PA U
PAV
rcncomrc de quelquc VaiílCan 3 qui ce_chonneur eíl:
roit avcc la. mainf"crméc,
&
de douzC
quind
on fa
dU;
& ,
Faire p1n111lonblanc,
po.m dtre, Arborer
tenoic étcnduc.
C'dt
cncore aujourd'hm uncmcfu-
un p:\Villon bl:mc en figne de
pa1x.
Faire p11villon
re done on fe fert pour fpccificr
i.i.
taillc des chc-
de France, ptevillon á'.Angleurre,
c'cíl: Arborcr le
vaux. C'cft la hautcur du poing fcrmé qui la détcr-
pavillon de Francc, le pavillon d'Anglec7rrc. On
mine. Les Chcvaux de gucrrc doivem :woir fcizc
dit
encare,
Embraffer lep11villon,
pour
dtrc, Raí-
t
dix - huir p:mmcs. Cc·moc vicm du
L:uin
Palma.
fembler Jepavilloncntrc lesbrasd'un
.Maccloc,
qui
P A U MELLE.
f.
f.
Efpece d'orgue qui n'a qut: deux
étam monté vcrs
l'~pars,
fait du Pav
1
1lon une ef-
1·angs.
b~~áa~~.fa8~r; f:;~dr;i~~~:~f
;;;
d~en~~~e c~":t~
de~:~;~~~; l~er~tfe:~\~~ucnhea1~~r:~~o~\~~~a~~:
p:umi qudques Nations du Noni
>
pour remedier
fur le bois avec plufieursdouds,
&
elle courne íur
aux conteCl:ations
~ui
arrivoient touchanc !es falucs
un gond.
:~r~~r¡,~~fl~o~n,e;f~el~ff!~m/r~~:~~enc
entre Ame-
p
~~~;~;ncin~-,~~~';cdi~~ ,~3;~~:;r~~\taf~n~eif~~~
pe°;
J~f:
1
:~~;:::~7~t~1r1?~ud:~~~~r~~:~ª:ftº~~
ce~~ ~:~:ner
,
a été die anciennemcm
Pout ,
fe
bas de cec.iníl:rumeuc.
p3.mer.
cn:eí:;~;¡~e;r:~~f~d:e~~~;;r~~
1
~i,c~~ot~
C'ejloit granJ esbahiffement,
&
des Souverains qui ne rcconnoilfent que Dieu
~;,.fo~¡~: .g.n;/lm~;Jt,;;~7oient
~~l~:~~t:c:;~~;~~cd~e~~su~r;!~:s~ºf;:~
0
\~ ~~
Et tAnt preÍ'fHeft pa11moient.
courrines &ducomble. Lecombleeíl:fonchapeau,
PAUMET.
C.
m. Tcrme de Marine. Il fe die d'un
&:
les courcines en fom le mamcau ou manccler.
dé concavC qui cienc
3.
un cuir
:i
la paume de
la
L'uíage des pavillons
&
des maneaux dans les Ar-
main du voilier,
&
il s'en ferc pour ponf(Cr fon
ai~
moities dl: venu des Jambrequins • qui quelquefois
guille lorfqu'tl i;oud les voiles.
fe fom crouvés écendus en maniere de couverrures,
I>
AUMOYER. v. a. Vieux mor. Manier hardimc::oc
&:
recrouff'cs de
l':m
&
d'autre. Il peuc auOi C:tre
quelque
cho(
e. Ainfi on a die,
P11umo¡er
fa
f4nce.
• venu des tourno1s,
3.
caufe qu'on
y
expofoic lesar-
Ce mot viene de la flaume de
la
main.
mes des Chevaliers fur de riches u.pis, & que les PAUMURE. f.
f.
Terme de Chatfc. 11 fe.die du fom•
chefs de quadrillej:iifoienc élever des cemes , pour.
met des téccs de.cerf, oll fon bois fe divife en plu-
s'y
cenir
3.
convert, jufqu'i ce qu'ils enrrafJCnc en
ficurs parties qui fc::mblcnt re'prcfemer Ja Paumedc
lice. Les Rois Eleétifs
&:
les Ducs
>
quoiqueSouve-
Ja main.
rains qui relevem d'
Empercur , ne couvrenc
PAVOIS.
f.
m. Grand Bouclier que les Ancienspor-
lcurs cimbres que d
onrrinc::s du pavillon, dom
,coiem
i
la guerre comme une arm'c dcfenfive.
ils Orem
le
dellUs, qui e(l: le comble.
Lorfque les Seifcneurs avoienc faic
l'éleaion de
do~;~~~Ío~e;~:ci~~~c~;:~:~p~;~~~ ,d~~o~~~
}~~t~nR;::~di~a:~¡~ª:~~~tif:u~~~ :ff.~~~ré ~
1
:::~
~~ ¡:gi~º~ecut·~~~!~le~!~~
ll
[ricd~c
3
~~~~~uÍé;;J:
mes confirmoic leur choix. Ce mor viene, felon
qu'on fait faire d!ns un jardin, pour
y
jouir de la
~;:t~r~.
de
Plfvc'
vieu~
mOc..qui fignifioic Cou-
bclle viie. On l'appelle ainfi 3 caufe de
la
forme
On apeelle fur mer
P1tvois,
Une renrure de frife
c\f
ía couverrure quireffemble
:l
cellc des Pavillons
ou de ro1lc done on enviroñne leplátbord des Va1C-
ou temes d'armée. En general
Pavillon
fe
dit de
feaux de guerre, pour empCcherqu'on 'fle voye ce
~'¡~~~ c~:~~~ci~~:,~u~~t feu:ri~a1i:~~ft~C:tesfa~~~~
feurit
f~tª~c~~~;~:~~j~~:~eu~ej~:~~~~~ ~e?i
¡,fione
1
pour dire, Une Teme.
y
a de ces Pavois,faics de piecesde drap bleu, bor-
PAULIAN!STES.
f.
m. Hereciques Seé\aceurs de
dées de drap blanc,
&
couccs femées de Oeurs de
Paul de Samoíace, E¡rCque d'Antioche
1
vers l'an
lis d'or.
i62.
qui nianc la diftintcion dc:s Perfonnes divines, PAVOT. f. m. Diofcodde dir qu'il ya dedeux fones
enfeignoit qu'il
y
en avoic deux diftinétes
~n
Notre
de;: Pavoc, celui des jardins
&
le fauvage. Ceder-
¡eel~:~~rJe~~n':i~ied~o~;i~c&d~ee~ HH:;eÍi~rq~~i:
;~ed~:;~u~~/~:cr:~11~fuinlce~c%t~~b1~ ~ae~~~~
n'avoic point écé avanc Marie ,
&
avoir été re-
de la roquette , oud'origíl'n, oudechicorée, ou de
~~móf;~~:.f1 ~~~~~inrt:;l~~:~C::/f~:ed~~;ri~~i~i~:
:h~~ci;~~&
1
~~!~º,gfa~~~ ~~~~~e~~c;~¡~~~é~.d
1
~
fi
remplis d'impiecé , il précendoic que le íang de
Ja hauceur d'une coudée. Ses Beurs rellC:mblenc 2
J.
sus-
e
H R l
s
T
füt
corruptible dans le Sacre-
cellesde la PalfeBeur, écant rouges&: quclquefois
menr de l'Eucharifi:ie.
•
blanches.11 produic fes tC:ces longucs avcc une grai-
¡>
AUME.
(.
f.
Le dedan1 áe la main t11tre le poigntt
ne roulíe. Sa racine efl: de
Ja
groílC:urduperic
do~r.
&
fu doif.t1.
AcAD.
fil.
C'eíl: de
Ja
que l'on a die
lbngue , blanchicre
&
amere au riUc. Celui des
/e
Jeu de
la
Paume ,
qui cíl: un Jeu oU l'on pouffe
jardinsproduicune cCccfqngue.Sagrameeíl: blanche.
&
repouCfe une balle pluf'.ieurs fo1s avec ccrcaines
JI
y
en a une ctoifiémo cfpece qui eíl: hlus fauva-
}~r~:~:teºt~~~v~~~c
3
1~a~ei;!_°~ ~~-inl~~~!;i~ea~r~~
Sf
u~lo~~
1
~S:
0
r~ea~:es~e!e~in:~d/
te,
t~~;suc;i~~
cource P:iumc , ou la Paume abfolumenc. On die,
fongues. Tous pavots fonc¡.efcigeracifs,
&
la décoc-
Longue P11ume
,
Lorfque l'on joue
3.
ce jeu dans
ñon de leurs fcuilles
&
deTeurs tCccs prife en breu-
une grande place qui n'cll: poim fe1mée , &
la
vagc, eíl: bonm:
d.
ceux qui fonc
~vaillés d'iníom~
Paume
fimplemem, quand on y joue dans un lieu
nic. Macduolc die que tome
force de pavocs fe
•fcrmé de murailles.
femem, mais qu'il appelle parciculicrement
Pavot
Paume.
Sorce de mefure qui écoic aucrefois en
Ju
.1.crdh11,Celui qui pone une graine blanche,
:l.
ufage. Elle écoicde quatre doigts: quand on Qlefu-
c~~(e
qll'on le feme plus ordin1ircrnc::maux jardins