d'une cértaine pl
{l.nt~, u,:i mot gftMJ;ique qui (igní–
~
toµs les fels q1Jé l'on con
~0.iri:;omme poreu,¡¡
&
fpongie\lx ,
&
qui
font
propres
aabíorber des
/1
ci-
45¿
dé quelqu~
itfp'ª!l'"
q~1'ils faie,ªr .,
e~
le mor d'
A–
cide
efl: de,¡enu
,?-Ulli
J[es-geper¡il,
,Acide
&
Alkali
fo11r 1eux termes qui (e répondené rg~jou.r-s, d1a–
que efpece d'acide
a
fes al]pli for k fquels
il
ag1r,
&
chaque efpi:;ce d'¡\lkali a fes acide.5 qu'il r.e~oir,
J3i;
done il s'empreig1~e-De l'aéhou des acicles' for les al–
Js;¡i.l-i
.refolte l:¡,
fermentation.
V
oyez; FE,RMEN1!~–
TION.
A):.KALISER.
v.
a. -Jirer le
[el
de cous les ..égéfaux
&
mineraux apr~s qu'ils onc écé cakinés par le
ir¡oyen de
la
lelfive. Ce qui {e fait en verfant de
l'eau plufieurs fois deífos? en forie qu'elle s'em-
preigne de leurJel.
.
¡\):..l(EKENGI.
[.
m. Sorce de S0lahum , <que les Ara~
bes
&
aprcs eul( les Apochicaires appetlepr ainfi ,
dont les feuilles rellemb1enc
a
cel!§s de la Morelle,
excepté qu'dles
font
p:us
larges , pus fermes,
moins poiracres
&
un peu a.pres.- Ses riges
fonc
fouples
&
fe recb~1rbent lor[qu'elles
fonc
grandes.
U
en forc des fleurs blanches co1ru11e
c!u
Solanum
des Jardins.
e~
Heurs laiíiept qu<elques veJiies ,
g,:oíies comme une noix ,
&
quelquefois plus , lar–
ges
aq
pié , poimues
a
la cime ,
&
comparries par
huir cótes d1íl:antes également , lefquel!es fonc–
vertes cl'abord,
&
a leur mamriré dev·iennent rouf–
f.Írres, concenant au-dedans
&
au bas de !a veffie ,
áes perles roufies
&
vineufes' liflees ' polies,
&
de
la
groíieur d'un grain de raííin. Len~ gour efl: a–
iner,
&
ces perles (om r0ut<;s remplies d'une peri,
ti?
a.raine blanche ,
&
forc !ingulier.e
a
l;¡.
difliculté
d'i;;-ine
&
pour en appaifer l'inflammation.
On
les
foule auffi parmi les raiíins murs ,
8€
apres les avoir
laif{e bouillir quelques jours , ori en tire d.u vin,
<
;J.UÍéram pris au poids de quatre onces , purge les rein s
>
&
fair forcir la gravelle. Les Lacins appellem cer–
te force de Solanum
Vejicaria,
&
les Grecs "'"'"~- -
x.x~~v·
,
ALKERMES.
(.
m. Terme de Medecine dom on
fe
[ert en parlant d'une confeél:ion qui efl: plus chau–
de que la Theriaque. El!e
eíl:
faite du fruir ou de
la graine d'un Arbriíleau que l'on appelle
Kermes.
Om
·y
mele des feuilles d'or, ce qui
Ei
rend rouge
&
brillante.
1
· ALKOOL. f. m. Mot Arabe , connu dans la Phar–
ma~ie , pour íignifier un Efprir de ..,¡n bien reéhfié ,
&
féparé de fon phlegme.
ALKOOLISER. v. a. Rédtúre les marieres folides en
une poudre rres-fubri e
&
impalpab le ,
&
purifier
les efprits
&
les eílences des impurecés
&
du phleg–
me qu'ils pourroienc avoir.
AL'L
ºAL,LANTO!D:q. adj. On app\i!lle eri rnrmes de Me–
-
decine ,
Membrlne allantoide ,
certaine Membra–
~~-
qui énv,e!o~pe une.f>artie ~u f'ce_ms, commeune
<;emcure depms le carnlage x1pho1de jufqu'au def–
fous d,es flari,cs feule1;nem. Cene membrane ne fe
trouve ec.int au fcetus hurriain '
&
il y en a qui "aíiú–
rent qu'elle n'efl: que dans les animaux qui rumi–
r:cnt. On l-'appelle
4llantoi:Je,
a
caufe de la ref–
{emblance qu'd le a avec une anclo1úlle , du Grec
:.,,!.,,
Andouille ,
&
de
,¡-J,, ,
Forme, figure.
ALLA SCHIR,
s' Jl,LLASCHIR.
v,.n.p. Vieux;mor.
Perdre cceur , devenir la.che.
1>.LLEGE.
[.
f. ·B.areau vuide qu'o1i attache
a
la queue
d'un aucre plus grand , afin d'y, meme une panie
de
fa
charge, s'il arrivoir que fon trop grand poids
le
m1t en qnel que danger.
Les grands bateaux
qrti
fant b¿en éhargés, ont toújonrs unf
4J{e¡,_e
a
le:nr
. A· L
I.; .
faite ·¡
pour~les.fotj{g.ger
,
s'i~ en efrbe.foín.
~
';,'1
.Altege
.e[I:
auJl!. up tenne de Ma~onnerie ,
&
fe
dit dalis les c;¡;pif¿es tle ce qui efl: el).tre les piedroirs,
jufqu'a l'apptÜ·s, _&_done l'.épaiíieur n'efl: pas fi~ran--
de que l,e .re,(!~
gµ
1nur.
.
· · ·
ALLEGER. v. a·. Terme dé Marine.
II
fe
die: d'un
1
,cable le lqn~g ~hi<i¡uel on attache p!uíieurs ¡norceaüx:
de bo1s <qm le
fonr
fl.otter,
&
qui empechem qu'il,
ne t0uche f1Jr ges roches ;
.s'il
y en
a
au fond de
l'eau.
Oh dit aulÍi,
cA!Íegér les é -argúe.fonds
,
ou
les.C1r'.
gueboulines;
ee
qui fe fait -par ceux qui
fom
fut.
les
vergues , eb allegeani , ou 111ettant ces forces de
rnano::uvr~~ en
J'
érar 0ll elles doivent erre lor.flílue
l'on s'en veut [ervir.
'
..
ÁLLEGEÍUR.
-v.
a. Oñ dit eh·rermés de Man·<fge,
_
.Alleger~r,un chevat,
pour dire, Faire qu'ildevien–
ne plus Iib1°e
&
plus _ leger dl!'devanrque du_de1:rie-
.re. ~elques-uns d1fem aulli,
Allegir.
·
ALLELUYA.
[.
m, Sorce de T-refle que
le's
G1,ecs
appellent
.~.,~l,Pu>.>.,,.
Il
a
un goílt für
&
b,ufo;
& .
fes feuilles fohr rales ; menues
&
faites en creur.
JI
vienr au-x lieux ombrageuíc ·, jettant d'une feule
racine p!uíieurs perites riges rondes
&
minces.
Au ·
bout de cha.cune de ces riges , il y a rrois feuilles,
qui
fonr
molles , d~une figure femblable
a
celle-du
cceur , recourbées vers leur queue , a la manien;:
des champignons,
&
aigres au gofo.
Ses.fü:urs
foht
b!~11eharres ,
&
om cinq poimes diípofées en fo1me
d ecotle.., Chaq1;1e He,ur a
fa
queue a pare. Sa.raome
eíl ronílarre
&
eca1llee, T oute la planee ,:;íl: rerriae–
rative comme l'ofoilk ;
&
fi
l'on en manae, die
éreim la foif
&
appaife les ardeurs de l'tfl:omac.
L·
ea~
qu'
on
~!1
diíl:ille, prife en breuvage, eíl: fin,.
guhere aux fiévres a1gues ,
a
quoi fon
jus
pris en fu~
ere eíl: encore plus e.llicace.
ll
eíl: bon
rom
feul,
íi
on
l'enduit
fur
les érelipeles
&
aurres inflammari0ns.
On
tiene qq'on ,a nommé cette planee
Allelu-ya ,
a
cau(e qu'elle fleurit vers le tems de Paques, qui efl:
celw oú l'on chante
,1lleluia.
Ce mor, feloñ l'He–
breu, veur dire,
L oue:r., le SeignetJr.
,ALLEMANDE.
[.
f. Piece de Muíique qu'on joue
a
quarre tems lenes,
Íur
le ltn, for le claveffin
&
for
de femblab!es iníl:n1mens. Elle commence·rol}jours
par une crochue hors de mefure.
ALLER.
v.
n.
Se mou-voir
d'
un lieu
a
unautre, mar–
cher.
Ae
A
o. FR. On die en
rerm.esde Marine,
Alter
au plus pres du vent,
pour d1re, CiHgler
a
íix quarcs
de venc pres de l'aire d'ou. il viene. C'eíl: la meme
chofe -qn'
Alter au lof, alter
a
la bouline,
ce <qui-v-eut
d1re, Chetcher l'avaneage . du vem. On die auJii,
,;
.Alter
a
grajfe bouline,
pour dire, CoL1rirfans que
la.
_J-'
bonline du vent•foit emieremem halée;
A
ller pro–
·che du Vent,
pol.!r dire, Se fervir d'un vencqui fem–
ble c0mraife
a
la roure,
&
le prenclre de oíais, en
mettanc les volres de coté par le moyen des bouli–
nes;
A ller d"e- b.out a1t vent,
pour dire,
A
ven, c0n–
rraire;
&
A-ller vent largue,
pou:r dire¡,Ayanr le vent
par !'e rravers
&
cinglanr ou l'on a deíiein d'aller;
fans que les boulines foient halées. ·On die enwre
.Aller entre deux écout es",
Rºlll!
dire , Aller venc
en pouppe ;
Aller
a
trait& a rame;pour
dire,Avec
les voiles
&
les rames.
Aller
a
mdt
&
a
cord'es.
pour dire,, Allef ay-am comes les ,miles
&
tes ver–
gues baiflees
a
caufe de la foreur du venr,
&
Al–
ter terre
d
terre,
pour dire, Naviger en cor0yam
le ri..,age.
-
.A
Her,
efr anill un tenne de Venerie ,
&
entre
dans ce¡~e phrafe,
A
l!erfur.foi
,
pour 'dire , Reve–
nir fur fes eHes , for fes pas.
Ce veFbe oíl: quelquefois fnbíl:ancif mafculin.
L'
Aller poH,r
/.e
venir.
Ter;n_és
en
grand,ufag_e par•
,