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done il
y
a de crois forres·. Celui, q~1'on appelle
A
tan gentil~
eíl: de la caille d'uµ 'Levrier.
11
y en
a ·un ·aucre appellé
:A!an Vautre
,
qui tire for lama·
tih:
on s'en fert' poí.1r la cha_lle des Sangliers· & d~s
. Ours. Le croiíiéme eíl: l'
Atan de Boucherié.
Celw–
H
n'éfl: propre qu'a
gard.erles maifons , & a con–
duire les ·breufs quanp les Bouchers en amenem.
A1.ARGUER.
v.
n.
Ten11e de Mar_ine.
II
fe dit d'un .
'Vaiffoau qui
[e
mee au large, & s'éloigne de la
cote:
ÁLATERNE.
[.
m.
Sorce
ele
Fileria toíljours ver.d,
&
qui a les feuilles forc hflees. On en faic les pa~
liflades-& les bo[quecs dans les Jardins,
.
ALB
ALBANOIS.
t.
m. pJ:Ieretiques qui s'écaht élevés
. dans le huiriéme fiecle, renouvellérem la plílparr
des erreurs des Maniché<ms. Ils établifloiem deux
Principes , 1-'un 'oon, Ameur du bien & du non·,
vean ' Teftamem , & l'amre mauvais , Ameur de
l'ancien.
-T
ell:ament, ce qui le_s obligeoic a traiter
de faux tout ce qu;om die· Abraham & Mo'ife.
lis rréteridoiem que le monde füt de tome érer–
nire , que le Fils de Dieu avoit apporcé un corps
du Ciel , & que l'homme ayant la puilfance de
donner le Saim-E[prit, les-Sacremens n'étoiem au–
tre cho("e que des foperíl:icions.
ALBA~
TRE.
f.
m. Pierre qµe pluíieurs rapporcent ati
marbre 'blanc: . Elfe ell: pourcant bien moins dure
. que le marb{e , & íi ai[ée
:l.
c,ailler qu'?~ pem la
couper avec un comeau. Élle s endurc1t a I air com-–
me c0us les aucres marbres· , parce qu'alors elle fe
dépouille peu a peu de l'hüm1dicé qu'~lle avoit r.::–
tenue de la cerre. II y a de ph.1íiears forres d'Al0a-:–
.tte [elon leurs differen;es couleurs. Le blanc qui efl:
le plus beau
eíl:
au/Ií le plus c0H11nun. Oti e11,
fait
des {tatues
&
de petits vafes. Dio[coride .die que
l'Albacre écam bríHé & melé avec de la poix oli
de la refine , diflout ·comes forces de durecés , &
que íi
011
le mele avec du Cerac , il ~d~ucit les
rnaux d'ell:omac, comprime & re!Ierre les gen-
cives. .
·
.Ai:.BERGE.
[.
f.
Efpece de Pefrhe jaune , dom la
. chair efl:' ferme , .& qui ell: boñne
a
manger av/l11:
que les aurre_s Pe[ches r;ient daps leur mamricé.
On appelle
Albergier
,
l'Arbre qui- les porte.
_
ALBERGER. v. a. Terme d-e pratique. Aliener un
hericage pour des droícs d'entrée.
A L B.1 C O R,E.
[.
m. Sorte de poi!Ion plus grand
que le Maquereau , mais qui en approche affés
· ·pour le·goílt ,
&
la couleur. Il fe ~rouve dans
la roer Oceane , ou il fait la chaíie aux poiífons
volants.
ALBI~EO'IS.
f.
m. P· Hereciques qui renouvellerem ·
la Doél:rine des Manichéens,
& ·
qui des Monta–
-gnes de Dauphiné & de Savoye ou iks'écoienc re–
fugiés , s'écant répanclus dans le Diocefe d'Albí _en
Languedoc , s·y camonnerem , & prirent de la le
nom d'
Albigeois.
Selón edx il y avoir deux prínci–
pes Ele rouces chofes., Dieu qui avoit créé les ames,
& !e Diable qui- avoír eréé les corps. Comme le ri–
dicnle entecemem ou ils étoienc concham la rne–
cempficofe , lenr faifoic nier la refürreél:ion, ils re–
jeccoienc )a pl'iere pour les mores; l'Enfer & le Pur–
gacoire.
l'ls
précendoiem que le Redempceur aes
hommes n'avoit écé au
mon.deque fpiriruellemenc
en la perfom1e ,dé Saine Paul ,·
&
nioient qu'il fílr
né en Berhléem
&
qu'il eílc foufferc für le Calvai–
re. Cene Si;:€1:<: qui répandic d'abmd fes erreurs
dans couc le Langued0c , fue découverce en
1176.
r¡iais
les
foudres de l'Egli[e que l_atJ~~, le Concite
'
'
ALB
ALC
de Latra_n i1'ayampú les étouffer, il
y
falluremployer
le fer & le feu. On courut aux armes , & la Croí–
fade fucpubliée ', en
12.10.
On
fü
divers Sieges, on
donna divers•Comb;¡.ts , & la guerre que Louis
VIII.
Roi de France
fic
aux Allbigedis , ne finir
qu'en
12.2.8.
lorfque Ra,imond le JeuneX. du nom,
Com~e de T ouloufe ,_ [e ºreconcilia
a
l'Eglife. La
pilix <qu'il'
fic
avec Saint Louis , fo.e caufe que rous
ceux qui éroiem de fon parci renoncerent
a
cene
abominable doéhíne.
.
·
.
ALBIQ!!E./,
f;_
Efpece de li:raye, 0~1 cerre_blancha–
.. ere , grafle
&
vifqueu[e. Elle reíiemble en quel–
que fa<jon
a.laterre Sigillée.
Il
y 'en a
a
Vendome
dans un endrolc des fofles ,
&
en la.nomme
B,:;bi–
ne.
Ce moc·viem du Latín
Albus
Blanc.
ALBRENE' ,
E'E.
adj.
Il
fe die de tous les Oifeaux
qui n'onc point le pennage emier a leurs apes , ou
qui fonc rompus dans leur pennage.
ALBRENT.
[,
m. Jeµne Ganard fauvage , qui dans
le mois de Novembré deviem Canardeau,
&
fur
la fin de l'année Canard. 'Q1eiques-uns écrivem ,
AlebraH.
On die de la
Albrener,
rour dire, Chaf–
[er
aux Canards. Nicod faic venir le mot
d'Al–
brent
du Grec,
/31.',S-c,
qui fignifie.·Un ~anard.
ALC
AL C A
N NA.
f.
f.
~elques-m1s donnent ce n0m
au Troene appellé
L iguflrum
par les Latins; &
fe–
hm les Arabes
Alearna
ell: la colle de poiflon nom-
. mée
aur_remencl'Iéthyocolla.
.
. ,
AL~ANTARA. Ordre Milicaire d'Efpagi;i.e , appellé
amíi d'une Ville de ce nom , qui ell: for le Tao-e
dans l'Eíl:ramadure ,
&
qui
fo~
prife for les Ma~–
res en
12.
r
2..
par Alf'on_fe IX, Ro'i éle Call:il,lé. Ce
!>nhce
fo.
' donna d'abord en garde aux Chevaliers
·de Calatrava ,
&
deux ans a_¡i'res elle fnc remife
aux Chevaliers qu'on appelloic du Poirie, . C'écoic
un Ordre R_Lie G9més Farnand avoic infticué l'an
I
po. & qui avoit écé appronv~ fepc ans apres fous
la Regle de fainc Beno1c par le Pape Alexandre III.
Les Chevalie"rs du Poirier _ne po!Iederem pas plú–
rot la Ville d'Abnrara, qu'ils s'appellérem
Che–
valiers d'Alcantara ,
&
prirenc la croix verte ou
de finople Fleurdelifée. Apre8 la défaite des Mau–
res & la prife de Gremde, la Maitri[e de cet Or"
dre & celle de Calatrava furem múes a la Couron–
ne. de Call:ille fous le Regne de Ferdinand &-d'I–
fabelle , & fes. Che valiers d'Al<;amara ayant de–
mandé permiffion de fe mar~er , elle lenr fqc ac-
é01'dée
€11 I
5
40.
'
ALCHIMILLE.
f.
f.
Planee que !'oh a15pelle aucre-
111enc
Pied de Lion.
Elle re!Temble { la Mauve
fªr
[es
feuilles , qui font romefois plus dures , p,us
retirées, &· comparcies en a11gles dence!és com
a
l'entour; ele force que qnand on étend une d<:: ces
feuilles , on ]pi voic la figme d'une éroile , ce qui
lui a .fait don
'n.erle
nom de
Stella
& de
S tellaria•
.Sa ,tige ell: menne & haute de demi-coudJe. Il en
fort
de perites branches qui ont
a
lenr cime de pe–
rices fleurs pales. Ces fleurs fom faices en forme
d'écoiles , ainíi qúe fes feuilles. Cene planee qui
cro1t da11s les Prés
&
dans le, Moncagnes , a la
pror,riecé de rell:r¡iindre & de confolider, & e/l:
bonne pour arrecer le fang lorfqu'il cou! e en abon–
dance.
ALCORAN.
f.
m. Livrc de la Loi Mahomernne ,
écrit c;n pauchemin fair de peau de mo,Jton , djvifé .
en quac~e parries, & compofé en vers Arabes. On
pent dire que c'e/l: un (Yalimatias comi'nuel , &
fans aucnn ordre.
11
y
~
des- rieres forr exrrava–
gan-s dans la plílpan• des Chapitres , comme
de.r
/vfouches, des Araignles,
& autres fembl ables. Les