,~
AM· E· A MI
Poeres ~nr feinr que
l'
Ambr0fi1?, érvit le_manger
des Diéux.
AME.
f.
f.
Pr.i~cipe de la
_vie
dans le corps organifl.
AcAD,
FR,
o ·n appelle
.Ame
dans les figunes ·de _
íl:uc , la pt.emiere
far.mequ'0n donne en les éaau–
,chant, avant qu'on les c0uvre de fruc pour les fi–
nir. On donne aulli le nom
d'.Ame
aux figures de
• pUcre 0\1 ,de rerre qui fen1,enr
a
fo1mer celles qu'0n
··-¡erre en·quelque mé,al.
.
.
'
.
.Ame .dans
quelcqties Iníl:rumens de Mufique
a
.~or¡Íe~ , efl: une petire ,pieces de bois droite qu'on
mer cl'ans le co1,ps de l I_níl:r~ment envu:on fous ly
chevaler , afin
'id'
en fornfier le fon.
Amé
3e die auffi du creux du can0n
011
l'on met
la p0uél1:e, & ·p~r
011
l'on tire_.
·
. .
AM-ENCE. f. f. V1eu¡,¡¡ mor. folie, du Lann
.Ament,
F0u.
~
, AMENER.
v.
a. "I'erme de Marine. Abaiífer ., mee–
ere
has:
On dit dans ce fens ,
.Amener les voilet
,
les huniers , amener le Pavillon.
On die 'auffi
A- ,
mener un Vaiffeau
,
une terre
,
pour dire S'en ap•
prochir ;·-~e
rrouv.ervis-a-vis. .
.
, ,
AMETHY$TE.
f.
f. Pierre prec1eufe
qm
par01t da–
bo,d de cou!eur de
vin,
&
enfuire violetce. _'
Les
. plus du¡¡es ·viennent des_ Re'g,ions O~iema~es ,_ f~:t–
voir des Indes , d'Arab1e ,.d Armen1e , d Erh1op1e,
&c.
II
y
en a auffi d'Occ~demales qui fonr plus
melles
,.·&
cqui tiennent m0ms de la ,muleur pour,–
préfe. Elles ne fo~r pas
fi
efl:imées que .les :turre!.
Q.!1dques-.uns prerendent que cerre p1erre porree
empeche qu'0n ne s'enyvre , & _que c'~ll: ~e
la
qu'dle a pris fon no!ll, de la parncule pnv:au:ve "'
&
de,.,,~ ""' , Ecre yvr,e.
I
•
A
lvf
I'
AMIANTE:
f. m. M. de Meuve dans fon Apparat
Medico-P,harmaco-Chimiqu~, dir que c'efl: utie
drogue cq_ui n'eft cohnue que de nom , & d0nt
· la velim eíl: emieremehr inconnue.
II
ajoure que ·
les plus habiles n'ont encere pu décider, fi c'ell:
cene m~1ne piene•que !.es Larins appellent.A?pian–
tus
,
qui elt ·blanchar(e riranr fur le verd , & que
quelqpes-uns. n0m1tíenr
.Alun
fciflile
,
quoiqu'elle
en f0i~bien differente, puifque cer Alun ¡ené dans
le feu s'y
confu.me, au ilieu que la Pierre Amiance
eíl: incombufrible.
Amiantus
,
felon Thophraíl:e ,
eíl: un cerram a110Fe; fe!on Silvaricus , e:e n'eíl: qne
du veure cuit ,
&
fi l'on en croir Manlius, c'eíl: du
· pl:1.tre brulé.
Il
y en a d'almes qui riennent que c'eíl:
le Talx: ou la pierre fpeculaire , qui entre dans la
compofirion de l'pnguenc cirrin , auíli-bien que
!'
Alun de plume , dom on fe fert ordinairement
dans cec .onguenc au lieu de la pierre
.Amiantus.
Ce mot c;íl: Grec
"-f'-'-,."'',
& veur d1re, Pur, qui n'eíl:
point fouiUé , -a caufe que cene pierre n'eíl: point
garée dans le feu.
.
AMIDON.
f.
m. Pare qu'on peut faire de plufieurs
forres de- grains. Le meillenr Amidon eíl: celui
· qu'on -fair de fromenr. ~and on·!'a mollifié en
l'arrofant d'eau cinq 011
íix
fois , on 'fair éc0uler
cene eau peu a peu fans la preífer, de peur que ce
qni eíl: wmme la creme dn blé ne forre. Apres cela
on le pérrir avec les pié_s , & on le b,_roye en mer–
ranr roíijours de l'ean deffos, puis avec un cribre
on ·ore le fon qui nage fur l'eau. Ce qui reíl:e au .
fond eíl: l'Amidon, qu'on fair bien fecherdans des
paniers 011 .<,orbeilles .,
&
on le mer enfuire au
fo–
leil fnr des roiles neuves. L' Amidon eíl: aíl:ringenr,
peél:oral
&
emplaíl:ique.
Ses
qllalités fom d'eire
;AMI ' AMM
-· humide & froid. En Grec
ií,.u>.01
,
a
i;aufe q~'il fe
fait fans menle. .
AMIRAL.
f.
m. Chef qui commande · 1es forces
Maririme_s d'tjn füar.
!l..'
Amiral de France pour
marque de
fa
·digniré , porte a fes armes deux An–
cres d'or paíiees en fauroir derrie1<e l'écu.
Le
Va:if~·
feau qu'il monte arbore le Pavillon quarré
blanc.augrand Mat ,
&
pone q.uarre fanaux. Ce Chef de
la Marine
-a
de granéis avamages , enrne lefqueli
eíl: ~elui d'.avoir le dixiéme de roures les prifes
fai.
tes
en mer,
&
fur les Greves fous Pa
villon-&
C0m-·
mifilon de F11ance.
JJl
a
auffi le diociéme des ran~ons,
&
uneJurifdi<fü0nérablie fous fon_aurorité auxTa•
bles de Mtrl>re ,
&
en plufieurs autnes Sieges
pa,rJ
riculiers p0ur la police Navalé. Le premie~ Ámiral
de Franoe done on air connoiíian<te par l'Hiíl:oi1,e,
eíl:
Florent de Varennes en
r
270.
II
y a eu depuis
ce
cems-la c;¡uaranre-huic Amiraux jufqu'a Henri
de Monnn0renci
U.
du n0m, qui
fe
démit de <::et–
te
Charge en
1626.
entre les m:!ins du R0i Louis
XIII.
qui la fupprima , érabliíianr Armand-Jea~
du Plelfis Cardinal , Duc de Richelieu , Grand
Mairre , Chef
&
Sur-Incendam General de la Na–
vigari0n & du·: Corrim.eFce de France. L0uis
XIV.
rétablit la Charge d'Amiral en
1669.
en faveur
de Louis de Bombon , Cornee de Verman-–
d~is '. legitimé de Fr~n~e. La plu~ comln~me opi–
mon eíl: que le nom d
.Amirat
viene d'
Ami"
011 -
Emir,
mor Arabe qui veut ~ire, SeigneL1r, Prin–
ce. Nicod dir que dans les anciens Romans.& dans
les Hiíl:oires des guerres él'Ourre
!Jl.er, on mmve
.r{miraux
au pluriel , p0ur fiánifier Chefs & Colo~
neis dans une
armée,
AMMI.
(.
m. Graine prefque ronde , menue ,
&
un
peu longuette , qui reílemble a de~ grains de fable,
d'ou elle a riré fon
n.om. Les Ap0ácaiFes l'app-ellent
.Ammiofelinum
ou
Cuminum v.Ethiopicum. .
La
plante qui la porte eíl: aíles haute & pouífe
plufieurs rameaux , an hauc defcquels viennent de
petices fleurs blanches. Ell-e a
[es
feuilles perites
&
étroices , & femblables
a
celle de l'Aner. Le meil–
leur Ammi viene du J.evam.
11
n'y a que
la
femen–
ce de cecee plante qui foir en ufage dans la Me–
decino, On
la
fair enrrer dans la Theriaque aprcs ',
l'avoir bien préparée. Elle incife, elle éíl: aperici–
ve
,
& a une vertu fingtiliere comre la morfure des
ferpens. -On la mee au rang des
qua.refemence.
chaudes mineures.
·
AMMODYTE. f. m. Serpenr long d'une coudée,
'}Ui eíl: de couleur de fable ,
&
t0ut moucheté de
taches noire.s.
II
eíl: r0m femblable a une Vipere ,
excepté qu'il a la rete & les mandibules plus lar–
ge.s. Sa queue eíl: forc dure
&
fendué par deífus;
Ceux cqui font mordus de ce SeFpent m,eurenr en
forc
peu de tem~ , fur-rout quand ils fomm0rdus
des Ammodyres femelles. On peur l'avoir appellé
ainfi de
!J.f'-f<"
,
Sable , a caufe de fa couleur.
AMMONIAC. f.
m. ,
Gorrtme d'un arbre· de ce
meme nom , & duquél op coupe les exrrériúrés
dans la faifon de l'Eté. La liqnenr qu'on en recueil.–
le s'endurcir
&
fe converric en gomme. Di9fcori- .
de n'eíl: pas du fenrimenc de Pline, qui .¡ppelle l'At–
bfe d'ou elle viene
Metopium.
11
veur que l'Ammo–
niac ne vienne pas d'un arbre, rnais p'une pl~me
ferulacée qui porre · le _nom,
d'.Agafjlit,
P0ur ecre
b0n il faué qn'il foic
fans
mélange d'au'cunes or•
dures , gFommeleux qimme _J'encens ,
&;
que fon
odeur approche de_celle du -Caíl:of.
!l
faut encore
qu'il
(oic amer au
·gouc ,
q.i'il s'amo!iffo quand
on
le
'
' '