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i72

PAR

~en~~ii~~~~ :~~~e~:¡~~~~~ f~ftv:o:1~~s~~~fc{u~~e~

~::.:~!ªafp~~~~ii~~c' lil~~~cd~~¡;~~d~~~I

Íc

~~ti~:~

més les noms de

Dil:,lat

,

D1gla1h

>

Degtl. Degela

~~f,~~i: ~r;;~;:,~

;!

~~~~~r'v!~~-t~'d1~p~lcI:~eJ~

lic

qu'occupe ce

Fl~uvc, o~ ~cmarqucroit qu'~l

va

en cifer vcrs l'anc1cnnc Affyrn: , dom

la

capualc

écoir Ninive. Et le

qu:uriémc Flcuvc

enfin

cft

l'E.u-

~~~~~~; J~il~ ~o:~c(iv~~o~:a%i~~({::: ~~~~~en~~~~

rous ces caraélcrcs, par leíquc:ls Moyíe a voulu faire

rcconnoirre la füuation dn Paradis terrcílre , on

~~:;~:i ·,~U~ ~~~¡

1

t~;~;~r:~i~~~º~~~:~c~~~i~~r~~

pcuvcm convenir

i

a.ucune aurrc ni de

cdlcs

q~'on

a imaginées jufqu'ici en rrCs-grand nombre,, m de

ccllcs que l'on pcut imagincr , puifqu'il n'y a poinr

d'aurrcs Provinccs

de Chavilah

&

de Chus que ccl–

les

~l"

'il a marquées ,

oU

un Phifon

&

un Gcon fe

f.~\1;~~ ~r:iuJ.:~;ren~:~h~~re~ :~~~~ ~~¡p~:~~ ~~:~

qu'il faie une des qua.ere tC:tcs qui pamageoicm le

Flcuve done le Paradis tc:rreíl:re éroit nrrofé; ni en–

fin d'autre lieu que cclui oU

il

a placé ce Paradis ,

qui foir arrofé d'un Flcuve divifé en ces quaue

aurres.

On appelle

P1trAdis dt Mahomtt,

Un lieu qu'il

a imaginé

a

fa

famaifie , oU il a fair anendrc

a

ccux

d~!c~u~~~oÍcrn~~

loi , tous les plaiftrs quipeuvent

Quclques-uns appellent

PAr«Jil

,

en

termes

de

Marine, La parcie d'un pon oll les VaúIC:aux

fom

le plus en ffireré.

Pm·11d11,

fe die auffi d:ms les lieux oli l'on rcprc–

fc:nte !'Operaou la Comedie Jd'une cfpecc de Ga–

lcrie qui c:I\: au dcRUs des fccondes logcs.

PARAGE.

(.

m.

Vicux mot. NoblcJfc. C'eíl:

ce

qu'il

a fignifié originairement ,

a

caufe que taus es No–

bles (e pretcndcnt égaux en nobleílC.

Si 'VOUS

hts

dt grAndpAragt,

Jt llt fu1s

mi=

dt mt11011r.

On

3

dit auffi

Paraigt

&

P1trr0Jt·

Autrefois

il

y

avoir des fiefs renus d'un Seigncur de plein

fi.ef

.

qu'on difoit C:crc

Tm:1s

m

parAf.t

ou

enp.atrit.

Les

Valfaux éroienr égalemenr obligés de le íervir c:n

paix

&

en guern:. Les puinés rcnoienr leurs 6efs

;~ir:¡:ª$:r~~t~:r~~;;;~:t::s~ 6~d~fo~a~~

1

~

;!;

pardgt

,

en parlanr d'un ficf en pairic la plus éle–

vée , comme cellc:s des Pairs

&

Seigneurs mouvans

du Roi immediatcmcnr, qui avoienr éré

donn~es

en appanage

a

des Períonnes du íang Royal; ce

ql~¡

~~~~~t ªJ'·~~~c:~x~;:~i:~ ;~~~n~b~=~r,

Ceux qui

PilrAgt.

Terme de M3tine. Eípace. érendue de

mCl' fous quelque lacicude que ce puilfe C:cre. On

die que

Dts V111ffe1tHX dt J.1ttrrtfontmp11r.age;

pour

dire qu'Ils fonr

en

cenains endroits de la mcr, oU

ils peuvenr crouver cequ'i\s cherchent. On dicauffi

d'un VaiUC::au mouillé. qu'/J

tflt11 parAgt,

poufdi–

:~~~'Il

efl: en lieu oU

i~

peut 3ppareiller quand il

PARAGONNER.

v.

a. Vieux mor. Comparer, mec–

rrc en paullclc. On a dit aulli

Par.agon,

pourdi–

ce P:ltfOn, modele, íur quoi Nicod dir que

Pa–

rttgor. tjl Hnt chofeft tXCtlltmmtlJf p4rf .a1tt.,, t¡u'tllt

efl commt llnt ;dt't

,

Hn{tp

&

tj/t/011

.1

tollfts lts11u–

lrts dt fan efptu

,

&

ltf'futllts011rapp1rrt

&

comp.a–

rt

.f

/ui, pour Íft1'Uotr

ti

t¡Ht/ Jrgrl dtptrftfltont/lts

At1tignt11t. Amfid11-on"

Paragon de Chevaleric, de

PAR

pceud'homie de

f~avoir.

Et

tn ce,

pouríuit·il,

qui

lt vo11dro1t txtrairt d1

"lnl1,;.~¡m

dts G'rtcs

9"'

jigni–

jie .Admtntr

,

accondu1rt

,

Ct nt faroit p1ts hors

de

pro–

pos.

On le trouve quelquefois

écrirP.ara11go11,&

alors

on le derive de

.._,.'l".,,t~.f"l1

, J'écarte avec le

coude ceux qui s'approchenr de rrop prCs;

a

cau–

íc que le Parangon ne pc:uc avoir fon pareil en

fon efpece.

PAR A 1N S l. adv. Vieux mot. Ainli , par confc.–

quenc.

PARAKYNANCIE.

(.

t:

Terme de M<decine.

L'u.

ne des eípues en quoi quelqucs - uns diíl:inguenc

l'Efquinanc1c. C'eíl:quand les muícles externes des

~~r~~.~~~c:::;:q,~:X~L,az~xJ;~:~~::ª§~~q~:r.mot

PARALLAXE.

C.

f.

Terme d'Aflronomie.

L·A"c dH

FtrmAmtnt, compristntrtl1lítll'Vtrita6/e &ltlit#

1tpp1trt11t dt /'Aflrt qut fon obftrve.

AcAo. FR.

Ce

vrai lieu d'un Aíl:rc eíl: celui oU.

le rayon viíuel

paífant par le corps

de

l'Aíl:re abouciroit dans le Fir–

mamrnc, s'1l écoit tiré du centre de la terrc ,

&

que nou·e a:il

y

füt placé;

mai~·

commc nous ne

~~vél~ig:s

é¿udeu:~

;~~~

5

n:u~uí~ª~:~~~~ ~~:~~e1~~

gnc , qui

paR3.nt

par fon corps •

&

allane

jufqu'au

Firmame

nr, marq

ue un autre poinr qui

cíl:

fon lieu

apparem ;

&

c'd\: cene difference qu'on appellc

P1tr11/14xt,

du Grec

~~.,,

qui eíl: la mCme cho–

fe que

""'e5"~•'l~ ,

&

qui ftgnifie difference.

~d­

ques-uns font Parallaxe maícullin. La Pamllaxe fe

diviíc: en P ..rallaxes de hameur Jde latimde

&

de

longimdeJ qui ne fonr ric:n autrc chofeque la diffe–

rence

qu'il

y

a entre la hameur, la laritude

&

la

longitude veritablc J

&

la hauteur, la latimde

&

la

~~~~~c;1~7u~~P;¡:~~~~ ~~;~:asl~:~l:e;¡~~cv~i~~abfe:

La plus grande parallaxe cíl: celle qui fe fair

J.

l'horifon ,

&

de

l:i

elle va toi'1jours en diminuanr.

Une planete qui eíl: au Zenit n'a aucune parallu:e,

~::c~~u~a~~~r~cs~ifºne: ~;~~sq~~1~~n~~~,~~ JI¡;~~:

Ces trois pbncces íuperieures , Saturne , Jupiter

&

Mars , nl: fonc poim de parallaxe , parce que

leur di.ftance de la rerre eíl:

ti

grande que la dif–

fcrencc du

demi~diamecre

de la tcrre deviene in..

íenfible. Mais la Lunc , Mercure

&

Venus

font

p

:ualb.xe. PARALLE.LE

. adj. Terme de Geomerrie.

il

fe dit

des lignes é

galement éloignées entre elles ,

&

qui

;~r~Ít ~o~~~~~te~njj~~~t' a~l~nte~Íu~c:r~:~~~o;

des cerclcs. Les cOtés oppoíés d'un quarré

font

pa–

ralleles entre eux. Ce mot eíl: Grec

"JRl,,;..u

11,,.,

JEga ...

lcmenr difians. On appclle fimplemcnt

P11r11lít!t du

Solt1l

les cercles parallelcs qu'il décrit d'Orienr

3.

~~;~~d~:c p~~~ie;~~~íl~.;~fsqC:ªnc ~IB

1

r~·~

J:;

1~~

gnes fpira\es que de vrais cercles ,

:l

cauíe du

mouvemcnt propre

&

annucl du Soleil p:tr lequel

il fait tout le jour environ un degré d'Occidenr en

Orient. Cependant comme la diffcrence n'eft pas

fon confidcrable, les rours que Ct!t Afirt: fair cha ...

que jour d'Orient en Occidenr

ÍOnt

rcgardés com...

~;~r~~ev:l~~o'~b~~se&:f:'!~~tsqcu~~t;;e~~i~gs:_~;Jxº~

demi, qui cíl la moitié du nombre des joursdel\m–

née Colaire,

d.

c.aufc que le Soleil allane de l'Equa–

eeur

:l

l'Un des Tropiqucs. recourne

d.

l'Equaceur

~:~!::S m~mcs

parallclcs qu'il avoir ir:cés aupara-

Ces cercles ayantété fairs parallcles

a

l'Equa[Ctlr,

parce qu'fü íom décrici par le mouvcment diur-