PAR
PARANYMPHE.
r.
m. Terme de Theologien. Ce–
rcmonie quf
fe: fa:t
:1
Ja
fin de chaquc licencc. On
y
prononcc un
difc~urs ~~n
folemnd
q.uicontic~r
l'éloge de chaquc ltcennc. On appcll
ottautrcfolS
ParAnJmphe
•
Cc:lui
qui
conduifo1r
p~r
honneur l'é–
_eou(éc
J
&
a
qµi l'on commcuoir p.uticuliercment le
foin des noce,. Sur
la
fin du Íccond liecle, le Pape
Sorer ordonna qu'on repuceroir une fcmmc legici–
me, quand les pareos l'auroicnc mariéc felon
la
coU–
cumc des Chrécicns ,
&
que le Prétre auroit donné
la bencdiét:ion ,
&
que les Paranymphcs l'auroienc
conduirc. Ce mot ell Grec ••
,.,,,~~H ,
&
compofé
de
~.~,
Proche ,
&
de
,:
14
~,,
,
Epouféc.
pARAPET.
(.
m.
Elcvarion de rerre ou de picrrc
par dc:ffos le rcmpan, laquelle
::a
fix piés de hau-
1cur du cOré de la place ,
&
quam:
a
cinq piés du
cOré de
la campagne. On la ddl:me ordmairement
a
couvrir le canon,
&
les
hommes qui combaucm,
&
clic doic avoir dix-huir
a
vingr piés d'épaiffeur
li
elle cft de recre ,
&
fix
:i
huir p1és fi elle eíl de
pierre. Tom paraper
a
(es embraíures
&
merlons
qui
ne
(e
rrouvem qu'aux endroits:
oUil
y
a du ca-
~~~~,&&e~~~~= ~e~:uced:C!~~Pc~t~·edíle IJ:sc:~;!=
gne, ceue difference Je h,mteurs forme au deffos
un glacisqui donne facilicé anx Mouíqueraires qui
momem fur la bangucrtedn paraper,de tirer de haur
en bas daos le foflé , ou cout an moins íur la con-
~c~~~t~~;1
li:s
d~~~3;;~~~1~s ~~esd~eg~ªb:o:s e;;:~
~~~a::, :cr~~t'c~cq~~b~rd~·~~!fi;~r~~lp~:r
?c~~~~vár comre le feu des ennemis. Fauchcr en
parb.nrdes
Parapcrs , dir que ce
fonc
les creneaux
ou crC–taux des Anciens, dits de l'lr.tlicn
Parapeuo,
com–
me couvram la poirrine en íone qu'on pouvoit fe
cacher derricre & tirer les fleches p::ir les ouverm–
res. Borcl rapportc un paffage curieux rouchanc les
divcrs noms qu'on a donnés
;i
ces Parapct.s ou Bail–
lcs , qui eft un abregé de: b:aflillc.
11
cíl pris de la
Diambe de Joícph Mana Subrefius Evcquc , au
Livrc ,
De
f1r11minib111 lapidum
;,,
pri/c11
~difioi1,
&
corsU en ces termes, Les L:uins onr appellé ce·
la
SHbarrtt, baflü.,
d'oU fonc venus nos baftions;
&
Pag111e11ma1a,
fclon une ancicnnc infrriprionqui
fe voit
:i
Rome
;i
foint
Jacques
ad long11r11m,
en ces
mors.
Hanc txrrim
&
pAJimumiA f.téln
.1
milut Ca–
pracorttm t.tmpore dom. Lro,,i1 / V . P. P. E,go.Aga–
tbo.
Les Fr:mc¡:ois l'ont:appellé Bailles, les Efpagnols
Barbacanes. Ifidore les appcllc
.Anum11r111111 v11//",
Ammian ,
Lorice, Parapeui.
comme qui diroir,
Ptfforalia,
"!7:.,,.
1
&
d'autrcs ,
AntemHra/1a,
ou
~'"''X.Í'f'••·
ParAptt
,
fe dit auíli d'un petir mur
:i
hautcur
d'appui, qn'on fair fur le b?rd dcspontsdcsqu::iis
ou d'une cerrarfc , pour fcrv1r de gardefou,
&
em–
pCcher qu'on ne tombe.
PARAPHERNAUX. adj. maíc. plur.
JI
nºa d'uía–
gc qu'en cene phrafe ,
Bun1 paraphernA11x.
Ce
font
les biens échils
:i
la Femme par quelquc
voie qne ce foic , dcpuis qu'ellc eíl mariéc , &
que le marl a resll
fa
dor. Ce mor dl: Cree
r.:.
••i*f•i••
,
&
viene de ••,;. , Outre, au-dcl:l ,
&
de
PÁ~~p~~osrs.
f. m. Termcdc Medecinc. Mala–
dicdu prepucc qúi arrivc,lorfqu'il eíl retiré ele tclle
forte qu'on ne peur le rabamc fur le gland. Ce
mot el\:Grec
••t.!l'f4uu1'
,
&
compoíé de ,,.,;. , Dcau..
cc:.mp,
&
de~''"',
d'oU a été fair
~/µ""'
, qui veut
dtre, Ligamem par une 6celle.
PARAPHRE.NESIE.
(.
f. Sonc de legcr delire avcc
ficvre. On l'appotle ainfi
;i
la differcnce du dclite
t
·¡
PAR
violcnt que l'on nomme
Phrentjie.
La cauÍc dd:
l'un
&
de l'autrc eft le mouVement divcrs
&
con–
fus
eles
efprirs 2nimaux daos le ccrveau, ce qui fair
formcr
a
!"ame d1ffc(enres phantaifics
>
que déc.:>u–
vrenr des difc:ouu f'lns ordre,des ris, des plcurs,
des vcilles , des geítes ridiculcs ,
&
des ag1rarion
5
du corps, jufqu':i ce que l'impecuofité
& b.
rapidi–
té des eíprits s'augmcnranr toU¡ours,il furvicnne cn–
fin des convulfions monelles , ou que les efprirs
étam prcfquc confumés ou fixéspar l'ufage exceffif
des narcoriq11es , le mal
(e
tennmc en létargie.
Ce
mot viene du Grec
1'.c&i•~"'
,
faic de
1'•f;.
,
Par de
1
13. ,
&
de
qi,~.,
Enccndcmenc.
PAd~a~~~l~~i~E~~·i ~r
0
ri~ccr~~ndeo~~decl~~ne~!~~~~~
gr::inds ou peciu , oU le Íennmenr
&
le mouvement
fonr enricrement pcrdus. Elle commcnce
quclqu~fois par clle-mCme ,
mais le
plus fouvc:m clic fuc-
~~~:PJ:;iea~rl::;1:~fi~i~~~t~~~::ucpl'~r2ºJí~¡~~c~
qu'elles ne ditferenr qu'en la maniere dont clics af-
~~~~~~~~t~!~~edl\:a~r~:,f~rfi3fe~·~~:~~1~e:~~~~
les penvcnt guerir. la Paraplegic qui fuit, ou
l'a–
PºJ.>lcxie,ou une autre m::iladie de mCmc namre, a
tro1s degrés. Le mouvement feul mllnqtte daos le
f.
remier
&
le femimenc (ubliílc:. Le fenrimcnt
&
cmouvemcnt (e perdcmdans le (econd,
& la
cha
4
leur de la panie dlabolic auffi bien que le mouvc–
mcm
&
le (enri.menr, daos le rroifiémo, avcc une
cenaine
AecrillU.rcou arrophic. Plufieurs confon-
tecr~~~a~:a~~P~;;el:v;~r:~k~i~lyg~c·e~eªi~:~~~u~~~
rcmenr aux maladics du cecveau
&
de l'épmc,&trCs–
fouvem aux convulfions,
&
:.l.
l'apoplexie épilcpti–
quc, 9uc ce fonr les nerfs qui fom attaqués .
&
que
le fennmcm du rouchc:r
&
le mouvcmcnc volon–
tairc fe pcrdcm ordinairemcnc en mCme tems , au
lieu que
la
paralyfic fuir les maladics du corps, ou
dépend de quclques caufcs exccrncs ; que les mu(–
clcs ou p!Ucór les cendons
&
les anides
y
fonr ar–
caqués
>
&
que le fcntimcnrdu rnucher demcure ,
le
mouvement feul étant quclquefois perdu on dimi–
rninué avec un fcnriment
u~s·doulourcux.Ercmulcr
dit
que fi la Paraplegie Curvicnr
:i
J'apoplexic du
fang privative, il eíl: vrai.femblable qne
b
Íeroficé
aqueu(c fe fera
f~parée
d'avec le fang plus ou moins
croupiírant
&
groumdé,
&
qu'cllc aura pcnecréen
ded:10s au travers du ccrveau jufqn'all tronc lle la
~~~~~~~1~1e~~t1
1
i!~Cg, ~~ r:·~!~fic:~:CJ~~~il~~e;,~~
offenfe ou comprime un nerfou deux par ce mayen,
&
c'cíl ce qui caufe 12
p~raplcgie.
Le premier dc–
gré cíl: lcplus leger,
&
fe guerir le plus ai(ément,
mais le dern\er cíl rrCs·difficilc::
&
opini5.crc. Ce
mor eíl: Grec
H:J-.,,>.>i-,1•
,
&
eíl formé de
,,.,:e,
&
de:
~-,..J7'J10,
Frapper.
PARAPRES. adv.Vicux mot. Eníuire.
PARARDIR.
v.
n. Vicux mor. Brlilcr , de
ptr
&
ttrdere.
PARASANGE.
(.
f. Ancienne meíure
de Períe.l a
Par:ifange fe rronve de trente , de
quaran.rc, ou
de foixamc ftades , fclon les tcms
ou les hcux.
I'ARASCEVE. (.f..
N.om'\ue les Juifs
º,"'
donné au
y
cndredi
GUI
c
co1r ches eux le fi:ucmc JoUr du
Sab.ir,puiíqu'ils appclloiem le
Di~~mche
le pre–
mier jom du Sabar.
Para{ceve,
vcuc dire ,Jour de la
preparadon :iu Sabat, du Grec
,...,~,
......,, Prepara–
rion , p::ircc
<JUC
.le.
Sa~1cdi érn~t
le Jour du repos,
auquel
la
Lo1 i:n¡o1gno1texprcílemcnc aux
Hc~HCUX
de:: s'abfienir de róut travail (crvile en memo1rc: d11
grand myfl:erc de la creation du monde , Dic:u