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PAT

P~~E~~stª:~~

f.º't

T~~mcvi~c ~~~é~~.

Diz:iin du

chapckt , ou un ch:'lpelctentice, dom lesChcvaliers

de Malee

&

quelques pcrfonncs Rcligieu(es cnviron–

nenr lcur Ecu.

.

Ptttenoftrei.

Tcrme d'Archiceéture. Maniere de

grains de chapelct que: l'on mct pour ornemcntaux

aíl:rngale¡ des corniches des archicraves, des cham–

branlcs, des bandeaux

&

aucres

moulurcs. 11

y

cna

dcronds. d'aum:s en formed'olivc,

&

quelqucs au–

cres faits comme des cOces de melon.

~and

ces

grains

ÍOnt

longs, on les nomme

Fufarolles.

i'ATEN05TRE',

E'e.

adj. Tcrmc de Blafon.

Faic

en forme de chapelec.

D'az..Hr

4

la croix patenof–

trt'e.

PATERE.

f.

f.

Vicux mot. Vafe d'oroud':irgent, de

marbre, de bronzeóude vcrre, qui fcrvoit aux

liba~

cions du vin

&

des :iucres liqucurs qu'on faifoit anx

funerailles des ancicm. On s·en fc:rc pour ornemt:nt

dans la frife Dorique

&

cians les tympans des arca–

des. Ce mot eft L:.uin,

PtCtera,

Coupe.

p

~~~:~;~~;·d!"~s T~ q~~~~;~~~ed~.i !~;~:~~~~~~

que roures les .earries inferieures du corps

huma.in

depuis le nombnl avoient écé créécs par lediab!e,

&

ils fe plongeoienr dans tomes forres de lafcivecés

&

d'infamies. lis prirem leur nom d'un Paternus,hom·

me abje!t ,

&

furem anffi appellés

Venufliani

,

de

Venus , qu'ils honoroient par leurs impudiques

altions.

i'ATHOLOGIE.

(.f.

Parric dela Medecine qui con–

liíl:c:

:l

confiderer

la

natnre , les caufes

&

les fymp–

tomes des maladies. Ce mor eft Grec,

._1,>.o"Jtª

,

de

,,~su

,

Affeltion ,

&

de:

,.,:'l.,,

Difcours.

FATIENCE.

f. f.

Morcc:au d'étoffe, qui eílune ma–

niere de Scapulaire que ponem lc:s Novices dans

quelques Couvents,

&

qui leur pend un bon_ pié par

devant

&

par derri¿re. Parmi les Bcnediéhns c'cft

une: fone de fcapulaire fans capuchon, qu'on donnc

auX Religieux malades;

&

chés les Feuillans c'eíl une

chemife fans poignecs, qu'ils donnc:m auffi aux Reli–

gieux malades.

Parunce.

Sorre d'herbe

:i

feuilles larges que I'on

~cer;n;~~feº,ta~~ ~o~ien:rqfu~r~~¿:~~e:rie

5

r~~a;~~

femblablc

i

l'ofcille. On l'appelle ai.nremenc

Parelle,

&

en Latin

Lllpatbnm.

11

y

en a une fa.uvage qu'on

nommc

Rume.~.

, P A T 1N.

(.

m.

Sorre defaulíer fort baur ,aujfi tlevt

par defJAnt que par derriere

,

qne lei fe

mmes

porroiene

autnfoí1.

AcAn. FI\.

Borel dérivc ce moc du Grec

•""Í~~i~~f!e~i;:l7nf~·~ne

chauílure parriculierc dont

fe fervenc les Holl:mdois, pour coulcrplus fllremenc

.fur la glace, qu'ils onc l'adn:líe de fendrc avec un

morccau

de

fe[ appliqué íous ce pacin 4üi

dl:

fair de

bols.

Patin.

Sone de fer de cheval , dom on fe fcrt

pour un cheval éhrinché ou qui a

faic

quelque ef–

fon. JI

y

a une maniert: de demi-boule de fer con–

cave, foodée fous ce fer ,

&

on l'accache fohs le

pié qui eít fons

mal~

afinque le cheval ayam de la

peine

:1

fe foihenir delfus, fe trouve forcé d':i.p–

phyer

fur-le

pié boireux ; ce qui empCche les nerfs

de fe recirer,

&

fait que fa hanche ne fe dcílC:che

point.

PatiniMTermc

d'Ardriceéhtre.Pieces de boisqu'on

mee dans ·les fondarions fur les pieux ou for un rer-

r~~~Jº~:·e:of:~~!l~~o~

nr;f.;f

!~e~~~;,~:;;,d~~~

fHquelles fom .iífemblés

a

plomb les noyaux

&

les

potdt:tS¡Út:s Pacins rienm::m cncore lieu de piés dan¡

PAT

b

conflruaion de plulieurs

rnachi~t

PATON.

f.

m. TennedeCordonn1er.

Petiemorce.iu

~~u~u~~uÍ~·~~p':~; ~~-~~~(~:v~~ ~ºf~r:el.'empeignc

PATRICIENS. f. m. Hercriqnes qui difoienrque Sa–

ran avou fait la

c~air

hnm:une,

&

non pas Dicu,

&

J~~C~~~rce~~~~r::~~~'

1

;~u~º;;~~sé~i:~~~º~!~;i~he:i:~

Ils furc:m ainfi nommés d'un cerrain Paericius qui

a.

vécu, feIon quclques-uns , íous l'Empereur

Ar–

cadius, trois ccns quatre-vingt-fept ans aprCs

JE-.

SU

s~C.H

1\

1

ST.

i'ATRIPASSIENS.

f.

m. Hcrcciqucs qui fuivam

fa

doél:rine de Sabellius , qui confondoic la aacure

&

les Pcrfonnes de_la Trmité,

&

enfeignoit qu'il

n'y avoirpoinc de difimél:1on encr's:lles, difoienr qtic

le Pere

&

le S. Eípric avoicnc foufferc

:i

la croix,amft

que le Fils. Leur nom, qui ltur fut donné de

Pa–

rer,

Pere,

&

de

Pati,

Souffrir, f:ur connolcre leur

opinion.

PATROCINER. v. n. Vieux mor done on fe (ere

encore dans le burlefque , pour dire, Parler

:i

qnel-

J~~i1r0q~1?¡~~Xce~~~~~;a~eutc~c~it~:~i7~.q~·~ie:~~~

Lacio

Parrocimtri,

!)laider.

PATRONNE.

(.

f.

On

appelle

Patronne,

ou

GAlere

P.ttromu

,

La feconde des Galeres de Fr.rnce.

C'ell: le Li"emenant gener.11des Galeres qui la mon..

re ,

&

elle

eft conftderée dans nos Efcadres de Ga–

h:res de la mCme force que le VaiílCau Vice-Ami..

ral efi conftderé entre nos VaitlCaux de haut bord.

Elle porte un étendard quarré long

:i

l'arbre de

mt:fire ,

&

deux f:maux fur la peniguecce. Si le

Vice-Amiral

&

la Galcrc P:uronne de France fe

renc:ontrcnr , la Pacronne en obligée de faluer

la

prerniere;

&

li

c'dl: leComrc-Amiral,

il

faurqu'il

falue le prcmier; mais le falm fe doic rc:ndre coup

pourcoup.

PATRONNER.

v.

a. On die

P1ttr011ner

,

en ter–

mes de Peinmre, quand par le moycn d'un papier

:~p1¡~~~ ';:,~cl~é:~~~l~e

!

a

tu~c~~~r:m:i~:;;:so~ui·~~

prime avec de la couleur les figures qui font enlc–

vées fur la ca

de la mCme maniere que fonc

les faifcurs de nes

:i

jouer , qui ontdifíercns pa–

trons pour patronner les figures ,

&

y

meme les

couleur.s.

P A TRO U I LLE.

f.

P· Termedeguerrc. Gnerde

nuit, qui eft d'ordinaire compofé de cinq ou fo::

foldau commandés par un Sergem. Ils panem du

corps de garde de

la

Place,

&

vonr obíc:rver ce qui

ft:

parr~

dans les rues, afin d'empCchc:r que la tran–

quillirédes l¡iabirans ne foir troublée.

i'ATTALOR!NCHYTES.

f.

m. Hereriques qui s'tlc·

vcrenc dans le fecond ftecle,

&

qui faifoiencconliíl:er

touc le Servicc divin dans le ftlcnce, fans praciquer

aucune antre chofe; ce qui lc:ur avoic

foic

prendre

l'habimde de fourrer leurs doigts dans leur nés

&

de les mettre dans leur bouche, afin de s'empCcher

de parler. lis prirenr lcur nom .del:\ ,

:r.;;.,1«.>..r

,

ou

.,,~1111.>.•r

,

lignifianc en Grec Un p1eu, un b&ron ,

¡i.

,

(e nés ,

&

¡~,:,,,,

Infufer , comme s'ils fe

fuíl~m

bouché le cés avec une cheville. On

les

appella en

LatinSilentiltrii.

PA T

TE.

f.

f.

Il

ne

fo

dir proprmunr 911e d11

pUdtt

anima11x 911i

01H

de1 doigtJ

,

de1 ongle1 ou des griffes.

ACAD. FR. Borel fait venir ce

mo~

du Grec ?J"Uuíi ,,

Fouler aux piés. Sclon cene éeymologie, il

~audroic

écrire

Pate ,& nonPdlte.

M. Ménagelefa1rvenir '

de

Plata,

C?mmequidiroitPlate. .

Patte.

Morccau de fer poinru que l'on fiche dans

un mur pour y am1cher quelqtie lambris qu'on y