"V,nid1¡e,·le,
1/Vt,
arl'at.zcp;•,
l.'.ei1-IG V.G1i!'dtc
en
m0Üf ,:~
emonnanr.
ANCI-IE'. ,
E'E-,
a:.dj, 'l'erme'. d
é Blafon. Courbé.
.p~
g:u,ett!c,s, ,
o
t~
b,mde,an6hée, t,
f.ar,g,ent.
ANt:BJE. pr~p, , ",íiei1x- mot. .Av:anr. El a fignifié,)a
1nem,e
c;ho[e cqa'
Ainpoi,s•.
A.NCHOLIE.
C.
m. Plante <g_uct Macrhiole dit ve1ilir
'
r
aux rnomagnes , ap m fes feuille~. c1?-iquecées.
a
l'emour , prefque de la meme forni que le c:;9~
riandre ,
&
femblable .Ua grande Chelidoine , pour
laquelle quelques-uns la prennenc. Elle fe jerre en
, -ti:ge· ve11s l
e m~isde Juin,
&
elle.e_n produit be~u-_
, C0llF· Ces
-rig.esf@m;
gueles
&
minc~s ,
9<i
i! en
foirt
, des fleuEs, aJrnx. unes pn.pur~nes-, aux aqE¡;e~ blan-
ches ,
&
aux aurrns doFées. El1es fonc faires,en
fa-
5011
d'éroiles ,
&
de ces fleurs pendenc quátre
pe–
tics cornees recourb&s en ham, cd'ou proviennem de
, nouveaa ¡;ena-ins-petins chapiEeauoc lopguets,
co)n.~.
. me ceux
<ilµ
Melanrhium , qµi i;,0Hent une gFainc
tanée. Cette graine, au rapport de quelqu~s Sim~
pliíl:es , prife en bnffuv.age au poids d'une drag111e
dans dn vin d(" Candie , en y ajofacanr un.peu de
, fafran, guéác
la,
jaunifft;-. Il
faut
auffi-rot.faire fuer
celui qui l'a pEife. Les Pa'ifans l'appellenc
Gans
d~
N otrc-Dame.
·A N C O N.
(.
m. Arme atwietme qu'on appelloit aú~
cremenr
Francifque.
Borel dinque. ce moc peuc em::
vem1 clu L~.rin
·unous,
Croe.
·
ANCRE.
(.
f. Grofíe piece de €ere, conrbée par un
b0ur,
&
dom les d<m-x p0inces 0u parces abouti[~
fenc en are de t:haque coté. Elle eíl: com¡;,ofée de
,pluliems parries, qui font la verge , les pactes, la
croifé~
~
l'arganeau,
&
oh 's'en ferr p~ur arteter
un va1fleau
0L1
fur la mcr , ou for les nv.1eres. Üh
appelle
Mair.reffe
Ancre , la ph1s grande
&
la plus
groffe de tOU,t€S les Aqcres du vaifleau. L'
Ancre
a
touer
efl:
la plus pe~ice'; on ne s'en
fert
guere que ·
,dans les rades , lorfque l'on veuc changer un na-
vire d'nn endroic a I'amFe. Il
y,
a auffi. une Ancrc
moyenne, qu'on appellc
Ancre d'ajfouxche.
Geíl:
<:'elle que l'on mouillc appofée aune aurre Ancré.
OYI
appelle ent:ore ,
A
ncre
a
la 11ri1le,
celle qui eft
puere a
erre
mouillée. Lor.fqu'il
y
a ·deux Ancres
mouillées !.'une vers la terre ,
&
!'
aucre vers l;,. mer,
on appelle la premiere,
Ancre
du
large-,
&
l'
au-,tre ;
Ancr.e
de
terne.
On die auffi
0
ncre de
fl.ot&
0
ncre
de
J
ujfani ,
lorfqu'on parle de deux .An–
cres mouillées de t~lle forre , que l'une écanc op–
pofée a
!'
amre , elles tienn~nc
le
vaiíleau cohrre la
fmce du flux
&
du reflux de la mer.
On.dit
Brider
l'
Ancr.e,
pour dire
i,
Faire en force
par le moyen des planches qu'on mee
a
fes patees.
que le fer ne pniíle creu(er ni élargir le fable ;
Gou–
"Verner fur
L'
,.A
ncr-e
,
pour dire, Virer le vaiífeat1
pour défa:ncrer ave<:: moins de peine,
&
Faire,
'1teJJir
i'
A ncre
a
pie
,
pom dire , Remecere le éable dans uri
Vaifleatt <!J_U,i
fe
prépar.e
a
partir, en fot1te qu\l
b'ert
reíl:e que ce q.u\ l en faut pour aller
a
plomb du na–
virn jufqu'a. l'Ancc:e.
On die auili. qm: 1'
Ancree
a
chajl(,
quand par de
grands conps de vem , ou par la force de quel–
qu e couranc , l'Ancre laboure le fond ou elle a
été jetcée. ~ a.ndon
dirquel'Ancre.iquitté, qu'elle
ell
derapée,
on entend que l'Ancre , qui étoic-áu
fond de !'eau pour arrerer le navire, ne tiene plus
au fable,
&
lorf
qu'on die que l'
Ancre efi
au bojfoir,
on fait encendre
q.uefon grand anneau de fer a tru–
ché le Bolfoir. Ce mor v,ient du Latin
A nchor"·
'
Ancre
eíl: auffi ~m rerme d'Archireéhue ,
&
hgni~
fie da,m lei bat1mens les pieces dé fer , qui OÍlt en"'
-:h.auc la forme d'une Ancre,
&
qui fervencd. tenir les
.,.,:n~~ignures
<kli
·groi murs,
ón
¡'e~ fert auffi
a
,.
,,
±\.NC ANO
'
~7
t~nir.
plt,1.s.
fermes,
le_s murt ill"l!s.
~llX..
eMri>.fü.
,Q~-Iés
pou~res pórcenc._d_e
lfos.ende:~~:S:
G~_érwote ay~c:
quo1 l'on entr~e
l\t des uhemmées
qw
fónt
fútJ'es
croupes. des m_ai(
o.ns;.on.
le$
túe~ ·au bi?.u.c d.~s-ti-,.
'
ran.s.
,.
. /'
'
;
'
ANCRe',
h.
actj.
11
(é
dii: dahs lé ilafón d'és O:oix:
: & des_faucoirs qui
fe
divifenc
~n
deux. caa itienr
tle_ce q~\1s reífemblent ~.une ancr'e Fªr la.maniere
donr ils fonc tournés,
It poi'te d'or
'1.U
fan tóir ·,incré
d'a:,:,nr.
ANC
RER.v.
n. Termé-
Je
Marine. J.etcer !'Anexe,
· Ce
ver.bee!t a0:if parmi les. I~nprimeurs eh r,üU(5',,
dou.ce,
~
lis d,ifem,
:,fm:rer
_une
pla",;che_,
pour
di–
re,.Mettre de.l anore,de1Ius.
ANCRIER. f. m. Terme d:ImJ?rirrteur. Mórce;u.1-de
bois ou_ de ~ielire ,,m~dioq~n~em la;g_e , qui eff fur
le derneue de la ¡,.efle,
~
cqu1
fon
a meccre l'ancré
pour ceu<::her ks f~rmes1
ANO
ANDA.
t
m. Grand arbre qui cróit dans le Brefil ;,
&
doht le bt>is ell: urile
a
phúieurs chofes. Lp fmit
q~'il pone rend une huile dont les Sauvages onc
accourmné de s'oindre le corps,. Il\ fé fervent de foh
écorce quaild
ils
veuleht prendre du poiffon. Sa ver.
tu
eíl: celle, que l'eau ~ans laquelk elle a trempé,
endcrt tomes forres d'anunaux.
ANDAILLOT--S.
[.
m. Tenne de
Mari.he.Anneau,t
qu'ort met de beau tems fur le grand Etai,
&
dom
on
fe
ferr pour amarrer
fa
voile.
AND.MN.f.
m. Étendue en fo'ng~eur d'un pré qu'on
fauche fur 1~: l~r.geur de- te qui p.eut ecre coupé
d'_h:er?e Bªr un f~uche
~r a cha,qµe)as qu'il avance.
Les uns ~onc v~mr.
e.e _1 no t.de 1Itahen
:A.ndare;
par•
ce que-! Andam
fe
fatt.cnmatchanc; les
aütres
du ·
Lacin ,
Antes
Antium,
qui figpifie les ílllons
& -
rahg~ de. yjghes , qui.font.fe1nblables aux añdains
de pré. Sdon dtl' Cahge il vi.ent d'M
ndena,
mor de
la oalt~ latinic~, pour ftg~ifie.r l'efpace compris en-
, tre les Jambe_s equarcqu1llees d'un no_mlne;
. .
ANDOUI_LLE~S.,C _m. p. Perite~. c0~ncís af,pellées
Chev,lles
qu1 forrenc du rr¡arram
e!
uh C"élif. Les
premiers fonc les<plus proches du bas de !'a rece ,
q~e !'oh appelle
L'a
lnettl't-
'
·&
!'es ;\Utres fon.e en–
fmre.
ANDRE'. Saine Ahdré
q\i
Chardoh. Ordr~ de Che- ·
valerie, qui a été aurrefois ihíl:imé eh Ecoíie. Ceux
qui en écoient , portoiehc uh colliér d'or , formé
de fleurs dé charcfon
&
de feuillcís de rue ) avec ces
mots latihs pour Devife,
Nemo
me
impune
iaceffet.
On y voyoit pend1,e uh fantóir óu ctoi;¡ de S, An–
dré. On tiene que quand Ailhafos ém fait álliahce
avec Charlemaghe, il prit pour Devifé
!<':
chardort
&
la me ' avec _des móts qui fighilfoiehr en lan"a~
S-t:.
~a pitis ,
Il
défend
ma
défenfe
, &
qu'.'ehfui,~
iJ
lhíl:ima cec OrdFé. ~elques
0
uhs e
n aüi¡il5uehtl'é.
tabliífement
a
Jacques IV.
&
difenc
q.uefur l'exem~
ple de-J,ean Duc de Boui:gqgne, qui avoic pris faiht
!',nc!r~ pour pFoteél:eur de l'Orqre de la Toifoh d'or,
il
avott voulu mettre le, fien fous lá proreéfioi1 de
cé meme Aporre. D'amres prerehdehr qu'il l'afeu–
lemehc rehouvellé.
A N DROS ACE S.
f.
f.
Herbe áinere qui cróí'r aux
!ieux maricimes, feloh ce qu'eh dic_,Dio(coride. Ellé
. J~tte cerrams joncs mehus
&
fans (euilles ,
_&
a
leur
Cllné elle próduit dé petites goulfes , Oll
fa
grainé
eíl: enferméé. L'herBé prife avec du vin au póids
de
deux dragmes , é vatue abohdaínmeht I'ea\l 4ui
_.caufe l'hy_dropiíie, ,
..
,
.,
, .
.
AN~ROS./EMUM.
[.
m.
Planeé cjn<i Dioícqride
die
differer de l'Hypéricum
&
d'Afcyruin, eh ce
c¡iie
les jectons qu.'elle produit, fom
mGim~
&
brahchus:
E iij