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194

PE N

mais dcux pcrirs ailcrons conune de

~uir

qul lui

pendcnc des dcux cOcés en f.u;on de: pems bras. Ils

font

couvcrrs en

h3ut

de plumcs blanchc:s,

c~urres

,

étroiccs ,

&

cncrcmélécs de nom:s. Ces :ulec<?ns

Jui íervcnr

a

n:iger ,

&

non

d.

volee. Les

Pcng~nns

Úutenc

l;i

ph'.iparcdu rcms

da.ns

l'eau ,

&

ne

v1cn–

nem

:i

ccrrc que quand ils

y

vculcnr éclorrc

leu~s

pcrics.

lis

onr le bec plusgrand qu'un

corbe~u , m~1s

non pas

(i

élcvé ,

la

qucue courtc , lt:s

pu!~ n~trs

&

plars , de la forme de ccux d'oyc , quo1qu un

peu moins brges. lis marchcnc

la

tC:re élevée

&

droüs , laiffam pendre Jcurs ailcrons le long de

leurs cOrés , commc

li

c'éroienr eles bras , en Corte

<Ju':l lesToirdc loin, on les prcndroic pour de

~e­

nes hommes. On tiene qu'ilsne vivcm que de

po1f–

fon ; ils ne le fenrcnc pourcanc pas ,

&

ont le goU.t

a.~"és

bon. liscrcuíenr des trous trt:s-piofonds

~ur

le

r1vagc )

&.

Je

plus fouvcnc ils s'y cachent tro1s ou

quatrc.

PENlOES.

(.

m. Tcrme de Pharmacic. Mcdic:tmcnc

rrCs~blanc

fait de fuere cuit dans une clécol'l:ion d'or-

~e

>

J~~(~;:cc~t~~·~:iiá-~~~~is1~:~ié:"~n;1~e~~~i~

bi

ons entonillés en forme de corde. les Arabes

~ff:~~e

0

;r~esC~c~i~

1

dfc:m~;;

11

~~ 'c;Cs~;~~:e~~b~~u~

}a

(OLIX,

:i

J'enrouemC::Of

J

:i

1'3.preté

&

Íechercffe

de la

trachée~ancre.

Il cíl: bon auffi pour facilicer les

crach:m

&

pour remcdier

a

couccs les incommodicés

des poumons

&

de

la

poitrinc.

·

PEN

IL

(.

m. Panieamcrieure de l'os barrC qui tll

'.lll-

~~l:~~!:rdi:~a0;:~b~~lcé5Jª~~ i~~~ir;uL~; f~~iu~~

fexe.

l'ENITENCIER.

f.

m. Grand Vicaire de l"Eveque

pour cout ce qui regarde le tribunal de b. conícien–

ce; ce qui lui donne le pouvoir d'abfoudre de tous

les cas donr

il

n'ya que l'E\·Cque ou 1·

Archcv~quc

qui puiífe donncr l'abíolmion. La Dignité de Pe–

nicencier eíl: érablie dans rouccs les EgliíesCarhe–

dralcs. Le Pape a aujourd'hui fon Grand Peniten–

cier qui eíl: CardinAl

&

Chef de plufieurs aurrcs

PrCrrcs Penitenciers , qui étanc écablis d ins les

Egliíes Pacriarchales de Rome . viennem le con–

folter dans les cas oll ils ne íonc pas aífés éclairés.

ll y a

íous

lui un Regenc de la Penitence,

&

vingr–

quacre Procun:urs ouDéfeníeurs de la fa.crée Peni–

tcncerie.

PENlTENS.

(.

m. Religicux du tiers Ordre de S.

fransois, qu'on cicnr que le P.1pe Nicola.s IV. a

fond~s.

lis fonc habillés d'une groílC étoffe grife )

ainfi q:.ie les Capucins • done ils d1fferenc ) parce

qu'ils n'ont point de capuce en pain de fuere)

&

qu'ils marchcnt avec de hautes fandales. On :ip–

pelle ;\ Paris ces Rcligieux

PiqHepHceJ,

:l

cauíe d'un

pccic Villagc du mCme nom qui eíl: au bout du Faux–

bourg fainc Antoine ,

&

oll ilsonc un Couvc:m. ll

y

a auffi des Religieuícs

a

Paris) que l'on. appclle

Fil–

les Pmiu11te1.

Pe1tirem

,

íe dit encore de cen:'lines Confrairies

:~!r~~ ~~~e~~I~ f':~cs~!C;r~~C:~!n~~ril~~\~~~

nuds piés

&

le viíagc couvcrc d\m lingc,

fe

don–

nam

la

diíciplinc juíqu'd. faire rniflCler le fong. 11

y

a des Penicens blancs en Icalic ,

a

Avignon

&

:l

Lyon. 11

y

a auffi des Penicens blcus

&

des Peni–

tcns noirs. Ces derniers affiíl:cnt les criminels ,

&

onc íoin de leur donner b.

fe1~nlcure.

Les

Penitens

de la primicive Eglife écoienr ceux

::1

qui des crimes publics foifoienc impofer

eles

pei–

nes publi9ues. 11

leur étoic défendn de demeurer

ª'"'

l'Eghíc

pcn~am

le Sacrifice delaMdl<:,

&

ils

PE N

n'écoient point admis aux Sacremcn! ni amt OrJ

dres

1

ni aux mariagcs. lis ne pouvoienc mCmc en–

trcr en aucune dignHé. S'il y avoir quclques gens.

de guerre du nombre de ces pcnitens, on les obli–

gco1t de poíer les armes. 11 falloic qu'ilscouparfcm

lcurs cheveux

&

changeaCícnc lcurs habits ,

&

qu'ils allaífc:nnoUjours

:i

pié ..

fans íe fcrvir d'au.

cune voiturc.

PENNACHE.

C.

m.

On prononcc

Pa11ache. Tour 011

-

/Jo119Her de pl11mes a.A11tr11che.

AcAo. FR.

N1cod

dit Ínr ce mot.

Pemutehe efl 1111 pl11mar

º"

plHmAs,

c'efl-~-Jire

J

lln bo11911tt dep/11mes

J

chapeaH

IJH

bon–

ner, e

ominenqu'on

xfe

de ce rnor

Pennache

pour une

grande plume rec1J11rb1tnt [Hr le chapea1'.

Cure

for–

me de

'fJDCtible efl imith áe

r

J.t1tften

'!_Sli dit

Pcn..

na.chio,

comme

Pillache

de

Piftachio. Voyez

PA–

NACHE.

On appclle

Ptnmtchet Je nur,

Cercainspccits ar–

brilfeaux marins qui fe crouvenc dans les lfles An–

rilles de l'Amerique,

&

qui íonc de d1fferenccs

couleurs fclon

1:i

qualité des rocht:rs oU 1ls onc leur

racinc. lis

fonc

de

figure

plate,

&

il Íemble que ce

~~~~~t¡~r~~~C:n~~~!

1

~:.c~~~: b:~~é~n:i~f¡~~t3:C

fouple commc de la baleine ,

& ,

tous lcurs pecics

branch:tges coRfus íont enduics d'un limon endurci,,

coloré en divers endroics de jaune , de blanc

&

de

violet, ce qui les fait parolne au fond de la mer

co~~~;a~~;o~~r~~~x/ee~~~f~~~\1

Íe dit desplumes

• d'oiíeau miícs íur le chapeau pour orner

la

tCrc

quand on les peine íur des écus.

7>'a~ur

a

l'l'pt'e

d'ar¿ent

,

la garde en haHt d'or) accoftt'e de deux

Pe1111arhes adoff!'J d'or,

PENNAGE.

f.

m. T erme de Fauconncric. Tource

qui couvre le corps de l'Oiíc:au de pro1c ,

d.ms

le-

~~·~~ ~~ice

0

íl'11~t;~i

1

c~cr;l~%~sl:ep)~;~~~:1;e

1

~ed~~

chair; la plume menue , dom cout fon corps cfi cou–

vcrc; les

~randes

plumes de la joincure des ai1es,

&

celles qui s"étcndcnc juíqu'3. la penne du bouc de

l'aile.

PENNE.

f.

f. Gro!Tc plume d'oifeau de Pauconnerie.

11 viene du Latin

Puma,

GroílC: plume.

P

.11110

,

figmfic auíli les pemes plumes qu'on

mee au boucd'une Aechc ou d'un macras, afir. de les

faire aller droit. C'cfi de-l:l qu'dl venu

Tr11it

bim

empn111~,

&

Matra. defimpe11nt.

On faifoit ces

peones avcc des pluml!s d'oye ou dt: grue.

Pen11e.

Termc de Marine. Le poim ou le coin

~~"F~::et1:;:11;~~::,i::~~a~~e ~;~e~: Si~~n,c.JJn~

drc la longueur de fon amenne

:i

la

longueur de fon

arbrc; ce qui fait que Ja penne de la voile répond

aubicon de l'écendart. Cela fait une élevacion oU

l'on ordonnc

:i

un mouífc de momer, quand on

vem fairc qnelque découvercc.

Nicod qui explique

Penne

par Plume.

Lu

Fr11~

fOiJ de jadis

,,

continue-t·il,

pAr

ce

mot

Plume,

n

'entendoitntjir.on

ce/le qu'on porte au.\· chapeau:t:,

bonnets, ch1tnfrain1deschevAllX,

&

far les pom111e1

des liéis de p11rement; ,,,,,;1

ctllx

deprefant qu; ont

n1uuralif~ro111

les mots

&

pronon&iations d'eflrangu

PAJI les prtferAnJ

1111.-.:

lmrs proprts, Nfint de

Pen..

n:iche

pour ce mtme, l'empr1111t.'111S defl11tlitn

Pcn–

nachio.

Lu

FaHIC9niers ufint

d11dit

mot,

Penne

1'

po11r ro11tes p/J1me1 grojles 011 men11e1 d'oiftaux de.

E,.m1/co1111erie.

Les

CfU1rpentier1 par met11¡hore

en

11fi11tpoHr les chevro111 d'nnfejle, tf1f11t1u1/ 9He fe{–

ditt chevrons procedansparflanc J11dir fefle , reffem.–

.b/ent AHX ailes efpa'lies d'Hn oifoau vollfnt.

Pcnne,

lft1jfi

fo

prc11d po11r

l'Ailtro11

d'

un

tram

ou fle,hr,