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PE N
mais dcux pcrirs ailcrons conune de
~uir
qul lui
pendcnc des dcux cOcés en f.u;on de: pems bras. Ils
font
couvcrrs en
h3ut
de plumcs blanchc:s,
c~urres
,
étroiccs ,
&
cncrcmélécs de nom:s. Ces :ulec<?ns
Jui íervcnr
a
n:iger ,
&
non
d.volee. Les
Pcng~nns
Úutenc
l;i
ph'.iparcdu rcms
da.nsl'eau ,
&
ne
v1cn–
nem
:i
ccrrc que quand ils
y
vculcnr éclorrc
leu~s
pcrics.
lis
onr le bec plusgrand qu'un
corbe~u , m~1s
non pas
(i
élcvé ,
la
qucue courtc , lt:s
pu!~ n~trs
&
plars , de la forme de ccux d'oyc , quo1qu un
peu moins brges. lis marchcnc
la
tC:re élevée
&
droüs , laiffam pendre Jcurs ailcrons le long de
leurs cOrés , commc
li
c'éroienr eles bras , en Corte
<Ju':l lesToirdc loin, on les prcndroic pour de
~e
nes hommes. On tiene qu'ilsne vivcm que de
po1f–
fon ; ils ne le fenrcnc pourcanc pas ,
&
ont le goU.t
a.~"és
bon. liscrcuíenr des trous trt:s-piofonds
~ur
le
r1vagc )
&.
Je
plus fouvcnc ils s'y cachent tro1s ou
quatrc.
PENlOES.
(.
m. Tcrme de Pharmacic. Mcdic:tmcnc
rrCs~blanc
fait de fuere cuit dans une clécol'l:ion d'or-
~e
>
J~~(~;:cc~t~~·~:iiá-~~~~is1~:~ié:"~n;1~e~~~i~
bi
ons entonillés en forme de corde. les Arabes
~ff:~~e
0
;r~esC~c~i~
1
dfc:m~;;
11
~~ 'c;Cs~;~~:e~~b~~u~
}a
(OLIX,
:i
J'enrouemC::Of
J
:i
1'3.preté
&
Íechercffe
de la
trachée~ancre.
Il cíl: bon auffi pour facilicer les
crach:m
&
pour remcdier
a
couccs les incommodicés
des poumons
&
de
la
poitrinc.
·
PEN
IL
(.
m. Panieamcrieure de l'os barrC qui tll
'.lll-
~~l:~~!:rdi:~a0;:~b~~lcé5Jª~~ i~~~ir;uL~; f~~iu~~
fexe.
l'ENITENCIER.
f.
m. Grand Vicaire de l"Eveque
pour cout ce qui regarde le tribunal de b. conícien–
ce; ce qui lui donne le pouvoir d'abfoudre de tous
les cas donr
il
n'ya que l'E\·Cque ou 1·
Archcv~quc
qui puiífe donncr l'abíolmion. La Dignité de Pe–
nicencier eíl: érablie dans rouccs les EgliíesCarhe–
dralcs. Le Pape a aujourd'hui fon Grand Peniten–
cier qui eíl: CardinAl
&
Chef de plufieurs aurrcs
PrCrrcs Penitenciers , qui étanc écablis d ins les
Egliíes Pacriarchales de Rome . viennem le con–
folter dans les cas oll ils ne íonc pas aífés éclairés.
ll y a
íous
lui un Regenc de la Penitence,
&
vingr–
quacre Procun:urs ouDéfeníeurs de la fa.crée Peni–
tcncerie.
PENlTENS.
(.
m. Religicux du tiers Ordre de S.
fransois, qu'on cicnr que le P.1pe Nicola.s IV. a
fond~s.
lis fonc habillés d'une groílC étoffe grife )
ainfi q:.ie les Capucins • done ils d1fferenc ) parce
qu'ils n'ont point de capuce en pain de fuere)
&
qu'ils marchcnt avec de hautes fandales. On :ip–
pelle ;\ Paris ces Rcligieux
PiqHepHceJ,
:l
cauíe d'un
pccic Villagc du mCme nom qui eíl: au bout du Faux–
bourg fainc Antoine ,
&
oll ilsonc un Couvc:m. ll
y
a auffi des Religieuícs
a
Paris) que l'on. appclle
Fil–
les Pmiu11te1.
Pe1tirem
,
íe dit encore de cen:'lines Confrairies
:~!r~~ ~~~e~~I~ f':~cs~!C;r~~C:~!n~~ril~~\~~~
nuds piés
&
le viíagc couvcrc d\m lingc,
fe
don–
nam
la
diíciplinc juíqu'd. faire rniflCler le fong. 11
y
a des Penicens blancs en Icalic ,
a
Avignon
&
:l
Lyon. 11
y
a auffi des Penicens blcus
&
des Peni–
tcns noirs. Ces derniers affiíl:cnt les criminels ,
&
onc íoin de leur donner b.
fe1~nlcure.
Les
Penitens
de la primicive Eglife écoienr ceux
::1
qui des crimes publics foifoienc impofer
eles
pei–
nes publi9ues. 11
leur étoic défendn de demeurer
ª'"'
l'Eghíc
pcn~am
le Sacrifice delaMdl<:,
&
ils
PE N
n'écoient point admis aux Sacremcn! ni amt OrJ
dres
1
ni aux mariagcs. lis ne pouvoienc mCmc en–
trcr en aucune dignHé. S'il y avoir quclques gens.
de guerre du nombre de ces pcnitens, on les obli–
gco1t de poíer les armes. 11 falloic qu'ilscouparfcm
lcurs cheveux
&
changeaCícnc lcurs habits ,
&
qu'ils allaífc:nnoUjours
:i
pié ..
fans íe fcrvir d'au.
cune voiturc.
PENNACHE.
C.
m.
On prononcc
Pa11ache. Tour 011
-
/Jo119Her de pl11mes a.A11tr11che.
AcAo. FR.
N1cod
dit Ínr ce mot.
Pemutehe efl 1111 pl11mar
º"
plHmAs,
c'efl-~-Jire
J
lln bo11911tt dep/11mes
J
chapeaH
IJH
bon–
ner, e
ominenqu'on
xfe
de ce rnor
Pennache
pour une
grande plume rec1J11rb1tnt [Hr le chapea1'.
Cure
for–
me de
'fJDCtible efl imith áe
r
J.t1tften
'!_Sli dit
Pcn..
na.chio,
comme
Pillache
de
Piftachio. Voyez
PA–
NACHE.
On appclle
Ptnmtchet Je nur,
Cercainspccits ar–
brilfeaux marins qui fe crouvenc dans les lfles An–
rilles de l'Amerique,
&
qui íonc de d1fferenccs
couleurs fclon
1:i
qualité des rocht:rs oU 1ls onc leur
racinc. lis
fonc
de
figure
plate,
&
il Íemble que ce
~~~~~t¡~r~~~C:n~~~!
1
~:.c~~~: b:~~é~n:i~f¡~~t3:C
fouple commc de la baleine ,
& ,
tous lcurs pecics
branch:tges coRfus íont enduics d'un limon endurci,,
coloré en divers endroics de jaune , de blanc
&
de
violet, ce qui les fait parolne au fond de la mer
co~~~;a~~;o~~r~~~x/ee~~~f~~~\1
Íe dit desplumes
• d'oiíeau miícs íur le chapeau pour orner
la
tCrc
quand on les peine íur des écus.
7>'a~ur
a
l'l'pt'e
d'ar¿ent
,
la garde en haHt d'or) accoftt'e de deux
Pe1111arhes adoff!'J d'or,
PENNAGE.
f.
m. T erme de Fauconncric. Tource
qui couvre le corps de l'Oiíc:au de pro1c ,
d.msle-
~~·~~ ~~ice
0
íl'11~t;~i
1
c~cr;l~%~sl:ep)~;~~~:1;e
1
~ed~~
chair; la plume menue , dom cout fon corps cfi cou–
vcrc; les
~randes
plumes de la joincure des ai1es,
&
celles qui s"étcndcnc juíqu'3. la penne du bouc de
l'aile.
PENNE.
f.
f. Gro!Tc plume d'oifeau de Pauconnerie.
11 viene du Latin
Puma,
GroílC: plume.
P
.11110
,
figmfic auíli les pemes plumes qu'on
mee au boucd'une Aechc ou d'un macras, afir. de les
faire aller droit. C'cfi de-l:l qu'dl venu
Tr11it
bim
empn111~,
&
Matra. defimpe11nt.
On faifoit ces
peones avcc des pluml!s d'oye ou dt: grue.
Pen11e.
Termc de Marine. Le poim ou le coin
~~"F~::et1:;:11;~~::,i::~~a~~e ~;~e~: Si~~n,c.JJn~
drc la longueur de fon amenne
:i
la
longueur de fon
arbrc; ce qui fait que Ja penne de la voile répond
aubicon de l'écendart. Cela fait une élevacion oU
l'on ordonnc
:i
un mouífc de momer, quand on
vem fairc qnelque découvercc.
Nicod qui explique
Penne
par Plume.
Lu
Fr11~
fOiJ de jadis
,,
continue-t·il,
pAr
ce
mot
Plume,
n
'entendoitntjir.once/le qu'on porte au.\· chapeau:t:,
bonnets, ch1tnfrain1deschevAllX,
&
far les pom111e1
•
des liéis de p11rement; ,,,,,;1
ctllx
deprefant qu; ont
n1uuralif~ro111
les mots
&
pronon&iations d'eflrangu
PAJI les prtferAnJ
1111.-.:
lmrs proprts, Nfint de
Pen..
n:iche
pour ce mtme, l'empr1111t.'111S defl11tlitn
Pcn–
nachio.
Lu
FaHIC9niers ufint
d11dit
mot,
Penne
1'
po11r ro11tes p/J1me1 grojles 011 men11e1 d'oiftaux de.
E,.m1/co1111erie.
Les
CfU1rpentier1 par met11¡hore
en
11fi11tpoHr les chevro111 d'nnfejle, tf1f11t1u1/ 9He fe{–
ditt chevrons procedansparflanc J11dir fefle , reffem.–
.b/ent AHX ailes efpa'lies d'Hn oifoau vollfnt.
Pcnne,
lft1jfi
fo
prc11d po11r
l'Ailtro11
d'
un
tram
ou fle,hr,