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PAL

roit mircr. Une maniere d'épi en panachc Íe tron–

ve enfermé dedans , ch:i.rgé d'un nombre: mfim de

ectircs ffcurs écoilées

&

ja

unes. Cela

vcnant

a

groí–

í1r,

l'érui

(e

fend,

&

s'ouvranc

de bouc

en

bour,

donne licu de forcic

3.

ce panache. Le tcmps ay:mc

fuir romber comes

ces

perites fleurs , il

n'cn té!íl:c

plus que les qucues attachées

:i

la

cige

~u

panachc

qui ell gros comme le bras ,

&

au.ddlous de ces

queucs naiílt:m des fruits de la groílC:ur d'une

ba~le

de

JCll

de paume. lis fonc cnvironnés d'une pemc

écorcc grif3rre, mince

&

cendre, qui Íc fannc

&

rombe ,

&

tout

le dcdans cft dur commc de la car–

ne , blanc comme Ja nege,

&

fon

agreablcme~c

divcrlifié par de pecires vcincs rouges. Dans le

rn1-

~;~ ~~ ~; fr~~;~ 7,c;;'~~dr~r~~~~~a:~!eeif!u

1

:d~ecnc~

fcuí.llcs dans le gros de l'arbre, on rrouvc la moCl–

le, appelléep3.r les habicans

Cb1111 P1tlm1jle.

Ce: n'dl:

aucre chofe que le germe des feuilles , ou plíitOc

les feuilles nouvollemem fonnées dans le tronc. Il

n'y a rien-de plus blanc, ni de plus cendre,

&:,

elle

a le mCme goU.r que les avelmes. On creíle les

feuillt:s du Palmiíl:e franc & on en couvrc clcsca–

fes. Si l'on fend en dcux fon rronc,

&

qn'on enle–

ve une ccnaine mariere filaífcufc

&

molbflC qui en

eft le cceur, Je bois qui rcfte crcufé , fournirde lon-

~~~~sg:CuÍ~esr~e~:\fi~~:·~~~/~:Ñi-~~:~·c~~~i;~~~1i

~~a~~c~~:r~;~ ~i ffo!r

01

1~a~~:é

1

~c~:r~rc1\1l~~~l~rt~

Le fecond Palmiíl:e ne croic pas

fi

haut.

qu~ cclu~ci , & a fon fruir plus perir. ll pone une peme

gr:11-

ne ronde, que les Negresf •.mt foigncux de rccueil–

lir, parce qu'on en fair de beaux chapelc<s mar–

brés, qui fom fon polis. Les deux a.urtesPalmif–

tcs fonr épineux ; le premier dl- gros

&

haur com–

me le Palm1fi:e fr:inc,

&

croir de

la

mCme fonc:. Ses

fcuilles fom un peu plus érroircs ,

&

pllts éloignées

~~ruk:sc~~s~u;~e~íl~~

1

~ ~~r:~~nJ:~r~~X:: !P~~~;

~~~~~:nra~:c:¡~~sg~~ac~~e~~dee~ }~:sbJ.:~~;~f~r~~:

rnais places , aigues comme des aiguilles , no1res

&

palies comme du jayer.Les Negres avanr que des'en

approcherpour cueillir fon fruir, mcrcenc le fcu tour

aurour de l'arbre pour en brU!er les épines. Ce fruir

confine en un gros bouquer, compofé de plufic:urs

noix grifia·es, dures

&

r

ondes , qui rcííerrem des

noyaux bons

a mangcr.La

gouífequi enferme la A.cur

de cetarbre ,

eíl cor.une

velue, él'ineufe

&

de cou–

leur rannée. L'amre Palmine ép1rcux n'eíl jamais

plus gros que

la

jambe.

Ses

épines font comme des

aiguillcs

a

coudre

>

deux fois plus longues )

&

en

(i

grand nombre fur le n-onc qu'on ne fsauroic meme

le doigt cmredeux.Lefruir enefi: rond

&

rougecom–

me une cerife.

&

n'eíl pas plus gros que le bout du

doigr; le dedans eft un beaucocodc coulcurd'olivc

fon brune.

PALONNEAU.

(.

m. TermedeCharon. Morceaudc

bois plané, long de deme piés

&

dcmi ou enviran,

qui

cft

de chaque cOré du riman d'un carroHC ,

&

au

bo:.:r duquel on att:iche les crairs des chevaux.

PALPITATION. f.

f.

Mouvememconvulfifdu cccur,

déreglé , forcé

&

vehemem. La Palpirnrion arrive

quand le ccrur bar avcc violencc

&

en fautelam

avcc imperuofoé. Comme elle a divers degrés, ér:mc

grande, ou mediocre, impctueuíe tm douce, le pouls

ne

Ja

fait pas roUjours connoirre fuffifammenc,

&

qu~lqucfo1s

pour la découvrir , il .

f:u~t

meme la

~a~n

fur la région du ca:ur ,

&

parn~uhcrcment

au

cote gauchc. Elle dt auíli quelquefo1s fi vehemen–

te qu'on la voir

&

qu'on l'cmcnd, & Horfiius par-

PAL PAM

le d'unc Palpirarion dom la violcncc rompit prcf–

que les cOrcs. On ne dome pas du moins que les

cOtes ne puiffenr Crre difloquées

&

rejcnées en de- -

hors, ce qui fair voir que le mufclc du cccm fouffrc

convulfion dans ce mal. Sa caufc cft rout ce qui

peuc irrirer en quclque maniere les mufclesdu ca:ur,

ou les efprits qui

y

!occ poi:tés.

&

exciter une con–

firiél-ion dereglée fans imermillion. On ne doit

pas

c.onfondre le Tremblemcnr du ca:nr

&

la

P:tlpmi–

uoi:i· Le tremblement eft lorfquc les pulí:irions font

pemes, frcquemes

&

tremblottantes &femblablcs

a~t

pc;>uls languiílAnr

&

frequenr, :tu lieu que la Pal–

puanon en une fccouffe 1mmoderée & violente avec

une .fyfrole

&

diaíl:ole impcrueufe

&

imponunc.

Q_uo1que le tremblc:menr vienne de J'irriuuon dn

mufcle

>

il

y

a cenedifferenceque le ca:ur

i1

ricé pal–

pire quand les forces fonr vigourc:ufes, & que lorf–

qu'cllcs !onc foibles

&

abbames, il rremblote ícu–

lemenc. Galien al

'fU.re

que l'eau abondanrc dans le

~~~

1

~~:~ea~~~acu~~f~~::u~~

1

f~:~~~ ~~ecfe~r~I~~~:

du rhorax y porcenr par des vaiílC:iux lymphariques.

Les cxctefcenccs ou ruhercules du ca:ur peuvent

aufli en Crre

la

caufe. Les cauíes internes de la Pal–

pitacion font principalement

la

fermemarion dépra–

vée du fang, ce

~ui

arrive fouvenr ame hypochon–

dáaques, non feulement parce que leur íang qui

abonde en acidc vicié fair une effervcfcence dépra–

vée, maiS' encare

:i

caufequ'ils fonr fu¡ers aux con ...

vulfions des

ncrf~,

fur-tour de l'inrercoílal

&

de la

· p:t

irc v

:iguc. Cela foic q.1'éranc couchés fur la cace,

1ls

ío.nr

cxpofés

:i

des Palpicarions de ca:ur. La cir–

cu

l:mon

du fang empCchée peut Ctre auffi caufe de

la Palpiracion, commc on l'a vU arriver

i

un homme

fe~¡ ;:~~i~r

0

e~ ~~l~if:~~~~/º~~u:c~~~pfc~~~~m;e~~~

rOr qu'il les cut 13.chc.!es, parce que le mouvemenc

c~rculaire

devine libre. 11

y

a plulieurs exemplesde

p1crres trouvées dans le ca:ur , qui avoienc caufé

d~s

Palpirarions violcnres

&

durables. Curre la. Pal–

puarion du ca:ur, il

y

en a de paniculicres des ane–

res qui banentavcc vehemence en divers endroits.

~~e~~e~~~s~·~~r~i1~~l~;~~;d·~ ~~e~~~~~1¡1:

1

:~~

arceres carotides li violem, 'lu'on pouvoiremendrc

la

pulfation. La caufe efi la circulation du fang em–

pCchée d:ms quelque anereparriculier. Le mouvc–

menr circulaire n'en pas ennerement aboli , mais il

eíl: gCné dans fon paífage par la compreffion ou le

rcrrecilTCmem de l'anere,

&

c'eft ce qui fair la pul..

fation.

P A L T A.

f.

m. Sone de fruir qui croir au Perou ,

&

que les Efpagnols appellenr

Po1n

,

pour

fa

for–

¡ue

&

fa couleur. Les Sauvages ont nommé ces frnüs

PAlta

,

du nom de la. Province otl ils vienncm en

abond;ncc. lis fonc uois ou quarre fois plus gros

que les Paires de l'Europe ,

&

onc une peau déliée

& fon palie, avec uoechairqui cnvironne d'un tra..

vers de doigt épaisun noy:tu de la mCme forme que

Je fruir. Cetre cha.irou moCJle eíl

foine,

& d'un fort

bon goU.t, ce qui fair qu'on Ja donne auxmalades

avec dufucre.

"

P A L UD l E R.

(.

m. Hommc qui travaille aux Sao

Jinc::s.

PAM

PAMPE.

(.f.

Q!elques-uns appellcnt

Pdmpe de

bit,

~u7:¡:~~~;r!'~-ic~~~ b~¿:~o~Íq~~iÍ

1

~;t :eenS:~irr~·:~1~:

ucines,

&

qu'il fe forme en épi. Il fe dit au{li d'au–

trc::s

~raines,

avoine, orge, &c.