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JO

U IR

t

alfaires l~s plus imporrances de la Répvblique.

Ce

·nom

de

Comitiaux

venoit de leurs afiemblées qu'1ls

nommoienc

Comitia.

.Jour. [.

m. Terme_deCharpentier. Vuidca; qu'ón

laifie entre les pieces de bciis pour empei:h!!:\: qu'elles

ne s'échauffenc.

On die le

Jour d'une porte

ou

d'une fen étrc ,

pour

tlire, 'son ouvermré.

,

Jours

au plui:iel ,

·e(1:

un rerme de peinmre , & on

·die

Les Jours,

pour dire, Les parries éclairées. On

·confidere dans une péincure, les

J

ours que le Peincre

y

a obfervés, comme

Les Jours Jimples

&

naturels,

les

Jours de reftais

ou

refléchis.

Lorfqu'un rableau

n'eíl: pas bien éclairé par la lnmiere qu'il re5oit

de

la

'fenetre, on die qu'I/

efl mis dans un faux Jour.

1

1

JOURNAL. f. m. Terme de Marine. Regiíl:re que

tieht uh Pilote de cour ce qui eíl:arrivé

a

fon Vaif–

(eau jonr par jour, & d'heure en heme,

&

ou il mar–

que les rumbs, les venrs, les hauceurs, les cour–

,!flentes & autres chafes, qüi peuvenc fervir

a

faire

fon

elhme , & fon poimage.

_

.

_

JO

VENTE.

f.

f.

Vieuic mor. J euneífe.

Oh

a

d1t

aurti

Jouvantc

&

Jouv,mce.

Nous aimerons

&

c'hanterons

·En nos Jouvances.

.

_

Oñ a dit encare

Jouete

,

pour lignifier 1a 1'neme

·chofe.

1!1-J

nom JoHete la Íégtre,

La

gibereffe, la courjiere

,

La fauterejfe

,

l'ajfaillant.

~; tout danger ne prife un ganl-.

_

JOUTEREAUX.

[.

m. o. Terme de Marine. Pieces

de bois que J'on fair ~ncrer dans la coníl:ruél:ion de

féperon d'un Vailteau, & qui répondent d'une her.

pe

a

l'aucre de hauc en bas. Oil les mee paralleles

au-déTfous du porre-vergue , pour faire-l'affembla–

ge des herpes.

JO U X TE. Prépofü. Vieux mor qui vienr du Latín

Juxta,

Proclie, (eloh, fuivanc, & qui eíl: encare

en ufage parmi les lmprimeurs , qui difenc ,

Jouxte

la copie impr,mée en te! lieu,

pour díre, Suivant l'é–

dition qtii a déjá écé faire en celle ville. On le faic

fobíl:ancif dans la Prariqúe, & il né fe die qúe des

heritages. Qiand ón donne une declaracion aux

Seigneurs , il faut que les bours

&

jouxres y foient

bien marqués, c'eíl:.a.d-ire, les renans & abou–

'tiffans:

IR A

IR

A

'C

AH

A.

t.

111. Grand Arbre de

s fodes Oci:i

·clenrales, qui fe rrouve dans l'Hle dé Maragnan.Il a

fes branches épaiffes au fomme'r, & fon fruic de la

forme d'une poite , ayant l"écorcé jaunacre. Sá

chair efl: d'un forr bon .gouc

~

de bonne hoürriru–

re. Les feuilles de ·cec arbre fonc pre fque fembla::.

bles

a

celJ-es du figuíer.

IR I

IRIE',

'!!'E.

adj. Vieux mot. Irrlt~, fouróucé. On a die

auffi

Iror,

polir dire, Cólere,

Ireffr-e,pour

dire, Erré

en col ere, &

Iriéement,adverbe.Dire une chofairiee>

.

ment,

pon!·, La dire en cole¡-e.

_

IRIS.

f. f.

Meteore

qu'

on appel!e vulgairement

/'

.Arc–

en-ciel.

A

e

AD. FR.

Si l'on a bien concu

la

maniere

tlont

fe

forrnent par le prifme de vérre', le rouge , le

jaune, le verc, le bleu, & le violer, ( Voyéz COU–

LEUR,) il ne fera pas di.fficile d'ehcehdre com111énr

f~

/o~~ l~s eouleurs de !'.Iris. Une goútte de pluié

nene 1c1 heu du pnfme. Un rayórt du Soleil entranc

dans-cecre gourte s'y rompe d'abotd, enfuice allahr

f,rappér la concavicé de

la

goutte,

il

peur rencontreí:

Tome l ,

T

fl

¡·

:l.

Q. ...

·une parrie folide & fe réfl_échir, & .forcir enfin d é

L

goucre dans l'air par une feconde refraél:ion. Alors

il viene vers !'a:il, que l'0n fuppo[e compé vers la

goucre, en forre que le ·dos du fpeél:areur foir du co–

té du Soleil. Qyand on calcule quels angles fonc

les

ra

yons apres deux ,c:frae-..ions , & une ré–

'fléxion entre

deux,

avec une ligne rirée du centre

du Soleil par le centre de l'1;J:il, on rrouve qu'ils ne

peuvenr venir

a

l'a:il fous

um

angle plus grand que

de

42.

degrés, qu'il en vien r fous tous les angles

d'enrre 41. &

42.

degrés,

&

qu'il s'en faur beau–

coup qu'il n'en vienne fous cous les angles au-def–

fous. D'o11. l'on concluc, que puifqu'il ne viene poinr

du couc de rayons au-defius de

42.

degrés, & qu'il

en

viene tres-peu au-defious de 41. c'eíl: cornme s'il

y

avoir de l'ombre de pare & d'autre' quoiqu'un

peu plus force d'un coté, que les rayons éranr en

grande quanriré depuis 41.jufqu'á 42._degrés,& leurs

refraél:ions fe faifanc précifémcm comme dans le

prifme, ils doivenrproduire des couleurs, du rou–

ge

a

la convexiré de la courbure, ou les perites bon–

les de lumiere courneric du coté oppofé

a

l'omA

bre, du violer,

á

la concavicé, ou les boules tour–

nene du coté de l'ombre ., du jaune & du bleu en–

tre deux, & quelquefois du verr tónné de ce jaune

& de ce bleu. On concluc encare que ces couleurs

doivenc coujou~s avoir une cerraine largeur décer–

minée d'un degré

a

peu pres,puifque rous les rayons

efficaces viennem entre

41.

&

42.

degrés, que le,

·rouge dojr erre mieux terminé que

le

violer, puif–

qu'an-deffus de

42.

ou fe fait le rouge, il ne viene·

abfolumenr aucun rayon, & qu'il en viene auel–

ques-uns au-deílous de

4r.

ou fe faic le violec, •que

l'Arc-en-ciel doic etre en demi-cercle, parce que les

rayons forris de tomes les gouces dé pluie , & fai–

Tam

avec la ligne cirée du cencre du Soleil par l'ceil

les angles d'encre

41.

&

42.

degrés

fonr

la ba:fe

d'un

-cone done cecee ligne

eft

l'ax~ ,

&

le fommec dans

l'reil, que quand le So!ei_l eíl: horifonral

1

& qu'1I fe

fai tunare-en-cid, alors foil axe eíl: horifoncal ,

fon

centre

en a

fon horifon,

&

fon éleva\ion eíl: de 42.

degrés quiell: la ¡:Jlus grand·e qu'il puiífe avoir, que

Ti

le Soleil eíl: élevé fur l'horifon, !'axe de l'arc-en–

ciel s'incline fur l'horifon , fon centre s'abai!fe au–

ddfous, il ne paroí:c plus un demi-cercle eiuief ,

& il mahque

a

fon élevarion de

42.

degrés aurantdé

degrés que le Soleil en a, qu'enfin quand le Soleil

a plus de

42.

<legres d'élevation, il

mi:

peur paro¡~

tre d'Iris.

11

pem

fo

former encare un auti-e arc-·eh-~iel,

elevé de

5

2.

degrés, & qu'on appelle

ext erieur

3

parce qu'il paroir quelquefois ,v ec le

pre1'1ier

&

!'enferme.

I!

eíl: produir par des rayons qui encre les

deux refraél:ions dans les gources de pluie onr fouf–

fert

deux réfléxions , au lieu que les rayons du pre

7

mier are en-ciel h'eh avoi~nc foufferr_qu'une, aulli

les coulegrs du premier fonr-elles plus vives. Les

coulenrs du fecond font ren\rerfées

a

l'ég2rd dé

celles dú prémier, & le rouge

y

efl: -en bas, parce

qne les rayons qui foht propres

a

le produir.e vien–

nenc

fous le

plus petir angle qui eíl: de

5

1.

ati-def–

fons

duqu.el

il n'en viene agcun.

II

eh viene quel–

que·s-uhs, mais en forr peric nombre , & par confe–

quenr ineflicaces, au-delfus·de

5

2. mais c'eíl: cncre

p .

&

52.

que viennenc tous les eflicaces. Du reíl:e ;

il

fauc

raifonner de ces deux arcs-en-ci'els de la me-

me fac;on.

,

}'[- Berhier alfure gu'il a vu un

Arc-en~ciel

Lu:,.

naire

deux jours de fuire fur le Gahge dahs les Ih–

des, la Lune n'érañ.r pas _encare encier,emenc plei~

he. 11 ajouce qu'il dome qué ces Arcs-en -ciels

fu!Ien c

d-iverlifies de couleurs, ranc elles éroienc foibles,

~

HHhh