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Ju

e

IVE

fes armes , apres quoi on acheve de fermer cetté

pone de íaim Pierre , ce qui

fe

faic de la meme

force aux trois aucres portes fainres.

Les

Papes ac–

cordenc fouvem des

J

ubilés dans un.anrce tems pour

des befoins cxtraordinaires ,

&

meme chaque Papé

a

cofmune d'en accorder un apres fon exalcaµon ati

Poncificat.

Les Juifs celebroientleur Jubilé de cinquante ans

en

cinquanre ans.·

11

en eíl: parlé dans le Levicique,

ou il lenr eíl: ordonné de compter fept femainei

d 'années qni font quáranre-neuf ans ,

&

de fanél:i–

íier la cinqnamiéme, dans l:iquelle chacun devoit

remrer en la poífeffion de fon bien , ée qui éroit

caufe qne les achats qui fe faifoienc chez les Juifs ,

éroienc feulemenc ju(ques

a

l'année du Jubilé. Il

éroltdéfendu de cultiver

&

de femer la terre dans

cette anné.e ,

&

on écoit obligé de la la.iffer rep.o~

fer. T !=Juccela

fue

pratiqué cr~s-exaltemcnc ju'Cqu'a

la capc:vité des Juifs en Babylone,

&

ils ne l'obfer–

verent plus :i leur rerour. Les uns font venir

Ju–

b:lé

de

Jobcl

,

qui en Hebreu fignifie Cinquame,

ce

qui a rapport au Jubilé qui ne fe faifoit que la

cinquantiémeannée. D'autres le dérivem de

Jo1tel,

Come de bouc,

a

cau[e que le Jubilé écoit annon–

cé avec cene come. Les f'ervitenrs étoiene remis en

.Iib_ené dans cette année, que l'on appelloit

Année

Sabbatic¡ue ,

&

on reíl:icuoit les heritages quel'on

-1.voit achetés.

JU

C

JUC. C

m. Terme done oh le fert

:l.

la campaghe ~

pour íignifier le lieu ou les poales & amres volail–

les vont dormir la nuic Cur une perche. On l'ap–

pelle auffi

J

ttchoir.

M. Menage les faic venir de

Ju–

gum,

& Jucher de

jugare.

On dit,

Joc

en quelques

lieux ,

&

Jocher.

JUCA.

(.

m. Sorce d·e pla1~te qui cro1t dahs les Iíles

del'Amerique,

&

qui peuc e.ere mife au nombre

des Pites fauvages , :i cau[e qu'on

ti.re

de chacune

de fes feuilles un écheveau de

fil

délié comme de la

foie, de

me.me

que l'on en tire des pites. Cene

planee ap

proche

,fort d<> la forme de l'Ananas , mais

fes feui!les ne fone pas demelées ni le quarc

li

gran–

des , & elles fonc plus poincues.

JU D

JúDAIQUE. adj. Le.s Medecins nommene

Pierre

Judai'c¡ue

,

une pierre done ils [e fervenc pour

rompre la pierre de };,_ veffie. On l'appelle

Ju–

d,úc¡ue

,

a

caufe qu'elle

CfOlt

en Judée. Elle eíl:

blanche , faite en maniere de gland ,

&

a de ccr-·

raines ]io-nes

{i

birn difpofées qu'il [emble qu'elles

ayc:nt été comparties au tour. Lorfq.u'elle

e!l:

dif–

foute, elle n'a felon le gofre aucune qual~té appa~

rente , mais écant détaite Cur ime pierre

a

la gro(–

feLtr d'un poix chiche en fae;on de collyre ,

&

páfe

en breuvage avec trois cyarhes d'eau chaude , elle

eíl: forc

bon.ne

ppur la Cuppreffion d"urine,

&

pour

rompre la pierre de \a veffie. Voila ce qu'en dit

Dio[coride. Matthiole ajoíhe qu'il

l'a employée

inuttlen,1ent pour les pierres de la veffie ; mais il

demeure d'accord qu'elle eíl: íinguliere pour celles

/des reins. On dit en Chronologie,

Heures

fuda'i–

ques,

Voyez HEURE,

IV E

IVE MUSQUE'E.

[.

t.

Herbe qui rampe

&

fe conr–

be comre rerre , & done les teuilles Con t Cembh–

blcs

a.

la petite Joubarbe ,

mais

plus menues d~

r

!VE

JUG

6q

beauéoup , plus graíles

&

coronnées. Il y

.eh

a ur.

fi

grand nombre qu'elles fonc comme enraífées au–

tour des branches. Elles onc la forme

&

l'odeur

du pin , ce qui ~ait _que l'on appelle cecre herbé

Chamttpitys

,

Pem pin , de

.>.!"-,""\ ,

qui veut dire ,

A

,

terre ,

&

de,,;.,.,~ Pm. Ses fleurs qui reluifehtpat

tou_re la rige , fonc jaunes , perites

&

minces , & fes

racmes longues d'un f>alme avec des capiltarures.

EHe a un gout amer,accompagné d'un peu d'acrimo-–

ru~ ,

_& cro1t aux liyux fablonnem, & maigres ,

&

prmc1palemem dans le~

landes. Ce,te herb~,

dl:

chaude ,incifive, abíl:eríive

&

'mondificative. Diof–

cor.ide di_r qtte Ces fe~illes prifes en breu~age pcn–

da?c fept ¡ours guenílenc do la jaunilfc; , (¡]lle conti-–

nuees duranc quarame jours , elles (ont c-res-bon–

~es pour les fciatiques,

&

qu'on les ordonµe par–

t1cuheremene aux ,difficultés d'urine, aux <liéfeél:uo–

licés du foye & des reins, & pour les cranchées du

~entre.

11

p_arle de deux autres efpeces d 'Ive ., done

1

une prodmc fes branches

forc

menues , recourbées

en maniere d'al).cre ,.& de la hameur d'une coudée.

Elle a fes feuilles femblables a la premiere , & pone

une gr-aine naire

&

fes fü:urs

blancp.es

; I'autFe eíl:

le ~uale. Cecee troiíiéme efpece eíl: petice,

&

a

fes

fcu11les menues, blahches

&

rudes, fa tige apre

&

blan~he: &

Ces

,fleurs jauns:s, Elle p_orre

fa

graine

aupres de fes a1les. Ces deux derrueres onc auill

l'odeur du pin, & les me.mes proprietés que l'Ive

mufquée , mais elles

fonc

u:ioins eflicaces dabs

leurs operarions.

JUG

JÚGAL adj. Les Medecins nomment

Ós Jugaí,

Ún

os conglutiné . de deux apophyfes qui 's'aífem–

blenc entre l'ceil

&

l'Greille, !'une de !'os de la tem•

ple , l'aucre de !'os qui fait le pecit angle de l'ceil,

11

eíl: boffu par dehors, cave par dedans , & grelé

au milieu. On l'appelle

J11gumentum

en L.atin,

&;

~t'l"'""

en Grec , du verbe

(.v'l:,w

,

Joindre,

JUGEUR.

C

m. Nom que l'oli donna , dans le tems

de l'iníl:imtion du Parlement , aux Confeillers de la

grand'Chambre , a caufe que toure leur fonél:ion

étoit de juger. Ceux de la Chambre des Engueres

éroienc de!hnés pour les rapporrs. Ce mot n'eft plus

du to11t en ufao-e.

JUGIOLINE.

f.

f. Plante que !'oh appelle atme–

ment

Sefame,

&

q ui [err de ñourriture comme lé

Millet, mais cJue Diofcorid·e die erre dommao-'ea.a.

ble

a

I'e!l:omac, & rendre l'haleine mauvaif; s'il

en demeure quelque peu encre les dencs quand on

!'a machée.

Il

ajoí'ue que le Sefame: étant enduit,

refour la dureté & groífeur ~e, n,erfs,& qu'il eft bon

aux meurmlfeures des ore1lles , aux brulures du

feu, aux inflammations

&

coliques, & aux piquí'i–

res du Serpene Ceraíl:e.

Le

Séfame, felon Theo–

phraíl:e, a

Ca

rige femblable

a

celle du Mili et, mais

. plus haute & plus groífe. Ses feuilles fonr rouges, &

fes fleurs venes & de couleur d'herbe. Il

a

fa

grai–

ne entermée dans de petics vafes comme le pavor.

Pline die qu'il

fue

preinieremenvapporré des lndes,

ou il aífure qu'pn en faic grand étac,

a

caufe de

l'huile que l'on tire de fa graine , qui ne [en pas

feulemenc pour bruler , mais auf!i pour aífaifon ner

les viandes , ce qui oblige les Indiens,

a

Cerner &

.a

. cultiver foigneufemenc cene planee.

JU(;ULAIRE. adj. Les Medecins nommem

Veines

JuJulaires

,

Celles qui naiffenc du rameau auxi –

Iiaire apnh qu'il eíl: moneé par deífus les clavicules.

Ily

enadeux , l'uneexcetne& l'amrein~erne ,

&

· elles dillribuent pluíieurs rameaux

a

la gorge, au

HHhh iij