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PAR

feuilles un peu moindrcs que les betrcs naires •

prcfque femblables :rn planrain.

C).UI Íc panchcnt

vers la terrc. Sa rige

elt

haute d'une condée, ridée,

jenc une Acur rouge

une pcmc grainc

no1ricre

rduifancc. Sa

rac1nc

cíl: amere, de coulcur fafra–

née,

enrieremcnt fcmblablc

l'ofeille. La parcl–

lc que Dtofcoride appclle

C(11~::f

tu ,

qui croitaux

marais, n'a p.1s pris ce nom pouravoir le gollr aigu,

b:1:~ .ª.~ª~~eG~~c~~ ~~~:~~

n(;~~Í~~k~1~t~t~J~~~~

piquam, maisa•

ffi

rout ce

qui

efi poimu. Avicennc

~j>~~ªS~º~ei:!cr~:~c!pª;!i~:~J,J¡: ~~~~cl~Í~~=

;~;~~~~· ic~';;~!A:~ai~·~:r,:~cr:~l~~~f!~~

fcmblablc

la bertc des Jardins,

qu.'on préfere

b~c~rtam

la betce commc

aya'nt un goG.t

plus

agrea-

PAREMENT. f.m. Ornemcnrdoncon cinbdlitqucl-

~~~~~~~~~~nd?f~1l!c:Ui~f;;~:i~,:~~e~r~dne;1:

de frange de íoie, d:or ou d'argenc, qu'on mee pour

parer ledevane de quclquc

Autel.

On appcllc

P1tremmt d'unepierre ,

Le cOcé qui en

doic parolcre en dehorsdu mur,

P11nnunt de m11-

r111'/e,

Les picrres qui s'élcvenc

égaleme·~c

droitcs

les

une~

fur les aucres,

qu'on appelle dreffécs

regle:.

P.,,/e"ltnt,

fe die aurti de cequi p:irolc exrerieurc–

menc

de quclque ouvrage de Mcnmfcrieaveccadres

panneaux, comme d'un lambris

d'unc embra–

forc.

beaucou:pde ponesqui

fonc

dc:ux pare–

:~~~r.&

des affemblages qui fonc arafé:s en leur pa-

On appelle

Parement de P"vt'1,

l'arrnngcment

uniforme des pavés,

Paremem deco1tverwre,

Les

pl:hres

qui

fe mectenc concre les gouuercs ,

qui

fervenc

folltcnir le banelemenc des miles d'unecou–

vercure.

Parement.

Terme de F:mconnerie. Diverfiré

couleurs qui parem les ailes d'un oifeJ.u de proie.

Les Buc.herons arpellentauffi

Parunent,

Lesgros

barons qu'ils mcm:nr pour parer les fagots au-dc:fTus

de l'ame

bourrée.

PAREMENTJ ER.

f.m.

Vieuxmor. Tailleur. DuCan4

ge die

qu".:m

lui donnoit ce noma caufe qu'il tailloir,

c¡u'il paroic les habirs.

a¡ollce qu'on l'appc:lloiten

·Laun

P11r1uor.

PARENCHYME. f. m. Tcrmc

Mcdccinc. 11 fe die

des panies formées de fang ,

qui en fonr commc:

un amas

une affufion. Ce mor ell: Grc:c

'lf•l•YX."f",

du verbe

u 1 1n:;:m,

Pr"nr 111fnnáer,.

PARENSANE.

Tcrmc de Marine. Les Levan–

cinsdifc:nt,

F4~re

la parenft1ne ,

pour dire, Meme les

:meres , les v01lcs

les

man~uvres

ét3.t

de faire

roucc.

P A R E R. v. a. Orner, embc:llir. 11 fe die a•1íli des

chofcs qyc l'on prép:uc en es ratiffanc,

en les

r.adanr .comm'e les cuirs

les parchcmins. Les Re–

heurs d1fcnt,

Parer Nne cou•turture,

pour dire, Ofic:r

avec le: comc:au

Rarer. les extrCmnés

qudquc–

fois le dos d'un morceau de peau, dom ils veulenc

couvrir un livre.

P~r/'r.

Terme

d'Efcrim~.

Se défendrc d'un coup

pone par un aurre. On dtr,

Parer du corp1,

pour

~ire ,

Eftre ;i{Íés agilc pourOrcr fon corps hors de la

lignc par oU doirpaílC:r tecoup.11

deux aurres ma-

: ::r,ehed;n

p:;~~r:l: ~ord·~·cr~~urnl~ed~~~!!c~:~~:c~i~

l'auue, de 1-ichcr ce mCme piédroir, en tcnam le bras

l'épée

for~

avancéc , pour pacer en prenanr ledcf–

fous • en ba1ffanr le corps

i:auche, ou en faifanc un

AR'.

fauten atriered'un fcul rcms.

P~rer.

Terme

dc~acécl¡a~.

Ondit,P11rerleipit

a·Hn cheval,

pour d1re, Lu1 couper la corne avec

un bouroir ahn que Ja fole éram unie , le cheval

fon proprc

Ccrc ferré. On d1foir autrefois en ter–

mes

de Manége ,

I arcr 11n che·valfar les hancho,

p•rer un chev1tl Adl'mi, depui1 le partir

d11

cheval

-JN.fi¡

u'Afan1arer,

ce qui vouloit d1Ce jufqu'i cequ'il

'a,rrCce

qu'on l'arri:cc,

dans ces phra(es,

Pa~

rtr,

prenoa pour arrCccr, de l'E(pagnol

ParAr,

qui

veucdU'c la mémccho(e, ma1sce mor n'cíl prefque

plus en ufage ,

les Ecuyers d1fentHo/a, pour

di–

re, An·Ctez.

P4rer.

Terme de Marine. Ondir,

P1trcr11,,c

fa~fl~r~rc&~é?~

~;t::~a~~-,~:~~~:~Jtd,c~ia~e~u!~

;tncre,

pour dire, Mecrre un cable, une ancre en éeat

de Íervir,

on dit en ce fens , que

Ltt

cho{; dont

onparleejl parl'e,

pou.rdire, qu'On

l'a

débarraílCe,

qu'dle d\. prCte pour l'ufJge auqucl on la deílrne.

Pare

11irer,

efl un comman_demenc que le Capit:ii–

nc fait

l'é:quipage,

qu'1Ircpc:re couch.mrdeui:

fois, quand on cíl: prCtde ch:mgcr de bord , afio que

chJcun fcprépare:lfairc comd'un coup lamana:uvrc

de rcvircmenr.

On dit en termes de Palais. qu'Vne

pil'~1

porte

•1ie

execut1onparée,

pour dire, qu'En vereu decette

r:~:;r;~!oenu~~~;~~a~:~;~u~;:oefi~º¿i;::e0~1paa:;:ir:~

rions, ce quin: fe peÜt !1Jrfqu'on n'a qu\mc promc:f–

fc limp:e, puifqu'elle a bcfoin de rcconno10J.nce

de:

l'autorité des Juges pour poner execu–

tion. En ce fens,

Parée,

v1enr du

Latm •

P.ir41a ,

PrCre.

Les Bouchers appellcnt

Piecedelnz11fpart'e,

Celle

qui fe leve

la cCce de la. fudong,e.

PARERMENEUTES. f.

Hereriqucs dufepriéme

- liccle, qui n·ayanr aucun égard

l'explicacion que

l E:;life

les Doll:eurs Orchodoxcs donnenc

aux

parf.iges de l'Ecricure, l'imerprcroienc

leur fantai4

tic.

Ce:

moc viene du Grec

'lf•f'f"º;"", ,

Mal

imcr–

preter.

PARESIS.

EfpcccdcPacalyfic, qui c!l la plus

lc–

gcre de toutes.

<...'di:

quand !a perrc du mouvement

n'efi: poinc fuivie de cclle du fennmenc. Ce moc e(I:

Grec

,,,.:,w~

Relaxarion.

PARET

UVIE

R. f. m. Arbredcs Anti\les qui crolr roU–

jours

d.ms

l'eau douce ou fo.lée,

pourl'ordinaire

daos les lieux que la mera 1nondés. 11

viene~

une

grande haureur. Ses feuillcs font vencs, ép:ullCs,

¡~,~~¡:;~~:¡: fanbse:d~~~.pr~~sfr~~~sdf:n1u;1:~

1; ~~

la largcur d'une piece de trence fols.

n'y

que les

pcrroquers qui en mangent, tam le gollr en eíl iníi–

pide. Ses branches qui fe rccourbent conrre tcrre ,

preonenr racine autli-cOr qu'elles l'ont touchée,

pouífcnrd'aucres arbres, du pié defqllels foncnt des

rc¡eccons

deux ou crois piés de haur hors de l'e;au,

done les uos font plus , les nutres moins gros que le

pouce , plus forcs

plus durs que les br:inches de

chCnc. lis font tous courbés enarcades,

d'un fcul

il en nalc plufieursqui fe courbenr de

mC:me force:

daos l'eau

prennene racinc. 11

en a un nombre

infini qui enrrelaílCnr ordinairemem leur cige

leurs branchcs

íi

prCs

prCs,

tanc de replis •

avc:c rour ce qu'ils peuvcnc joindre, qu'en peu de

tems ces arbrcs occupenc aucanr de marais qu'i/s en

renconcrenr, car ils ne pc:uvenc crolcre aillcurs. C'eíl

fou,. ces arbres que: les Sangliers

autrcs bCces:

fauvages tiennene Icor fon. lis fonc ·encore trC:s–

uules, en ce que leur é:corce

di:

propre

canner les

cuirs.

PARFAIRE,