PAS
Il
e
role au rnois d'AoU.t,
&
dure rourc
I'
Automne.
Celui d'Alex:indric eíl:
le
mcilleur
:l
gardcr. Etanr
íec, ;iprCs qu'on ne rrouveplus de ffcms. on le mee
dans l'eau •
&
il rcvcrdir. Tome
fa
verru cft com–
priíc daos fon nom ,
&
on l'a appcllé
AmaranthH1
,
:i
catifc qu'il ne flérrir poinr. Ce mor di: en cffer un
compofé de la p.J.niculc • , qui cll privarivc
&
du
verbc
1-l-"I":,,,,
,
FICrrir. Mauhiole ajoUrc que Ícs–
Reursbih:s, font bonncs
:J.
ccux qui crachent le fang,
ÍUMour
qu:md il
y
a un vaifi"'cau rompu au poumonou
en la
po~trine.
Elles Íervcnt auíli
:i
repnmcr le flux
meníl:rual.
"PASSE.yOGUE.
f.
K
Tcrmc de
Mario~.
Voguc de
gJ.lerc recloublée, avec un efforc de ramcursplus
fon
que de coU.mme.
l'ASSE-VOLANTS. f. m. p. Soldars que fuppofcm
les Oflicicrs done les Compagnics ne fom p:u com–
plcucs,en les
faifant paí
lCr en revUe fans qu'ils ayeoc
écé cnrOlés.
11
y a une
Ordonnan.cedu Roi de l'an–
née 1668.quipone que les
PaflC::-volam~
feronc mar–
qués
:lb
joue par l'Execu.ceur. avec un ferchaudfaic
~;r:~:~~~ii~~~Aq~·~n~f~:ioª~d~c~s
1
Í~~x¿(oJtaªJ~
on aappellé
f
ur mer
Paffe-volants,
Cerc:iins canons
qui ne íont mis qwe pour faire peur. lis
fom
fcule–
menc de bois bronzé.
l'ASSULES. f.
f.
p. Galiea appelle
Paj[Hlei,
tousrai–
lins fechés au So!eil fans a.voir égard
:l
lcur peci–
re!fe ni':l
leur
groCfeur, ce qui fimconnoicrc qu'il
ne mee aucune difference emrc les raiíins de Damas,
appellés
ZJbiburn
,
par
l~s Aporhicair~s,
niiccux
qu'on appone de Smyrnc, ou de Cand1c.
Il
d1ren–
corc , que quclques-uns av .me que de manger
les
PaCfules , en Orenr les pepins,
&
qu.'ils font bien ,
principalemcnt quand elles font gr.iflC::s
&
dances ,
comme
fonc
les fcybclicides, qui écanr gardécs onc
b
peau forr dure
&
épaiílC, de
fom:
qL1'il fauc les
meme cremper dans J'eau pour c::n cirer Jes pepins
plus aifémem. On crouve auffi en Pamphilie , des
fcybelitides qui fom noires. Ce fonc les plus groOC::s
de muces. Manhiole dir que tous raifins fecs n'onc
pas
la
méme propriecé, ceux qui fonr doux ayanc
d'aurres qualités que ceux qui
fonr
3pres,
&
ceux
qui om
des
pepins, en ay::mt auffi d"aurresqueceux
quiíoncfans pepins. Ceux qui n'en om poinr, étanr
doux, non fculemeor ne
fom
point aílringcncs, mais
ils font 1axarifs
&
lenirifs ,
&
pile confequc:nc forr
ptopres :l la toux ,
:l
l':lpreté de
la
gorge, aux acci–
dencs des reins
&
de
Ja
veílle ,
&
a
ceux qui
fonc
pris de l'eílomac. Galien
lo
fair connoiere en ordon–
n:mr les Paffi.1les fans pepins
a
ccux qui fone fUjets
au
mal de foie , & pouradoucir la poícrinc. Au con–
rraire les railins fecs que l'on mangc avec leurs f¡e-
~i:r~ºJd~n~ )~~P:!d~n~~~¡Í~1~re~; d~?e~~:r~b,¡~~
forre que les Medecins qui ordonnenr Jes pecircs
Palfules avcc lcurs pe¡,ins pour licher le venere ,
;~~~~:~~ l:e;r~~~i~a~~~~~~; ~~~nrd~~·;d~~!h: e~~~~
qu'elles ont pcrdu une panie de leur jus. Qn die
aufli
P11Jfer1llt1.
P
AST. f. m. Mot domon fe fcrr en de certains lieux •
pourdire,Rep:is. On Jic en ces lieux-Ia,
V111re
J
P"P~
traiur
~
pAfl,
pour dire, P:iyer cant pbur chaque ce–
pas, donned manger, en faifam payer une cenaine
p
J~~~e
{.f. ~~~i~~~é~~=~,~~~~f:~~
un peu de lev:iin
ou de
lcvU.re,&
de
l'eau.
On
la
détrempc qnelquc–
fois avcc du
fo.ir,&
aurre CJhofe qu"on pí!crir en–
•femblc pour en foire du pain ou de la pacilferie.
P.?te ltvt'e,
fe die dccelle oU l'on
a
mis de
la
levUre
de hiere, ou qu"on a laiífé aigrir. Selon du Cange,
P AS
ce fuoc viene ¿e
P
•JI"~
qui a écé dir dans la b.afi'"e
Larlniré.
.
Les Cordonnicrs appcllent
P
Ju
,
de !'ca.u
&
de
la
furlne mt:lées ,enfemble pour fairc cenir
les
mor–
ceamt de cuir done les ca.lons des foulicrs
foot
foics.
On appelle
Páte de fourneaux,
la
cerre dom les
fourneaux chymiques.fom faics.
Ondie
P
Jte á'am1mdu,
pJte
d'
abricots,
pour
dice>
Des amandes ou des abricors formés en maniere de
pite.
PASTE'.
f.
m.
Sorte
de
mtts faits de ch1<;r, ou de
poif-
~:fe'ri~1c~:f;,~fic~~1~:~:.-i~íle~e~.~~~!~:~~c1:,~:i
~~~;~ne~I~~~,;~:~-º~~;~ f:~~~~Je
0
~u~~~'f~i!
1
~~~
re daos un por, apres l'avoir hachée
&
affaifonnéc,
comme
li
on avo1c voulu lameureenpire,&P.ítl
Je ru¡u;u,
Un
p3.téfreid fair de menu de volaille.
Un
Pdtt'degodiveAtt,ell
faic de chair de veau, avcc
des cuis d"ar
cichauts &deschampignons.
ll«R:dé–
couverr
&
en
ova.le.Páté.
Terme de PerrutJ.uier. Cheveux mis en
uñ
pité de gruau qu'on faic cmre au four, pour leur
fai–
re prendrc une bonne frifure.
Les
Im~rimeur~appcllcm
P¡fté,
Une forme rom.
puc ou dcfarrangée.
Pdté.
Terme de Fonification. Plaue-forme ou
}~:;:~~~~:r~"~~:~~a.!?~~~ e¿t.~~~~~
1
~7P~~e~!e~~ui
cheval bordé d'un parapet,
&
qui d'ordinaire n·a
que 1a limpie défenfe , fans Crre flanqué d'aucunes:
panies.
On
confhuir
le:
plus fouv-em
les
p~t¿s
dans:
dts licux marécagcux
>
&
ils fervenr
a
couvrir la
porte d'une place.
PASTEL.
(.
m.
Herbc dom il y
a
de deux fones , le
cultivé & le fauvage. Le
PAflelcNltivé,
a
fesfcuilles
fcmblables :iu
~lanc~in
, rnais plus naires
&
plus
gralfes,&' prodmt fa aoe hauce
de
deux coudées. Le
P4flel
fauvage,
a fes fcuillcs plus grandes ,
&
fem–
blables
a
celles de Jaime.
Ses
riges fom auffi plus
r~-~~~~~~sA~ h~~tdj~J~é~sfl~~~;sn;~ic~~q~:l~~[~~
res en forme de langucs oii fa grame eíl. enfermée.
Ses Aeurs
fonc
pecices
&
jauncs. Galien parlam des
deux
fortcs
de Paíl:el, dirquc le culcivé, dom ufent
les Teinruriers, d
eiTCche forr, quoique fans au–
cune mordicarion,
ét.tm amer
&
aílringenc, &que
~~u~ª~
1
Í:~svªf~ ~r~~~::~~~o~~·;¡~'(tifº~~ ~1:
defficcatifque le culnvé,
&
reíiíl:e avec plusd'eflica–
ce
~ux
pourrirures humides. On l'appeUc aurrcmcnc
Gsu/de,
en Latin,
Gl1tj1Hm,
en Grcc
;,:i.,f'.
Les Peinrrcs appellenr
P11fld1,
desCrayons com..
pofés de ditfcremes couleurs que l'on broic ,
&
dom on
faic une
pire dérrempéc: a.vec de l'eau de
~~~~e
1f
f~:~ Pn~~le~ec~~ar;~uf:u
0
r~ ~~Íe
0
~b1~
1
Í~1~~
les diverfes reimes qu'on vem foire. On fe fen de
ces crayons pour rrava.iller fur du papier,
&
pour
faire des porrrairs , ou aurres chafes qui
~aroicrenr
Ccre pcinres. Si on les veuc confervcr,
il
fauc
les
couvrir d'un verrc.
PASTENADE.
(.
f.
C'e!l la mcme chofe que
p4;;
ntfiJ.
•
PASTENAQ!JE. f.
f.
Poi{fon demcr, quialafigu–
re d'une raye,& deux _poinces fur la queue.Cespoin–
tes fonrdurcs , forr a1gues,
&
dencelées de chaque.
cOcé. Plinc die qu'il n'y a venin plus dangcreux
que cclui
de
l"épinc de ce poiffon , qui cll: longue
alviron de cinq doigrs,
&
(i
venirneufe qu'elle fair
mourir les arbres qui en fonc piqués par la racinc.
Cene:.