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..

ALO

rnmx qui femble ecre la fondriere du'. pur Alces ;

c'efr-a.-dire, le Cabal lin,

&

l'aucre fa1t comme le

fo ye , dom il a la couleur auffi~bien que la figure;

ce qui l'a faie nommer

Hepatique.

On l'appdle

auffi

Succotrin,

ou

a

cau[e de

fa

c0uleur qm ure

fur l e citrin, comme íi on v0uloit dire

Suc c1trin,

ou

a

caufe que ie pius exceilenc Alces nous ell:ap–

porcé de l'lfie de S9ccocra ou Succorra. Les pro–

prierés de l'Alces fon·c de puiger doucemem les

humeurs, tam bilieufes , que pituiteuf~s de l'ell:o–

mac,, en le fortifiam , de cuer

&

chaíler les vers ,

&

de reíill:er

a

la corrnprion , quand on en prend

au-dedans. Ecanr appliqué , il conden[e, reíl:ram~,

deíieche

&

confo!ide les playes. Vóffiµs fa1t venir

le mor

.A

loes

de l'Hebreu

/Jhalot,

que les Grecs

E>nt

rraduir-.., ,~. D'aua:es le fom venir de

.ií><,

La

,mer,

a

cau[e qu'il croit auffi bi::aucoup d'Aloesaux

rotes de lamer cl'Aíie

&

d' Arabié.

.

AL O G I EN S.

[.

m.

Hereriques , .qui ni9ienr

que JEsus-Cirn,rsT fut le Ve1'be ou la Parole,

&

par confequem qu'il

file

úieu. lis rejectoienc, l'E–

vangile de S. Jean

&

fon Apoca_lypfe, comme emnt

de Ceri"nthus; ce qui écoic ridicu!e , puifque Ce–

rinchus nioit la divmire de JEsus-CHRIST , éta–

blie par fair1t Jean , qui écrir , que la Parole éroit

Ditm. Le nom d'

A logiens

,

qui leur fut donné ,

vienr de la parricule p1:ivacive

«,

&

de

";'l•<,

Ver–

lre ou Paro!e.

AL O

I

G NE.

[.

f.

Nom que l'on donne en rermes

de Marine , a ce qu'on appelle aütremenr

Bouée.

C'ell: un morceau de bois ou de liégé qu'on arrache

.:Lqu~lque rocher ', ou au_rre !ié~ ,

&

qui e? flottant

fur l'eau marque

I

endro1c

011

1

on a la1/fe wmber

l'ancre,

· Oñ

difoit autrefóis.

AÍoigne,

p0'ur dir¿; Délai,

recarcdément:

-Done le d1rai-j e fans aloigne.

On adir aulli

A loigner,

pour Allonger.

. _

e,.

fu el mois de

May

que le tems s'aloignd.

ALOPECIE.

[.

f..

Sorte de maladie qui fait tomber

les éheveux ,

&

quelquefois les fourcils

&

lá barb e ;

ce qui la fair appell er

Pelade ,

en norre langue. Le

nom

d'.Alopecie

vient dµ mor Grec ,.,,.,,~~, Re- _

nard;

&

les Medecins onrnommé ainíi cecee mala–

die ,

a

cau[e que cec animal efl: Cujee dans

fa

vieil–

lelfe a_ une cerrame galle qui lui

fait

romber le

poi!.

_

_

AL-OSE:

f.

f.

Sorce de poi/fon éle mer qui relfemble

a

la Sardine , mais qm efl: beaucoup pl'us gros. Elle

a ordinairemem un pié

&

demi de longueur ou

vingr pouces. Les Alo[es emrem au Primeros

&

en

·Eeé dans les rivieres d'eau douce, m'i elles s'engraif–

fonr. Celles de mer fonc feches & fans-aucun fue.

En Larin

A laufa,

d'oú a éeé fait

A lofe.

Q!elques–

uns le fonr venir du Grec ;;,. , qui veur dire, Sel,

a

caufe que l'Aló[e aune cande fel, qu'el!efuir plus

d;e trois ceñs lieues en .rerre les bareaux qui en fonr

chargés.

_

·

ALOUETTE.

[.

m. Petit. oifeau qui eíl: gris

&

bon

a

manger ,

~

donr le chanr ell:

f'órt

agreable. 11

couve rrois fois l'année , en Mai , Juillec

&

Aour,

8:"

élev~ fes rerirs_en quatorze ou quinze i,onrs. Il

vtt

envrron dix ans. 11 y a ded:mx forces d Alouer–

tes , i'uhe huppée qui a Cur

fa

rece une crece de

plume comme Le Paon

1

&

qui fe nourrir en terre.

L'autre forre vít en troppe,

-&

e/l; de meme pen-

- - nage. Cem; qerniere e/~ peur-etre l'oifeau appellé

..Alouettedemer.

Cet oifeau reílemble

a

l'Alouem:

de rerre , excepté qu'il eíl: un peu plus gros , plus

bm11 par deffos le corps ,

&

plus blarc par de/f.:ms

le venere. Parmi les Alouetres, le mále char¡_re le

nueux. C'e!l: lui qui le pr~mier annonce l'Eté. _M.

AtT ALU

· Ménage fait venir ce mot d'

Alaudert11

,

diminurif

d'

f'llauda,

mdn que prirenr les Rotnains de l'ancien

Gaulois, quand_J!lies Céfar leva des Soldats en

f~ance, c¡¡u'on appella

Alouettes,

a

cau[e de la

fi-

. , gure de leurs ca[ques , qui au rapporr de Suerone,

rejlembloienr

a

des Alouecres huppées. On difoit

aurrefois

,A

loue

,

pour Allonerre,

Plut6t pajfons que le vol d',me Aloue.

ALOURDIR. v. a. Vieux mot. Erourdir, rendre la.

1

tete lourde

a

force de faire du bruir.

~

'ils alourdent de vers,d'allegreffe vousprivent.

AL;P

ALPHABET.

Tenne de Doreui: fur cuir. Petirs fers

qui [ervenr a écnre en lemes d'or [_µr le dos d'un -

livre, le riere de ce meme livre.

ALPHANET.

f.

rh.

Oifeau de proye qt,1i [ere au vol

de \a Perdrix.

II

ell: rres-doux

&

forr agreab!e.

On tiene qu'íf a eu ce nom parmi les Grecs, de la

prerniere lercre de leur Alphaber. Cómme il_viem

de Tunis en Barbarie, les Fram;ois l'appellenr

Tu–

nijfien.

ALPISTE.

[.

f.

Sorce de graine , done la figure el!:

ovale. Elle ell: pale

&

tire fur la couleur lfabelie. .

ALT

ALTERES.[. f.

yieux .mor. Inquiemdesd'e[prít~

pallions vehemenres.

1'

.

ALTERNf' ,

E' E.

adj. Oh die dans le Blafon , que

,

Deux quarturs font alternés ,

quand

kur

íímaaon

eíl: reJle, c¡u?ils [e ré.pondenr en alrernarive, ¡:omme

dan¡ l'écarrelé , oú le premier quanier

&

le qua–

triéme fonr d'ordinaire de meme m rure.'

ALTERNES. adj. m. p. Terme de Géometrie. On

appelle

Angles alterms

les deme angles fairs des

deux corés differens,

&

!'un au haur l'aurre au bas

d 'une ligne droire comp·ri[e ena:e deux paralte!es.

r

,

'

Les angles alrern~s 10m egau:,¡,

.

ALTIMETRIE.

[.

f.

On appelle ainli la

part.ie

de la

, Géometrie prat.ique qui dorlne des reg es pour la

mefore des lignes , foit en profondeur , foirei1 hau–

teur. Ce mor eíl: compo[é

d L1

Lacin

Altus

,

Haur,

&

du Grec

1

,,:7''" ,

Mefurer. _

ALU

ALUCHÉR.

v.

a. Vieux mor. Allumer.

Lux ure

e.fl

unpeché que g lou;onnie a/luche,

.

Et

ji

le fait jlambe'r plus fec que feche buche.

ALUDEL.

[.

m. Terme ,de Chimie, dom on [eJerc

pour faire encendre pluíieurs pors ou myaux de rer–

re , q:u'on mee les uns fur les alitres. On _en a be–

foin pour les operacions Chimiques qm fe fonr

avec le feu. Ces pots ou ruyaux fonr fairs de ma- ·

niere qu'ils vonc en érreciffanc par le hau·.

.

AL

VEOLE.

[.

m. Trou dans fes gencives , ou les

denrs fonc enfoncées. On donne ce meme nom

aux rayons ou gareaux que les mouches

a

miel fonr ·

dans les ruches.

Alveole

[e

dit _au!Ii des pétirs creux

Oll

les boms

des cuyaux du gland, des noiferres

&

de quelqúes

Reurs fom comme attachés.

AL UN.[. m. Suc co'ncrec mineral. IJ°eíl: moins af–

rringenr

&

plus piquam que le vitriol ,

&

de con–

leur blanche.

¡J

y a un Alun namrel ,

'&

un Alun

cjui [e fait par arrifice. Le narnrel éfl: celm qu'on

laiíle rel qu'il [e rrouve dans les mmes ;

&

on en

voir de rrois forres , le rond, le liquide

&

le frele.

Ce dernier efl: nommé amremenr )e

S cijfile,

ou

de

Grenaille,

&

qnelques-uns l':ipp'ellenr encore,

A lun

dep fome.

L'artificiel

ell:l'Alunde roche ,&l'Alun

foccrin

ou

fai:charin.

Les curieux qui voudront' f~a.:

·'