Previous Page  626 / 702 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 626 / 702 Next Page
Page Background

610

I

R_

I

ci'u'ils !ni parnrent feulemenc blancs, mais que ce

1;1e¡eore érn nna forc deux Pilotes Pormgais

&

cous

les Mariniers du Navire qni n'avoiem jam.iis rien

vu

d e íemblable. Selon Ariil:ore, l'Arc-en-c1el Lu–

naire, qn'il dir erre cour-a-fair blanc ,

&

n'arriver

que de long-cems en ,long-cems ,

&

en

~lll

feul

jour du mots , fpvo1r a_la Pleme:Lun;,

~

a

pomc

-écé obíervé par les _A nc1ens ,

_&

na éce v_u

de,

fon

tems que deux fo1s .

i

ce qm' eíl: :ºn'.ra1re,

~

ce

que rapporcent Gemma qm l a vu d1_vedifie de

couleurs

Snellius qui l'a vu deux fo1s en deux

ans ,

&

Alb em;s qui l'a ví'1 fans que la Lune füc

pleine.

Iris.

Fleur marécageufe,changeance dans

fa

cou–

lenr

&

dans fes feuilles,

&

qui eíl: d'ordinaire bleue,

blanche

Oll

jaune. On l appelle ainfi a caure qu' elle

imice en qu elque fa~ou les conleurs de l'Are-en

ciel, nommé

Iris

par les Poeces. Cecee fleur eíl:_ d1f•

ference felon les lieux.

L'l ris bu!bcufe,

qm fleunr en

Mai , a ordinairemenc neuf feuillcs en chaque fleur.

, On appelle

Iris d'./fnglaerre,

!'Iris jaune

&

variée ,

&

celle -la fl eurit en Mai. L'

Iris de Portugal,

fleu–

rit b leue ou b lanche ,

&

l'l riJ de Perfe ,

eíl: une

fl eur précoce qui fleuric fnr

la

fin de Février,

&

done

Ja racine efl: infieide

&

bulbe u[e en mamere de pe–

ti re poir e. Sa n ge eíl: d'un verd blaffard , blanche

par le bas, c-!'un bleu l:ivé par le haut. Sa flenr qui

a neuf feuilles , fi x grandes

&

crois perites , eíl:

blanche avec quelque reincure de bleu

&

rayée d'o–

rangé

&

d'un vi olee fon. enfoncé.

11

y a :rníl"i une

Iris

d'l l!yrie

&

une

I ris de Florence.

Macth1ol e d1í–

ci11<>ue !'Iris , appelléc amremenc

Flambe,

en do–

meíl:ique

&

en fauvage. La don~eíl:iq_ue cro'/t par

cout dans les jardms,

&

a fes femll es !emblables

a

un e épée, cannelées au refte,

&

poinrues au bouc.

Sa rige eíl: liffée, ronde

&

nouée,

&

a

fa

cime for–

rent de pecics rameaux , qui ponenr des fleurs de

couleur de

violer.ce

encremelées au ded:ms de dit–

ferences couleurs. Apres ces flems ceue Iris pro–

duic de perites teces qtti ne d.iffereac qu'en grofieu r

de ce!les du Gladiolus. Au dedans eíl: une grai ne

ronde [emblable

a

celle de la Jugioline; ce qui

faic connoí'cre l'erreur de ceux qui précendenc que

la flambe ne porte aucune graine. Sa r:i ine eíl: bla n–

chacre , m:iffive

&

nouée. Ou deCTous de cecee

ra–

cine

[e

jette quanricé de petics capillame n , com–

-ine on en voic en la grande Valerienne. l is fonc

odor:ms, acres au goüc

&

nn peu ameres , ain fi que

le reíl:e de la racine.

11

y a deux efpeces de !'Iris ou

Flambe fa uvage. L'une qui croí't pour la p nparc

dans les lieux pierreux, eíl: fc.:mblable en cou c

a

la

domeíl:ique , excepré qne fes feuilles

&

fes f!eurs

fonc

moindres,

&

fe s riges

&

racines plus gréles,

L'aurre a fes feuilles femb lables au glad1olus , mais

plus longues. Sa racine eíl: mince , nonée , dure

comme bois , ronífacre

&

fans odenr. Sa rige eíl:

cource,

&

Ca

fleur plus perite qu'ancune des amres,

&

[encane l'abricoc. Eile eíl: compoíée de neuf

feuilles pmpurines , qui dans leur ex cremiré de·

defiiis fom rayées de jaune. ~elques-nns tiennenc

q ne c'eíl: la vraie Iris d' lllyrie. L.a 'mei lleure eíl:

celle qui a les racin es

forc

courtes , n1a!Iives, diffi–

ci!es

a

rompre , de couleur rOLríI~rre , a.meres au

got1t , qui onc une odeur franche , fans [emir le

moi.fi,

&

qut fo~1t écernner quand on les pile. Diof–

coride die, qne !'Iris reíoar

&

acrenne les humeurs

que l'on a peine

:l

cracber

a

caufe de leur gro.íleur,

&

que prife en breuvage avec de l'eau rnielée au

poids d'une drachme , elle purge la coiere

&

les

gros ph!egmes , faic clonnir

,&

e{l: forc 'bonne aux

rrnnc hées de venrre. O n tire une eau de

fa

flenr,

qni

eft

propre aux hydropiques. 'Sa raúne eíl: odo-

IRR

ISC .

riferance'

&

apres qu'on !'a broyée , oÍ't la

lhelt

avec de la poudre ,

&

c'eíl: ce qu'on appelle

Pou~

,

dre d'l ris.

Iris

,

Sorce de pierre que l'on mee au rang des

precieuíes , quoiqLt'elle foic d'une valenr medio•

cre. Sa couleur.eft un gris de !in forr cranfparenc

dans lequel il paro1r du rouge. Pline die que quand

on l'ex·poíe aux rayons du Soleil a couverc ou dans

une chambre, elle jerce concre la rnuraille un luflre

&

une lumiere de differenres couleurs. Ce luíl:re eíl:

feml;,lable

a

celui de 1:Arc-en- ciel ,

&

s'éparpille

~a

8c

la. a canfe des angles de cene pierre.

Iris,

Terme de Medecine. Cercle qui eíl: autour

de l a prun elle de l'teil , for une peau ou rnniqne

qu'on appelle

Rhago,deouVvée.

Ileíl: ded.ifferen-

ces couleurs cantor noir ·, rancor bleu

&

ranmt

verd.

·

·

1R

R

IRRATIONEL ,

EL LE.

adj. Terme de Marhemaci–

ques. T ous les nomb res ou

racines fourdes,(

Voyez

RAC INE

&

RAISON )

&

comes les lignes Íncon:1-

meníu rables, (Voyez INCOMMENSURABLES,)

fonc d«s

grandeun irrationelles

,

c'eíl:-a-dire , que

leur raifon

a

des grandeurs

rationelles

n'eíl: poinc

de nombre

a

nombre, ou ne peur erre exprimée

par des nombres. La raifon de la racinc: quarrée de

8.o

u

de

b.

racinc cubique de

4.

a quelqne nombre

que ce foic , ne peuc em: exprimée par nombres ,

ainfi ces racines íonc irracionelles. De mcme la dia–

gonal

e

eíl: irracionelle

a

l'égard dn coté de fon quar–

ré ,

parce que

fa

raifo n a ce coté ne peut eere ex–

primé(! par auctms nombres.

Des grandeurs qu·on appelle irracionelles , par–

ce qu'elles le fom a l'égard de cercaines aucres

gra.ndeurs , peuvem erre

rationelles

entre elles. Par

exemple. La r;¡cine qu~rrée de

3.

&

la racine quar–

rée de ,

2.

fonr

irrarionelles, parce qu'en effec elles

fonc incommenfurables a rous les nombres po/Ti–

btes, ( Voyez INCOMMENSURABLEt) mais elles

fon t

ratioMlles commmfurables,

car

&

12.

éram

pris pour des qu:irrés, l'un eíl: quadruple de l'aucre,

&

par con[equenc leurs racines

fonr

comme

r.

a

2;

(VoyezQyARRE',)ce "C:}Ui eíl: une

_¡;:rlfon

de nombre

a

nombre. Mais les rdcines q uarrées de

3 .

&

de

15.

fom irraáohell es non [eule¡nenr a rous les

nombres , mais entre elles , parce que

3.

&

1

5.

étant pris pour des quarrés , ils fome emre eux

comme

r.

&

5

·

dom les racines

fon¡

1.

&

racine

de

5

qui n'eíl: pas un nombre.

lRRORATION.

L

f. Sorce de craníplahtation pour

la cure de cerraines malad.ies. L'In:oracion con–

fiíl:e a arroíer

rous

Jes jours les plantes ou les ar–

bres avec l'urine, les íueurs, les feUes ,

les

lavn–

res du membre du malade, ou de tour le corps, fé–

parémenc ou conjoimemenr jufqu'a la guerifon en–

riere de la maladie. Apres qu'on a :irrofé, il

fauc

auíl"i-cot jetter de la cer.,re nonvelle

deCTi.is

, afiu

d'empecher que l'air ne diJJipe la ve,rm de la mu•

m1e.

1

se

ISCHIADIQYE. adj.

Les

Medecios appellenc

Veí~

nu

lfchiadiques

,

deux vemes du pié , dc;mc la

grande paffe par les muícles du pommean de la

jambe,

fo{

fe perd eJ1luire en dix rej.eccons. Cemoc

eíl: Grec

.;%"'""'~',

&

vien, d~

iiw,

Cuiffe. On die

au{fi

f/c-hiM¡u e.

'

ISCHION.

[.

111.

T enn e de Medecine. On a.ppelle

~infi la derniere partie de !'os anony~ qui eíl: au