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602

I N S

de la piéce

&

fa

date. Si c'ell concre une Lettre mi[–

fi ve , ou une promefle privéelqu'on forme l'\n'.crip–

rion , il

fufiit que le demandeur fourn1íle . les

moyens de faux, mais fi c'eíl conere une grofle ou

une minure, il eíl: oblii é de faire ordonner_,

a

l'e–

gard de la minme que le Greffier ou le Nora1re, en–

m::

les mains de qui _!,lle eíl en .d~_pot, la rapp?rre–

ronc. S'il

y

a preuve de_ la fauflere c~l)tre le de_fen–

deur ,

il

doit etre pum de moft, fU1vanc l'Ed1c de

1680.

rendu concre les F-!,uífaires. R!!and l'In[crip–

rion

fe·

crouve calomnieufe , le demandeur eíl: con–

damné

a

erais cens livres damende dans les Cours

Superieures ,

&

a celle de lix vingrs livies quand on

a pourfoi~i le proces pardevanc les Juges qui¡¡ ref–

forrilfenc unmedtatemenr.

INSCRIRE. v. a. Terme de Geometrie. Decrire une

figure reébligne dans ~n cercle ou un c;_qrps folide

dans une Sphere, en forre que rous !es angles <;!e

la figure p!ane foienr dans la circonference du cer–

cle , ou que rous

les

angles folides qu corps a~ou•

riffent a la furface concave de la Sphere. Un man–

gle dom les rrois angles font dans la circon(eren–

ce d'uñ cercle ell

infcrit

dans ce cercle. On die

la meme chofe d'un quarré ' d'un pentagone ' en–

fin de tour polygone. Les polygones

famblab!es

in–

fcrits dans les cercles fonr entre eux en raifon dou–

bl ée des rayons de

ces

cercles.

A

Infcrit

on oppo–

fe

Circonfcrit.

Voyez CIRCONSCRIRE.

INSECTE.

[.

m.

Petit animal imparfait, qui n'a pa1

fas parries

bie11

diflinf1e1.

Ac:;Ao.

FR.

Plufieursrien–

nenr que c'ell. une erreur de croire qll!: les Infeél:es

foienr des animaux imparfaits ,

&

precendent que

la rransformarion de la chenille

&

aurres

1

nfeél:t:s

femblables en papillon , ell chimerique , taus les

membres du papillon étant enfermés fous la peau

ou nymphe de

la

chenitle. Ainfi felon eux,

tour

le

changemenr qui arrive aux Infeél:es , n'ell qu'une

nymphe, dans laquel1e ]'animal , papillon ou ver,

eíl: enfermé , comme une fleur l'eft dans fon bou–

ton. lis difenc que loin que ces animanx foient im–

parfairs , ils ont plus de parries que les antres ,

comme l'araignée qui a huir yenx , la mouche qui

a une trompe comme un Elephant ,

&

la puce qui

eíl: fournie d'un reíforr qui J'éleve en l'air deux

cens fois plus haut que fon corps. On a connu par

les obfervations qne l'on a faites , qu'il n'y a poinr

d'herbe ni de planee qui n'air fes Infeél:es parricu–

liers

&

differens, c'ell-a-dire , fon ver,

fa

chenille,

ou fon papillon. Les lnfeél:es qn'on a plongés un

momenc dans l'huile meurene auffi-tor , a caufe

que l'huile bouche

les

ouverrures qu'one leurs bran–

chies en dehors , qui leur fervene d'un petic pou–

mon pour ·refpirer. On ne peur diíl:inguer le male .

~d':ivec la femelle dans les lnfeél:es , rane qu'ils onc

la forme de ver ou de chenitle,

pendanc ce teros

i!s ne s'accouplent jamais. On appelle aulli

I11fa[/;e1,

les animaux qui vivent , apres qu'on les a coupés

en pluúeurs parries. Tels fonr les lezards, les vipe–

res, les ferpens ,

&

meme la grenouille qui~ vit

fans cceur

&

fans tete. On vem que le mor

d'I nfalle

air éré fair , comme li on d~foit , Coupé en cercle,

a

caufe que le corps d_es Iníeél:es eíl: compofé de

pluúeur~ annea_ux , qm fonr des efpeces d'inciúon,

comme 11 fe vo1t dans les vers

&

les chenilles .

1NSEMINATION .

f.

f. On appde ainfi la premie–

re des cinq forres de rraníplantacion qui fe fonc

pour la cure de cerraines maladies, Elh: fe faic

quand l'aiman empreigné de la mumie ou de •l'ef–

prit vital détaché du corps , ell: melé ayee de la

terre graffe dans quoi on fen;ie la graine de quel–

'lue plante appropriée

a

la maladie. Il faur prendre

íoin de l'arroíer de cems en te¡ns avec l'ea14 QQnt

IN S

on a lavé le membre malade,

&

meme tour le corps

&

la maladie diminuera

a

mefure qu'on verra croi–

tre la planre. ~and la mumie qui empreigne l'ai–

man eíl: d'une perfonne faine , la plante s'em–

preigne pareillement de fon efprit vital ,

&

ferr

a

plufieurs fecrets únguliers ,

&

for-rour a la compo–

fition des philrres, mais·chaque plante ayanr

fa

ver–

t~ p,arcicul~er,e , il ~au~ b~en choilir e.elles qui con–

v1ennent a l 1neennon qu on a , parce que l'efprit

vital opere d'une maniere dans

le

ih.irdon ,

&

d'une

amre daos /'Angel¡que, C'ell ainii qu'Etcmuller en

parle. II ajofrte que par le mayen des cranfplanta–

tions, l'archée 0ü:l'efpric vital pafle du fujec mala–

de dans un aucré, o~ les idées morbifiques de l'ar–

chée fonc effacées par voie de pacificarion , 0u par

la repre_fentati<:>n d'amre$ idées concraires , ou par la

corrupnon ennere , la deftruél:1on ,

.&

l'extindion

rant des idées que de l'archée , pendanr quoi il

s'excite dans l'archée du fujec malade des i8ées

fembl ables qui le calmenc

&

le fonc jouir <l'un re-

po~ parfaic ,. d'ou s'enfuic la guerifon de la maladie.

IN

SEN SIF. adj. Vieux moc. lnfenúble.

INSERTION. f. f. Tenue de Medecine.

Engageme'!1l

d'une parcie ~ans une aucre , co.mme l'Infercion

d'un os qui veut dire l'endroic ou lo rendan s'at–

tache a un os. Les Medecins appellene auíli

in–

fartion,

Une efpece de fomenration humide., faite

avec des herbes , fur lefquelles on fa¡r aífeoir

le

malade.

Infartion

,

veuc dire au/Ii l'aél:ion par laquelle on

infere,

&

l'on die en termes de Chirurgie ,

F

aire

l'Infortion d'unefande,

ti'flm

cannul.e d,ms une pl,eye,

pour dire , Inferer , faire enerer doucemem la fon–

de dans une playe._

On appelle en Grammaire,

Infl.rtio11 d'une lerrr,

d,ms un mot

ou

d'nn mot dans un aéfe

,

Une lettre.

qu'on mee de plus dans

lll.l

mor, ou un morque l'on

ajoure

a

un aél:e.

dn dir aufli dans l'Agriculture,

l'Infarrion d'un,–

ente dans une fente d'arbre.

Ce rnot viene du Latín

lnforere,

Plancer dans, faire enerer une chofe dan,

une amre.

INSINUATION.

[.f. ,

Ter~e de Pratique. Infcrip–

cion fur un regiíl:re , d'un aél:e que l'on vem ren-–

dre public , afín d'empecher la fraude. L'Infinua–

rion n'a écé connue dans la Jurifprudencé Franc;oi–

fe que depuis qu'on a jugé par expdrience que la

recenrion de l'Ufufruit

&

les autres manieres de

donner par une rradirion imaginaire, éroiene nuifi–

bles ami: creanciers

&

a ceux qui pouvoiene avoir

des droirs fur les chafes donni:es. T ouces donacions

enrre-vifs fonc fujettes

a

inúnuation , meme celles

qui fe trouvenc écrites dans un cell:arnenc. La loi

11yane inventé les Inúnuations en faveur des crean–

ciers

Se

des heritiers , le Donateur

&

le Donaraire

ne peuvenc y déroger par auc;.une convention, de

for~e qu'il n')'. a q:1e les ~onacions faices par le

Ro1 ou au Ro1 , qm en fo1ent exempces. Les Mi–

neurs

y

font obligés comme les aurres ,

&

on

y

comprend aufli l'Eglife

&

les Hopitaux. Le rems

preferir pour l'Inúnuarion des contraes , fe compre

du jour de leur date. ~e

fi

on lailfe palfer les qua–

ere mois , la donarían ne laiffe pas de fubfiíl:er fans

un nouveau confepremenc , meme a l'égard ,de

l'h~ritier, pourvfr que ce foic du vivanc du Dona–

ceur. En cecas les creanciers qui auroienc coneraél:é

entre la _donarioh

&

cette Inlinuation , feroienc

preferés au donacaire.

INSOLATION.

C

f. Terme de Pharrnacie. Prepa.–

ration des remedes ou des fruits , qu'on expofe

po_ur cela a

me: plus a

rdens ray_ons du Soleil, pour

les

cu1te , lei

feclJ.er,

ou l~s

a1gnr.

Ce mor viene d~