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19:z.

P E

L'

tits graíns ronds, vcrrs

&

j~u!1eS

que

l~s

1'.1crcicrs

vcndcnt, l'argent , le hardcnc , le pertgucux , le

faphre , !'ocre rouge, le gip ou plitre rranfparenr

commc le tale

&.

1.t

tita1ge

d'argenr. L'on broie–

rouces ces coulcurs chacune

i

pan,

fur une platine

de cuivrc nn peu crcufc, ou dans le fond d'un baf–

lin avec dc l'eau

011.

l'onaura mis dilfoudrc delagom–

me tirabique.

U

y

a une amre

fone

de Pcinturc, que l'on ap–

pcllc

Pein111r• tn

t'm.«il,

qui fe fait fur les mécaux

&;

fur laº

tClTC

avcc des émaux

recuics

&

fondus. Au–

uefois taus les ouvrages d'émail tam fue l'or que

fur l'argcm

&

le cuivre,

n'écoiem

pour l'ordlnaire

que d'émaux tranfparents

&

clairs ,

&

quand on

c:mployoir des émaux épiis , on couchoit Ículc–

mem chaque coulcur

;i

Elat

&

féparément, comme

~ie~~al~:~~~:f.q~~~u~·a

0

~~fr~~~ !:ª~~~vée~~a::::~

niere de peindrc commc l'on fait aujourd'hui avec

~~feérmr~~~e~Pj~ ~~fe:~~~s~nrn1i·~~ ~~'feer:~·;~eÍ~~r:

Pour employer les émaux dairs. on les broie fou–

lcmcnravec de l'eau

Ja

caufequ'ils ne peuvem fouf–

frir l'huile comme les épais. On

l

t:S

couche

a

.piar •

bordés dn méral fur leqnel on les mcr. Tomes for–

res d'émaux ne s'omployent pas indifferemmcnt íur

tomes Cortes de métaux. Le cuivrc qui

re~oir

cous

les émaux ép<iis ne

f~auroir

fouffrir les clairs

&

les

cranfparcnts. mais l'or resoic parfairement auffi bien

les clairsque les opaques.

PE L

f>ELADE..

f.

f.

Maladie du cuir qui fair rombcr le poil.

Elle eíl: cauféc parune humcur íereufc. qui rongc

la

racine des chcveux.

.

l'ELAGE.

f.

m. Qualiré

cln

poil d'unc bCcc. On dir

da.ns

ce feos qu'1l y a des vaches roulfes, noires ,

&

de tome fone de pclage. On s'dt fervi auffi :mtre-

~~~ir~:{f~~c~~¡~(~;1;s•p~~~·~.

figni6er, Un anclen

.PE

1:.

A G 1

EN

S.

f.

m. Hereciques qui enfeignoienr

que le peché d'Adam, n'avoit éré dommagcable

fle~'!irh~~~~l~u~n:~e~1~ei1 ~:ci~~~:;~~hé~S~~~

leurdoél:rine. les hommes ne contraél:oient roint le

fal~~é;::~i;se~;:ic:~a;:r:~:

1

d~!~~~~~e~::r~·~/~~~

cun fecours de la erace , de forre que les petits En.–

fans n'avoient poinc hcfoin du baptCme pourCrre

íauvés,

&

jouilfoient de

h

vie érernelle , mais hors

Je Royaume de Dicu. lis furem condamnés par di-

~~rsnSJ~ºlee~,e/~;~;~~i~~u~ª¿1~ed~~~~il~

e

d~~lf~;i~~~

natifd'Ecoífc . Moine3.Rome

&

Ancien fousTheo·

dofe le Jeune , rrois ccns quacre.vingrs-dcux an.s

.. aprCs }Ews-CHR.IST.

l'ELARD. adj. On appelle

Bo;,pdard,

Cclui dond'C:.

PEc~~c~~~~tr~~ F.~~:~~ee~~;¿~·Marine.

Morceaux

de planches qui íonr couvcrtsde poix • de bourrc ,

&

de brai, &dom on íe ícrt:i boucher lesefcubiers ou

les rrous qui onr éré fairs dans un combar par le ca–

non ennemi.

!'ELASTRE.

(.

m.

L.

parrie la plus large de la

pelle,

&

qui ordinairementa des rebords.

I'

EL ER

1N.

adj.,

II

y

a

un~forre

de Faucon, appellé

F

llHCon pelerin

'

a

cau~e

qu 11 en

01fea~1

de pJllage.

P

Ed~r;;

T E.

f.

f. V1eux mor. Peme peau, épi-

PELISSON.

f.

m. Vieux mor. Sorce d'habit ancien

qu'on faifoit de peaux.

PEL

Vefloit. Hll peliffenermitr,

Sn famlme J•un

drtr.p

fa11guin.

M. Ménage fait vc:nír ce mot de

Pellicium,

ou

Ptlli–

cio,

employé par les Autc:urs Latins , ou de l'Ic:tlicn,

PellicctA.

PELLE. f.

f.

Jníl:rumenc

~e

fer, donr on fe ferr pour

prcndrc du fc:u, des baheLues

&

autres chofes 1em–

blablc:s.Il

efi:compofé d'un pclafi:reavec desrebords.

&

d'un manche, au boutduqllcl il y a ordin:iiremcnc

un bouton de fer.

Onnommeauffi

Pelle ,

Un Infi-rumem de bois

qui

~~p~~~!~f! ~rl~.m~:~~;n'c:rd~~~; ~;;~~r~pa~

1

}~~

mier, dela. terre,

&

pour rc:muer du blé ,de l'avoi–

ne ,&autres chofes.

On

enfourne auíli du pain avcc

nnepclle.

PELLICAN. f. m. Oife.u aqnacique qui aune cfpecc

de hupe.

Il

approchede la forme du Hcron,

&

aun

fac ou poche de cuir fous

la

gorge , pour meme le

poilfon qu'il pre.nd.Ccr01feau fair fon nid aurout des

lacs ,

&

le ferpem

lhi

rue fes perits.

Onappelle auffi

Pellican,

Une fone d'otfeau

fon

rare qui nalt dans les defercs,

&

que l'on die aimer

fes pecits juíqll':i fe faire mourir pour leur conferver

la vie.

~elques-uns

font venir ce mot du Grec

:irh..1~11r,

Hache,

a

caufe que le Pellican

a

un bec lar–

gc en forme de hache.

Pellican.

Vaiífeau de Chymie qui

ef~

fairordinai–

rement de vcrre avec des anfcs creufcs

&

percécs.

On s'en ferc pour coreorifcr les eferits ou volacilifec

les- corps par circulat1on,

&

les reduirc dans leucs

pluspetirespanies.

Les Chirurgiensappellenr auffi

PellirAn,

U

ne for•

te d'infirumc:nc done

ils

fe fervent pourarracher les

dems.

Il

y

a une ancienne piece d'arcillerie

.i

Jaquel.

le on donne cemCme nom. c ·efi:un quart de coulc.–

vrine qui pone

fu

livres de boulec.

PELOJR. f. m. Sorcede roulcau de bois longd'environ

un pié

&

dcmi, done les Megiffiers fe fcrvem pour

fairc

rombcr le poil de deffus la pcau des b1·cbis

&

PEt~!F~~rf."f.q~~ar!~~\~"nf~¡~i~~

plufieurs cha-

fes en forme de boule. Les PCcheurs fom des Pe–

lotes de terre

&

de

v~rs

".'ln'ils jenentaux poiffons

pour les :1.morcer;

&

1ls d1!em

P

dotrer,

pbur dire,

Jeccer nux poi!fons ces pc:tites Pelotes de

man~

geaillc.

Pelote.

Petitcoffrer dans lequel les Dames íerrcnt

leurs boucles,leurs bagues

&

autres chofesdont elles

onc befoin

a

leur toilette.

&

qui efi:rembourré Curie

delfus pour y fourrer leurs épingles.

Pelote,

{e die

:iuffi

d'une marque blanche qui cfl

:tu

from d'un Cheval. On l'appelle autremcnt

Etoilt.

·

PELOTE MARINE.

f.

f.

Matthiolc die que c'dl s'a·

bufer , que de prendre pour Adarca , ainfi que

fonr quelques·uns , la Pelote. marine , qui crofr

feulemcnt dans la mer ,

&

non aux marais d"eau

douce,

&

qui ne fe crouvepoint auachée aux her·

bes ni aux rofeaux , mais fur

la

greve , parmi la

~~ub~~brea~il~; ~~~~r~/d~or:o~ª~~~n

8

~r~~v~ll=:.i~

chées

a

l'efl:omac

~es

chevreaux qui omamalfé ce

poi! en rir.anc

~e

la1! pour leur

n~urriru~e,

e,c

n'dl:

ni morclánre

ry1

brulanre au gouc. Gahc:n p:ulant

des médic01mens ordonnés pour nourrir

&

épaiflir

les cheveux ,

&

emp~cher

qlt'ils ne combenc , la.

~

0

e~~nec~r~;'¡n~~:~::~r ~·fil~cr~~~c~r~~f~c~~r::

difantqu'il faur prendre la Peloce·marine qui

fe

rrou..

ve en

Ja

mer

~

&

qui en ronde

&

am:iílCeen forme

de laine.

l'ELOTON.