PAN
PAMPRE. f.
m.
Bn111cbcáevigneav;cfo1fcuil/es.
AcAD. FR.. On appellePamprcen
Architcfl:ure~
Un
fctlon de feuilles de vigne
&
de grappcs de raifin,
qui fcn d'ornemcnt
:i
la
co1omnc code.
.
PAMPRE', E"E. adj. Terme de Blafon. ll fe d1t de la
;:;rzer:V,~ª~:~::r;a~':P!;~bZf,~~;ie.A
1rois
grap-
PAN
i>
AN.
{.
m.
P11rtle
cenjiderable
dt certaintJ
chofos tttn..
dues, Il fodit aulfi de; faces on c8tt's d'11nechofe911i.
efteai/l(c Jplujie11rs
an~lc1.
AcAD· Fi.t·
On ªP,Pclle
P
101
de mm·. U
ne parcic d'une mur:ulic fép:uee
Oll
coupCed'une autre¡
&
on dit
Pan
co11pé,
quand on
:Í~~~l~~rccrd~:b':r
1
!:su~ r~·~~;e~a~~
0
u~~:~;~~~'e~~~
rois facih:.
Pan
coHpé,
fe dit :mili de rouces les figu–
res dom les an"lcs fonr coupés. 1l
y
a des Efcalicrs
qu'on appcllc
A
p11n1 coupls,
i
caufe qnc les :ingles
íomcou¡;és
&
que lacherchea huic P2ns. On
ditPan
::
:t:~bc~:nb~:.r
dire, L'un des cOc!s de la couvcnu-
bn appelle
PAHde boi1,
Un alfembl:ige de Char–
peme qui fen de mur
i
un bariment. U fe
fo.irde
plufieurs íones. 11 y en a un qu'on :tppdle
A
brin1 Je
~:~~¡:e~r~n~~;~,~~rd~~tbTI:r~t:eld~b.o!~a~:n~
plomb,
&
d
1
aucres inclinés
&
pofés en
déc~argc.
LesCh2flC:urs appellem
Pan de reu,
les filcrsavcc
quoion prcnd les gr.rndes bCccs.
)>
1111 ,
(e
¿fo
auffi d'une mc:fure dom on fe fert en
plufic:urs cndroirs de Languedoc
Se
de Provencc:.
Cerrc mefure eíl: pareillc:au Palme
~e G~nes.
PANACE'E.
f.
m. Diofco
ride érabhtrro1s forres de
Panacét!S ou Panacés , ·l
·Her:i.cleum,
l'
Afclepium.,
&
le Chironium. Le
Pan
acée H traclmm,
qu1apns
fon nom d'Hercule , crolr en abondance en Da::ocie,
&
dans la Phocidc d'Arcad1e,
Se
a fes feuilles
~f:~e~ ~º~~~~~d~
3
~i~~f;/,v~t~;a;¿~:f~~~rfe:~=
rour en cinq panies. Sa rige dl: haucc commi;: celle
de Ferula, un peu mouífue, couonnée
&
environ–
née de perites feuillcs. A .la cime eft
~n
bouqucc
comme cclui d'Anerh , qut a fes Aeurs 1aunes ,
&
~f:~fi~~;!•~~c~1~
1
~~~~c~es
0
,d;~ann:~~r;c
0
~d~~;~ ~~:~~
~~i:c~1~;i
1
l~~;r~~º(~~ré~~l~s~:
FoC:C
3
~~~lc:~~ngd
0
u~t;
ou liílCcs, feches fons etre vermolues,
&
qui onc
un goUt brltlam
&
arnmaUqnc. En foifanr des in–
cifions furcene racine , lorfque la plantecommence
:l.
jccrcr
fa
cigc
>
on en cire une gomme qu'on appel–
le
Opop1111ax.
La mCme r.i.cinc mife en roucllcs
>
&
applic¡uée par le has , :ucice le fruir de la femmc,
&
cíl bonne aux vieux ulceres. Le fmic qui crolt en la
tigc du milicu de
la
m~me
plante, cíl bon
a
mangcr,
mais cclui que les aucres rejettons produifem, ne
vaur rien.
Le
Pa1mcle .Aftlepium,
appellé ainfi d'Efcul:ipe,
jcuc
<lCs
la
terrc une rige mince, haute d·une cou–
dée
&
qui :1 des na:uds. Elle eft:c:nvironnée de feuil–
les fcmblables
a
celles de fenouil , mais plus
gr.an–
des, plus velucs
&
plusodoramcs. A la cimc
eíl: unbonquer done les Acurs fom ja.unes
&
odorames,
&
onc un gol'tt acre
&
forr. Sa racine eíl: perite
&
de–
Jiée.
Ses
ffcnrs
&
fa
grnine broyées ,
&
:1ppliquées
~vec
du miel ,
font
bonnes comre rous ulceres
&
mCme contre ceux qui fonr corrofifs. Elles íom'auíli
u11
remede pour tomes forces de durerés.
le
Pmtttct'e
Chironil~m,
auquel on a donné le
nom de
Chiron,
croic principalemem au Mom Pe-
PA N
lius. Sa feuille eft femblable
a
la gro/!'e marjolaine.
~~;r~:~:.U:J~~~~
&&a
f~~a~~~~ f~;~c~ ;:r~.ell:C~~~
racme pnfe en breuvage
c:lt
bonne comre le venin
des íerpencs. Ses fcu11les enduncs
fonc
le
mCme
cffet. Qpclques-uns , au lieu du Panacéc Cluro–
níurn, montrcnt une plante qui
a
Íc:s feu1lles Ion...
gues
comrne celle de l'hyfope, appelléc
F/0.1
foli>
~~rl¿~;
1
(c~~~n~:~:rn:ái~~~se~=t~~
1
~~~:;~e~h~::~
nium ne crolt poim en ltahe.
~clques-uns
don–
nentlc nomdc Panacée au ligufücum,
3
C:lnfc qu'il
a
fa
racine
&
fo
tigc femblables au Panac:éc Hera–
cleum,
&
qu'il eft de mCme propne(é. P.:i.nacée ell
un
mot Grec,
'l'm"~"'",
de::r«,,
qui veur dire,Tour,
&
de
c ...;'""'', Je
gueris, 3. cauíc que cene herbc
gucricrouc.
Les Medecins appcllenr
P4nac.ées,
des remcd'cs
rclevés que l'on emploic: pourguerir routes fones de
maladi.es, c'ell:-3.-dtre , au fens d'Hippocrate, que
~e~ª~:;>
1
;~!~c:;·i::;~:~;d~~ ~~r~~:r!1:ª;.~~J;:~~
qu'cn forafianc
les
forces naturellcs ou en corri–
ge:rnr les caufes occafionnelles qui rroublcnr la na–
rure , ils ne peuvcnr remcdicr qu'aux m:i.ladíes par
caufes internes ,
&
non pas aux luxarions , ame
plaies, aux fralt:urcs
&
aux aut
resvíces qui dc–
mandem une operuion de
la
m.
:i.in. <.,.es l?an.:i.cées
ag1ílCm en deux manieres, la
prem.ierc en appai–
fanc l'impctuofüé morbifique , des c.fprfrs
&
en les
forrifiam pour rememc daos l'ordrc muurel les fon ..
llions namrellcs troublées. Cda n'clt pas plinOt
faic , que lescaufes occaíionnellcs fe rerircm d'dles–
mt:mes,
&
le corps reprend
fa
tranquillité. Ainli
l'opimn , pris avec circoofpcétion, calme d'abord
taus le_s
fympcom~s
prcffarls ,
&
~onne
un repos ,
:¡ff;1~1~~~~e1·:c~la~i~~~d~~~~~o~~~ n;:;~ ~~
1
:~;:
par les urim:s ou par quclque aurre voic. L'amrc
maniere donr les Panacées operenr, c'dl: en corri–
gennr , rcmperanr
&
arrC(ant ces cnuícs occafion–
nellesdes mnladies ; de force que (our ce qui eft
cap.a.ble en general de remperer l'acrimonie
&
d'ar–
rC(er par ce mayen les mouvemens imell:ins comre
naruredcs humeurs, leurs efferveíccnccs, leur íub–
limation
,
leur~ ~oagulations
, foulage prcfque
rouccs les malad1es internes ,
&
le fel volatil hui–
leux de
Sy
lvius, qu'il ordonnc prefque p:lr rour ,
ell: un exemple di! ces Panacées. 11 :igiren temperam
l'acre ,
&
en arrCranc les mouvemcns concre namre
que cec acre caufe. Les mercurcs catholiqucs , qui
par le moyen de leur foufre tempcrent )':lcre
&
Je
'jettenr dchors par l'infenfible rranfpirarion, íom
auíli du
nomb~e
des P:inacécs , ainfi qui! les aurres
foufres
merall1q~es
qui operenr en parcieen
rempe~
ranc
>
&
en
p~rnc
par leur vcrtu anodine. Enfin
les fcls qu'on tire de l'airde la rofée
&
de Ja pluie
fonr
mis
da~s
le mCme rang, parce que l'on
e~
perfuadé qu'1ls ont beaucoup de confom1icé
:J.VCC
les cfpriu,
&
de quoi remperer
&
refoudre rouces
forces d'humcurs.
·
PAd~o~t~~;~[.· ~}o~:c~~bl~~q~~~~~~~l~~~~¿~s(c~
des aigretces de heron.
'
PanacJu.
Tenne d'Orfévre. Parrie de la rigo-ou
de
la
branche <l'un chandelier
>
qui ell: élevée :m
dcíl"us du pié, qui s'ércad
e~
forme d'aile a.uconr
:~1:: ~~ªeTq~1~r~is~~d~~:e~~;~~:~ d[~º~u~~~ne~ª}~
dernier morceau
d'ouvra~e
d'Orfévric
>
qui efl: foic
en ralon renveríé
&
orné de feuillagcs ou bien
frap~
pés ou cizelés ordinafrcmc:mpour les calices.
Xiij