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PAR

appclle

Anafarc1t.

La Paraccmeíc ne

(ere

paS

da–

vantage quand l'hydropific

dt compliquée

avcc un

fquirre , ou quclquc amrc vice paroculicr

&

incur~ble d'un \'iÍccrc noble.

~elqucs

c:mx qu'on putfle

vuider, la

four~c

reíle roUjours,

&

le fc:cours que l'on

y

:ipporcc

dl

feulcmcnc un !Ccours

p:illi:nif.

Ce mot

dl: Grec, wxtu;n111;t1r,

de

,,.~,

Proche ,

&

de

.c1n 1ir ,

Pcrccr , pomdrc.

PARADE.

(.

f.

M ontft

á'11nt

choft

q11i

n'tjl

911t

pour

/'ornmun1.

AcAo. Fa.. On die en termes de gucrrc,

.PlfinlA

paradt ,

quand le¡ Ofllc1crsd'un Bacaillon,

d'un Rcgimcnt, d'une Comp1gnic qui a cu <;>tdre

de fe mcure fous les armes ,

s·y

rcndem au mctllcur

étarqu'1\s peuvenc, pour

y

frurc (don lcur rang les

fonlbons de

lcurs

Chaq!CS.

P1trAát.

T

crmc

d'Efcnme. Aé\-ion par laqucllc oñ

pare un coup. On fan

diverÍCl Paradc:s, en dehors ,

en dedans, en ham , en bas , en appel , en feince

&

en general il y er. a amane de forces, qu'1l

y

a d'at–

raques

&

de coups qu'on peut poner.

Les Oanfcursde cordc

&.

amres gens de cene: na..

rore fonr auíli pirade , qu:md les boufons de la

Troupe moncant fur une maniere de balcon élevé

~; J~iv~~tffi{r~

1

~~l~r~v:ucr~~~n(~~

0

;ic1re": ~~~~~~~

ce balcon tomes forces de poíl:urc:s ,

&

diíem des

pbiíamc:ric:s. pour obliger ceu:c qui paílCnt

a

en–

u cr , moyennanc une fomme

fon

1nodique qu'ils

cxigc:m.

PAradt ,

eft

:rnffi

un rcrme de Manége,

&

on die

qu"Vn

chn.utl efl

¡;;,

J

la parade,

pour dire qu'on

l'arrCce facilc:mcnc dans fa courfe.

Parade,

c:n ce

fc:ns, viene de l'Efpagnol

P.trar,

qui

fignifie Ar–

rétc:r.

J>ARADIS.

(.

m. Séjour des Bienhc:urc:ux qui jouif ...

fc:nc de

la

vifion de D1eu. Ce mot

a

été riré

du

Grcc

·-.it.t'1.11"" ,

qui ligmfie un Jardin,

&

c'eíl

d

ns

ce fens qu'on a ;¡ppellé

Paradu ttrrefJr, .

le }ardin

011

Dieu mit Adam auíli-tOr qu'il !'cut créé. Les

Pc:res de l'Eglifc: ont i·cchc:rché avec fom dnns quel

cndroit de

la

terre ce Jardin délicieux

éto1t

limé.

~~!~r~:: ~d~1

1

1ª~~:¡ ~;~:fi~ªv~~,P~~:c~~n~:;s ~1i

s'érend entre l'Euphrate

&

le Tigre , jufqucs aux

-mom1gncs ct'Armcnie. D'autrcs veulent qu'il

Cote

licué vcrs la mer úípíennc:, d'amres dnns la Ta–

probane desanciens, d'autres dans les Hles fonu–

nécs,

&

d':umcs cnfin dans quclquc pays fous

laJi–

gne équinoét.ialc,

M.

Huet, EvCque d'Avr;inchcs ,

~o:n:n:ef~~ :~~

1

~:.~ic~~fu:~:~~:~~J:~:fi~~:r~;~~i~

Paradis cerreílre, dans lc:qucl il prouve qu'i\ écoit

licué íude Ac:uvc que: produic

la

jonél'iondu Tigre

&

de l'Euphracc,

&

qu'on appclle aujourd'hui, le Flelt–

ve des Arabcs, entre cette ¡on&ion

&

In divilion que

ce mCmc Aeuve faic avanc que d'entrcr clans la mer

Perfique. II r:lpporce

cc.s

paroles de Mo"líe,

Et le

Se1g,,eur Die11 plantll Hn Jardinen Eden d11 c$tEd'O–

runt,

&

ilmrt/:Z l'hom»ue¡H'1lfom111,

&

dit qu'on

uouvc nne Province qui :l merité de poner le

nom d'Eden

J

:i

C:lUÍe qn"elle en trCs-fc:nile

&

trCs–

:agreablc:.

II

a¡oíicc: qu'elle cíl: fiméc Íur

les

bords

c\~1

Fleuve

&

vccs le licu qu'it a marqué ;.

&

que

bien que cene Provincc

Í01t

preíenternent lnculce ,

elle

Ícmblc nc:anmoms garder cncore des marques

de:

la

main liber:l\e de Dieu, dans la bomé de Con

ccrroir. Ce Jnrdm étoit firné du cOté d'Orient ,

c'eíl-d.-dirc d:ms

la

p:mieoricnntlc du p:Jys d'Eden,

fl~~º~:~'·k;~~

1

~0~1~·Í1~ic\~~~Íed,u~:~::;;ºJe; 27a:~

:.i;íl~i~ir~e~~;1~!;r~;v;C~;r ~ª:~:~ée;t~~~~;~;t1e;e:

T ome//,

il entroic dans le Jardin , qui

étanc

:l

l'Oricht d'E ...

?ec}a'r~\:.

11

;~~

f

~

1

~ ~~:~e~~~~,:~c~~ ~\ ~~~~~~,ª~

par

confcquenc qu'i\ fíic fitué íur un des détours

du

Flenve qui uenc cene route. Ce Fleuve éc3nt con–

ÍJderé par t3pport au J:mlin felon

la

difpolition de

fon

lit,

&:

non fclon le cours de fon cau , fe divi-

f~::r% éc:c~!;fcªsn~~é ~~!ur~~rr~~C~~ ~l~~~~~\,~~:ci1~~

Jitferemes, qui faifoicm quarre Fleuves , deux

~u

ddíus, par rarport 2u cours de l'eau , fpvoir l'Eu-

fch~~~ío~

1

~~~g~eh~.d~~x1.::c~~~ºd·~·v[di~:i~~:

eX2mme enfuice ces parolcs de Moyfc: touch:mt Je

Phiíon ,

C'efl celHt

qHt

ro11rn0Je d111t1 1011tt In ttrre

áe Cha'lltítfh

º''

11

J

a de l'or ,

&

for de celtt /er–

re efl bo1t.

L J

efl le Bdelli11m

&

ftf p1erre d'On]X·

Il

die que Moyfe , qui écrivoit ces chofcs dans

I'A

rabie Petreufe , voulant fa1rc

le

dénombremenc

de ces Flc:uves, pour faire connoírre oU. le P:l–

radis rerreílrc étoir füué , l'a commencé

pu

le

PJnfon ,

&

il prétend que ce

foit

le canal oc–

cidental des deux qui

(onc

le parrage du Flcuve

av:mr qu'il entre dans la mer

J

earce qu'éc:mt le

plus proche du lieu oU il écrivoic , il s 'éroit pré-

(~~1cn~~ r:~~~~~l:/~"(C:(~~:I~ ~n~mf~;'pf:/~r~i~

Fe

ffic

achetnmé de ce cOré-13.. Emre plufieurs

marques panicuheres que Moyfc

3.

dunnées

i

ce

Flcuve, il die que c'cíl celui qui tournoyc dans

cou–

ce la cerre de Chavilah,

&

M.

d'Avranchesprécend

f

:~~:~,~~l~~::~~it~~~~ed~~a

11

c~~~,~~~!~ct;l~id~~

rabie, c'eíl-d.-dire , fur Ja rive OLcidentalc de

J'cm–

bouchure de l'Euphrate

&

du Tigre , puiíquc l'E–

crín11c en deligne exaltcmenc la limarion, en m:ir–

quant Chavilah

&

Sur

~

commc:

les

deux excrémi•

tés de l'Ar:ibie, vodinedc l:l Tcrrc-Saime. Comtne

Su

,n

d. l'em:réc: d'Egypre vers l'cxrrémué

du

Gol~

phe Arabiquc:,

il

s'enfuit que Chavilah éroit

:i

l'au–

trc cOré de l'Arabic

i

l'c:mémité du Golphe Pcr–

fiquc:. Les aucres marques données par Moyfe pour

reconnoitrc Chavilah , conviennenr parfaiccmem

:au mCme pays. David

&

Ezechicl :meíl:cnc qu'il

y

a

de l'or,

&

que l'or

de

cene ccrre ell: bon, ce que

l'on infcrc encore

de.

preícns apponés parles Ma-

fe~!);;:~e, ~~t~~eu~~·n~::i~:ec~;~~~~~: Pa~~~~

foit qu'on c:tnende une gomme :lromaciquc . on ne

connoícpoim au monde

de:

pCche plus grande de

perles que cellc qui fe f:m proche de l'Hle de Daha–

rcn qui en dans

le

Golphc Perfiquc , prCsde

b

cOte

de Chavilah,

&

a

laquelle conduic

le

Phifon. L'

A–

rabie n'éroir p;¡s moms :lbondwce en

Bclcllium ,

gomme precieuíc , nommée nujourd'hui

.Anime ,

ni

en pierres d'Onyx, qui au r:lppon de Pline ne íe

uouvoicnt que datlS les monragnes

d'

Arabie. Sur

ces

3utrcs paroles de Moyfc.

Et

Í!

nom dufetoná

Flewue

efl

Geho11

,

tfl cel11i

'l"'

to11rn0Je d11111 toute

la

urre

de Ch111. Et lt nom d11 rro1.fiEme rleH'tH efl

lhidde~el ;

c·efl celui

qui

V4

1Hr1 l'.Af/jr1e;

&

le

<¡U(.ttrt!'me Fleuve efl l'Ettphrar-e.

M.

d'Avranches

die

qu':i.prC.S avoir crnveríé

le

can;¡) occidental paroU

le Tigre

&

l'Euphrare joints cnfemble combcnt

~~~:s ~:r:ie~;ro~~~~:~~~~rce

1

!c

Gc~J~:

1

~ ~r~~::lc~l:::

qui tournoye dans come

l:t

ccrre de Chus, c'cft..

d.-dire, dans

la

Sulianc,qui rc::ricrn encoreceranticn

nom .

&

qu'on appc:lle an¡ourd'hui Chuzc:ílan.

De

ce nom de Chns fe íont fonnés

les

noms des

Coí~

fécns

&

desCiíliens, peuples de b Sufiane,dont les

2uteurs prophanes

OJ}t

falc mc:ncion.

ll;joi~He qu~