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INS

INT

eíl: donnée contre

le

ma1cre pour raLÍon de ce .qui

s'e/l: faic en fon nom par le Commis. Ce mot -:

1

en~

du Lann,

Inflitor,

Faél:eur, c'e/l:-a-dire, celm qui

e/l: prépofé poÚr aider un Marchand dans fon

commerce. Comme celui qui en commet _un aucre

pour fes affaires, répond de l'~dmm1/l:ranon '. c7la

a faic nommer

Iufliroire

, •

l'aél:1on qm e/l: pe1m1fe

c0nwe lui. C'eíl: p:H la me~e ra1fon que l on a~–

pelle

fnjiitrix

,

la femme d un Marchand , parce

l!JU'elle ne lui [ere que de Comm1s , quand elle:

n'e/l: pas Marchande publique.

.

INSTITUTAIRE.

[.

f.

Terme d'école de Drott. Re–

oenc de Droit Civil

&

Canon , qui enfeigne les

In/l:icuces, c'e/l:-a-dire, qui explique ce qui eíl: con–

tenu dans le livre , qui

dt

l'abregé de la Junfpru–

dence Romaine ,

&

qu'on appelle les

Inflitutes de

Juflinien

,

a

rnufe que cec abregé.a écé (aic du ~ems

de cet Empereur. Ce fue Tnbomen qu1 en pm le

íoin par fes ordres.

.

INSULE. f.

f.

Vieux mor. lile, du Laun

lnfula,

d'oú l'on a faic

lnfolaire

,

Celui qui habite dans

une Hle.

IN T

!NTEGUMENT.

[.

m. Terme d'Anatomie. Il fe die

des peaux ou membranes q~i couvrenc . les par–

cies du dedans '<iu corps. Amfi les rumques de

l'a:il

&

aucres femblables s'appellent

lntegumens,

du Latín

lntegummtum

,

qui fe prend pour couce

force de couvenure.

lNTELLECTIÓN.

[.

f.Terme de Phil.ofophie.Aél:ion

par laquelle l'entendement comprend , con~oit une

chofe.

INTENDIT.

[.

m. Terme de Palais. Il fe die des

Ecricures qu'on fournie en des proces ou il s'agic

feu lemenc des faits que l'on a'r¡icule ,

&

done on

fe íoumec de faire la preuve. Il fe diíoie aucrefois

pour

lnrention.

Prions pour le Princ~ fofdit,

Et enfoivons

fan

mtendit.

INTENS. adj. Attenrif.

INTENSION.

[.

'f.

Tenne de Phyfique. Le plus

haut de gré oú puiílent moncer de cerraines q na-

• lités. On die q\le

Le froid efl dans fa plus grande

intenfion

,

pour dire , qu'Il ne peuc erre plus grand,

&

que

La fiev re efl dam

fa

plus gr,mdt intenjion,

pour dire , qu'Eile e/l: dans fon plus haue degré

de chálenr. Ce mot viene du Lacin

lntendere,

E–

tendre.

INTENTIONEL ELLE. adj. Terme de Philoíophie.

Ort•

appelle

Efpece. intentionnellcs

,

felon la doc–

trine des anciens , de pecÍ'ts aromes qui forcenc des

. objets peur frapper les· íehs,

INTERGEDENT. adj. Tenne de Medecine. On ap·

pelle.

Pouls intercedem

Un gouls qui parn'ic

&

di[–

. paro1e,

&

done le mouvem.enc e/l: forc déreolé.

INTSRCEPTE'E._adj

f.

On íous-encend

Lig!e.

Ter–

·me dc::--Geomeme. C'e/l:J a me¡ne chofe qu'.Abfci/l:e.

V~yez ·ABSCISTE.

INTERC~ST~L ,

A LE.

·;di. Terme de Medeci–

cme.

~1

ell entre les cores. Les mufcles incer–

co/l:au-x íonc onze muícles qui fervenc au mouve–

menc du éhorax ,

&

qui paJfem entre ·les ·cóces. Le

quner"i,hne rameau de la veine-cave ejl:_ appellé

A¡:.

cendant- íntercoflal,

& .

Veine inrercoftale,

a

r.aufe

-<J_u'il'-nqurric trois ou ' qliam, des encrededx de-s plus

háuces éoces.

l.

INTJi

R.DI

GTION. f:-f: ·T-erme de Pracaique.

'Dt–

'fenfa p~r S entence ou, A rrét

a

un.()fficJer , .defa i–

r,..

a11eune fonElion

d-efa

éharge

,

OH

a

une

CoHr áe

/

INT

Juger.

AcAD. Fn.. Antrefois un Officier écoit incer–

du de plein droit íur

la

limpie accuíacion , 1nais au–

jourd'hui il fauc que l'incerdiéhon foic prononcée

expreílemenc par une Sencence , ou racicemenc ,

quand il

y

a un decrec d'ajournemenc perlo nnel ou

de pnfe de corps concre l'Offic1er. Par le Droic

Romain

011

donnoicdesCuraceurs aux furieux

&

aux

prodigues, quoi que Majeurs de vingr-cinq ans. Les

parens du coté pacernel furent choifis au commen–

c~ment pour en f~ire la fonél:ion ,

&

depuis a leur

defaue le Preceur a Rome,

&

les;Prefidens ou Gou–

v_er~e_urs_ dans les Provinces,eurenc le pouvoir, fans

s

aílu¡emr

a

aucune er.quere, de nommer des Cu–

rateurs a ceux qui _éroienc connus incapab!es de

gouverner. leur_s affa1res.,' E_n France , fi-tot qu'un

homme a 1efpnr rrouble , II eíl: mrerda de plein

dro1c, fans qu'll fa1lle une Sencence dincerdiél:ion,

a cauíe qu'on eíl: aíles averci par l'égarement de

fon efprie, qu'il ne [~auroic contraél:er valablemenr.

Pour l;s prodigues .' il eíl: necelfaire qu'ils foi enc

1

decla~es cels en ¡uíhce avec comes les íolemnités

r.~quifes. L'effer qui _r.efo~re de l'interdiél:ion e/l: q ue

l

mrerd1c ne f~auro1r aheoer. Meme l'alienation

que faie un prodigue apres l'aél:ion incencée

&

avan¡

qµ 'il y ai e jugemenc rendu , eíl: coüjours déclarée

nulle, a moins que la bonne foi du creancier , ou

-~e l'acquereur .,,_ne foi_cé_videnee , ou l'acquificion :i

eme onereux. L mterd1él:1on du funeux

&

de l'im–

becile ceíle des qu'il n'y a plus de caufe, mais cel le

du prodigue devane em: prononcée par un Juge–

menc qui la confirme ne f~auroir

e

ere levée qu'en

connoiilance de:: caufe. Ce mor viene du Lacin

In–

terdiElio

,

Prohibicion , défenfe.

INTERJECTION. f. f. Terme de Pracique. On ap–

pelle

l nterjeétion d';rppel.

L'aél:ion par laquel!e on

• déclare que l'on

fe

porre appell ant d'une Sencencc.

On die auffi

lnterj ette-,- un appel,

po~r dire, Ap–

pel ler d'une Sencence.

INT_ERIMISTES.

[.

m. Sor~e de Lucheriens qui ne

fu1vene pas la pure doól:nne d e Lmher, mais qui

onc eré colerés par l'Edie

&

par

l'lnterim

de l'Em–

pereur Charles-Q!;!inr , qui_ fue une provifion

&

foríeance accordée •en r 548. jufqu':i ce que:

le

Concite euc prononcé fur les differe'12s fmvenus en

la Religion, laquetle s'eíl: écendue depuis dans une

-parcie de !'Alk1nagne, comme au pays de $axe ,

&

en plufieurs Villes Imperiales vers le Seprencrion,

au Marquifac de Brandebourg ,

&

en quelques an–

tres lieux. Cecre Seél:e a recenu plufieurs chofes de

l'antiquicé, comme on le voic dans leur livre qui a

pour eirre,

R iirchnordmmg,

ce qui veuc dire, Or–

donnances de l'Eglife, ou les formes

&

les ceremo–

nies de leurs Meífes fonc redigées fous une nouve!le

reformacion. Le Cclebranc eíl: revem d'un furplis

&

d'une ,bappe ,

~

a{Iillé de deux Diacres, done

, !'un die l'Epitre,

&

l'autre l'Evangile, en que qnes

lieux en Latín ,

&

:en d;amres en langue vulgaire. Il

s'approche de l'Aucel.8,c die le

C-onfiteor

en flechif–

fanc les genoux , puis il die l'Incroite

&

aucres prie.

. res apres l'Epicre

&

l'Evangile que difenc les denx:

Diacres , íl dir la Preface en langue latine, le

San–

[lus

,

le

P11ter nofter,

&

confacre

&

communie com–

me les Cacholiques , encremelanc plufieurs oraiíons

1

en langue vulgaire ; mais il n'él eve poinc la íaime

Hoíl:ie, les Lurheciens éc;i.nc perfo adés que le corps

d_e JE

S US -

CH

R I

S

T

y eíl: feuJemene ponr etre

mangé,

&

non pour

y

ecre adoré, fi ce n'e/l: de celui

qui le re~o,ir. Etapt a la confecracion , il pronon–

ce les memes pa,roles que nps Prec_re$ ,

&

"il tien e

l'ho/l:ie

&

le cal ice comme eux. ~ and Je Miniíhe

ou le peuple cor:omunie, on a la liberté de de~eurer

aais

&

couverc. Les Oraifons éranc.a chevées , l'Of-