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PE A PEC
des Artiíans. On dit parmi les Pcauílicrs ,
Mettre
11nepMu en c0Hfc11r;
parmi les
Cor.r~yeurs,
P'!ffer
11
tu
penN,
fouler.
une peau
;
parru1
les Pelleuc:.rs,
Lujlrtr 1tne peau
,
pommeler une
/Clfll
,
&
parmi
les Ganciers,
P;1iffenner
"'"
peau.
•
On die en cermes de Palais , que
Lu Arrlrs
s'expedimt enpet1u,
pour dice, qu'Ils s'exped!cnt
en parchcmin ,
&
qu'on raxe par peau, pourdire,
parparChcmin,
d.
caufe que les parchcmius fe
font
de peaux de moucon
&
de che.vre.
Les
animan~
onr I:i•pcau veluc couvcrte de poil,
de bourre, ou de lame. Les oifeaux l'ont c.ouTenc
de plumcs ,
&
les poilfons d'écailles. Emnuller dit
que lapeau de Vaurour eft un remede cri:s-bon pour
le
ma.nqlle
d"appecic, 9u.and elle eíl
uilléc
en for–
me mangubire
&
apphijuée
d.
l'eíl:omic,
&
qu'il en
en a vU
plufieun
belles expericnces.
les
~;ri?e~:l~~sPrea~Íi~s~e&q~~t~~;7c~ffsf~~b)~f::
mm
dcd:ms que dehors.
me°C~cd/;sel7~~~:;~:aue;Je~l,ª;~~~~c(~~:.~~~~~:
Jcs l:iitages, les Cycops, qu:md ces liqueurs s'épaií-
liffenr..
·
PEAUSSIER. f. m. Acrifan qui prcnd du Tanneurou
~
1
q~~~~~c:y:ts J~~~é
1:
f~~~~~~c
~crrtfrc:c.al~~
mee en couleur , pour les vcndre enfuice aux
Re–
lieurs, aux Ganciers ,
&
aucres Ouvriers qui en om
befoin.
Ce inot cfl quclquefois adjeétif,
&
on appelle
M11fcle1 peAHjJiers
,
en
Anacomie, les mufcles qui
fom
mouvoir
b
p~au
oU ils font acrachés.
U
n'y
a
g-oere que le vifagc qui ait de ces forces de
mu
Celes.
l'EAUTRE. f. m. Vieux mot. Le gouvcrnail d'un bar–
, teau.
~elques-
uns l'onr confervé dans cene phra–
fe proverbiale,
Envo7er aux peAUfreJ
,
pour dire,
ChaílC:t loin de foi. On
:1.
die auíli auttcfois
Pe11u-
trAille1
,
pour dire , Canaille.
·
r~~~U~~~;SE;~j:!~sf~rfq~·e~Íe~J~~~;H~'!Cf~o:\te~~
que
le corps. Cela viene de ce que cene quc:ue cll:
~e~u;e[;b~~
:
db~rf:~o;:~Hi:'r;;:;:
oaH
D11uph111
PEC
pEC. adj. m. Epithece qu'on donnc
:m
hareng frai–
chemcm Caté·qu'on a mis en caquc.
H arangpee.
On
a dit
Pee
aurrcfois , pourdire Un méchanr chcval.
On l'a dit auffi pour fignifier un
Cor ,
<l'oU viene
qu'on dir cncore quel ..qucfois par
in
jure i une
fem–
me que
C'
eft Hne ptcr¡He.
PECOlE'. adj.
Vi~1x
mor. Coupé.
PECOL.
f.
m.
Vieux mot. Qu:nouille de
lit.
PECT. f.
m.
Mor qui ne
[e
dir qu'en parlam
du (er–
mcntdes,Eccleliall:iques i qui on fa1t mcrtre la main
au
~'~él:,
c'eíl:-i-dirc
furia
poitrine, du Latin
Pe!/111,
Potmnc.
PE~Ic?cR:e;·J~if~·,::r~:c ~~r~~~d~;~i~tde~~l~~f~~
dlomac.
Il
cíl: auíli adjeéhf,
&
vem dirc,
~iap·
·
panienr
a
l'ell:omac ,
a
la poicrine. On appelle,
~;;i~:~~:;:~~rt~:!'~ {~:r~~~u~v~~~sro~p!~o~~:
Cclui
qui fomfie la
po1t~me.
On.
a~p~lle
:tuíli ,
Mufcle prllor1tl,
Celm quteíl: fur lapo1mnc& qui
ferr
:l
remucr
le
bras en devam.
PEC:UL~1:'·
f.
m.
Cri~e
de
ce~x
qui volent ou qui
d1vernílcm
les
dcmers
du Pnnce.
Il
y
a
une Or–
donnance de Frarn;ois
l.
donnée en 1545. par la–
quelle
la.
con6fcauonde corps
&
de biens cíl: écablie
P ED PEI
pour punir le Peculat felon la loi
1ufia
.>
qni éroir·
rec;Ue parmi les.Romain.s, le
~etulat éc~1t
le crime
~~r~~~o~ui¡,:~r;;: ;;~~: ~;J~~;:n:~~~e~t::~~i~~
ou qui avoicnr volé des
cho~s
facrées
&
rc!igicu–
fes.
II
y avoir peine de mort conrrc les Jugcs
&
les
Magiílrats , &
Ja
dtpor.cation étoic ordonnée con–
tre Je.s aum:s perfonnes. On a. die
Peculat ;
qm1ft
pecHnt~
abl1ttio.
pECUU~
f.
m~
Fonds que peut acquerir par
fon
indull:[;ie ,
&
fans aucuns fecours ni de pere ni de
~;J~r~ fit~e~~ ral~il~ ~U \~fl~Íc~~V~~a~~SU~~I~::
avoien¡ un Pecule civil
&
un Pecule militatrc.
Ce
mor viene
du
Laün
Peculium,
fait
de
PecKJ,
Beí–
tail , parce que tour
le
bien cqnlill:oic autrcfois
en
beíl:iaux.
PECUNE.
C.
f.
Vieux mot,
don~
on s'efl: fecvi pour
fignifiec de
l'arg~nt.
Ce
mpc
v1~nt
d'unc
c:enaine
monnoyt: d'airai,n , qui fur fabriquée
:l
Rome du
cems de Servius Tulliu.s. Elle avoir pour marque
une
brebis, que les Lanns appelloienr
Ptcu1.
PED
~EDAGNE.
(.
m. Macchepié ou lo Forc¡ar qui rame
PE~~L~~luJ. t~If~:.a:~sd~~ipf!c;r~~al~~aux
des
or-
gues , appellés alnfi du
~arin
Pes,
Pié. parcequ'on
les rouchc :i.vec les piés. Ordinaircmem il
y
en a
tccize ,
&
ce mor
[e
d1t auffi bien des rouches que
des ruyaux.
Il
y a des Pedales de fl.Ure
>
&
desPe–
dales de trompetlc.
PEDANE'E. adj. On appclle
]Hge¡ pedanfs.
Ccr–
rains
J~gcs
de Village
qui
jugem debour,
S111n1es
in ped1bu1
;
n'ayam pornt de ficge
fij>Uf
cenir
la
Jull:ice.
-
PEDICULAIRE. adj. Les Medccins appellcnt
M a·
ladie P(dicHl;iire
,
Une maladic c:mféc par une
~r:m?c
corruption ,
&
g~ii
faic
forcir
de
la
p;:au une
mfimté de poux, du
lann
Pedicul111,
Pol'·
PEDICULE.
(.
m. C'ofl parmí les Botani!tcs , la
queue qui attache les fleurs ou les feuilles
a
leul"$
branches, du Latin
&ed1e11lus,
qui vcur dire la
mC..
me chofo.
PE H
PEHUAME.
f.~.
Nom que les Mechoaquainsdon"
nene
:l.
une plante que Ximcnes dir Crrc celle
que Dioícoride ar.pelle
Arifioloche C!em11ti1.
C'ell:
une herbe volub1le dont les feuilles onc la •figure
d'un co:ur. Elles
fom
perites,
&
les Acurs en
font
pourprines. Sa racine
ell
longue, groílC
&
courte ,
d'une écorcc rougd.tre. Elle eft acre, odorante ,
cha~de
&
feche au
~roifiémc:
dcgré ,
&
d.
fubtiles
pames. Les Sauvugcs mertenc cene plan;:e entre
les plus excellemes. Ses effets fon
e
deguerir
la
coux.
invererée, de diíliper les vems , de diminuer Jes·pe–
cires pierces dans les reins
&
dans
la.
ve~e,
de
h:itcc
l"enfantemenc, & de
prov~quer
les mo1s,
PEI
PEIGNE.
(.
m.
I11flr111nent de boi1, de
c;rne, &c.
911i
eft tai/lé enforme de dentJ
)
&
911i
fort
a
dtmller les
cheve/l.'t," )
&
a
décrajler la
téte~
A
e
A
o.
F
n.. On
appctle
Peignt,
dans un mC(iec de TiflCrand, Une
erp~cc
de cha!Iisou de rreiltis , oU
fom
'liouamicé de
pcntes divifionS' ou ouvertures , danschacunedef-
,
J~fr
11
fur~~;~~Clr:~:u~~~ed~esla~_
1
:o1~
¿:
~eªi~~olf~