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608'

J

·ou

S emper-viruum minus,!7'ernúcularis,cauda

n'Juri~,

Grajfula m-inor; faba inuer,Já

&

fábarcia,

croic p,n–

mi les pierres, les ~l)uraifü:s

&

les ,maZ1:1res ,,,& ¡ette

diuni fieqle. ral!:ine pluíieurs· ciges m<:nues

&

_comes

<!ouvetces id.e feuill~s 1.,mÍnl!:es, grafü:s

&:

pommes. ,

1.es,

feuiHes de l'une,& de l'auUFe fomn bonnes au fi:u

-'.Ía,im

Aincoii1e ; aux ull:ere~ c0rroíifs ,.'a~x inflamma–

_·i ieá~ d'es. 'yeux , a~x brul~res ~u

fow~

~u¡¡ po~a~

.·gres. JDiofoori<!l~ faufmenuon d une, tro1íi.eme efpe-

ce de Joubarbe, done les feuilles fonr pecites, épaif–

- fes, v,eht'es·,

&

prefGue· femblábles aux fouilles du

. ;po.úrpitEr.i

II

d\t qu'-elle. cro1t panni les r~chers ,

&

qu'elle a une verm chaude,acre & uke1<

au.ve.

Mat–

thi0le.pr.étencLqw'il y

_>a

deux efpeces ~e peut~ Jou-

• barbe, doat-l'une eíl: celle de D1ofconde, qm a fes

r

'

fcuit.le

greffettes ; fongues

&

clair fem~es '

&

qui

. · r.rqduit· plulieuFs~~iges minces,

~

la cinlie_defq,uelks

tl

y a des f!eurs ven~s ,,blan~hatre~, d1fpofo_e_s en

maniere de bouquec eparpille,

&

1

aucre qm

¡ene

plus de fcuilles, qúi'fonr,aulli plus courres & plus é–

troires, avec des fleurs jaunes difpofées de meme

fo_¡;t~.

(b1Mode.nes appellencla derniere

Mále,

&

·l:'au'm:·Jl?!me/te.

~ami

Galien parle des puoprietés

de' la Joll'barbe,_il die que la grande

&

la:perire fonc

Iegeremem dellic1;acives,

&

mediocremenc afirin–

gences-;-qu'elles n om pas _g'rande apparence d'amres

<]Ualités

a

caufe' ~u'-elles abondenc. en aquoíiré, &

cqu'érant exrrememenc refrigeratives- paTce qu'elles

fonc fr0ides au croiíiéme degré , elles onr une verru

propre pour les er,cíipelles ,

hergn.es

& phlegmo~s

-engendrés de fluxiops chaudes: OE_elques-uns

éc1

venr

Jombarbe,

&

on tiene que c:e 1not viene de %-

vis barba

ou

Jo11is herba.

·

JOUE.

[.

f.

Pame dH vifage dd'homme,

qHi

ejl

au–

deffous des temples

&

de1 ymx,&

qt-ti

i'étendjttfqrus

aumenton.

AcAD, FR.

· 1On appelle en re~mes de balancit:r

]Me1_de pefon,

Cerraines manieres de perire~ plaques qui fonr de

pare & d'aurre fur les broches du pefon.

·

JOUE'E.

f. f.

Les Ouvriers appellenc

Jouées,

dans

la baie d'une porte ou d'une croifée, les ~orés ranc

de l'embrafure que du rableau.

Jouée

,Je du aulli de

la facilité ou aifance avec laquelle les fenerres

&

Jes

portes jouenc. On appelle aulli

Jouées de lucarne

,

Les corés d'une lucame , done les panneaux fonc

remplis de placee, &

Jouée1 d'.abajour,

Les corés

rampans fun abJjour fuivanc leur ráluc. Le mor de

Jouée,

s'applique encore a un foupirail.

JOUET S.

[.

m. P· Tenue de Marine. Pl aques de

fer de diverfes longueurs , done l'nfage eíl: di.tfe–

renr foivanr \'emploi qu'on en

faic.On

appelle

Jouets

de

pompe,

Ceux qui fonc cloués aux corés desfour,.

ches de la potenc.e d'une pompe, au rravers de_ la–

quelle on faic palfer les chevilles qui fervenc

i

tenir

la bringuebal~, & .ceux qui empechenc l'ellieu des

poulies, d'enrai:ller le [ep,

fo11t

appellés

Jouets de

fap

de dríffe.

,J~o

u

\ ,

'

'

"DOut

d'uh treuil ou d'un moulinet. On appdle

Jo~.

v ieres,

on

Jovilliercs,

dans une ·éclufe, Les denx co-

-cés du Canal par

9u

l'es1u _paITe: , . _ ., , . .

JOVINI:AN~STES.

ft

m. H:trenq~t&

1ú1

fouren01et1 c

, avec les Scokie·ns. que ~t0~1s les pec:hés:er0Í<lnr

fem–

iblablcs, que

'fon·

ne po_uv.óic pecl~~r-ápees

1

1

e

'bapte- ,.,

me ,

que le jefme.,

&

lesaufres \Jm1/-F§s thi •Pen1nen–

:c;.e

er0ient inuri\es ,' qué le

c¿hoá~

n

1

et0Í't;pas-a pré –

,forer

·a

l'état

<ilg

7rnarjage /'.qui; lw•Oh:iirla(l

H-

s u

_s·~

H

~ ~

s

T-='

é·r0i:t'; .f-áncafüque

' 8G

nów

¡}as une

v.frue Chaír:;

que lá~Me1fe !du -Satli,:eur

1

€1i:i

Mon–

de n'ér0ic pas dem'emaée .Yieiae aprcs -'E[a'.@Ple - eut

e11famé;

lis•

füretil airifi áppellés-de J0v·ÍfÍÍ~a,,Y

M

oí–

ne ,d'ui:i 'Monaíl:éiie'',q'iii , é't0it- iou~e!Fné; ffat•f ainc

' iAmbro1fo: da·ns un FaíÜ(lfoi.IEgtile Milan· ·- Ses,éi\feurs–

. éionc

·¡¡

infeél:a quelg&es

1

,Hberri11s

•qüi. ;1e··1Liv•ivenc,

· a,y,anc éné condamñl\b 'aahs un Concile rqüe·ce fainc

Préla_c rinr

.ª.

Milan

éti

,90.

.gEmpevém Jf'lfeo~ofe

b~nmt Jovm1en

&

fes Ü€impagnofis, fans qu'i'.l s'é–

l01gnac_beaucoup do 'Rome, & enfin •l'Empereut

Hononus le relegua dans une Hle

óu

il rnouruc mi-

ferablemeq,.

TI ··; · •

JOUR. f. m. Dnrée· d'un . tour encier. ,du Soleil au–

tour de la cene.

_e;~~

ie qu'on app,~llé.Jour

nat11rel

ou

So/aire:

Cecre dqr_ee

é.íl:

de vingr-quatre heures.

Le jour

'!rtificiel

_eíl: la 1 urée du cems gue le Soleil

éíl: fur l'horiton , & céHe· durée eíl:•iñégale dans

l~

fphe~e oblique fel0n les liéux

&

les faifons Voyez

SPHERE. On fuppofe communéme~(lé--s,j6ilrs-na–

tnrels égaux , mais

a

les prefidre précifemenc,

il's

ne le fonc !?as. Quand lln poinc de }'Equareuc

auquel le Soleil Fépond0it eíl: revehu au Meridien,

ce qui faic préciíémenc vingr-quac¡e heurés,

'le

So-,

leil n'y eíl: pas encore revenu , parce que fon mou–

vemenr

propre

l,'a fait ava_ncer vers l'Orienr d'un <le–

gré ou environ. Ainíi il faut ajourer aux vingr~qua–

tre hemes le tems ~onc le Soleil a befoin

pour

re–

venir au Meridien ,

&

c'efl:-la le

Jour .A'firgnoíni–

que.

Le rems que le Soleil emploie de plus qüeles

vingc-quatre heures efl: inégal p~r deux raifons.

1°.

Son mou vemem propre eíl: plus lene dans

1'.Apogf'e

que dans le

Perigée.

Voyez APOGE 'E & PERI–

GE'E,

&

par confequenc il fair ranror un plus arand

are du Zodiaque,tantot un plus pecit.

2°.

L'ol5liqtiité

du Zodiaque

a

l'égard de 1'.Equareur fait qu'i d es

ares égaux du Zodiaqu<: , . pris

a

des diíl:ances in–

égales de l'Equareur,il ne réwond pas des ares, éaaux

de l'Equateur. Or c'eíl: l'Equacenr qui oíl: la mifure

du rems, & il arrive dela que quand meme le So–

leil

fait

des ares égaux dans le Zodiaque, il peuc ne

les faire pas en des rems égaux.

·

Le

jour Civil

eíl: le jour Namrel de vingc-quarre

heures , done le commencemenc eíl: differemmenc

décerminé felon l'ufage de chaque peuple. Les Ba–

byloniens le commen<¡:oienr au lever du Soleil , ce ·

qui efl: encore aujourd'hl1i prariqué par ceux de

Nnremberg. Les Iraliens le commencenc au coucher ·

du Soleil, les Aíl:ronomes

a

midi,

&

les Carholi–

ques Romains

a

minuic.

]OUG. f. m. Piece de bois qui traverfe par delfos le

fr0m

&

par de!fus le col des breufs ;

&

a

laquelle on

l\:S attache loríqu'on les vent faire rravailler.

Joug,

·fe

dit aulli clu fommet ou du íleau ele la balance. Ce

mor viene du Larin

Jugum,

fait du Grec

{•'l~',

qui ,

fignifie la mbne chofe.

Les Jours appellés

Jours-Caniculaires

,. fonc des

Jours extrem_eme(:'t chauds, qui durenc depuis le

2

4 .

de Juiller jufqu'au

2+.

d'Aouc. lis font appellés ainíi

du gran~ C?ien , qui ~orre en

fa

gueul_e la plus gran:.

On aprelle en terme de Marine

Joug de pouppe

,

.._ L'exrrem1té de 1~ Galere qui

eft

íéparée clu col de la

pouppe,

&.Jougde la 'Proue,

L'exrremicé féparée du

col ele la Rroue.

JO•VIERES.

f.

f. p. Les Charpemiers appellenc ainli

deux morceaux de b0is qui's'appliquenc q uarrémenc

contre quelque aurre¡iiece de bois plus grande,&qui

éranr'i'devés & m0ins haucs par les exrremirés, onc

une ou-verrure d~ns le mili~u pour y faire pa_íler·lc

de des ero1les appellee

C,micule,

qm fe leve

&

fe

couche avec le Soleil pendanc ce rems-la. On ap–

pelle

Jours .Alcyomens,

les ft:pc Jours qui précedenr

ou qui fuivcnc le folíl:ice d'hiver , pendanc lefquels

on rienc que lamer efl: calme, afin que les Alcyons

puillenr h>arir leur nid fur fes bords. tes Roma:ins

onr appellé

Jours Comitia,~x

, cerrains Jours dans

lefquels le Peuple s'allc:mbloü au champ de Mars

pour l'éleél:ion q,es Magifirars, ou pour y craicér d es

affaires

\