PAN- PAP
qui par des geíles feulcmem ,
&
par le
1~ouyement
du corps, des
doigcs ,
&
des ycux, expnmo1ent les
principales aétions qui pouvoiem faire le íujecd'u–
m: Comedie. On les appclloic auffi
Mimet,
&
ce
~;~~'cfi:.~u~i~~~h~~~~f~~~~edno~~!c::ceJ:~t:~'th~~ec~~:
~;n~
1
;~,é:~~cr:';~:r:;,
1
~~~~oecíl~~~G~~~t"f:;~~cl~
•.;,,Tour,
&
de
14
7;or,
~i.irnice.
PANTONlER.
(.
m.
Viemcmot.
~i
íccrouved:ms
le Roman dela Rofe , en la fignitic:uiond'un Garde–
ponc, qui cR: commis pour lever un pcage-
.A
i111
le devn:..
vo111 efp,rn1ier,
P/1119u'11n orgueilleNx PanMnier.
On a die
:lUffi
Pautonier,
&
Panta11ier.
l'ANTOUFLE.
(.f.
M11k. Sarudechd"jf"redo1Jton
fl
firr orJinairement dam lachambN,
&
q11i
1~
co11-
vre point le talan.
A
e
A
o.
F
n.
Nicod
fait
venir
l'ant•ufle,
du
Grec;rur:.¡.1>.>..••,
compofé de,..¡,, Tour,
&
de
cfl•AA~' ,
Liege, comme qui dtroit ,
To1tt liege,
&"
dit que Bud. Conrvarius le dérive de
Q,
ni
uttD
T~' ~1M
.. ,
de ce que le Licge cR: foulé.
Gn appelle
Eer
,}
pantOHjle,
Un
fer
:i
cheval,dont
~r[~[eJ~~:~;J!~~b~~ºl~s~~:c~:~é~~sc¿;:~:~~,s~
le dehors. Ainíi
la
p:uñe qui s'"ppliquc coctre
la
cer–
ne va en mlus, afinque l'épailfcur
du
fer en chaífant
le t:tlon , le ponffe en dehors.
l>ANUFLE.
f.
m.
Vicux mor. Sone debas grolliers
&épais.
ÁNrU., 'VOJtJ flm/ierJ
J
fieJ1J
Largo
J
mettregranr
panHjlei.
p
A O ,
P A
O
N.
[.
m. Sorce d·'oife:m
qu'o~
nourrit dans
les
Baffecours ,
&
dont
la
plus grande heauré coníifl:e
en fa queue;
il
en foit la rouc en éralam les plumcs
qui la__
c;_ompofenc ,
&
qui fooc de diffetentcs cou-
~~~~:· c~e~x~:1~:t:.
0
~~ª!~~1~ ~·¡f~o~ii::~; j~(~:~~
vingc-cinq :ms,
&
qu'ils n':.iimcnt leurs petics que
quand les plumes leur
fonc
ven_ues
a
la tCcc. 'Cet
oifea4 eR: confacré
:l.
Junon , felon les PoCces , qui
difem que les yeux
d~A1e:us
forent attachés íur
la
queue du Paon.
Il
a en cfÍet coucc la queue rem–
plie de marques en forme d'yeux. On appelle fa
fcmelle
Paoneffe,
ou
Paneffe
,
&
fes pccits,
Pao11-
nea11.\'.
Tavcrnier dans fon voyage des Jndes, rap–
porte qu'aux environs de Baroche, Ville du Roy:iu–
me de C:i.mbaye , il
y
a quancité de P:ions qu'on
voit couc le jour d:ins les ch:imps par troupes.
ti
cíl:
~~·~1:1~';~~u~;e~~si:P~~~~~~: ¡rsªf~~c~~;i:~:~~~
f
;a~1
1
r~fc~~~ti~~.e~:l~~it1~s(~~~~;~!~t Í.~r i;~~a~~
bres, dom on s'apfcroche avcc une eípcce debannie-
~~.b~!~:~~~~ha~d~fi~~;~:~~::~~e~~~~~~b~~~~:
&
la lomtere furprenam le Paon , foic qu'il allonge
le con jufques fur le houc de ce bacon , oU eíl: une
corde
a
nccud coufamque rírccclui qui rient la han-
- niere, lorfque lePaon
y
a mis le cou.
l?AONACE.
C.
m. Vieux moc. Couleur vioicne,ou de
, pavot , .ou dequene de Paon.
e.Auffi brenfim1 bure11u commefa1u paonace.
- On a die :mili
P
a'f.lofface
,
pour dirc, Une force d'A–
~
nemonc violctcc ou purpurine.
p
A
p
l'
APA. f. m. Nom que la plupan des pcuplcs Orico-
T~me
/ .l.
'
PAP
taux donncht
a
leurs fouvcrain.tPrCcres. 0n
appel~
Je
Papas
au Perou cercains PrCtres qui vonr s'age–
nouiller dev:mr Je Soldl
&
la Lune , en
(e
cournanc
le marin vers le Levanr,
&
le foir vers Je CoUchanc,
pou~ let~r ~emander
les
chof~s
done ils om htfoin.
~~:íi;~~~ºJ~;i~~:J'~:ll:1~: 3;L~
1
d~~~s.::.,~;r:s
AyR[;{:
ou de
-~~'"
, Pere nourricier.
PAPA
JA.
f.
m.
Arbre qui fe trouve dans l'Ule de
Tab:igo,
&
qui crolt
&
pone
fon
fruit>en unan.
Il
a..
d'ordinaire quinze piés de hauccur ,
&
fouvcnc
vmgr.
Son tronc efl forr cendre
&
fpongicux,, fans
aucuncs branchcs,
&
de
la
grollCur d'un homm.:.
C'efl: le mCme arbre qu'on appelle
Papa;er.
dan;
les Hlcs
de
l'Amerique. Touccs fes feuilles, qui font
femblahlcs
::i.
cclles de nos figuicrs, mais deux fois
b~~s ~~~~f~1; fo~~cº~~:f~~: ~~~~¡~:~~~ª~
1
: 1~f~~:a
~~n
tfri:s
:ud~faíl;~~ti!l~;~;5P~~~~:s:Cº~c~
0
~~:m~~~
des
Ali.res.
Elles fonrrccourbécs,
&
couvrenr envi–
ran une trcmamc de frui<s , qui croiífem aucour du
rronc auql1el ils demeurem anachez. Ces fruics
font ronds, gros comme une poire de coing,,
&
orangés dans leur couleur,
&
ils n'ont qu'cnviron
un bon doigcd'ép;¡is. Ceux qui fom les plus has
font les plus gros
&
les
plus mUrs. l!eur cha
ir
efl
fembl:tble
:i
celle du Melon , mais d'un goUc fon
fadc.
T
out le dedans de ce fmic
cft
creux
&
rempli
d'une grainc qui rdfcmble au poivre ,
&
qui a le
mCme goUt.
11
y
a un Papaier rn:\le ,
&
an P:ip:tier
femelle. Le prcmicr pone c:arement du fruic , mais
p~rmi
fes fenilles
il
poulfe de pcmes branches me–
nues , loogues comme le hras , qui íe divi(enren
ra–
meaux tour chargés
de
Aeurs jaunes fans odeur. Le
Papater fcmcllc qui pone le fruit, n'a que de
groí–
fes tlc::urs jaunesacrachées immtdi:ttement
a
l':irbre
>
~e;f~l:1!~º~e~r~;;~~!u~effiº:~~~~~~e~~:,
1
: ~~:~
1
~~
fe qu'il
y
en a de mllrs preíque touce l'année. On
trouve dans la Guadcloupe une aucre force
de
Pa-
~~%n' q~1~
11
Í·~~ ~~~tec~n~~~~ncco~~nif ~~ b~::,c~~;
me11leur que les aucres , mais roi1jours
fon
douce-
~~l~~s~e~·l~!~~e~e~~l~
1
e~bÍi~~l(;~e/~;:~g~~~~,~=
r.eller
Mamoeira.
S1
on l'incífeavanc qu'il
foit
mür,
il
en
forr
quelque goutce de l:tirqui fe figc,& fe tour–
ne en gomme.
PAPAS.
f.
m. Sorce de racine quicrolcfousterrc au
Perou,
&
done la bulbe reílCmble
au'X
ch:ltai"nes.
Lor(qu'elle eíl: cuice, elle approche du gofü
d•unc
chit:iigne honillie.
PAPEGAUT.
f.
m. Vieux mor. Perroquec. On a die
auíli
P
llpegai,
&
ce dernier mor fe dit encore , mais
c'eR: _feulcmenc dans
la figni6c:uion d'un oifc:m
de bo1sou.decane qu'on mee au honc d'une perche,
f.~~~u~b:;~. ~ct~i
1
~t:i (.~~~;tu;e:;:;t~~!'~rr~;u
de
PA:o~.L~~P,~~~l~i·c ~~~~:C ~:~~-q~//o~:r~~u·rf~~~it;
un Aareur, un homme qni cherche:
:1
rrornper en don·
nam de bellcs paroles. Du Cange f:1it venir ce moc
~:t~n!~~
1
r;~r;~u~sc~v~:igc~a~::at~:~e~,:~;~~o~~n:
die a.uíli
~apel;.1rdu
,
&
Papelaráift
,
pour,
Hy–
pocníie.
PAPELARDE.R. v. n. Vieux mot. Faire l'hypocritc.
Marmotee en difont des Or:iifons.
jf¿Mjeflfjfelerbtrtemitr
P
apelará1111t
comnu un lurmite.
PAPELINE.
f.
f.
Sorce d"é10Jfc don< la chainc cO:
X