P AS
.gnean avcc du pain Crns
\enin
&
des r:icines ame–
res, ilsomd:ms un phcquelquc morccau d'
agne:i.uou de cabJ:i couc préparé :ivec des azymcs
&
des
herbes ameres , celles que
h!
ccleri , la chicorée ou
les l:litucs ,
&
un pcrit va.iílCau oU il
y
a de: la
faníli::.
Páq11e,
parmi lu Chrériens , eR: la FC:rc
qu'ils
celcbrcnt Je premier Dimanchc qui fuir le
9,Llator–
ziéme de la Lune , aprCs l'Equinoxc clu Pnncems,
en mcmoirc de la reíurreél:ion du Sauveur du mon–
de. Aucrcfois on appclloir
PJque ,
clans l'Eglifc: ,
tomes les FCrcs folcmnelles.
Ccllc
de
la
refurrcc–
tion &oit appellée
La gra,,de PJqu.e
,
&
on difoit
La
PJq11e
de la N ali-vité ,
_rour d1re , le Jour de
NoCI. On dífoic auffi,
Ltt Paquede fEpiphanie, de
l'Aflenfion
,
de la Penrecdte.
~elques
ancicns Pe–
res
fonr
venir le moc de
P
Jque
,
du
Grec
a-#:tu~,,
Sonffrir. mais il vient de l'HebrCLl
P~fach.
Pa.lb–ge;
ce qui i'entend du paíliige
de
h Mcr Rouge &:
~~ f~gC:r
ts
i·:~:~~se~~ni~r~~tl~~~,,q;!n:
0
~::~
leur rien faire ,
&
tua mus les prcmiers nés des
Egypricns.
PASQYERETTE: f.
f.
Perite fie,\r blahche qui ref–
femble
a
une margucrirc
>
&
que l'on appelle ain..
ti,
:i
cauíe qu'elle vienr au Princems vc:rs le rems
de P:lques.
PASQ~JIN.
(.
m. Sa1ire courre ou reprefcntarion
fatiri~ue,
ainíi nommée
:i
cau(e d"une vieille ftame
mutilce qui ell: dans une des: Places de Rome ,
&
que les Italier.s appellent
Pafi¡11ino.
Ccux qni fonc
mal farisfaits du Gouvernemenc
&
des perfonnes
d'aurorité, vont atcacher des vers ou quelque rail-
~~~,~~:ec~~tec~~~~' r::~ºe~1:~PJ;~l!~~;{1;j~"Ro~;~:
qui fe plaifoic
:i
donncr des brocardsd. cous ceux qui
paffoienc d.evanr
fa
bourique. AprCs
fa
more , en
fouillam fous le pavé devam fa maifon , on. trouva
dans
la
cerre
la
fbme d'un ancien
Gladiaceur.Com.–
me elle écoit :J.ífés bic.:n faite, quoique mutilée, on
la dreíla
:i
l'cndroicoU. clle avoic écé rrouvée. :il'en–
coigni'tre du logis de Maitre Paíquin, dom on lni
donna. le nom.
PASSACAILLE. f.
f.
Efpece de chaconne qui doir
roUjours avoir une cadence ou un rc:pos
a
la qua–
rriéme meíure ,
&
commence fur un fe.cond rc:ms
de ia premiere meíurc. On doir aulli coUjours b.
compofer Cur un mode qui ait la rierce mineure ,
&
011
la b:J.r un peu plus lememenr que la Ch2conne.
Ceíl:
cequi en f:m prefquc routc la difference. Ce
mor viem de l'Efpagnol
Pzj{ar.
P:J.lfcr.
&
de
Calle,
~uc,
3.
caufe que les Efr:1gnols ooc accoU.mmé de
Jouer de ces fones d'airs fur dc:s guiuares en
fe
pro–
menam
la
nuit d
:J.nsles mes.
PASSADE. f.
f.
Ter!lle de Manege. Chemin que
fo1t le cheval plus dºtme fois Cur une mCme lon–
gueurde rerrain, pafEmr
&
rcpaf['\nt depuisun de$
bout.s de ccue érendue juíqu'i l'aucre,
&
foifam un
demHour :i chacune des cxrrémités de ce rerraín.
01~ appe~le
Paffedc de
cinq tem1,
Un demi-tour
qut fe
fa1r
au bouc cl'une ligne Jroire, une h:J.nche
en dc:d:uis , en
c~q
.r;ms de galop Cur les han–
ches. IL fam
~u cmqu1c.:m~
rei:ns que le cheval air
fermé
la
demt-v..:>lte
&
qL11l
fott
iur la ligne de la
paffadc droic
&
prCt
d.
rcparrir.
L1t
Paffa~
d'
1
m
tems,
ou
P4{ade
m
pir!~eueou
demi·pirotutte
d'un
tem1,
eft: un mur que t:ltr le
chev.ald'un feul rems
tanc de fes hanches que de fes ép:J.ules. 11 y a auffi
d.esP.t.l[ade1
f11rit11ft1
ou
A !11 Franp>ife ,
&
d'au-
. r1e' qu
º?
a.ppelle
Rc/e-v((J.
Il y a
peLt
de che–
vaux·qm fo1em c:J.p:tbles des premien:s, donr on
Ce:
fcrc
d~s
un combar Cinguher. Ce fom cellcs
P AS
qui fe font par une demi·volce en crois tems ,
CA
marqun.nrun
dc:m-ar1Cr. Les
Pttj{ade1 relev((J,
fonc
celles done les demii-volccs fe
fonc
d.
cour–
benes.
PASSAGE."f. m. Aaion de pall"er. Qn appelle
Paf–
fage,
en termes d'Architeéh1re, Un pem lieu qui
ferr
a
dég:iger une chambre d'avec une autre.
g:;.~~;u~ ~~ª~~ i~~p~rc~~~ ~11}a~~e~;uft;;i~~~::
11
s'acquierc par convenrion ou par prefcription.
1l
y
a
un
Pa/}11g~
de fo11ffrance.
C'cn celui qu'on ef\:
obligé
de foufliir par
fa
maiíon en verm d'un Útre,
Paf[11ge.
Tcrme de Mulique.
11
fe die des inrer–
valles oLt confonames qui forment une bonne
h:J.r~
. monie quand elles
fom
difpofées :igleablemcm.
dr~i~ ~~\:
1
!~p~i~: ~:~~d~h~;a
1
~:~t~:1a7f{g~ ~~
celui qui eíl:
re~U
Chevalier d':lge ou
~agc
du
~~~n:o~ra;~crr~f! ~ec ~gr~r~e~ :/;~~~~ ~~~:
blancs pour le droit de la langue ;
&
cclui d'un
Chevalicr
re~ll
de minorité, eíl: de mille écusdºor
f"º~
1
:
0
!~tet.r~í~rP;íf~g:~~!n¿h~r:1at~
5
e1~'d~ ~~~~
écus d'or avec douze écus d'or pour la langue ;
&
celui deJ Servancs d'armes eft de deux cens
écus d'or pour le crefor
&
de douze écus bfo.ncs,
pour la l:J.ngue.
PASSANT,
ANTE.
adj. Terme de Blafon. 11
fe
dit
dc:s animaux qui femblenc m:ucher.
De
g11eHle1
4
deu:r:
f¡ons
paffens, fnn
J11r
/'amre.
PASSAVANT. f. m. Dillet que les
Commis
des re–
cenes
3ux
Bureaux des doi1:1nnes on de:; entrées
donnenr :iux M:uchands
&
:mx Voimriers porram
permíllion de paflCr outre , foir qu'ils ayent p:
J.yéles droirs, ou qn'ils les doivem p.lyer d:ins un :iu.–
cre Bmeau,
foir
qu'ils foient exempts de rien payer,
~~~~~
1
~~cee~e
n'eíl: qu'un fimplc
paíl3.ge fa.nsaucun
PASSE. f.
f.
T crme d'Eícrime. Aél:ion qui conliíl:e 1
fauter au corps de fon ennemi pour en tirer avan–
rage. 11
y
a des
P1t/fe1
volonraire1
&
des
Paj[u 1:e...
celfairu.
Les prc:mieres fe commenC:em au pié gau
4
che hors de
l:i.
mefure dn pié fc:rme , quand on ne
fsauroir aneindre fon ennemi. Les aurres fe fom
aprCs avoir poufIC du pié ferme, quand on t:lche
de fe faifir de la gude de fon épée, fauce d'avoir
Je cems de fe retirer , ranc on s'en trouve pn::fl'"é. 11
y
a des
Paíl~s
de pluíieurs forces, en prenanc le
cems en ded:lns, en deíli1s ou en deílOus , en quar–
tam
:i
droit ,
OU
en paflant 3. gauche
,
Ol\
en p:1r–
ram du corps.
L4 mefare de lit
pltjfe,
c'eft quand
les <leux foiblcs de l'épéc fe peuvem emretou-
cher.
·
Paffe.
Terme de Marine. Canal, l:irgeur de mer
entre dc:ux recres ou cmre dcux b:J.ncs, p:lr oU l'on
pafIC les Vaifíeaux pour cntrcrdansun pon ou dans
une riviere.
PASSE"E. f.
f.
Pallage par un lieu.11 fe dir panieulie•
remenr de celui des gens de guerre.
P11f[ée,
en tcrme de Ch:tlfe, fe dit de la trace du
pié d'une bCce , comme,
La
pajfée d'1m cerf.
On
dit
frendre des bu;caffe1
lt
la paj{ée,
pourdire, Les
prendre
:\VC:C
une force de filec qu'on tencl ,
&
dans
lcquel elles viennenr donner emre chien
&
loup.
PASSEFLEUR.
f. f.
Planre dont Diofcoridc dirqu'il
y a de cleux efpeces • l'une fauvage ,
&
l':lutre
qu'on feme dans les Jardi.J.1s. De cc:ue derniere , il
y
en aqui porcenr leurs Rcurs rouges obfcures, les
amrcs blanches comme lait,
&
d'aucres incarnaces
~~\1~~
11
S~
1
~~~i:·nJ!~e: ::i!c~i·~[déi~ttq~:;;~~~~~~