-

.~:-;~~~tf~erece~: h~ªbi~~-. ~~~ ~~~~!:su~~~oi~ft:~

ciles de ménage, descouronnes:i leurs Dieux

&

des

foulicrs

3.

leurs Prhres. Prefentemem cecee plante

cft negligée. Pline dir que Je Papyrus croir auffi

en Syrie aux environs du lac

Ol't

viem le

C4lamHJ

odor4tHs,

&

qu'on en a crouvé aux environs de Ba-

r:~:~ x~c~;;,!:~dchr:ü:e: ~e,lq:~:~~sq:~r~vc~~~

herbe s'c;:nflamme :¡jfémcnr.

PAR

PAR

PARABOLAINS. f. m. On aappeHéainfi, dansles

prcmiers fiecles de l'Eglife , (;t:rtams Clercs d'A–

lexandrie qui onr été jllfqu'au nombre de cinq ou

lix cens,

&

done

la chamé écoit

li

grande , ·qu'ils

~lloienc

fecourir les malades dans lc:s HOpitaux ,

quelque d.mgereufe que pile erre la maladie dom

ces malhcureux éroiem anaqués ,

&

ffir-cc mCme

la

pcftc.

~ela

leur

fil:

donner Je nomde

Parabo'11im,qui

veuc due Courageux, du Grec

,,.,á,o>..r,

Hardi, cé–

meraire.

PARABOLE. f.

f.

Efpece de fimi!imde fous laqueUe

quelque vericé imporranre eíl: envelopée. A1nfi on

peutdire que

la

Parabole

di:

comme la Dcvife,ayant

deux parcics , Je corps

&

l'ame. Lecorps eft le rccic

d"une cource hiílon:e que l'on imaginepourmarquer

une verité de Religion ou de Morale;

&

l'ame eft le

fens myfüque ou moral que cachenc les par

0

tes

qui

expliquen

e

cerrc hifioirc. Ce mot

eft

Grcc,

~~'·~,

&

veurdire C.omparaifon.

Parabole.

Terme de Geomctrie. Figure courbe&

in.6.nie,

&

l'une des feétions coniques. Elle fe

faic

quand un plan coupe un cone horsde fon fommec ,

&

qu'il eftparallele

:l

l'un des cOcés du cone. Voycz

:Fu;~~~7.

f:;

{!m;:;~a:~

111

d~ª~~~~~~~~~n

f

:¡~~!~

qu'elle n'eft proprement fermée que de ce cOcé-l:i ,

feª~c:n;u~ ~j~fi~~~

!e

p~r ~~~efe~~e~~tj: r::~:~~~¡~~

L '.A.\·e de la PaYttbole

ou

fon

Dhrmetre Tran¡ver–

fal

eíl

I:i

ligne qui va du fommec vers

la

bafe

&

qui

cft roi\jours de cOré

&

d'aucre égalemem diíl:ame

de la Par:ibole.

.Í,e,1 Diamerrei

font

les lignes pa...

ralleles

a

l'Axe menées dans la Pa1abole. On con–

lideredans

la

Parabole les

Ordo1111!'ei,

les

Abftiffe.$ ,,

le

Parlfmetre,

&

le

Fo;er.

Voyez taus ces mots

a

leur ordre.

On

appelle

"'•ra/;ole folide

une Courbe dans

la–

quelle

les

Cubcs

dei

Ordonn(es

fonc

égaux aux

fo–

li~es

faits du parametre par les quarrés des ab...

fc1lfes corrcípondantes , de mCme que dans

la

para–

bo!e ordinaue

&

propremenc dice· )es quarrés des

ordonnées

fom

égaux aux reél:angles des abfciílC:s

correfpondames par le paramecre. Voyez SEG..

TION

&

PARAMETRE.

P

A

R

A

BO

L

O 1D E. adj. On appelle, en termes

~~i~~~~i~i~i;c~:1;~·f:cr:~ª~~;;~~,:;.~;eº~~~b~l~

,

aucour de

fon

axe. On dit auffi

Conoi'de paraboli–

'fHe.

PARACENTESE. f.

f.

Terme de Chirnrgie. Ouver•

rore anificielle de !'abdomen des hydropiques ,,

dans laquelle on incroduit une cannulc. Cercc ou-

}~~nJ:cpr~ti f~j~

s::

~~:re°fse,no~·;:,ej~:~~~n·d~~=

ne aiguille ª 'argent faite exprCs. C'eíl la. methode

des Modernes, qui eft la meilleure. L'avancement

du nombril ,

~

quclque travers

~e

doigrs

:i

cOcé , eíl:

le lieu qu'on eftime le plus propre pour cene ope–

racion,

&

on doic rirer les eaux fucceffivcmcnr,,

c'eft-:i-dire , úx , fepr ou dix drachmes

a

la foiS ,

fui–

vanr les forces.

a

ca.uíe C\ue les évacuacions pré:Ji ...

pirécs

&

qui fe fom tour a

la

fois caufcnr la

morr~

Cerce opcration

fa.ir

merveilles lorfqu'on l'execute

!né~~sm~s flu~n

1

;~nfak !;~;rc~;d ,ª~el~~ª~~i~~~~~:

parce que le mal écanr enraciné ,

&

les vifcercs plus

~~¡ ~~¡¡7i5e~~;·r~m/t~;C:c

i:ienue

~~~~ ).l~Íp:cc: ~~hr~~~~

pifie que l'on appclle

..Aft1us,

que dans celle qu'on