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PAN
Les Fleuriílcs appcllenr
Panacht,
l'agr~able
hl.é..
lange decouleurs qui fe rrouvc en cerraincs flenrs ,
commc aux ancmoncs, tulippcs
&
a:il!ecs.
On appelle
P""acht,
en ccrmcs d'Archireél:urc
~
Une poruon de vouce
enr~
les ares d'un ?orne. On
l'appclle auffi
Fourcht
&
Ptndtntif.
Ondtrauffi
Pa–
nlfche de Sculpturt.
C'eíl: un ornc:mem de plumc
d'aucruche qu'on a inrroduic dans le chapiteau d'or–
drc
Fran~ois,
qu'on pem quelqucfois mcttrc au licu
des feuillcs d'nn chapiccau compoíé.
Panacht demer.
Sone
d'infeétc
ou de }>cric
ani-
~:!ra1~esm~~;n~hcsj.~;~;es
3
~~:s~Tc~:!:
1
,:~c;:'íe;
rochcrs oU elles onc lcnr racine. Elles íom rilfues
tr~-délicacemenc
en forme de poinc coupé ,
&
íont
de diffcrcmcs couleur.s , fclon la qualité des ro–
chers.
PANAGE.
C.
m.
Droitqui appani,enc au Seigneur ou
:~~fr~~r;;~cc~·u;;efJ~:cp~rc~yq~;~.~n!~itPª~l~r!~~
glan
&
la
faine. On écrivoit autrefois
PA}ur,te.
Ce
:~~g:i;~tu~ud~~:i~:~á~el~cfn~!~~·n ~dicC:J~n~é~
ciHm, pajlimaci"m
,
p11/nagiHm
&
p1111nagiHm.
PANAIS.
(.
m.
Sonede planredomeíl:iqueou fauva–
ge, done on raritfe la racine qu'on m:mge dans le
fr¡;~~ct~:;::1:~~'d~~·~1~
1
~~·~~ f.~:~::rfo!cºbi~~~
ches ; ce qui obligc Manhiolc
a
s'éronner que
Ruellius ait pris les caroues , qui onc lcurs racines
rouges~
pour le Panais des jardins. Le
Pttnai1fiu'–
'Va~e
a fes feuiilcs femblablc:s au gingiodium, plus
l:argc:s poun:mt
&
un peu ameres. Sa cigc efi:droiu:
~a~:cc,1 d~n~r¡:~~u~: Fo~~t11~~~~:b~~~~c uªn'~~:!
de rouge au milieu riram fur Je jaune. Sa racine dl:
odorante, longue d'un bon palme,
&
de la groífc:ur
~~uxn~;~~~u;~ g~i~rÍ fi~~~li~~e~r~~l~;~uié::t
0
;c:~~
ne
i
urmer, ou qui
fonc
rravaillés cl'hydropifie.Elle
dl:
cncore bonne pour les <louleurs de cOté. Ses
feuillcs broyc!cs avec du miel mondifienc les ulceres
corrofifs. Le
Panai1 domejliqHe
a les mCmes pro–
prictés. Galien
die
qu'il cll: de vertu plus froide en
~ f~;r:~:h~;ri~~~~~~~~:a~eg'rai~~i~f~era~f:~:
fiur unncr. On l'appelle en Latin
PAflin11cA,
de
Pajh11
,
Pailfon ,
a
caufe que
fa
racine efl: bonnc
:i
rnanger.
PANARIS.
(.m.
Tumeur qui arrive d'ordinaire
i
l'ex–
rrém~(é
des ?oig(s.'
a
la racine des ongles
&
a
la
dern1ere arnculanon fans l'exclufiondes
::tu
tres. Ce
mal eíl: rrCs-douloureux ,
&
faic fouffrir mur le bras
parfympathie. 11 viem d'unc humeur acre
&
trCs–
corrofive qui auaque immcdiatemcm le perioíle ,
&
mcdiateme~r
les tendons qui
y
fom anachés.
L'inffammarion furvienr
&
fe change en apoílume,
&
quelquefois le Pan:uis degenere en gangrene
avanr que l'apoíl:ume foir fom1ée. La cau(e occ:t–
fionnclle de cer acide viene fouvenr de l'affell::ion
de l'os qui compofe les anides. Alors la nourrirnrc
prochaine de l'os exude,
&
comrall::anr de l'aigreur,
elle bleífe les parries. L'efprir de vers de (erre. la
liqueur de ver nréc au four,
&
autres femblables
¡
palle
oindre les doigts , fonr fon proprcs
:i
arrCccr
la douleur qui s'enfuit de
l:i.
Le baume de foufre
h
diílipe enrierement,auffi-bicn que
la
mmeur,
&
mene a foppurarion li elle fe peuc foire. Il efl: bon
::l\lffi
de
mcu~e
fon doigt dans un privé, ou bien de
trempcr un lmge daos de l'excremenr humain,
&
d~cnvclopcr
le doigc maladc avec ce Unge. C'eíl: en–
corc: un excellent remede que le liniment avec les
PA.N
orcluresdes oreilles. le fuerede Sarurne
&
un pc\J
d'huile d'avcline, lCtoucmClé enfemble. DuCan–
-ge
foic
venir
Panari1
de
Panaricium,
qui fe uouve
dans Apuléc ,
&
qu'on fait venir du Grec
7rfAt•111xl•,
de._,~
,
Pn~che
,
&
de
;,,,i,
Ongle, qui veut dire
\Jn
AbcCs qm fe forme
i
la
racinc des ongles.
Il
y a un herbe dece nom donr la racinc guerit le
Pam1.ris.
On
l'appclle autremenr
Tormen1i/le.
PANATHENE'E. Sorcede Hreanciennequ'on avoit
acco
\humé de celebred. Athenes.
&
dom Plutar-.
que
fo.irThefée le premier Autcur. On
Ja
renouvel–
la
v
ers l'an 187. de la fondation deRome.
PANCAL!ERS.
f.
m. Eípccc de choux , appdlés
ainfi ,
:l
caufe qu'ils fom venus de Pancaliers, villc
de Savoie.
PANCHRESTUM. í.1n. Tcrmede Mcd<cine. Sdne
de medicamenr qui eíl bon pour toulcs foues de
~ª¡
1
t~Aefo~m~eJ~~~:", ~~:~r ~d~r;~~~'~Ücii;.'
'
PANCHYMAGOGUE. f. m. Sane de mcdicament
qui fe donne en pilules envclopécs ,
&
qui a la
venu de purger toute5 les mauvaifes. humeurs <lu
corps. C'cft
un
exrrait d'aloCs, dºag:mc, de rhubar–
be, de jala , de fené, de coloquimc, d'clleborc
noir
&
de fcamonéc:.
JI
(efaitun
Panch}'nttgog«eminer11lpar
lcmercu–
re doux , que l'on pdp:ue en ajoUranr du mercnre
vif au mercure fubhmc. Le prcmier écane
&
déf–
unit
les
fds corrolifs,
&
par ce mayen la verm cor–
rofive du mercure foblimé (e percl. Ladofe eíl d"un
f.c:~
1
Fr~:~ cf:~~~r~~~~rª~~~~ ~~:eªr~~; ~J~~;r~v~
2;~~~ºf~~:éqd1~i~~e~~~::f~~~~~n~.uc:e&m~;.~~
Amener.
PANCRATIUM.
f.
m. Plante qui a
fa
racine íem-
~~~:~et~~'¡~~~~do~u~~~t;ec~~íliaª-t1~~~r~:~t~~~~~~:
Elle eíl: rouílC ou inc:unate , amere au goUt,
&
brU–
le
hl
langue. Ses feuilles font femblables
a
celles dn
lis , mai5 un peu plus Jongues. C'etl: proremem
la
~~%
1
!~e ~d
1
~ld~e1.a f~~i~~.P~~f::-::~nmc~~ci;:O:
prie1és. On fait des trochifques du jusde cerrera–
cine avec de
la
farine d'ers. Pris en eau miellée, ils
font bons aux hy<lropiques
&
a
ceux qui fonr rra-
~
vaillés de la cace.
PANCREAS.
[.
m. Corps charnu ,
fitué
í~us
le der–
riere du vemricule fous l
'imeíl.induodenum en la
parrie cave du foye. Il
embraíIC&"
foUciem les ra–
meaux de la veine-porre qui fe vient dillribuer au
• ventriculc
&
3
Ja ra(c. Ce mor eíl: Cree
m/yx1r•t
,
compofé de orii•, Tour,
&
de"'''". Ch2ir.
PANDECTES.
(.
m. Mor Grec, fignifianr propre–
ment,
O!.ti
conciem touces chofes, de
:f.C•,
Tour,
&
tle
J:vf'•I
>
Je resois, je conriens. Ce "?m fe
donne parriculieremenr
:i
un
vol~tm~
de D.ro1c :ip–
pellé
Digefle,
qui dl: divifé en
~mquanr_c
hvres,
&
quiconriem les réponfes des anc1ens Junfconfuhes.
11 y a auíli des Panded:es de Me?ccine , c'erl-
~~~~;¡~~n,~il~ifu
~:i~~:1i~:l:º;~~s1: :~:;te3nJn~:
Crees, Arabcs
&
Etr:i.ngers.Matthxns Sylvaricus
de Manroue, qui l'a
co~pilé
, a c!té appellé de
li
PmrdeElaire.
PANDORE.
f. f.
Inflmment de mufiqud cordes de
Jaicon, qui n'eíl plus guere en ufage en France,
&
qui c:íl: fembbblc au lur,
fi
ce n'eíl: qu'il a le dos
plus plat. 11 a le
m~me
nombre
d~
cordc:s
&
le
mCme accord. Ses rouches fonr de cuivre, amli que
celles du ciíl:re,
&
les bords de la rnble
&
fes cénes
fonc t.lillés en plulieurs figures dedcmi·cercles.