Previous Page  633 / 702 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 633 / 702 Next Page
Page Background

J

tJ

M JU$

di:

la tete de la poupée ,

&

qui eíl: coupé qu~rrémeh t

de la largeur entiere de l'un é

&

de l'aucre, po[e fo–

lidemenc deífus.

JDs

J'UT

eit

cejl montfa ] us

en

terre.

Ce m'Ot viehrd'e

1ufum ;

que les Auceurs de la baíle Larinité onc die óo ur

Deorfum.

Les Icaliens d1fent

G,u ,

pour fignifie/, Ert

has .

Jumeile.

Terme de Blafon. Efp ece de fafce dou–

bl'e ou de fa.fce en devife, donr on charge- le milieLt

de l'écu,

&

que l'on [épare par une diíl:an'ce égale

a

la largeur d e la piece. Qi!and il n'y en a qu'Lme , on

la mee

::tu

milien de l'écu, mais quand il y en a plu–

fi eurs , on les fépare par des inrervalles plus larges

qúe telui qui

dt

entre les deux pieces c;¡ui coh1po~

fehc la 'Jumelle. Ces Jumelles doivenc feulemenr

avoir la cinquiéme parcie de la largeur qu'onc les

fafces.

JUSANT.

[.

rn. Quelqúes-uhs écrivehc

Ju/

[ant.Refl.ux

d e la marée quand la mer refou~e. On die,

Deux Ju–

Jltnts contre ún flot ,

pour diré , Q!e·daüs une navi–

gation on a deux reRus concre un flux.

JUSQUIAME.

[.

m. Herbe

forc

branchue qui jecre

d e gro!fes ciges ,

&

done l<fs €euilles font l'arges ,

longues , déchiquecées, n0ires

&

velues. Ses fl.eurs

forcenc par ordre d'un feul coté de la tige. Elles

fonc femblables

a

des fl.eurs de Grenadier,

&

en–

vic_onnées de perits écuílons , pleins d'une graine

qu1 approche de celle du pavoc. Diofcoride qui ert

fa1c cecee cl¡fcripcion·, die qu'il y

a

crois efpeces de

Jufqttiame; que le premier porte une graine noire,

Jumelles.

T enne de Marine. Longues pieces de

bois de fapin qui font arrondies

&

creufées,

&

que

l'on accache aucour d'un macavec de gros cables ,

quand on a befoin de le renforcer.

JUMEN T.

[.

f. La femdle d'un Cheval que l'on

nomme auffi

Cdvale.

Les T arcares vivenr la plC1part

de laic de Jumens ,

&

les Nogais , Peuples de

T arcarie , en fo nc des fromages. Q!elques-uns font

venir le mocde

Jument ,

du Lacin,

Ju vare ,

Aider;

&

d'autres de

¡ugum ,

Joug ,

a

cau[e qu'on accou–

ple ces animaux pour cirer la charrue

&

aucres efpe–

ces de chariocs.

On appelle auffi

jument,

Une machihe dont on

fe [ervoic amrefois pour faire la monnoie au mou–

lin,

&

on l'a nomm~e ainfi

a

caufe qu'on la fai–

foic mouvoir avec une

umenr. C 'eíl: parmi les

faux Monnoyeurs , Un

íl:rumenc parciculier, qui

eíl:

en forme de fers de

aufres ,

&

qui fért

a

faire

&

a

marquer l'efpece en un m&me-cems,

JU

N

JlJNIPAP.

[.

m.

Gr:md arbre branc;hu, qtti

a

les

feuilles comme le chen

, mais deu x fois plus gran–

des. Les Reurs en fonc blanches ,

&

fon fruic eít

auili rond qu'une pomme.

11

e/1 atn er quand il n'eíl:

pas mílr ,

&

jaune ded:tns

&

dehors ,

&:

de

forc

bon gouc , lorfqu'il a acceinc

fa

macuricé. Cet arbre

cro1c au Brefil,

&

plufieurs le confondent avecle

Janipaba-.

JUPITER. f. m. L'une des Planeces fuperieures ,

(

Voyez PLANETE, )

&

qui

eíl:

entre Mars

&

Sa–

curne. Jupicer e/1

81.

fois plus gros que la cer-

,

re , il faic le tour du Zodiaque enviran en

1 2 .

ans.

Sa plus grande diíl:ance de la cerre eíl: de

143 000.

demi diamecres de la cerre,

&

la plus perite de

8700 c .

il a

4.

Sarellices qui cournent aucour de lui.

Voyez S ATE L L

l

T

E.

On voic fur fon difque

avec la Lunecce des efpeces de bandes paralleles ,

qui reílemblent aux Zones qile notis imaginaos fur

le globe cerreíl:re.

JU R

JURANDE.

f.

f. Charge qui fe dohne par éleéi:ion

d_ans les corps des Arcifans

a

deux ou quacre des An–

ctens,

&

done le cems ne dure qu'un an ou deux.

Ceux

a

qui elle eíl: donnée onc foin des affaires de la

Communaucé , Fonc recevoir les Apprencis

&

les

M_aitres , empecheht les encreprifes qui fe peuvenc

fa1re

fur

les Scacucs

&

Reg!emen du M~tier,

&

pré–

fidenc aux Aífemblées. -

JURA T. f. m. On appelle 1ur11ts

a

Bourdeaux,

&

en quelques autres Vill es de Gafcogne , ceux que

l'on nomme

Confuls

&

Echevins

en d'aucres

Pro-

vinces.

rus

JUS. adv, Vieux mot. En bas.

V int pour noJf auver

T ome/ ,

&

a fes fl. eurs rougeacres , fes feuilles femblables au

lifec ,

&

fos vafes durs

&

piquañcs ,

&

que le

[e–

cond

a

ul)e graine [emblable

a

celle d'Eryfimum ;

fes fl. eurs jaunes

&

fes feuilles

&

gouffes plus fiin–

ples. Ces denx forces rendeht la perfonne aíloupie,

&

fonc perdre la raifon , ce qui les faic rejeccer en

Medecine, Le troifiéme e/1 gras , bourru

&

cendre

&

a fa graine blanche ainfi que fes fl.eurs.

11

cro1t

aux lieux maricimes

&

parmi les mafures & ruines

des maifons. Il eíl: en ufage

a

caufe qu'il eíl: moin:1

-violenc que les aucres. Manhiole parle d'une aucré

efp ece de Ju!qniame, dondes tiges fonc d'une cou–

dée

&

demie de hauc , rondes , branchues

&

cou-'

verres d'un petir cotton. Cecte plante

a

les feuilles

grnndits , graffes, pleines d'uñ petit poi!, molles,

&

qui reífemblenc

a

celles du Solan dormicif, avec une

_odeur auffi force. Ses fl.eurs fonc jauhes ,

&

fem–

blables

a

celles du Jufquiame.

II

en forc de pe–

tices teces rondelecces , qui onc leur bouche cou–

vercé d'un couvercle

prefq.ue

femb lab!.e av ec ur.e

couronne tour autóur. Ces tetes enfermenc une

graine rouífatre. Sa racine e/1 b lanche, groíle com–

me \e doigt , longue d'un empan

i

&

forc munie de

capillarures. Le J ufqu iame qui a

la

graine noire eíl:

encieremenc reprouvé en Medecine, Les Laciris l'ap–

pellenc

Altercum

ou

Herba _Appol!inaris

,

&

les

Grecs

••d"-!"I''',

Féve d e Pourceau,

a

caufe que les

Sangliers qui mangent de cecee graihe tombenc

éti

para[yfie , s'ils ne

[e

vonc guerir au íli-coc , en allane

manger des écreviífes dans les ruiíleaux

&

dans les

Iivieres. Galien die en parlanc du Jufquiame , que

c~lui qtti a la graih e noire provoque

a

dormir ;

&

ctouble l'emendemenc; que celui qui a lá graine un

peu rouífe, a pre[q ue la meme proprieté qu e

l'

aucre;

qu e l'un

&

l'áucre íonc dangereux

&

venimeux,mais

que celui qui a la fl.eur

&

la graine blanche ,

efi:

forc bon en Medecine , & refrigeracif au croifiéme

degré .

J

U S T

E.

[.

f. Vieux móc qui

á

fignifié uné pinte ,

d 'ou viene c¡u'on appelle encere

a

Moncaubah,

une

J

ufte,

la mefure dú vib qui répond

a

ce qu'un'e pin–

te en peuc contehir.

11

y

a eu auffi quelque ouvrage

d'or que l'on a appellé

Ju.fte,

S,4

J

ufle étoit inoult bonne

&

ehiere

;

Toru étoit d'or noblement faite.

JÚSTiSER. v.

a.

Vieux mot. Execucer

:l

mom Fair-<

chec veuc qu'il ait fignifié

Commandm

JU T

JÚT.

Oh tfouve ce mee dahs ie vieux lahgage , pour

dire ,

Il

cóucha.

Mejfire Gauvin celle nuit :

Jut

les fami,

A

gra_nd déduit ,

Iiii