P 'A S
fo~u::1~! &~J:~:~c;: ;og:U~r:~~r~~!-~~~ci~~~i
· fomcomme cclld do p:ivot. Au rruheu de ces ffcurs
il
y
a de petircs
r~rcs
noires ou peifes. Lcur.racine
~::v
1
i~o~~~~C~~ ;~~~in~vccait~J~c~~uf!~:~l~~
na:uds. Lt P:i([effcur fauvage cíl:plusgrande • IX a
~~~:~~~~~:,~(~
1
H~r~r~~~c~~~~n~c~~~~;~~t~
cines font chevelucs
&
om ph1hcurs filamcns. Tou–
tes les dc:ux cípeccs ont une
fon
gr:u~dcacrimonic,
&.
ccllcs qui om les fcuJlcs plw
noues,
font
ks
plus mordantes. Lcur jus ciré
pac
le ncz purgc le
ccrveau,
&
lcur r.adnc michéc :mire k¡ phlcgmcs.
Cuitc en vin
c~it
&
c:nduitc, elle fert :iux
ínfbm–
rnacions des yeux ,
&
tudc-d. la foiblcfiC: de la viu:.
Manhiole en mct de cmq cfpeces,
&
n'cfb pomt
du fcncimcnr de ccux
q_u1 difcnr
que la Paffdlcur
&
fe pavor fauvageíoicnrla mCmc plante. On l'ap–
pelle
auíli
A 11emone
ou
Herbe Ju v enr
,
du
Grcc
iu 1or,
Venr, 3 cauíe que
fa
Ocur
s~ouvre
ícule–
menr dans le tems que
le
vent fouAe.
f>ASSEGE. f.
m.
Sone de M:utegc qu'on
foit
faire
i
un
chcval
Le P11ffege pAr le.dro,t
,
eíl:
fort
u6té
en halie ,
&
en Alkmagnc ,
&
fort peu en France.
Les
chevaux qm onc de l'a.rdc:ur n'y
font
pas
pro–
prcs ,
m:lis
fc:ulemcnt ccux qui ont bc:aucoup
de
mouvcmem,
&
cc:ue maniere: de paJI"egc dem:m–
dern.m d'an , qu'il
y
en a pcu qui rcufliílCnr.
JI
fe
í.1it en conduifonr un chcval par je druir au pas
&
au trot ,
&'
011
lui apprc:nd
:i.
Jever dc:ux pmbes en·
fembl¡: en croix de laint André , l'unc de devam ,
&
l'aucrc de dcrricre. Enfojce mertanr
:i
terre ces
dcux jambes qu'il avoic levé:es, il rc:levc alrerna–
tivcmcnt les deux almes enfemblc ,
&
les uenc
lonu-tcms en l'air , mais de tclle fonc qu'oi cha–
quc°tcms il ne gagne p-1sun pié de tcrrain en avanr.
J>ASSEGER. v. a. Tcrme de Manege. On <lit
PAffe·
¡..er 1111
eht'fhfl,
pourdire;
Le
mettreaupas, au ttot,
íur dcux piíl:es , entre deux talons. On le fait mar–
cher de cOté , il faut que fes hanches tmcenr un
chemin parallc!c
:i
cclui que rracenc fes épaulcs.
On le pa!TCge fur deux ligncs droucs le long d'unc
haye ou d'unc muuille , ou bten de
fa
longucur
fur les voltcs. Dans ceuc dermerc maniere on le
fait marcher de cOté dans un rond amour d'un cen–
tre,
&
il fuut qu'il tegarde dans
la
volre,
&
que
la moirié de fesépaulcs marche avanr la cro11pe. Ce
mot vient de l'ltalien
Pa/fo,g¡,1are,
Promencr. On
dit auffi
Paj{a[.tr.
PAS~EMEZE.
f.
m. Sorce de danfe furun chanri
J'halienne,qui fervoit autrefois d'encrée aux baffes
d:infes. Elle confifioit
3
faite quclques tours pu
la
falle,
&
3
la
traverfcr. Ce mot eíl: lralien
P11.ffa–
me%."t.o,
comme qui diroit,
PaffepAr le rr,,.¡/ieu.'
PASSEM UR. f. m. Nom qLl'on a donné :a. une cou–
lcvrinc extraordinairc ; qui a quaramc ca!ibrcs de
long ,
&
qui tire fúz.o livrcsde baile.
PASSEPAROLE.
(.
m. Terme dom on
(e
ícrr pour
littmfier un commandcment
~u'on
donne
:i
la
rCtc
~~;: :~:é;~.~(~¡~·~~~~¡~~a
13
c~~;u~~uche
en bou-
pASSE.PARTOUT.
Í.
m. Sorce de Serrure ou or–
clinaii::mtem il
y
a dcux clefs
&
dcux entrées. II fauc
pourtfcla que la deffoit grande
&
bcfnardc, pour
y
pouvoir
mem~lufieuI's
gardcs , quand on veut
J~~~
l.leouvre pl
1
leurs pones pardehors
&
par de-
Paffe-pArto11t,
eR: 3uffi une perite clef, prc::fque
toü¡oms en forme de loquee,qui
fert
:i
ouvrir plu–
Cieurs
fenurc~
d'un mCme
lo~is.
11 fe dit encare des
clcfsde l:i prcmicrcponed'unc maiCon que les pro ..
·p
AS
18~
priccaircs donnent
~
leurs locaraires ou 2ux domcf.
riques, afinqu'ils pu1fIC:nc enrrer fans qu'on viennc
lcur ouvrir
b.
pone.
PllfftRp11rtoHt.
Scie done onfe ferd fder de gros
:a.rbres dans les forCts. Ces forces de fcies n'ont
qu'un manche
:l
chaquc bout de la feuille, comme
celles qu'on employc
:l
Ccicr
b
pierre cendre.
La.
difference cll que les denrs des fries de picrre ne
font pasdérournécs,
&
que les dcms du palfe-par–
rout fonr dérournées de pan
&
d'aucrc avec un
Tournc
a
gauchc.
PASSE-PIEDS.
f.
m. Sorce de d:anfc qui eíl: mik a\l
rang des bC'3nles. Ello eft. en
ufage
en Brecagne,
lSC
eíl: d'un
mo~vcmcnt
fon
vire.
PASSE-POI
L.
f.
m.
Pccice bande de fatin, ou taf•
fctas de coulcnr, qu'on mee fur les t.oUcurcs d'un
habit,
&
qu'on la1!fc avanccr un peu en dchors
pour le relevar.
PÁSSE-POMME. (.f. Eípccede pomme ailcsgrofle
qui a la chair cendre,
&
le goU.c :ugrec
&
agrcable.
~¿ ~l~~l;~.~~ft:nerr~i~~:s~!e~cs
PaíIC.pom-
PASsE· , •'•· adj. On die en rcrmes de Blafon,
Paf!I
en flottoir,
en parlanc
de
ce qm efl:
mis
en forme
dec.roix defainr André.
Ua~ur
.:idUtx f'pt'es pAjfltt
en j:tHt•ir
d
art:.e"t ,
/o
pomres
tn
Itas, ou
tn
hAHr,.
les .;ardes
&
l•s po1g11t'u d'or.
PASSER. v. a.
.Aller t/'un lie11,
á'Hn
endro1t
J
11111111-
rre en tr11verfa11r
""
milu:11.
ACAD.
Fn. On ciic en
cermes de M:a.rine,
.1';1ffer a11 vtnt d'Nn J/4iffe"",
~oer~~u'un
V.uffeau eft por<é fur un aucre p:a.r le
Les
deílinarcurs difenc ,
PAffer
tm
úffein
J
fm–
cre
,
pour
di.re, en craccr
les
Iigncs fur le uait ou
crayon.
On die eh cermcs de guerre,
P11.ffer
""
hammt
4
~~ ~~~=rc~P,ºc"::~~
fi
~~
1
,:i~~~el~~~~~d;/e~~t/:l
fe die auffi des places qu'ou lui paye, quoiqu'cllc.s
ne foicnc pas remplics,
P ASSE R AGE.
í.
f.
Plante dom les feuiUes íont
femblables au Naíitort, inais plus venc.s au Prin–
rems. Sa tige eíl: haute env1ron d'unc coudée.
Elle croit auX lieux non cultiv¿.s ,
&
jecte une
Aeur bl:inche en éré. C'eíl:
da.nsce mns-ld. qu'cllc
cít
dans
fa
plus grand.e vcnu. $3 racioe eíl: double,
chaude
&
brUlancc ,
&
retfemblc auffi
i
cclle de
~;!c~~:e~~~~;itucr 1~~ flci:ºJ~:~t:i~~~ ~teci~:n~~
~a~~;e~~~~~~1~J~~t~ebl~f~:~~;:q~~;:nff~~tt~J2 ~:ir~
tic oU efl: le mal, ::i.vcc de la laine abbreuvcíe d'hu.ile.
Cene plante s'appelleaufli
Leptditrm.
PASSEREAU.
(,
m. Petir oife3u que l'on appclle au–
uemem
Moi1tt11u,
& dont l::i. femdle s'appelle
P.1ffe•
JI eR: exrrCmcmenr chaud, ce qui a
f:uc
écrire
:i
un
Aureur Italien.
II 111111fthiodtlptCfftro molftlf le f emin(
otrAHta
fii
110/te flnLlt
Arrtjl11rji.
Ce mor vienr du
Latin
PA/{er.
PASSE-ROSE. (.f. Plante dont la rige
e~
haute d'une
coudée,& quia fes fleurs de coulcur de pourpre,mais
vives
&
éclatanccs. U
y
en a de fauv:igcs
&
de cul•
tivées.
PASSE-VELOURS.
í.
m. Pbme qui a
Ces
feuille.s plus
grandes que celles du lhfilic. S:a. rige eft groílC ,
gra<IC
&
rougeirre ,
&
jenc une Acur .fon rouge ,.
faite en maniere d'épi, qui mCme écant feche
g~rde
toU.íours
fa
couleur. Matthiole croic que Je PaJIC–
vclours cfl: )'Amaramhns done Pline parle en ces ter–
mes.
L'
Amaranthus eft pllttOtune m3niere d'épi rou–
ge, qu'une Reur,
&
n'a aucnne odcur. 11 acela d'ad–
mirable- que- plus on le cond , plus il deviene bc:iu..