Table of Contents Table of Contents
Previous Page  176 / 664 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 176 / 664 Next Page
Page Background

r66

PAN

Les Fleuriílcs appcllenr

Panacht,

l'agr~able

hl.é..

lange decouleurs qui fe rrouvc en cerraincs flenrs ,

commc aux ancmoncs, tulippcs

&

a:il!ecs.

On appelle

P""acht,

en ccrmcs d'Archireél:urc

~

Une poruon de vouce

enr~

les ares d'un ?orne. On

l'appclle auffi

Fourcht

&

Ptndtntif.

Ondtrauffi

Pa–

nlfche de Sculpturt.

C'eíl: un ornc:mem de plumc

d'aucruche qu'on a inrroduic dans le chapiteau d'or–

drc

Fran~ois,

qu'on pem quelqucfois mcttrc au licu

des feuillcs d'nn chapiccau compoíé.

Panacht demer.

Sone

d'infeétc

ou de }>cric

ani-

~:!ra1~esm~~;n~hcsj.~;~;es

3

~~:s~Tc~:!:

1

,:~c;:'íe;

rochcrs oU elles onc lcnr racine. Elles íom rilfues

tr~-délicacemenc

en forme de poinc coupé ,

&

íont

de diffcrcmcs couleur.s , fclon la qualité des ro–

chers.

PANAGE.

C.

m.

Droitqui appani,enc au Seigneur ou

:~~fr~~r;;~cc~·u;;efJ~:cp~rc~yq~;~.~n!~itPª~l~r!~~

glan

&

la

faine. On écrivoit autrefois

PA}ur,te.

Ce

:~~g:i;~tu~ud~~:i~:~á~el~cfn~!~~·n ~dicC:J~n~é~

ciHm, pajlimaci"m

,

p11/nagiHm

&

p1111nagiHm.

PANAIS.

(.

m.

Sonede planredomeíl:iqueou fauva–

ge, done on raritfe la racine qu'on m:mge dans le

fr¡;~~ct~:;::1:~~'d~~·~1~

1

~~·~~ f.~:~::rfo!cºbi~~~

ches ; ce qui obligc Manhiolc

a

s'éronner que

Ruellius ait pris les caroues , qui onc lcurs racines

rouges~

pour le Panais des jardins. Le

Pttnai1fiu'–

'Va~e

a fes feuiilcs femblablc:s au gingiodium, plus

l:argc:s poun:mt

&

un peu ameres. Sa cigc efi:droiu:

~a~:cc,1 d~n~r¡:~~u~: Fo~~t11~~~~:b~~~~c uªn'~~:!

de rouge au milieu riram fur Je jaune. Sa racine dl:

odorante, longue d'un bon palme,

&

de la groífc:ur

~~uxn~;~~~u;~ g~i~rÍ fi~~~li~~e~r~~l~;~uié::t

0

;c:~~

ne

i

urmer, ou qui

fonc

rravaillés cl'hydropifie.Elle

dl:

cncore bonne pour les <louleurs de cOté. Ses

feuillcs broyc!cs avec du miel mondifienc les ulceres

corrofifs. Le

Panai1 domejliqHe

a les mCmes pro–

prictés. Galien

die

qu'il cll: de vertu plus froide en

~ f~;r:~:h~;ri~~~~~~~~:a~eg'rai~~i~f~era~f:~:

fiur unncr. On l'appelle en Latin

PAflin11cA,

de

Pajh11

,

Pailfon ,

a

caufe que

fa

racine efl: bonnc

:i

rnanger.

PANARIS.

(.m.

Tumeur qui arrive d'ordinaire

i

l'ex–

rrém~(é

des ?oig(s.'

a

la racine des ongles

&

a

la

dern1ere arnculanon fans l'exclufiondes

::tu

tres. Ce

mal eíl: rrCs-douloureux ,

&

faic fouffrir mur le bras

parfympathie. 11 viem d'unc humeur acre

&

trCs–

corrofive qui auaque immcdiatemcm le perioíle ,

&

mcdiateme~r

les tendons qui

y

fom anachés.

L'inffammarion furvienr

&

fe change en apoílume,

&

quelquefois le Pan:uis degenere en gangrene

avanr que l'apoíl:ume foir fom1ée. La cau(e occ:t–

fionnclle de cer acide viene fouvenr de l'affell::ion

de l'os qui compofe les anides. Alors la nourrirnrc

prochaine de l'os exude,

&

comrall::anr de l'aigreur,

elle bleífe les parries. L'efprir de vers de (erre. la

liqueur de ver nréc au four,

&

autres femblables

¡

palle

oindre les doigts , fonr fon proprcs

:i

arrCccr

la douleur qui s'enfuit de

l:i.

Le baume de foufre

h

diílipe enrierement,auffi-bicn que

la

mmeur,

&

mene a foppurarion li elle fe peuc foire. Il efl: bon

::l\lffi

de

mcu~e

fon doigt dans un privé, ou bien de

trempcr un lmge daos de l'excremenr humain,

&

d~cnvclopcr

le doigc maladc avec ce Unge. C'eíl: en–

corc: un excellent remede que le liniment avec les

PA.N

orcluresdes oreilles. le fuerede Sarurne

&

un pc\J

d'huile d'avcline, lCtoucmClé enfemble. DuCan–

-ge

foic

venir

Panari1

de

Panaricium,

qui fe uouve

dans Apuléc ,

&

qu'on fait venir du Grec

7rfAt•111xl•,

de._,~

,

Pn~che

,

&

de

;,,,i,

Ongle, qui veut dire

\Jn

AbcCs qm fe forme

i

la

racinc des ongles.

Il

y a un herbe dece nom donr la racinc guerit le

Pam1.ris.

On

l'appclle autremenr

Tormen1i/le.

PANATHENE'E. Sorcede Hreanciennequ'on avoit

acco

\hu

mé de celebred. Athenes.

&

dom Plutar-.

que

fo.ir

Thefée le premier Autcur. On

Ja

renouvel–

la

v

ers l

'an 187. de la fondation deRome.

PANCAL!ERS.

f.

m. Eípccc de choux , appdlés

ainfi ,

:l

caufe qu'ils fom venus de Pancaliers, villc

de Savoie.

PANCHRESTUM. í.1n. Tcrmede Mcd<cine. Sdne

de medicamenr qui eíl bon pour toulcs foues de

~ª¡

1

t~Aefo~m~eJ~~~:", ~~:~r ~d~r;~~~'~Ücii;.'

'

PANCHYMAGOGUE. f. m. Sane de mcdicament

qui fe donne en pilules envclopécs ,

&

qui a la

venu de purger toute5 les mauvaifes. humeurs <lu

corps. C'cft

un

exrrait d'aloCs, dºag:mc, de rhubar–

be, de jala , de fené, de coloquimc, d'clleborc

noir

&

de fcamonéc:.

JI

(efaitun

Panch}'nttgog«eminer11lpar

lcmercu–

re doux , que l'on pdp:ue en ajoUranr du mercnre

vif au mercure fubhmc. Le prcmier écane

&

déf–

unit

les

fds corrolifs,

&

par ce mayen la verm cor–

rofive du mercure foblimé (e percl. Ladofe eíl d"un

f.c:~

1

Fr~:~ cf:~~~r~~~~rª~~~~ ~~:eªr~~; ~J~~;r~v~

2;~~~ºf~~:éqd1~i~~e~~~::f~~~~~n~.uc:e&m~;.~~

Amener.

PANCRATIUM.

f.

m. Plante qui a

fa

racine íem-

~~~:~et~~'¡~~~~do~u~~~t;ec~~íliaª-t1~~~r~:~t~~~~~~:

Elle eíl: rouílC ou inc:unate , amere au goUt,

&

brU–

le

hl

langue. Ses feuilles font femblables

a

celles dn

lis , mai5 un peu plus Jongues. C'etl: proremem

la

~~%

1

!~e ~d

1

~ld~e1.a f~~i~~.P~~f::-::~nmc~~ci;:O:

prie1és. On fait des trochifques du jusde cerrera–

cine avec de

la

farine d'ers. Pris en eau miellée, ils

font bons aux hy<lropiques

&

a

ceux qui fonr rra-

~

vaillés de la cace.

PANCREAS.

[.

m. Corps charnu ,

fitué

í~us

le der–

riere du vemricule fous l

'imeíl.in

duodenum en la

parrie cave du foye. Il

embraíIC

&"

foUciem les ra–

meaux de la veine-porre qui fe vient dillribuer au

• ventriculc

&

3

Ja ra(c. Ce mor eíl: Cree

m/yx1r•t

,

compofé de orii•, Tour,

&

de"'''". Ch2ir.

PANDECTES.

(.

m. Mor Grec, fignifianr propre–

ment,

O!.ti

conciem touces chofes, de

:f.C•,

Tour,

&

tle

J:vf'•I

>

Je resois, je conriens. Ce "?m fe

donne parriculieremenr

:i

un

vol~tm~

de D.ro1c :ip–

pellé

Digefle,

qui dl: divifé en

~mquanr_c

hvres,

&

quiconriem les réponfes des anc1ens Junfconfuhes.

11 y a auíli des Panded:es de Me?ccine , c'erl-

~~~~;¡~~n,~il~ifu

~:i~~:1i~:

l:º;~~s1: :~:;te3nJn~:

Crees, Arabcs

&

Etr:i.ngers.

Matthxns Sylvaricus

de Manroue, qui l'a

co~pilé

, a c!té appellé de

li

PmrdeElaire.

PANDORE.

f. f.

Inflmment de mufiqud cordes de

Jaicon, qui n'eíl plus guere en ufage en France,

&

qui c:íl: fembbblc au lur,

fi

ce n'eíl: qu'il a le dos

plus plat. 11 a le

m~me

nombre

d~

cordc:s

&

le

mCme accord. Ses rouches fonr de cuivre, amli que

celles du ciíl:re,

&

les bords de la rnble

&

fes cénes

fonc t.lillés en plulieurs figures dedcmi·cercles.