Previous Page  53 / 702 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 53 / 702 Next Page
Page Background

"V,nid1¡e,·le,

1/Vt,

arl'at.zcp;•,

l.'.ei1-IG V.G1i!'dtc

en

m0Üf ,:~

emonnanr.

ANCI-IE'. ,

E'E-,

a:.dj, 'l'erme'. d

é B

lafon. Courbé.

.p~

g:u,ett!c,s, ,

o

t~

b,mde,an6hée, t,

f.ar,

g,ent.

ANt:BJE. pr~p, , ",íiei1x- mot. .Av:anr. El a fignifié,)a

1nem,e

c;ho[e cqa'

Ainpoi,s•.

A.NCHOLIE.

C.

m. Plante <g_uct Macrhiole dit ve1ilir

'

r

aux rnomagnes , ap m fes feuille~. c1?-iquecées.

a

l'emour , prefque de la meme forni que le c:;9~

riandre ,

&

femblable .Ua grande Chelidoine , pour

laquelle quelques-uns la prennenc. Elle fe jerre en

, -ti:ge· ve11s l

e m~is

de Juin,

&

elle.e_n produit be~u-_

, C0llF· Ces

-rig.es

f@m;

gueles

&

minc~s ,

9<i

i! en

foirt

, des fleuEs, aJrnx. unes pn.pur~nes-, aux aqE¡;e~ blan-

ches ,

&

aux aurrns doFées. El1es fonc faires,en

fa-

5011

d'éroiles ,

&

de ces fleurs pendenc quátre

pe–

tics cornees recourb&s en ham, cd'ou proviennem de

, nouveaa ¡;ena-ins-petins chapiEeauoc lopguets,

co)n.~.

. me ceux

<ilµ

Melanrhium , qµi i;,0Hent une gFainc

tanée. Cette graine, au rapport de quelqu~s Sim~

pliíl:es , prife en bnffuv.age au poids d'une drag111e

dans dn vin d(" Candie , en y ajofacanr un.peu de

, fafran, guéác

la,

jaunifft;-. Il

faut

auffi-rot.faire fuer

celui qui l'a pEife. Les Pa'ifans l'appellenc

Gans

d~

N otrc-Dame.

·A N C O N.

(.

m. Arme atwietme qu'on appelloit aú~

cremenr

Francifque.

Borel dinque. ce moc peuc em::

vem1 clu L~.rin

·unous,

Croe.

·

ANCRE.

(.

f. Grofíe piece de €ere, conrbée par un

b0ur,

&

dom les d<m-x p0inces 0u parces abouti[~

fenc en are de t:haque coté. Elle eíl: com¡;,ofée de

,pluliems parries, qui font la verge , les pactes, la

croifé~

~

l'arganeau,

&

oh 's'en ferr p~ur arteter

un va1fleau

0L1

fur la mcr , ou for les nv.1eres. Üh

appelle

Mair.reffe

Ancre , la ph1s grande

&

la plus

groffe de tOU,t€S les Aqcres du vaifleau. L'

Ancre

a

touer

efl:

la plus pe~ice'; on ne s'en

fert

guere que ·

,dans les rades , lorfque l'on veuc changer un na-

vire d'nn endroic a I'amFe. Il

y,

a auffi. une Ancrc

moyenne, qu'on appellc

Ancre d'ajfouxche.

Geíl:

<:'elle que l'on mouillc appofée aune aurre Ancré.

OYI

appelle ent:ore ,

A

ncre

a

la 11ri1le,

celle qui eft

puere a

erre

mouillée. Lor.fqu'il

y

a ·deux Ancres

mouillées !.'une vers la terre ,

&

!'

aucre vers l;,. mer,

on appelle la premiere,

Ancre

du

large-,

&

l'

au-,

tre ;

Ancr.e

de

terne.

On die auffi

0

ncre de

fl.ot

&

0

ncre

de

J

ujfani ,

lorfqu'on parle de deux .An–

cres mouillées de t~lle forre , que l'une écanc op–

pofée a

!'

amre , elles tienn~nc

le

vaiíleau cohrre la

fmce du flux

&

du reflux de la mer.

On.dit

Brider

l'

Ancr.e,

pour dire

i,

Faire en force

par le moyen des planches qu'on mee

a

fes patees.

que le fer ne pniíle creu(er ni élargir le fable ;

Gou–

"Verner fur

L'

,.A

ncr-e

,

pour dire, Virer le vaiífeat1

pour défa:ncrer ave<:: moins de peine,

&

Faire,

'1teJJir

i'

A ncre

a

pie

,

pom dire , Remecere le éable dans uri

Vaifleatt <!J_U,i

fe

prépar.e

a

partir, en fot1te qu\l

b'ert

reíl:e que ce q.u\ l en faut pour aller

a

plomb du na–

virn jufqu'a. l'Ancc:e.

On die auili. qm: 1'

Ancree

a

chajl(,

quand par de

grands conps de vem , ou par la force de quel–

qu e couranc , l'Ancre laboure le fond ou elle a

été jetcée. ~ a.ndon

dirquel'Ancre.iquitté, qu'elle

ell

derapée,

on entend que l'Ancre , qui étoic-áu

fond de !'eau pour arrerer le navire, ne tiene plus

au fable,

&

lorf

qu'o

n die que l'

Ancre efi

au bojfoir,

on fait encendre

q.ue

fon grand anneau de fer a tru–

ché le Bolfoir. Ce mor v,ient du Latin

A nchor"·

'

Ancre

eíl: auffi ~m rerme d'Archireéhue ,

&

hgni~

fie da,m lei bat1mens les pieces dé fer , qui OÍlt en"'

-:h.auc la forme d'une Ancre,

&

qui fervencd. tenir les

.,.,:n~~ignures

<kli

·groi murs,

ón

¡'e~ fert auffi

a

,.

,,

±\.NC ANO

'

~7

t~nir.

plt,1.s.

fermes,

le_s mur

t ill"l!s.

~llX..

eMri>.fü.

,Q~-Iés

pou~res pórcenc._d_e

lfos.en

de:~~:S:

G~_érwote ay~c:

quo1 l'on entr~e

l\t d

es uhemmées

qw

fónt

fútJ'es

croupes. des m_ai(

o.ns

;.on.

le$

túe~ ·au bi?.u.c d.~s-ti-,.

'

ran.s.

,.

. /

'

'

;

'

ANCRe',

h.

actj.

11

dii: dahs lé ilafón d'és O:oix:

: & des_faucoirs qui

fe

divifenc

~n

deux. caa itienr

tle_ce q~\1s reífemblent ~.une ancr'e Fªr la.maniere

donr ils fonc tournés,

It poi'te d'or

'1.U

fan tóir ·,incré

d'a:,:,nr.

ANC

RER.

v.

n. Termé-

Je

Marine. J.etcer !'Anexe,

· Ce

ver.be

e!t a0:if parmi les. I~nprimeurs eh r,üU(5',,

dou.ce

,

~

lis d,ifem,

:,fm:rer

_une

pla",;che_,

pour

di–

re

,.Mettre de.l anore,de1Ius.

ANCRIER. f. m. Terme d:ImJ?rirrteur. Mórce;u.1-de

bois ou_ de ~ielire ,,m~dioq~n~em la;g_e , qui eff fur

le derneue de la ¡,.efle,

~

cqu1

fon

a meccre l'ancré

pour ceu<::her ks f~rmes1

ANO

ANDA.

t

m. Grand arbre qui cróit dans le Brefil ;,

&

doht le bt>is ell: urile

a

phúieurs chofes. Lp fmit

q~'il pone rend une huile dont les Sauvages onc

accourmné de s'oindre le corps,. Il\ fé fervent de foh

écorce quaild

ils

veuleht prendre du poiffon. Sa ver.

tu

eíl: celle, que l'eau ~ans laquelk elle a trempé,

endcrt tomes forres d'anunaux.

ANDAILLOT--S.

[.

m. Tenne de

Mari.he.

Anneau,t

qu'ort met de beau tems fur le grand Etai,

&

dom

on

fe

ferr pour amarrer

fa

voile.

AND.MN.

f.

m. Étendue en fo'ng~eur d'un pré qu'on

fa

uche fur 1~: l~r.geur de- te qui p.eut ecre coupé

d'_h:er?e Bªr un f~uche

~r a ch

a,qµe)as qu'il avance.

Les uns ~onc v~mr.

e.e _1 no t.

de 1Itahen

:A.ndare;

par•

ce que-! Andam

fe

fatt.cn

matchanc; les

aütres

du ·

Lacin ,

Antes

Antium,

qui figpifie les ílllons

& -

rahg~ de. yjghes , qui.font.fe1nblables aux añdains

de pré. Sdon dtl' Cahge il vi.ent d'M

ndena,

mor de

la oalt~ latinic~, pour ftg~ifie.r l'efpace compris en-

, tre les Jambe_s equarcqu1llees d'un no_mlne;

. .

ANDOUI_LLE~S.,C _m. p. Perite~. c0~ncís af,pellées

Chev,lles

qu1 forrenc du rr¡arram

e!

uh C"élif. Les

premiers fonc les<plus proches du bas de !'a rece ,

q~e !'oh appelle

L'a

lnettl't-

'

·&

!'es ;\Utres fon.e en–

fmre.

ANDRE'. Saine Ahdré

q\i

Chardoh. Ordr~ de Che- ·

valerie, qui a été aurrefois ihíl:imé eh Ecoíie. Ceux

qui en écoient , portoiehc uh colliér d'or , formé

de fleurs dé charcfon

&

de feuillcís de rue ) avec ces

mots latihs pour Devife,

Nemo

me

impune

iaceffet.

On y voyoit pend1,e uh fantóir óu ctoi;¡ de S, An–

dré. On tiene que quand Ailhafos ém fait álliahce

avec Charlemaghe, il prit pour Devifé

!<':

chardort

&

la me ' avec _des móts qui fighilfoiehr en lan"a~

S-t:.

~a pitis ,

Il

défend

ma

défenfe

, &

qu'.'ehfui,~

iJ

lhíl:ima cec OrdFé. ~elques

0

uhs e

n aü

i¡il5uehtl'é.

tabliífement

a

Jacques IV.

&

difenc

q.ue

fur l'exem~

ple de-J,ean Duc de Boui:gqgne, qui avoic pris faiht

!',nc!r~ pour pFoteél:eur de l'Orqre de la Toifoh d'or,

il

avott voulu mettre le, fien fous lá proreéfioi1 de

cé meme Aporre. D'amres prerehdehr qu'il l'afeu–

lemehc rehouvellé.

A N DROS ACE S.

f.

f.

Herbe áinere qui cróí'r aux

!ieux maricimes, feloh ce qu'eh dic_,Dio(coride. Ellé

. J~tte cerrams joncs mehus

&

fans (euilles ,

_&

a

leur

Cllné elle próduit dé petites goulfes , Oll

fa

grainé

eíl: enferméé. L'herBé prife avec du vin au póids

de

deux dragmes , é vatue abohdaínmeht I'ea\l 4ui

_.caufe l'hy_dropiíie, ,

..

,

.,

, .

.

AN~ROS./EMUM.

[.

m.

Planeé cjn<i Dioícqride

die

differer de l'Hypéricum

&

d'Afcyruin, eh ce

c¡iie

les jectons qu.'elle produit, fom

mGim~

&

brahchus:

E iij