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(

l '

gúfrih croic, qu'ils emenr ce nom ,

caufe qu\ls ado–

roienc les Efprits bienheure,1x.

ANGEUTES.

m. Amres Hereúques -qui,fuivoienr

les erreurs de Sabelliq,s. 0¡1 les a¡;¡pella ainíi a cau–

fe qu'ils ren0ieat leurs Aílernblées dans un rnrrain

lieu d'Alexandrie, !10mrné Agelius, ou Angelius.

ANGELOT.

m. Sorce de pecir fromage ·en cceur , _

fort

gras

fon bon, qu'on fair au Pa'is de Brai

en N ormandie.

anffi n0111mé

Angelot,

U ne forre de Mon–

noye qui avoit cours fons

regne de S. Lonis

,_&

quj valoir un écu d'or fin; 11 y en a eu de moincho ,

prix. On

yoyolc l'iínage c¡le

Michel, tenaNt une

épée a la main duoite ,

a la ganche un <frcu chargé

de rrois Fleurs de lis,

un ferpenr a fes piés. On

en a faü d'autres avec la figure d'tm. Ange porranr

les écus de France

d'Anglererre.Geux•la valoienr

qninze fols ,

furenr barms ·du rems de Henri VI.

Roi d'Anglererre.

ANGEMME.

m. Tetme de Blafon. Fleur imagi–

naire qui a íix feuilles fembla0les a telles de la

~inre..,feuil!e, fi ee n'eíl: qu'elles fonr arrondi¡::s ,

n9n

_p.as

poinrues. Plufieurs cr0ienc que ce

fonr

des rotes d'ornemenr, faires de rnbans, de brode–

ries ou de perles. Ce mor viene de l'Italien

Ingem–

mare,

qui ve¡1t dire, Orner de pierreries. On

die

auffi

Ang1me

Angenin.

ANGHIVE.

111.

Arbre qui crofr dans l'Hle él.e Ma–

dagafcar.

y en a de deux forres. Le grand Anghi–

ve produir fqn fruir de la grolfeur a peu pres d'un

oeuf de poule. Ce fruir eíl: 1'un exc_el.lenrg;ofu ',

d'un rouo-e d'écarlare. Celm du pem Angh1ve n eíl:

pas plus gros que fonr les groféi1les. La décoébon

des racines de cec arbre gu<frrir del'ardeur d'unne

de la gravelle.

ANGLE.

m. Concours de deux lignes qui fe ren~

contrenr

un poinr, non dire&emef1c. La gramkur

de l'Angle ne dépend poinr de l'a l.ongueur des li-.

gnes qui le formenr, mais de la quancit~ d'un are

de cercle qui paffe entre elles , ce cercle ayanc

poinr de l'Angle pour centre,

il n'imporre qu'on

fa/Je plus grand ou plus perir. Tour cercle étant

également divifé en

360.

degrés, quand !'are qui

palle entre les deux lignes qui

fom

l'Angle, a

90.

degrés, ·1'Angle

elt

droit

, quand ·il en a plus de

90.

il eíl:

obtus

, quand il en a moins , il eíl:

aigu.

Tour Angle

ell:

plan oufolide:

plan

eíl: formé par

la rencontre des deux lignes, ou de denx fuperfi–

,cies planes, ce qui eíl: la meme chofe. Le

folide

eíl:

faic de trois fuperficies planes. L'Angle plan eíl: ou

Re[liligne,

Curviligne

, ou

M ixte.

'te Reél:ili–

gne eíl: formé de deux lignes Glroices , le Curvi–

ligne de denx combes, par exemple de .deux ~.res

de cercle qµi

coupem, ce!

elt

l'Angle

Sphérique,

Mixte

eíl: fait d'nne ligne droice

d'une courl'le.

y a encore plufieurs forres d'Angles en macie–

re de Forrificarion, f'1avoir l'angle du cer.cle, l'an–

gle de la figure imerieure , l'angle du polygone,

l'angle flanqué ou poime du Baíl:ion, l'angle flan–

quam , on angle de renaille, l'anglc de l'épaule ,

l'angle diminué, P_angle faillam ou forram, ou an–

.gle vif,

l'angle remram ou angle more. M. Feli~

bien a r,arlé de rous ces Angles dans fon excellem

Ouvrage des Pdncipes de l'Architeél:ure;

l!¡c

voici

ce qu'il en dir. -

l.)

Angle du centre

t,:fl:

celui q~ii fe fait au centre

de la füac~ par

le'

c0nco_urs de dem( prochains

rayons ,; rirés des angles de la figure.

L'A ngle de la

figure interieur~

celui qui fe fait au centre dn

Baftion , par la ¡-encentre des c0,és incerieurs de

la figure.

L'Angte du Polyx,one,

Qll

de la.figure extew

rieur-e,

€elui

qu,i

f'siit

poime du :g<lftion ,

par

A N G

rehcomre des deux corés exrerieurs ,

bü

Bafes du

Polygone.

L'Angle flanqué

efr la p0ince du Baíl:ion,

©ntre les denx faces'; oi1 peúE dire auffi

Angle flan-

, qué d'une Demi-lune.

L'A ngle flanquan t ,

_eíl: ce-–

lui qui fe faic par la i:enconcre des denx lignes de

défeUfo razanres, c'eíl:-a-dire, des deux faces du Baf–

rion prolon'gé.

Añgle de

épaule,

celni que font

les hgnes de la face

du flanc.

Angle diminué,

celni qui fe fait par la 1:encomre_du coté exteri<mr

du Polygone ,

de lafacedu_Baíhon.

L'Angle fail–

lant,

celm qm prefemela pomre vers la campagne;

A ngle rentrant

, celni qui la prefeme vers la

Place.

Le meme M. Felibien fair remarquer que tous .

les Angles fonr vifibles ou invifibles; que les vifibles

fonc les angles flanqués , ceux de l'épanle on 'du

Baíl:ion, anffi-bien qne ceux des Demi-lunes

au–

trns dehors,

que les invifibl©s,

qui.ne

fervent

que pour la coníl:ruél:ion , fonr ies A¡;¡gJes de la figu–

re du centre , les Angles flanqnans

les Ano-les

diminués.

Dans la di(pofition d'une Année, on appelle

An–

gles d'un Batai'llon,

les hommes des aiíes qui rer–

minanr les rangs

les files. Les chefs de files, qui

fonr aux exrremités du fronr, font les angles de la

te'ce ;

les ferrefiles , par qui les deux ailes du

coté de la quene fonr bornées, forment les ang!es

de la qneue,

On die en termes ge gtJei:re,

Emoujfer les Angles

d'un. Ba;aillon

, qu~nd o~ en rerranche les quatre

enc01gnures,

qu on

fatt

en forre que les chefa

d_e files

les ferrefiles d~s angks fe tllouvent difpo•

fes ~e tell_~ man.1ere, qu ils ~ormenr

411

angle obms ·

emouíle , qm approche

él

une feule lwne d~o1te.

Cene élifpofoion fair un Baraillon oél:ogcn°e d'un Ba–

taill9n qui éroit quarré auparavant;

do_nne rnoyeh

prefe,nrer les ª'.mes pa:r _tour, &. de faire feu de

tons.cores.

M.-

Gmllet, qm nous apprend c1ue cene

mamere de former un Bara1ll~m , eír aujonrd,'hui i1e4

gligée , nous en donne les ,raifons,

fa.it

voii'

mf:me-rems les avanrages qu'on en recevoir, lorf–

qu'elle érnit en ufage. On peur Iire la-de-ifos fon ex-,

cellenr livre des Ares de l'homme d'épée.

Les Architeél:es appellenc

Angles de défen/e,

Les

éperons qui fonr aux piles des pones de pierre; ce

qui s'appdle auffi

Avant-bec.

ANGLE',

E'E.

adj. Tenne de Blafoh.'

die de

crnix

du fauroi-r, quand il y a des figtires !on':7ues'

a poinres, quifonrmouvai1res de ce$ Angles.

IJ:.¡¿¡r–

gent au pal d'az,ur, chargé d'une croix d'or, anglée

de ra)'OJtS

trois pointcs di:

mfme.

,A.NGLET.

m. Perice cavir~ que

l'on

a toliillée

angle droic, Les cavirés

qiii

f~parent les b-oíla.ges

ou les p1erres d~ refend ,

celles que. forineñt

dans

.pierre

dans le marbre les caraéÍ:c;;res gra–

v~s

¿e la plt11??,rt des Infcbprions, peu¡ven¡: &~re

ªP"

pelles

Anglets.

ANGLEUX,

EUSE,

adj. On appelle

Notx_· -,1ngJeu–

fis,

celles qu'on ne peut arrnchei; cl_e leut coque que

. par morceaux,

avec_

beauco.up

d.e peine.

G LO IS.

m. V1enx 1no.r. Creancier•

Et aitjourd'hui je fai follicltet

Tous mes A nglois pour mes dettes par/aire,

Borel fur ce mor, .die qu'il faqr ,c¡u'il

foir,

q@ineüré

en France , depuis qu'elle fue pr.ife pades Ahg)ois,

lefquels éroiem les í'eu·ls qui pouvoienc p¡.;et'e.r aux

Fran<_;:ois fnb¡ugués , leur pretanu <de J.eurs .p1·cppre$

'biens.

ANGUILLE.

Poi/fon 4'.eán dót,ce , Jopg

¡ne_1

nu , gliJfonr hors des mains de ccux qlii

1€

pren-–

nenr.

eíl: couvert d'une pean,

h'a poinc d'é~

,;:,úlles. 11 ?, la bouche afies ;gra¡nde

gatiúe. de re.,