ANA
poíl:eur
fut ptis en
r
5
3-5.
& '.
re~íl.t la
peiné
_qu_i _
lui
étoit' due. ~elques Hereuques de la pmmt1ve
Egli[e avoien; donné dans la meme errenr cou–
chanr le Bapteme,
&
les Cataphryges ,
les
Nova–
ciens
&
les Donacifl:es . rebapti{oient ceux qu'ils ve–
noient
a
bouc de pervertir. ·Le mor d'Anabaprifl:e
viene de la particuie reduplicacive
.;,,1
&
de
/3amr{,,,,
· Plonger dans l'eau
·
ANACALIFE. f. m. Sorce de Bete qui rampe
&
qui
croit entre l'écorce des arb_res pourris
&
vermou–
lus. Elle [e trouve dans l'Ille de Madagafrar , .
& ·
cft
aulii longue que la paume de la main , pl~me
de jambes comme une _chemlle, place,
&
gr~le,
&
ayant la peaufort dure. Les pt!Jueures qu elle
fait font fort venimeufes ,
&
caufont les memes
accidens que celles du Ccorpion , de Corte qu'on en
meurt bientot apres fi on neglige
a
y appoFter ]es
mémes remedes.
AN
ACALYPTERIE.
[.
f. Fete que les anciens Payens
celebroiem apres les noces , le premier jour qu'il
C:tOÍt permis
a
]'époufe de fe Jaiffer Voir
a
toUt .]e
,monde , t!n otant fon voile. Alors les Parens
&
les amis lui faifoiem les prefens accoummez. Ce
• mot eft Grec
""'""""""¡{"' ,
&
vient dµ verbe
·
«.utK.«At'11'7u, ,
Découvrir.
·ftNACANDEF.
[.
m. Hpece de petit ferpent de
l'Ille de Madagafrar, qui nºeíl: pas plus gros· que le
royan d'une'plume.
11
fe gliíle dans le fondemem
de ceux
qui
vopt
a
la [elle ,
&
il s'y fourre de telle
maniere qu'6n a grande peine
a
]'en cirer.
•II
ronge
les inteíl:ins dé la perfonne,
a
laquelle il cau{e des
douleurs infupporcables, qui fom biemoc fuiv;ic:s de
la more.
ANACARDE.
[.
m. Fruit d'un cercain aí-bre qui
croit dans les Indes Orientales ,
&
qui reprefeme
le
creur par fa couleur
&
par fa figure , principalc:–
mertt quand il eft [ec. Aulli a-c'il pris fon nom du
Grec
~
-.pJ{,,,,
Creur. Les Anacardes fomcephaliques
&
[ervent
a
forcifier les nerfs; mais comme ils bru–
lent le fang,
&
qu'a force d'échauffer le corps ils
caufent
la
fiévr~
il fauc u[er d'une grande circon–
fpeél:ion pour s'en fervir- ~elques: uns les comp–
tent parmi les poifons.
ANACONTS.
[.
m. Arbre
qui
croit dans l'Ille de
Madagafrar ,
&
qui porte un fruir un peu plus
long que le doigt. Ce fruir, qui efl: de couleur c'c:n–
drée, contiene un foc blanc
~
doux , qui eft propre
á
fáire cailler le lait, Les feuille,s de l'arbre reífem-
_,
blent
a
celles du poirier.
ANAGALLIS.
C
f. Petite herbe fort branchue qui
rampe par terre ,
&
jecce
fa
cige qua1Tée
&
fes
feuilles pecices
&
I.Qndes, femblables
a
celles de la
Parieraire. Il y en a de deuxforces. L'Anagallis ter–
reftre
&
l'Anagallisaquacique. L'Anagallinerreíl:re
cft
encore divifée
en
male
&
en . femelle. Le
male que quelques-uns appellem
/J.1orfas gal!in.R-
,
les
autresCorallinauEginet.R-,
&
d'aucres .,
Mola.
éhia Serapionis
,
ou
Corcorus Plinii
,
porte une
fleur rouge. Celle de la femelle eíl: bleue. Il s'c:n
tro1:1ve encore une aut
re do9c la fleur eft jaune-,
ma1s elle n'eíl: d'aucun
ufa.ge en Medecine. L'Ana–
gallis terreíl:re eft chaude , feche , amere , un peu
aíl:ringeme
&
attraél:ive. On la cienc un ~emede
propre ·pour la morfore d'un chien enragé. Le fue
de l'Anagallis femelle, tiré par les narines , purge
le
cerveau ,
&
comme il eft deteríif
&
mordi–
cant , il eíl: propr!i! pour ocer la cacaraél:e des yeux.
L'Anagallis aquatique eíl: ce qu:on nomo1e Berl<t,
Voyez BERLE.
·
-ANAGOGIQ!!E. adj. ~i éleve l'e[prit aux cho–
fes ·diyines.
{!
y
a des fans my/tic¡ues
,
Anagogic¡ues
&
11utres dans
!'
E criture.
Ce mor eftGrep
Íf!""'"'r'"¡f
1
Tome
l.
\
ANA
35
<
,
qui éléve. Myíl:ique.
ANAGYRIS. f.
f.
Plante fort puante qüi efr11~utc:¡
comme un arbre,
&
qui
a
fes branches
&
fes feuil–
les femb !ab lcs
a
l'Agnus caflus.
Ses flenrs relle1n.:.
blehc
a
cel'les du chou
J
&
elle:¡
porte
fa
graine dans
des goulles aíles grandes, Cecre graine eít ronde ,
dure , de differemes coulenrs , fai.e en m:aniere de
roignons,
&
s'endurcic
&
murit avec
le
raiíin. .:es
feuilles broyées
&
appliquées
lor[qu'el!es fon~
cendres repercucem toutes forces -de rumeurs.
II
ies
faut prendre én breuvage au poids d'une dragme
av~c d~
vin
cmt
~
pour fairefortir l'enfant,
&
pour '
amrer
1
arnere-fa1x. On les pend au cól des fem–
mes qui font en crava~l , mais i_nconcinenc apres
qu'elles font délivrées , il les fauc orer. Macth1o!e
die que qnoique les anciens n'ayem faic memioQ
que .d'une efpece d' AnagyFis, qui
eft
celle de
Dio[–
coride, il y en a une amre dans les environs de
Treme que l'on appelle
Eghelo.
Sa lleur
dl:
jaune ,
&
femblable
a
celle de la grande Anagyris. Cer_co
pl'ante étanc défleurie ¡:>roduit de cenaines goulles
dans le[quelles eft enfermée une graine noiracre,
longuecce,
&
faite en fa~on de pha[eole. ,Ge-.:,1x qui
en
~angem quelquefois fans
y
prendre garde, vo-'
mi!Iem jufques au fang. Le bois de la plante eíl: fort
dur ,
&
on en faic de bons échalas pour mee–
ere aux vignes mc:illeurs que tous ceux d'un amre
bois. Celui-la eft jaune au de~ors ,
&
noir au d~
dans.
ANALEMME. f. m. Terme de Mafhemátique. Hpe-,
- ce de reprefencacion ou projeél:iQn de tóus les c_er..
eles de la Sphére fot une furface place que l'on
fopp~fe ecre~e plan ~·un grand Cercle.
L'
Aftro(a..,
be e[\: fonde fur l Analemme. On
p<!ut
cro1re
que ce mor viene
d'
,.,,.>."¡<f,J.,.,
dahs le fehs
de
pren•
dre entre fas mai,ss
,
parce que la S¡:ihére repré–
femée en piar eft beamroup plus ai[ée a croire
entre fes mains
&
plus comrrtode que
fi
elle écoit
de relief , comme elle doit erre namrellemepr,
Voyez PROJECTION.
ANALEPTIQ!!E.
(.
m. Medicamem prQpre
:l.
ré–
tablir l'habimde du corps , que le défauc de hour..,
ricure ou la longueur d'une maladie a atcenuée.
C'eft
une e[pece de reíl:auratif, avec cecee diffe–
rence, que les Analepciques regardent le rérablif–
[emem de l'habimde du corps, au lieu que les Ref–
tauratifs fervent
a
récablir les forces qu'un exrré–
me abattemem a réduices en langueur. Ce mot el;
Grec
¡,,,.>.~,r?,d,
&
vienr de ~'""""':.,,,,,, Refaire ,
conforter.
-
ANALY
SE.[.
f.
Methode dom on fe {ere 'en Mache.,
macique
&
principalement dans l'Alge_bre • pour
découvrir l_a-poffibilicé ou l'impollibilicé , la vericé
ou la fauífecé d'une propoíitjon. A
Án11lyfa
,
qui
veuc d'ir~ Réfolucion , on oppofe la
Synthefe'
ott
compoíinon, methode tóuce comraire. Leur diife–
rence confiíl:e en ce que l'Anaiyfe examine la que[–
tion propofée , fans
foppo[er aucunes connoilfances
q~e celtes qui fonc
accordé.es par les foppofttions
meme de . la quefüon ,
&
en profitam
de:
ce peu
de conno1ífances , auram qu'il efl: poilible, ello
en acqtiiert de nouvelies ,
&
découvre meme des
príncipes généranx , qui produi[enc enfin la réfo–
lucion de la quelhon ,
&
de toures les qu_eíl:ions ,
frmb lables que l'on peur propofer.
Au
lieu que la
Synrhé[e ne réfout les queíl:ions qu'en fe. fervanc
de connoiifances qu'elle prend ~illeurs ,
&
en éra–
bliifanc d'abord ces príncipes généraux que l'Ana–
ly[e ne découvre qu'a la fin. Si cerre queíl:ion éroit
propo[ée;
Trowverdeux grandeurs dont ta fomme
&_
ta differ~nce font donnée!.
Fn _ope:ªº \ par
h
y(>1<;:
Analynque , on p;irv1e¡:id.91c b1enfoc
a
c~
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E
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