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612

ITA

JUB

IS T

ISTHME.

f.

m. Terme .de Geogr.,phie.

Petite tan–

gue de terre qui joint p.cux tenes

&

qui

fa

pare deux

·

men.

AcAD,

ºF11..

Ce mor eíl: Grec ,

;~.s,..~,,

&

(e

die en Medecine de la parcie écroite de )a gorge

qui eíl: limée emre les d_eux am_ygdal~s. On l'appelle

:i.jníi

a

cau(e de la re!Iemblance ·qu el)e

a

avec un

Iíl:hiµe de cerrf:.

ITA

ITAGLE.

[.

m.

Ter¡11e de Marine. Cordage qu'on

amar ·e par le pout d'en

haut

au milieu d'une ver–

gue contre les racages

&

qu'on amarre

a

la dri!fe

par le bout d'en bas. C'eíl: par le moyen de ce cor•

dage que la ver~ue coule

Je

!opg du

mar.

ITAL,

ALE.

ad¡. V¡i;u~ _mor. Tel.

Si

que plus clair

efl

que

Grift,J,

Portr vrai

le

fait en eft ita!.

On a die auíµ

! tris,

pour ,

T cls.

ITALIQ!!E, adj. Terme d 'Imprimerie. Sorce de ca–

raél:ere couché ou bacai:d de chaque cor'ps de lec–

ere , done on (e fert pour exprimer quelque fencen–

ce , quelque pa/Tage, d'un caraél:ere differem de

f elui du corps du livre.

ITE

ITERATO. Terme de prarique. Un

.Arrltd'lrm1to,

e/l: celui qui fe donne pour les conrrainres par

corr.s ap

rcs l

es quacre mois. Cer Arree ordonne

qu'1l fera

fa.ir

un ireracif commí!ndemem

a

la par–

ne de payer dans la quinzaine ce que concienr

une premiere condamnarion ·,

&

fauce d'y íansfai–

re , on l'y conrr:únr par J·emprifonnemenr

de:

fa

perfonne.

I TI

ITICUCU. f. m. Sorce de racine du Breíil, Cembla–

ble

a

cell<:: de Méchoacan , de la longpeur d'un

refort, mais un peu plus gro!fe. Elle a la quali–

té de purger,

&

on la prend broyée av

ec dL1

vin

concre les fievres ,

&

ailíii

bouillie avec

u.ne

pon–

le. Les habirans onr coumme de la confire avnc

du fuere, mais on tiene qu'elle a le défoµt de cau-.

fer la foif,_

ITINERAIRE.

(.

m. Defcriprion que fair un voya–

geL~r de comes

lt:s chores les plus remarquables

qu'il a obfervées pend anc fon voyage ,

&

de ron–

ces les lingularires qu'il a vC1es dans les villes ,

moncagnes, forets ,

&

autres lit:uX

Oll

il a paffc ,

foir pour les ma:urs des peuples , foit pour les ani–

maux

&

les planees. On appelle

Jrineraire ,

en ter–

mes d'Eglife, les prieres que doic faire t¡n voyJ–

geur au commencemenr dt: fon voyage,

&

for-rout

un Ecclefiaíl:ique.

lrineraire.

adj . On appe~le ,

Colomne iriner4irt-,

Ce)lc:: qui écanr

a

pans,

·&

r ofée cl"as le carrefour

d'un grand chemin a des mfcriprions gravées fur

chacun de fe s pans, leíquelles e1~f<:ignene les diver–

fes r~mes que l'on peut renir.

J.

U B

JUBILE'.

[.

m.

Indulge11ce ple11/er~ q.ccordée par le

P

a–

pe

a

rous les fideles .

AcA o,

FR.

La fole~uicé du

J ubilé fue écablie en r

300.

en faveur de cettx qui

iroient

ad limina .Apojlolorum

,

&

elle

ne::

fe

,elebra

J .U· B

que de cent ans en cene ans , jufques au Pomificac

de Clemenc_ VI. qui ordo,nna que ce feroi t ·de cin–

quanre en cmquanre ans. U rbain VI. ayanc ence–

re tr~i:vé ce rerme trop long, voulm qu'on le ce–

lebrac tro1s fo1s en cene ans , c'eíl:-a-dire , rous les

t~ence rrois ans ,

&

en/in Sixre V. ·le fixa a vingc–

cmq ans .' ce qui s'e/l: coüjours pratiqué depuis. La:

c~rem~me qu'on ob(erve pour !'ouvermre du Jubi–

le regle_qu'on appelle

I'

.An11ée

fainte,

(e faic de cec–

ee 1:_1ai:1ere. Cecee année commence 1

4

veille de·

Nocl aux prem1eres Vcpres , avane lefquelle~ le

Pap~ implore publiquemenc l'afli¡l:ance du. Saint

Eípm

dans la Chapclle de Siine , apres quoi il ef!:

p~rré poncificalemenr

a

la grande porte de fon Pa–

Ja1s , ou l'attendenr _rr~is Cardin.¡ux qui ont resu

le Brefa_vec la bened1él:1on, pour aller ouvrir les

port~s famres aux Eglifes de fainc J ean de Lacran,

de famt Paul hors des murs,

&

de fainre Marie Ma–

jeure , candis que fa Sainceté va

a

celle de fainc

Pierre pour faire ouvermre de la porte Sabine qui

eíl: muréc::,

&

qui ne s'ouvre que dans cene occa–

lion.

El.te

s'y rend marchanc proceflionnellemenr

~ar la Place .

Varic3.nc:

:, précedée .<l11 Clergé

fern–

Jier

&

regulier, des aurres Cardmaux

&

Prelats,

rous en pontifical , des Amba!Iade,urs , eles Prir¡ces,

du Senac Romain, de quanciré de Seigneurs,

&

d'une multimde infinie de peuple. Etant arrivée de–

vam le Porrail de l'Eglife de:: faint Pierre, elle monct:

fur un creme:: pr~paré ,

&

apres quelques prieres

&

PCeaumes chanrés , elle en defcend , s'approche de

la

pone Sabine ,

&

y donne rrois coups avec

un

marrean d'argenr. Cene porte qu'on a 'élifpofée au–

paravanr de relle maniere qu'elle ne tiene prefque

i

ríen, eíl: renverfée fon facilement,

&

mife auíii–

tot en pieces par le peuple qui en rec;1eille avec (pin

jufques aux moindres parcelles, C ela ét:mr faic , le

Pape enrre

a

pié dans cene Eglife , ou il enconne

Je

Te

Dmm ,

&

s'écanc fait rememe dans fon Sie–

i e,

&

conduire devanel'Aucel des Saines Aporres,

11 y chance les Vepres avec beaucoup de folemni té.

Les rrois Cardinaux que le Pape a envoyés aux

rrois aurres portes fainres, les ouvrenr pendanc ce

rems avec

les memes ceremonies. Dan5

tour

le

cems de l'année faince , il viene

a

Rome un nom–

bre infini de peuples de rous les endroits de l'Eu–

rope. On voic quelquefois des Troupes de Pele–

rius de mili e hommes,

&

de fix cens femmes cha–

cune , marchanr en bel ordre fous les érendards

de lems compagnies, les hommes couverrs de facs

gris ou aucre couleur, avec des bourdons

.i

la

1miin ,

la cere nue, leurs chapeaux gris derrierc: ·1e dos

&

les

fandales aux piés

a

l'

A

pofioliqne ,

&

les Fem–

mes vemes au!Ii en Pelerines ,

&

couverres de voi–

les blancs. La veille de Nocl de l'année fuivanre ,

auquel jour finir

I'

Année faime, le Pape reveru pon–

rificalemenr fe rend du Palais Varican en l'Ecrlife

de fainr Pierre, oú apres avoir enrendu les Vepres,

il va proceflionnellemenr avec le Sacré College

&

le

Clergé, au portail de la meme Egli(e. Apres quel–

qufs Oraifons , il defcend d~ux foi~de fon trone,

&

s'approchanr de la Porte Samce ,

iJ

y mee chaque

fois rrois briques, qu'un pareil nombre de Cardi–

naux lui prefence avec de la chaux, dans huic placs,

quarre dorés ,

&

quacre argenrés.

11

rerourne en–

foice d:ms fon Siege , ou ii fait encore quelqlleS

O raifon_s, randis que

les

quatre Cardinaux Peniren.

ciers s'occupenr

a

éceindre les cierges ,

&

fix Ma1-

rres Ma~ons en robes rouges

a

murer la pone. A–

vanc qu 'ils achevenr,

fa

Sainrecé defcend encore de

fon rrone,

&

met au milieu de

la

pone crois boíres

de fer , daos lefquelles fonr quanriré de medailles '

,,tqr,4'~r~eo.~

&

~·~urre, ~n.é.t<1l ~por~pcfon. efligie

&

.,