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22

done il

y

a de crois forres·. Celui, q~1'on appelle

A

tan gentil~

eíl: de la caille d'uµ 'Levrier.

11

y en

a ·un ·aucre appellé

:A!an Vautre

,

qui tire for lama·

tih:

on s'en fert' poí.1r la cha_lle des Sangliers· & d~s

. Ours. Le croiíiéme eíl: l'

Atan de Boucherié.

Celw–

H

n'éfl: propre qu'a

gard.er

les maifons , & a con–

duire les ·breufs quanp les Bouchers en amenem.

A1.ARGUER.

v.

n.

Ten11e de Mar_ine.

II

fe dit d'un .

'Vaiffoau qui

[e

mee au large, & s'éloigne de la

cote:

ÁLATERNE.

[.

m.

Sorce

ele

Fileria toíljours ver.d,

&

qui a les feuilles forc hflees. On en faic les pa~

liflades-& les bo[quecs dans les Jardins,

.

ALB

ALBANOIS.

t.

m. pJ:Ieretiques qui s'écaht élevés

. dans le huiriéme fiecle, renouvellérem la plílparr

des erreurs des Maniché<ms. Ils établifloiem deux

Principes , 1-'un 'oon, Ameur du bien & du non·,

vean ' Teftamem , & l'amre mauvais , Ameur de

l'ancien.

-T

ell:ament, ce qui le_s obligeoic a traiter

de faux tout ce qu;om die· Abraham & Mo'ife.

lis rréteridoiem que le monde füt de tome érer–

nire , que le Fils de Dieu avoit apporcé un corps

du Ciel , & que l'homme ayant la puilfance de

donner le Saim-E[prit, les-Sacremens n'étoiem au–

tre cho("e que des foperíl:icions.

ALBA~

TRE.

f.

m. Pierre qµe pluíieurs rapporcent ati

marbre 'blanc: . Elfe ell: pourcant bien moins dure

. que le marb{e , & íi ai[ée

:l.

c,ailler qu'?~ pem la

couper avec un comeau. Élle s endurc1t a I air com-–

me c0us les aucres marbres· , parce qu'alors elle fe

dépouille peu a peu de l'hüm1dicé qu'~lle avoit r.::–

tenue de la cerre. II y a de ph.1íiears forres d'Al0a-:–

.tte [elon leurs differen;es couleurs. Le blanc qui efl:

le plus beau

eíl:

au/Ií le plus c0H11nun. Oti e11,

fait

des {tatues

&

de petits vafes. Dio[coride .die que

l'Albacre écam bríHé & melé avec de la poix oli

de la refine , diflout ·comes forces de durecés , &

que íi

011

le mele avec du Cerac , il ~d~ucit les

rnaux d'ell:omac, comprime & re!Ierre les gen-

cives. .

·

.Ai:.BERGE.

[.

f.

Efpece de Pefrhe jaune , dom la

. chair efl:' ferme , .& qui ell: boñne

a

manger av/l11:

que les aurre_s Pe[ches r;ient daps leur mamricé.

On appelle

Albergier

,

l'Arbre qui- les porte.

_

ALBERGER. v. a. Terme d-e pratique. Aliener un

hericage pour des droícs d'entrée.

A L B.1 C O R,E.

[.

m. Sorte de poi!Ion plus grand

que le Maquereau , mais qui en approche affés

· ·pour le·goílt ,

&

la couleur. Il fe ~rouve dans

la roer Oceane , ou il fait la chaíie aux poiífons

volants.

ALBI~EO'IS.

f.

m. P· Hereciques qui renouvellerem ·

la Doél:rine des Manichéens,

& ·

qui des Monta–

-gnes de Dauphiné & de Savoye ou iks'écoienc re–

fugiés , s'écant répanclus dans le Diocefe d'Albí _en

Languedoc , s·y camonnerem , & prirent de la le

nom d'

Albigeois.

Selón edx il y avoir deux prínci–

pes Ele rouces chofes., Dieu qui avoit créé les ames,

& !e Diable qui- avoír eréé les corps. Comme le ri–

dicnle entecemem ou ils étoienc concham la rne–

cempficofe , lenr faifoic nier la refürreél:ion, ils re–

jeccoienc )a pl'iere pour les mores; l'Enfer & le Pur–

gacoire.

l'ls

précendoiem que le Redempceur aes

hommes n'avoit écé au

mon.de

que fpiriruellemenc

en la perfom1e ,dé Saine Paul ,·

&

nioient qu'il fílr

né en Berhléem

&

qu'il eílc foufferc für le Calvai–

re. Cene Si;:€1:<: qui répandic d'abmd fes erreurs

dans couc le Langued0c , fue découverce en

1176.

r¡iais

les

foudres de l'Egli[e que l_atJ~~, le Concite

'

'

ALB

ALC

de Latra_n i1'ayampú les étouffer, il

y

falluremployer

le fer & le feu. On courut aux armes , & la Croí–

fade fucpubliée ', en

12.10.

On

divers Sieges, on

donna divers•Comb;¡.ts , & la guerre que Louis

VIII.

Roi de France

fic

aux Allbigedis , ne finir

qu'en

12.2.8.

lorfque Ra,imond le JeuneX. du nom,

Com~e de T ouloufe ,_ [e ºreconcilia

a

l'Eglife. La

pilix <qu'il'

fic

avec Saint Louis , fo.e caufe que rous

ceux qui éroiem de fon parci renoncerent

a

cene

abominable doéhíne.

.

·

.

ALBIQ!!E./,

f;_

Efpece de li:raye, 0~1 cerre_blancha–

.. ere , grafle

&

vifqueu[e. Elle reíiemble en quel–

que fa<jon

a.la

terre Sigillée.

Il

y 'en a

a

Vendome

dans un endrolc des fofles ,

&

en la.nomme

B,:;bi–

ne.

Ce moc·viem du Latín

Albus

Blanc.

ALBRENE' ,

E'E.

adj.

Il

fe die de tous les Oifeaux

qui n'onc point le pennage emier a leurs apes , ou

qui fonc rompus dans leur pennage.

ALBRENT.

[,

m. Jeµne Ganard fauvage , qui dans

le mois de Novembré deviem Canardeau,

&

fur

la fin de l'année Canard. 'Q1eiques-uns écrivem ,

AlebraH.

On die de la

Albrener,

rour dire, Chaf–

[er

aux Canards. Nicod faic venir le mot

d'Al–

brent

du Grec,

/31.',S-c,

qui fignifie.·Un ~anard.

ALC

AL C A

N NA.

f.

f.

~elques-m1s donnent ce n0m

au Troene appellé

L iguflrum

par les Latins; &

fe–

hm les Arabes

Alearna

ell: la colle de poiflon nom-

. mée

aur_remencl'Iéthyocolla.

.

. ,

AL~ANTARA. Ordre Milicaire d'Efpagi;i.e , appellé

amíi d'une Ville de ce nom , qui ell: for le Tao-e

dans l'Eíl:ramadure ,

&

qui

fo~

prife for les Ma~–

res en

12.

r

2..

par Alf'on_fe IX, Ro'i éle Call:il,lé. Ce

!>nhce

fo.

' donna d'abord en garde aux Chevaliers

·de Calatrava ,

&

deux ans a_¡i'res elle fnc remife

aux Chevaliers qu'on appelloic du Poirie, . C'écoic

un Ordre R_Lie G9més Farnand avoic infticué l'an

I

po. & qui avoit écé appronv~ fepc ans apres fous

la Regle de fainc Beno1c par le Pape Alexandre III.

Les Chevalie"rs du Poirier _ne po!Iederem pas plú–

rot la Ville d'Abnrara, qu'ils s'appellérem

Che–

valiers d'Alcantara ,

&

prirenc la croix verte ou

de finople Fleurdelifée. Apre8 la défaite des Mau–

res & la prife de Gremde, la Maitri[e de cet Or"

dre & celle de Calatrava furem múes a la Couron–

ne. de Call:ille fous le Regne de Ferdinand &-d'I–

fabelle , & fes. Che valiers d'Al<;amara ayant de–

mandé permiffion de fe mar~er , elle lenr fqc ac-

é01'dée

€11 I

5

40.

'

ALCHIMILLE.

f.

f.

Planee que !'oh a15pelle aucre-

111enc

Pied de Lion.

Elle re!Temble { la Mauve

fªr

[es

feuilles , qui font romefois plus dures , p,us

retirées, &· comparcies en a11gles dence!és com

a

l'entour; ele force que qnand on étend une d<:: ces

feuilles , on ]pi voic la figme d'une éroile , ce qui

lui a .fait don

'n.er

le

nom de

Stella

& de

S tellaria•

.Sa ,tige ell: menne & haute de demi-coudJe. Il en

fort

de perites branches qui ont

a

lenr cime de pe–

rices fleurs pales. Ces fleurs fom faices en forme

d'écoiles , ainíi qúe fes feuilles. Cene planee qui

cro1t da11s les Prés

&

dans le, Moncagnes , a la

pror,riecé de rell:r¡iindre & de confolider, & e/l:

bonne pour arrecer le fang lorfqu'il cou! e en abon–

dance.

ALCORAN.

f.

m. Livrc de la Loi Mahomernne ,

écrit c;n pauchemin fair de peau de mo,Jton , djvifé .

en quac~e parries, & compofé en vers Arabes. On

pent dire que c'e/l: un (Yalimatias comi'nuel , &

fans aucnn ordre.

11

y

~

des- rieres forr exrrava–

gan-s dans la plílpan• des Chapitres , comme

de.r

/vfouches, des Araignles,

& autres fembl ables. Les